J’ai tenu compte des critiques constructives qui ont été faites sur mon premier récit. Pour celui que je publie aujourd’hui, je dois préciser qu’il était rédigé en « focalisation externe », j’ai donc du opérer une transposition…Je m’appelle Julien Grimaud, et à l’heure où débute cette histoire, je ne suis qu’un simple étudiant en médecine désireux de m’informer sur l’exercice de mon futur métier. Mon cousin Damien Slétère exerce depuis quelques années et je suis venu nourrir mon enthousiasme aux fruits de son expérience. Il m’a consacré trois quarts d’heure de son temps pour répondre à mes questions et me raconter quelques anecdotes. À présent l’entretien s’achève car il doit déjeuner avec le représentant d’un laboratoire.C’est alors que trois coups frappés à la porte interrompent l’échange. La secrétaire entre en s’excusant, elle s’adresse à Damien :— « Docteur, mademoiselle Roulier demande si vous pouvez la recevoir ? »— « Mademoiselle Roulier ? Mais elle n’avait pas rendez-vous ! »— « Non, mais elle insiste, elle dit que c’est important. »— « Mais je ne peux pas la voir maintenant, vous savez que j’ai rendez-vous avec Duroc des ’laboratoires Guyot’ ! »— « Je lui ai dit que vous n’étiez pas disponible ce matin, mais je sais que vous la suivez régulièrement et elle a tellement insisté. Dois-je lui dire de prendre rendez-vous ultérieurement ? »Damien visiblement agacé, se tourne vers moi et explique rapidement :— « Mademoiselle Roulier est convaincue d’attraper toutes les maladies qui traversent la ville et si toutefois aucune n’est signalée, elle vient régulièrement vérifier qu’un point douloureux ressenti dans le dos n’est pas le début d’un lumbago, où si son mal de crâne de la veille n’a pas une origine tumorale ou que sais-je encore. Véronique, je ne peux en aucun cas la recevoir maintenant, cependant il s’agit de ne pas la froisser. »Par curiosité je demande :— « Cette personne est jeune ? »— « 25 ans je crois. »— « Déjà hypocondriaque à cet âge ? »— « Il n’y a pas d’âge, cela doit être génétique. Voyons Véronique, que lui avez-vous dit ? »— « Que vous receviez un confrère ! »— « Un futur confrère, Véronique, mon cousin est encore étudiant. À moins que… Veux-tu donner ta première consultation Julien ? Ca ne sera pas trop difficile, cette personne est satisfaite si on la prend au sérieux, tu as du temps devant toi je crois. Tu l’écoutes attentivement, tu l’auscultes et à l’occasion tu me fais un compte rendu, ça marche ? »— « Vraiment, tu es sérieux ? »— « Tout à fait ! Décide-toi, elle attend une réponse et je dois m’en aller. »— « Mais je ne sais pas si je peux prendre ta place. »— « Je sais que tu le peux, mais c’est à toi de décidé. »Déjà Damien se lève, met de l’ordre rapidement sur son bureau et enfile sa veste. Il ajoute :— « Tu lui rendrais service, car si elle est venue sans rendez-vous c’est qu’elle a besoin d’être rassurée. Tu m’arrangerais car je suis attendu et Véronique pourrait s’éclipser déjeuner, elle aussi. Tu n’auras qu’à fermer le cabinet à clef après la consultation et déposer les clefs dans la boite aux lettres du hall. »Cette improvisation ne me plait guère mais je finis par accepter du bout des lèvres.— « Bien, Véronique vous expliquez à mademoiselle Roulier que je suis déjà parti mais que le docteur Grimaud la recevra dans quelques minutes, je sortirai par la porte de derrière. »La secrétaire disparaît en refermant la porte. Damien m’explique où trouver les accessoires nécessaires à une auscultation sérieuse puis m’ayant indiqué que l’usage est d’aller chercher la cliente dans la salle d’attente il s’éclipse à son tour. Un peu pris au dépourvu, je fais le tour du cabinet, installe un bloc note vierge au milieu du bureau, accroche ma veste au portemanteau puis très dubitatif, je vais chercher ma première patiente.C’est une jeune femme brune au visage ovale, de longs cheveux relevés en queue de cheval, des yeux marron interrogateurs et très mobiles, semblant chercher dans le regard de son interlocuteur des réponses à des questions non formulées. Sa bouche est petite mais pulpeuse, son nez est droit, elle est de taille moyenne, pas excessivement belle au premier abord. Elle porte une jupe plutôt courte, des escarpins et une veste ample boutonnée sur un petit pull à col roulé. Elle prend place sur la chaise en face du bureau. Intimidé, j’inscris la date du jour sur mon bloc note puis je me présente et j’explique que je vais d’abord collecter les renseignements d’usages.— « Quel est votre nom ? »— « Vinciane Roulier. »— « Votre âge ? »— « 26 ans depuis trois jours. »— « Etes vous mariée ? »— « Non je suis célibataire. »— « Avez vous eu des maladies infantiles autres que rougeole, varicelle ? »— « Hé bien, j’ai été opérée de l’appendicite à 12ans, j’ai eu les oreillons à 13ans, de fréquents maux de ventre qui m’ont conduite à subir une coloscopie à 15ans. J’ai de fréquents maux de tête aussi. »— « Bien, nous verrons cela Plutard, si vous le voulez bien. Outre l’appendicite, pas d’opération chirurgicale ? »— « Hé bien la coloscopie. »— « Oui, la coloscopie, mais sinon rien d’autre ? »— « Non docteur, j’essaie d’éviter les opérations si cela est possible, je vois régulièrement un acuponcteur et un homéopathe pour me soulager. »— « Bien, vous soufrez donc de maux divers à répétition ? »— « Ho oui, le ventre je vous disais, la tête aussi et puis le dos. »— « Vous faites du sport ? »— « Je pratique la natation, le docteur Slétère me l’a conseillé pour mon dos et puis, je fais du vélo, mais pas très souvent. »— « Combien de fois par semaine la natation ? »— « Une fois, tous les lundis. »— « Bien, l’acuponcture et l’homéopathie vous soulagent ? »— « Hé bien, oui je crois, mais pas autant que je le souhaiterais ? »— « Suivez-vous un traitement médical actuellement ? »— « J’ai un traitement homéopathique pour dormir. »— « Quoi d’autre ? »— « Je prends des calmants pour mes migraines et mon dos. »— « Quelle profession exercez-vous ? »— « Je suis intérimaire dans la Bureautique. »J’inscris scrupuleusement tous les renseignements qu’elle me donne, sans me presser. Elle suit les évolutions de ma plume sur le papier, comme pour vérifier que je ne me trompe pas. Elle est assise sur le bord de sa chaise, lorsque je lève les yeux vers elle pour l’interroger, elle se trémousse imperceptiblement avant de répondre. Sa voix est douce presque chuchotée. Elle s’exprime comme si elle devait répondre dans un temps donné, comme si elle craignait d’être interrompue, puis ses yeux se posent sur mon visage guettant une réaction.— « Bien, venons en à ce qui vous amène ici aujourd’hui. »— « C’est à dire que je pensais voir le docteur Slétère, parce qu’il me connaît bien. C’est au sujet de mes migraines, cette nuit j’ai eu l’impression que mon mal de tête et mon mal de dos étaient liés. »— « Expliquez-moi. »Elle s’agita sur son siège et accompagna ses explications de mimes avec ses mains.— « Plusieurs fois, j’ai eu l’impression que la douleur partait du haut de la tête… »Elle enserre le haut du crâne avec ses mains.— « …Puis descendait sur les cotés, derrière les oreilles… »Ses mains descendent comme elle le décrit.— « … Ensuite, cela traversait la nuque, puis entre les omoplates… »Elle passe les deux mains derrière elle en se cambrant en avant, les faisant suivre l’épine dorsale.— « … et cela descendait jusque dans le creux des reins. »Après cette description, elle scrute attentivement mon visage.— « Etait-ce la première fois que vous constatiez ce phénomène ? »— « Oui docteur, est-ce que vous croyez que c’est grave ? »— « Tout mal est à prendre en considération, et vous faites bien de venir consulter. Avez vous eu une activité physique dans les 3 jours précédents qui pourrait expliquer les symptômes que vous décrivez ? »— « Non docteur, je n’ai pratiqué aucun sport. »— « Vous êtes vous cognée quelque part ou bien avez vous fait une chute ? »— « Non pas de chute, et si je me suis cognée, je ne m’en souviens pas. Mais d’habitude lorsque je me cogne même légèrement j’ai un bleu. »— « Lorsque vous vous réveiller le matin, vous arrive-t-il de subir des torticolis ou d’avoir mal dans une épaule ? »— « Ho oui, souvent, d’ailleurs le docteur Slétère m’a souvent prescrit des massages pour cela. »— « L’acuponcture soigne très bien ce genre de douleur aussi. »— « Je voulais vous dire aussi, que ce matin j’ai eu mal au ventre en me levant, à un tel point que j’ai du me rallonger une demi-heure. »— « Et cela est passé ? »— « Oui. »— « Comment déjeunez-vous le matin ? »— « Je commence toujours par un jus d’orange, puis, je mange des fruits frais et du fromage blanc suivi d’une tasse de café. »— « Pas de céréales ? »— « Non. »— « Vous devriez prendre un aliment du type céréales, cela peut être du pain complet par exemple, et ne pas commencer par le jus d’orange, c’est un peu trop acide à jeun. »— « Vous pensez que cela peut avoir un rapport avec mes problèmes ? »— « Non, pas forcément, mais c’est un conseil que je vous donne. »— « Merci. »— « Pour votre dos, avez vous déjà fait des radios ? »— « Oui, mais elles ne donnent rien. »— « Avez-vous une posture debout qui serait la cause d’un traumatisme ? »— « Oui, sûrement, je suis trop cambrée et mes seins sont trop gros ! »Cette déclaration soudaine faite avec franchise et naïveté par cette jeune femme à l’allure si sage me trouble. Rien de déplacé pourtant, mais l’espace d’un instant, j’oublie ma condition de médecin. Cette révélation audacieuse, sortie de son contexte, est propice à toutes les rêveries. Il me faut pourtant continuer cet entretien.— « Ha ! Et… heu, avez-vous fait de la rééducation ? »— « Oui, j’en ai fait vers l’âge de 18 ans, mais je n’ai pas continué, c’était long et astreignant. Vous pensez que je devrais en refaire ? »— « Hé bien, je ne sais pas, mais voyons voir ça, mettez-vous debout. »— « Dois-je me déshabiller ? »— « Retirer seulement votre veste. »Elle se lève, déboutonne sa veste et c’est alors que je comprends vraiment ce qu’elle voulait dire en parlant de sa poitrine trop grosse. Je m’étonne de n’avoir rien remarqué jusque là d’un tel physique. Comment une simple veste, ample certes, avait pu masquer à ce point une telle opulence ? La jeune femme s’avance au milieu de la pièce et se tient de profil. Son physique n’a plus rien de banal, la silhouette tient plus du S que du I et j’ai du mal à voir en elle une patiente. Si les seins pointent largement sous l’étoffe du pull, les fesses tendent fortement aussi le tissu de la jupe. Je reprends mon rôle de docteur juge la forme des escarpins et lui demande de les retirer pour m’assurer qu’ils ne sont pas la cause de cette posture exagérée, mais la silhouette reste la même.— « C’est dans cette position que vous vous sentez bien ? Je veux dire, vous n’exagérez pas la posture ? »Tout en restant de profil, elle me jette un regard.— « Bien sur que non, pourquoi me demandez-vous cela ? »— « Essayez de rentrer le ventre. »La jeune femme se concentre un instant, mais ne change guère son apparence.Je m’approche d’elle lui appuie doucement mais fermement sur le ventre et le bas des reins pour l’aider à prendre une position moins traumatisante.— « Voilà, maintenant, serrez les abdominaux et les muscles fessiers, et essayez de tenir comme cela. »Comme c’est troublant d’être contre elle, les mains appuyées à des endroits que seule ma condition de médecin me permet de toucher ! Je sens son parfum, sa chaleur et je dois lutter pour rester concentré sur l’auscultation.Je relâche lentement la pression de mes mains, la jeune femme fait de gros efforts pour se maintenir, puis abandonne au bout d’une minute.— « Bien ce n’est pas grave, maintenant vous allez joindre vos deux pieds et en vous penchant lentement en avant, sans plier les genoux, vous allez essayer de toucher vos chevilles. »Elle essaie bravement, mais ses mains ne peuvent attraper que les mollets.— « Mais c’est de la gymnastique que vous essayez de me faire faire ! »Elle s’est redressée et me fait face. Je ne suis pas beaucoup plus grand qu’elle, elle semble troublée par cet exercice.— « Je crois qu’un peu de gymnastique vous aiderait grandement en effet. Il vous faudrait raffermir vos abdominaux et vos fessiers pour mieux contrôler votre position debout et aussi assouplir vos muscles dorsaux, vous soulageriez ainsi beaucoup votre dos, on ne vous l’a jamais dit ? »— « Non, docteur. Ho, mais j’ai la tête qui tourne ! »Elle semble prise d’un malaise, je la prends par les épaules et l’accompagne jusqu’au lit d’auscultation.— « Ce n’est rien, vous n’avez pas l’habitude, allongez vous je vais vous examiner. Mais vous devriez suivre mon conseil, vous avez besoin d’entretenir votre corps, considérez votre mal de dos comme un message somatique. Ne l’ignorez pas et faites ce qu’il faut pour y remédier. »Elle est étendue sur la couchette, les yeux fermés, les bras le long du corps, elle respire profondément. Je remonte sa manche et lui mets le brassard pour prendre son pouls.— « Détendez-vous, reposez-vous, tout cela n’est pas bien grave, si vous avez un peu de temps à me consacrer, je vais essayer de vous ausculter afin de faire un diagnostique complet. »Elle ouvre les yeux et me remercie avec un sourire un peu crispé, puis referme les paupières. Je lui annonce sa tension, puis je palpe son visage et son cou lentement. Je sens une métamorphose s’opérer en moi. Cette fille, si appétissante, semble prête à me donner tous pouvoirs pour la rassurer sur son état. Je ressens une toute puissance exaltante, l’envie de profiter de l’auscultation pour découvrir son corps. Son cas n’inspire pas d’inquiétude, le docteur Slétère l’a confirmé. Je retrousse son pull pour dégager totalement le ventre, puis dégrafe lentement la jupe que je fais glisser avec précaution jusqu’en dessous des fesses.En accomplissant ces quelques gestes, j’ai conscience de la dualité de mon comportement. Je peux être le docteur préparant sa patiente pour un examen médical, mais aussi un imposteur profitant de la situation pour abuser une plantureuse naïve. Ses deux perceptions de la réalité font naître en moi un vertige, comme si, en équilibre sur un sommet pointu, chacune de mes actions à venir allait me faire basculer sur un versant ou l’autre.Je tire un peu sur l’élastique de la culotte de dentelles blanches et commence à lui palper le ventre. Sa peau est très douce. La jeune femme s’abandonne à mes mains et cela m’encourage. J’accompagne chaque palpation de l’abdomen par des commentaires rassurants, prononcés d’une voix apaisante. Je m’inquiète de manière régulière de ce qu’elle ressent. Elle me parle de ses règles douloureuses, je lui demande de retirer sa jupe.Elle est de nouveau allongée sur le dos, j’attrape la fine culotte de part et d’autre de ses hanches et la descend jusqu’à mi-cuisse. Elle ne montre aucun étonnement à cela. Je ressens une grande émotion à dévoiler cette légère touffe brune plantée à la naissance du ventre, mais je dois masquer mon trouble. Je lui parle de la façon différente dont les femmes peuvent ressentir les inconvénients du flux menstruel, que cela peut évoluer avec le temps, que les grossesses peuvent aussi modifier la manière dont chacune le ressent. En lui parlant, je la palpe doucement, caressant son ventre d’un lent massage qui a commencé autour du nombril et qui, s’élargissant, englobe maintenant tout l’abdomen et le haut du pubis. Le frottement des poils pubien sous ma paume déclenche en moi des montées d’adrénaline qui me pousse sur la pente du vice. Il me faut garder le contrôle !Je lui demande si elle prend la pilule et si elle a essayé de changer de marque, que cela peut être aussi une cause de maux de ventre. Et puis, soudainement, elle m’avoue que le massage lui fait du bien.— « Je suis content que cela vous apaise, mais l’effet serait plus fort encore en état de relaxation et avec la musique adéquate. D’ailleurs vous devriez essayer la relaxation, c’est un bon moyen de combattre le stress et de prévenir les maux de ventre. »En disant cela j’ai ôté mes mains de son corps, comme si son bien-être le rendait brûlant. J’ai conscience de lutter contre cet autre moi-même qui m’encourage à enhardir mes palpations, sans qu’il soit besoin qu’elle m’indique par-dessus le marché que cela lui convient ! L’espace d’un instant, je revois le diablotin et l’angelot se disputant la conscience du capitaine haddock au sujet d’une bouteille d’alcool dans je ne sais plus quel Tintin… Pourtant, presque malgré moi, je m’entends lui demander :— « Vous allez vous mettre à quatre pattes s’il vous plaît. »Docilement, Vinciane se met dans la position demandée, sans chercher à rajuster sa culotte, elle semble être en confiance. J’ai la bizarre impression d’être à la fois acteur et spectateur de cette scène. Cette jeune personne est dans une position d’un érotisme torride, qui ne semble lui poser aucun problème. Fasciné par sa généreuse croupe offerte, je pose d’abord ma main gauche dessus, sans réfléchir. Puis réalisant qu’il me faut continuer à être docteur, je mets la main droite sur ses reins et je lui demande de faire le gros dos. Je suis dans un état second, il me faut improviser quelque chose, elle doit forcément sentir mon regard sur ses formes, la fébrilité de mes mains.Mes doigts ont trouvé le chemin, ils auscultent chaque vertèbre du coccyx au milieu du dos. Cet exercice minutieux, m’aide à me calmer. Je fais glisser mes paumes sous son ventre et lui demande de cambrer au maximum. Je touche alors son ventre en plusieurs endroits, attentif à produire des gestes professionnels pour donner le change, puis je remonte sur le dos, effleurant les cuisses et la croupe au passage. Je répète l’opération plusieurs fois, m’arrangeant toujours pour caresser une partie de ses fesses d’une ou des deux mains de façon très légère et en prenant soin de commenter mon examen.— « Bien, maintenant, vous allez venir vous asseoir sur vos talons en soufflant, puis à l’inspiration, vous reprenez de nouveau la position à quatre pattes. Suivez le rythme de votre respiration. Bien, voilà ! Continuez jusqu’à ce que je vous demande de vous arrêter. »Je la laisse s’installer tranquillement dans ce mouvement de balancier, puis me place derrière elle et pose mes paumes sur le gras des fesses prétextant un contrôle de son travail musculaire. Je l’encourage à continuer, mes mains accompagnent son mouvement. Je me délecte de la vision de sa vulve lorsqu’elle remonte les fesses. Cette culotte roulée autour des cuisses ajoute encore à l’érotisme de la scène.— « Bien vous pouvez vous arrêter. Je vous confirme que vous avez tout intérêt à muscler vos fessiers. »Elle s’est assise sur ses talons, je suis près d’elle, sur le côté de la couchette. Elle demande naïvement :— « Vous trouver que mes fesses sont trop molles ? »Je souris.— « Rassurez vous elles sont superbes, mais vous diminuerez vos problèmes de dos en les musclant suffisamment. »Elle me dévisage, semblant digérer l’ambiguïté de la phrase, mais j’enchaîne :— « Voulez vous retirer votre pull et votre soutien-gorge à présent. »Elle s’exécute avec des gestes lents, sans bouger de sa position. Je prends obligeamment ses vêtements et les dépose sur la chaise avec les autres. Elle en profite pour rajuster sa culotte. Elle me regarde, toujours assise sur les talons, sa grosse poitrine proéminente blottie entre ses bras qu’elle a ramenés devant elle le long de son corps. Ses mains sont posées sur ses cuisses.Pour exorciser l’attraction visuelle de son buste, je déclare nonchalamment :— « Vous avez effectivement de gros seins. »Elle ne dit rien, cherchant dans mon regard la signification de cette déclaration.— « Continuons, vous allez vous tenir bien droite, en rejetant vos épaules en arrière, mais sans exagération. Voilà, restez comme ça ! »Je parcours son dos à la recherche d’un point douloureux. Je trouve sans peine.— « Maintenant, vous allez mettre vos mains en coupe sous vos seins, et les soulever légèrement, de façon à soulager votre dos, voilà. »Je lui masse longuement la partie douloureuse. Au bout de quelques minutes je l’entends souffler par la bouche puis elle m’avoue pour la deuxième fois que cela lui fait du bien.— « Alors laissez-vous aller, reposez vos paumes sur vos cuisses et laissez tomber votre menton sur votre poitrine. »Je continue mon massage en remontant sur les omoplates et les clavicules.— « Soufflez doucement par la bouche, je vais vous montrer ce qu’un bon massage peut vous apporter. »J’ai tellement envie de jouer avec ce corps superbe dont la situation me rend maître en toute impunité. Après lui avoir masser longuement les trapèzes, j’empoigne ses épaules et les manœuvre doucement en leur faisant décrire des cercles de plus en plus large.— « Voilà, bien relâchée ! Vous sentez comme vos muscles se détendent ? »— « Oui, ca me fait tellement de bien. »— « Vous avez besoin de vous détendre, il existe des cassettes de relaxation dans le commerce qui pourrait tout à fait vous aider. À présent bouger vous-même vos épaules dans le même mouvement. »Je laisse mes paumes effleurer sa peau au niveau des deltoïdes, elle accomplit des mouvements amples et lents. Je constate que sa peau prend l’aspect chair de poule, et cela me donne une idée.— « Si vous commencez à vous détendre, vous ressentez peut-être une sensation de froid. »— « Oui, c’est vrai. »— « C’est tout à fait normal, mais cela peut être désagréable. Si vous souhaitez continuer l’exercice, je peux vous proposer un massage réchauffant avec une huile essentielle. »Elle stoppe son élan et tourne la tête vers moi. Ses yeux expriment de la reconnaissance.— « Ho oui, j’aimerai bien, si cela ne vous ennuie pas. Cela fait si longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. »— « Je vais vous demander de patientez un instant, juste le temps de préparer le produit. »Je trouve ce que je cherche dans l’armoire à pharmacie du docteur Slétère. L’excitation me rend fébrile. J’ai l’impression de franchir des paliers à chaque nouvelle idée, mais jusqu’où ? Je m’agenouille sur le lit, derrière elle et m’enduit les mains du produit, puis je recommence les massages, que l’huile permet plus énergique. Je m’attarde sur les trapèzes et les épaules. Mon regard est irrésistiblement attiré par les gros seins blancs qui bougent lentement, aux grès des mouvements que je crée. Pour avoir une meilleure vision, je lui masse le devant des clavicules et des épaules, l’invitant à s’appuyer contre moi. Elle se laisse spontanément aller contre ma poitrine, et je lui explique tout en continuant mon travail, la façon dont les muscles sont organisés sur le haut du torse. Je décris chaque muscle et son rôle en le parcourant du bout des doigts. Enfin je lui parle des muscles pectoraux et pour les seins, du rôle de tendeur que joue la peau. Je lui demande de rejeter sa tête en arrière en l’appuyant sur mon épaule et lui fait remarquer, par ce simple geste l’action qu’il produit sur ses seins en tendant la peau davantage.Je la sens attentive à mes propos. Mes massages sont efficaces, elle s’abandonne complètement. Je passe mes mains de chaque côté des épaules et entreprends de lui masser le haut des seins, puis n’y tenant plus, je les englobe par en dessous et les parcourt pleinement de toutes mes paumes. Je cherche à donner le change en me lançant dans une dissertation sur le thème de l’unité du corps humain, chaque partie étant liée avec sa voisine. Je possède longuement les grosses protubérances mammaires, jouant sans vergogne avec leur élasticité et me réjouissant de la réaction sans équivoque des mamelons.Son attitude a changé, elle reste docile sous mes mains mais je sens une certaine retenue dans sa respiration. Craignant d’être allé trop loin, je lâche la superbe poitrine, empoigne ses épaules et lui demande de se replier doucement vers l’avant, jusqu’à venir reposer sa tête sur le matelas. Je lui conseille de ramener les bras sous elle en enserrant son buste, comme si elle voulait se bercer et de souffler longuement plusieurs fois.Je descends du lit et vais me rincer les mains au lavabo. Quand je reviens près d’elle, elle a gardé la position. Je pose la main sur sa nuque et lui caresse la base du crâne.— « Comment vous sentez-vous ? »Elle se redresse doucement, me regarde avec une expression énigmatique, semblant chercher ses mots un instant, puis elle déclare :— « C’est un peu comme si vous m’aviez envoûtée. Je me sentais partagée entre l’envie que cela ne s’arrête jamais, et l’envie de vous demander de cesser de me toucher. »Elle me dévisage un instant, je reste impassible, m’attendant au pire. Elle me sourit et ajoute :— « Mais je dois vous dire que je ne me suis jamais sentie aussi légère, apaisée. Cette sensation est à la fois agréable et troublante. »J’esquisse un sourire à mon tour. Elle demande :— « Que pensez-vous de mes problèmes docteur ? »Je prends le temps de réfléchir, me demandant si je peux continuer à l’abuser ou si cela suffit. Est-elle vraiment envoûtée, prête à subir d’autres situations scabreuses ou bien doit-je m’arrêter là, sous peine d’être violemment démasqué. Je choisis de la tester.— « Je pense que vos maux sont réels, mais qu’il vous serait assez facile d’en venir à bout, en appliquant les conseils que je vous ai donnés. Il doit y avoir aussi en vous quelques causes psychiques qui s’ajoutent aux causes somatiques. »Elle reprend son attitude attentive, celle du patient avide de comprendre ce qui est la cause de ses tourments.— « C’est à dire ? »— « Rien de bien grave, rassurez-vous. Peut-être auriez vous besoin de quelques séances d’analyse avec un psychologue. C’est à dire quelqu’un qui pourrait situer votre rapport avec la douleur. »— « Vous pouvez me l’expliquer ? »— « Je crains de ne pas être tout à fait qualifier pour cela, je pourrais tout au plus effectuer quelques tests que vous connaissez peut-être. »— « Non, lesquels ? »— « Hé bien, par exemple, je pourrais vous soumettre un petit questionnaire tout en contrôlant votre pouls à chaque réponse; Je pourrais aussi vous faire comparer deux douleurs bénignes, une que vous ressentez habituellement et une autre inhabituelle et fugitive. »— « Ha ! Non, on ne m’a jamais proposé cela. Pourrait-on essayer quelques tests ? »— « Bien sur, je suis la pour vous aider. »— « Merci, je vous trouve très patient avec moi et très consciencieux. »Je souris, et lui demande de s’installer face à moi, assise au bord du lit. Je lui ajuste le brassard et le stéthoscope et lui demande de se relâcher à nouveau, jusqu’à obtenir un pouls stable. Puis je lui explique que je vais contrôler l’évolution de son pouls en fonction des mots que je vais lui dicter. Elle ne doit pas juger ces mots pour leur signification, puisque le côté provocant est voulu. Puis j’inscris rapidement une suite de mots ou de phrases sur le bloc note.— « Si vous êtes prête nous pouvons commencer. Je marquerais une pose tous les cinq mots, afin de prendre des notes et vous laissez le temps de retrouver un pouls normal si cela s’avère nécessaire. On y va ? »— « Oui docteur. »Et il se passe une chose bizarre, les mots qu’elle vient de prononcer, ont provoqué un changement de pouls ! Je commence mon questionnaire.J’attends quelques secondes.— « J’aime mes parents ! —– Mon père ! —– Ma mère ! —– J’ai mal ! »J’annonce la fin de la première série, et prend quelques notes. Elle ne fait aucun commentaire.— « Je continue. Sévère ! —– C’est bien fait pour toi ! —– Fessée ! —– Je te plains ! —– Adolescence ! »Je reprends quelques notes.— « Tu donnes le bâton pour te faire battre ! —– Soigne-toi ! —– Docteur ! —– Consultation ! —– Vous avez de gros seins ! »Elle a fortement réagi à la dernière série et elle se trémousse sur la couchette semblant mal à l’aise. Je finis de noter mes observations.— « Ca va ? »— « Heu, oui ! J’ai l’impression d’avoir un problème avec les docteurs. »— « Avec un docteur en particulier ou tous ceux que vous consultez ? »— « En général je crois. »— « Pourtant vous en voyez beaucoup, n’est-ce pas ? »— « Je suis si inquiète pour ma santé ! »J’ai envie de prendre l’ascendant sur elle et de la brusquer un peu.— « Alors pourquoi vous en remettre aux autres sur ce sujet ? Pourquoi ne pas vous prendre en main ? »— « Je ne sais pas, je suis si … »— « Oubliez ce que l’on vous a sûrement dit dans votre enfance au sujet de la souffrance. Non elle n’est pas nécessaire, on a le droit de vivre sans. »J’ai dit cela en suivant une intuition et je vois que j’ai tapé juste. Elle ne répond pas et baisse la tête.— « Vos parents étaient sévère n’est-ce pas ? Ils vous punissaient, ce que vous redoutiez, mais ensuite vous aviez l’impression de vous être amendée et d’en être plus aimée, c’est cela ? »Elle fait oui de la tête.— « Je crois qu’il n’est pas nécessaire de continuer les questions. »Il y a un silence pendant lequel j’enlève le stéthoscope et repose le bloc note et le stylo.— « Vous pensez que je dois consulter un psychologue ? »— « C’est à vous de décider, mais les thérapies de ce genre ne sont jamais inutiles, vous savez ? »Elle baisse la tête :— « Alors vous croyez que mes problèmes viennent de mon passé ? »— « C’est ce qu’il me semble avoir démontré en partie, mais vous savez c’est le cas pour tout le monde. »Elle me regarde à nouveau et demande presque timidement :— « Mais nous pourrions faire quelques tests quand même ? »Je réfléchis un instant à la manière dont je vais procéder pour continuer à faire le docteur tout en assouvissant mon désir de jouer avec son corps :— « Bien sur, je vais vous démontrer ce que je viens de vous révéler. »Je lui enlève le brassard.— « Il faut que vous me fassiez entièrement confiance ! Vous allez voir tout se passera bien. »Elle hoche la tête affirmativement.— « Installez-vous sur le dos, en appuie sur les coudes, les jambes repliées de façon à ce que vos pieds soient à plat sur la couchette. Bien, maintenant vous allez tendre une jambe devant vous, la pointe du pied à peu près à la hauteur de vos yeux, voilà, maintenez la ainsi et cambrer vos reins au maximum en rejetant la tête en arrière. Restez ainsi. »Je prends place derrière sa tête.— « Dites moi ce qui se passe, ressentez-vous une douleur ? »— « Oui, au creux des reins. »— « Bien, restez encore comme ceci. Cette douleur ressemble-t-elle à ce que vous ressentez parfois ? »— « Oui, il me semble bien. »— « Parfait, gardez la position quoiqu’il arrive. »J’avance les mains vers ses seins et les caresse doucement pendant quelques secondes. Elle reste docilement comme demandé.— « Avez vous des douleurs mammaires quelquefois ? »— « Oui, docteur, trop souvent. »— « Très bien, surtout ne bouger pas. Vous avez de beaux seins, et vous savez que la beauté demande quelques sacrifices. »Je continue à lui peloter tendrement la poitrine, mes pouces écrasent ses mamelons, jouant avec les pointes qui s’érigent en bourgeons.— « Ses seins vous font peut-être souffrir, mais ils peuvent être source de plaisir. Vous avez une très belle paire de nichons et c’est très agréable de les palper comme je le fais maintenant. »Dans un soupir qui semblent autant exprimer de la douleur que du plaisir elle chuchote :— « Ho, docteur ! »Je retire mes mains aussitôt en précisant :— « Ne bougez pas encore. »J’attends encore une ou deux minutes avant de demander :— « La douleur est-elle revenue ? »— « Oui, docteur ! »— « Bien vous pouvez relâcher. »Elle repose la jambe et se laisse retomber à plat sur le dos, scrutant aussitôt mon visage.— « Je vous ai demandé si la douleur était revenue, parce qu’elle avait disparue pendant que je vous palpais la poitrine, n’est ce pas ? »— « Oui, c’est exact. »— « Que ressentiez-vous à cet instant ? »— « Ho, mon dieu, c’est difficile à définir. »Elle rougit, je suggère :— « De la honte peut-être ? »— « Oui, c’était cela. »— « Et probablement aussi un peu de plaisir, qui induit d’ailleurs la honte ! »— « Oui, je crois que c’était un peu des deux. »Elle rougit à nouveau.— « Je me suis montrer vulgaire à dessein, il s’agissait de provoquer ce sentiment de honte en vous. Et que remarquons-nous, lorsque vous avez commencé à éprouver du plaisir, la douleur était-elle encore présente ? »— « Il me semble, mais je n’en suis pas sure ! »— « Parce que vous fonctionnez de deux manières, la douleur ressentie dans vos reins vous autorisait à avoir du plaisir ou bien, la honte ressentie au cours de mes caresses vous autorisait à ne plus avoir mal. Cela est très intéressant et je peux vous proposer un dernier exercice, si vous le voulez, pour mettre en évidence lequel des deux stratagèmes l’emporte sur l’autre dans votre cas. »Elle semble abasourdie, troublée, intéressée aussi, elle accepte de subir un autre test. Enivré par le pouvoir extraordinaire dont je jouis dans cette situation et encouragé par l’attitude passive dont elle a fait preuve jusqu’à maintenant, je décide de pousser l’expérience au-delà des limites que me dicte ma condition de praticien. Je sais que la séance ne peut plus se terminer normalement, mais je suis trop excité et m’en remets à ma capacité d’improvisation.— « Il va falloir me faire à nouveau une totale confiance. Ne vous offusquez pas de ce qui va se passer, sauf si vous trouvez cela vraiment intolérable. »Elle s’est remise assise, et secoue la tête affirmativement. Je considère un instant cette jeune femme docile en petite culotte de dentelle, qui m’était parfaitement inconnue une heure plutôt, et qui maintenant est en mon pouvoir de façon tout à fait volontaire.— « Bien, on commence. Vous allez vous remettre à 4 pattes sur la couchette. »Je la laisse s’installer tout en admirant la cambrure naturelle de ses reins, le renflement généreux des fesses et cette poitrine qui s’alourdit sous son torse. Je pose la main sur l’arrière de sa cuisse.— « Détendez-vous ! »Je caresse légèrement une petite partie de cette cuisse, puis je demande soudain :— « Dites moi ce que vous aimez ! »Elle tourne la tête vers moi :— « Ce que j’aime ? »— « Oui, ne réfléchissez pas, répondez ! »— « oh! j’aime, que l’on me touche. »— « Que l’on vous touche, où ça ? »— « Non, je veux dire être touchée, enfin vous comprenez, être… »Je l’interromps.— « Vous aimez que je vous touche la cuisse ? »— « Non, ce n’est pas cela, je… »— « Vous préférez que je vous touche ici ? »Je palpe son flanc droit, effleurant la base de son sein.— « Non, non ! Je ne veux pas du tout cela… »Je caresse sa joue, son oreille, puis déclare :— « Vous aimez être émue, c’est cela que vous vouliez me dire. »Elle regarde le matelas.— « Oui, c’est cela. »— « Mais reconnaissez que c’est ambigu. »Elle ne répond pas. J’ajoute :— « Vous aimez et vous recherchez l’émotion, mais vous employez spontanément le terme ’être touchée’. Lors des consultations chez un docteur, vous vous faites toucher ! C’est intéressant, vous ne trouvez pas ? »— « Oui, mais je ne vois pas sur quoi cela débouche. »— « Ca ne fait rien, gardez le en mémoire. »— « Vous croyez que cela m’aidera ? »— « C’est à vous de croire, vous devez vous prendre en main. Ce corps vous appartient, personne ne peut vraiment vivre à votre place. Vous êtes responsable de vous-même, vous n’avez de compte à rendre qu’à vous-même. Vous n’avez plus à subir vos parents. »Je m’écarte un peu de son champ de vision, la laissant mijoter dans son jus.Puis je reprends :— « Vinciane, où sont vos parents ? »— « Ils vivent à la campagne. »— « Loin de vous ? »— « 400 kilomètres. »— « Quand les avez vous vu pour la dernière fois ? »— « C’était il y a 6 mois, pour l’anniversaire de mon père. »— « 6 mois sans les voir, croyez-vous qu’ils apprécient de ne pas vous voir plus souvent ? »— « Non, mais je leur téléphone toutes les semaines. »— « Seulement le téléphone ne remplace pas une visite, et vous le savez. »— « Oui, mais ce n’est pas facile. »Je me rapproche d’elle, sur le côté gauche, mais en restant hors de son champ de vision.— « Qu’est-ce qui est difficile Vinciane, de les rencontrer ou de vous libérer pour les rencontrer ? »En disant cela, j’ai attrapé l’élastique de sa culotte de chaque côté des hanches et j’ai baissé brusquement le sous-vêtement sur le haut des cuisses. Elle se raidit, mais ne proteste pas. L’émotion suscitée se retrouve dans sa voix, une voix blanche qui bégaie un peu.— « C’est de… de les rencontrer. »— « Vous avez peur d’eux Vinciane. Vous savez que vous agissez mal en ne les visitant pas souvent, cela vous culpabilise, mais si vous y allez, vous les craignez »— « Non, non je ne les crains pas. »— « Vous les craignez d’autant plus qu’en votre fort intérieur, vous savez que si vous étiez encore en âge de vivre chez eux ils vous réprimanderaient pour votre conduite. »— « Non je ne le sais pas. »— « Vous le savez ! »Je lui administre alors une forte claque sur les fesses, et je répète :— « Vous le savez, Vinciane ! »Elle proteste :— « Non, c’est faux ! »Je claque une seconde fois.— « Si vous le savez ! »Je frappe à nouveau.— « Dites que vous le savez ! »Je fesse encore.— « Oui, c’est vrai, je le sais ! »La fessée est maintenant régulière et forte.— « Votre père vous le dirait sans détour. »— « Oui, c’est vrai ! » Gémit-elle.— « S’il en avait le pouvoir, il vous punirait. »— « Oui, je le sais ! » Sanglote-t-elle.— « Il vous fesserait ! »— « Oui ! »— « Et il aurait raison ! »— « Ho oui ! »Elle ne sanglote plus, mais la fessée continue. Je regarde ce cul rougir, ballotté par mes claques. Elle ne cherche pas à éviter les coups. Elle gémit :— « Ho mon dieu ! »Elle se cambre, s’offrant aux flagellations et les ponctuant de soupirs troublant. Dans la pièce, l’on entend plus que les claques et les gémissements de plus en plus rauques de Vinciane.Je stoppe subitement la punition, savourant un peu penaud le plaisir intense que j’ai pris à la gifler ainsi. Elle s’écroule sur le coté, retombant de façon à tourner son visage vers moi. Nous nous dévisageons sans parler une longue minute, puis elle déclare d’une voix lointaine:— « Vous m’avez percez à jour. Vous êtes fin psychologue. »— « Cela fait partie de ma formation, mais vous m’avez bien aidé. »Ses yeux sont brillants. Elle a pleuré bien sur, mais il y a quelque chose d’autre dans ce regard. Je la détaille encore, admirant ses formes. Je ne remarque qu’au bout de plusieurs secondes qu’elle me dévisage, semblant lire en moi comme dans un livre. J’essaie de reprendre mon rôle de docteur.— « Comment vous sentez-vous ? »— « Convoitée ! »Je cille.— « Vous voulez dire désirée ? »— « Non, convoitée ! »Je ne réponds rien.— « Vous m’avez… »Elle s’interrompt, regardant le sol un instant. Elle reprend :— « Vous avez déclenché tant de chose. »— « Je vous ai libéré ? »— « Oui bien sur, mais vous m’avez… troublée ? »— « Troublée ? »— « Je me suis sentie si… offerte ! »— « Il le fallait. »— « Oui, mais je me sens si troublée… »Elle regarde le sol à nouveau, effleurant le bout de ses seins. Elle me regarde de nouveau.— « Je me sens dans un tel état ! »Je sens mon cœur s’emballer. Je dis doucement :— « Vous vous sentez plus femme que patiente, c’est cela ? »— « Ho oui ! Je me sens tellement femme, tellement plus que femme. Femelle, je me sens femelle ! »Elle rougit.— « Pardonnez-moi ! »— « Ne vous excusez pas. Ne vous excusez pas puisque je me sens moi-même plus mâle que docteur. »Elle effleure à nouveau ses seins, s’exclamant :— « Ho mon dieu ! »Elle palpe ses seins en fermant les yeux à présent. Une bouffée d’adrénaline me traverse. Mon désir est irrésistible et son attitude m’indique que le sien est bien présent aussi. Je dégrafe mon pantalon, le laisse tomber sur mes chevilles. Je baisse mon slip. Mon sexe est déjà gros mais pas encore tendu, recourbé vers le bas, il repose sur mes testicules comme sur un tremplin. Elle n’a rien perdu de mon exhibition. J’empoigne mon sexe, je me masturbe devant elle. Elle s’exclame à nouveau :— « Ho mon dieu ! »Elle caresse ses seins sans perdre une miette de mon activité. Puis impatiente elle demande :— « Touchez-moi ! »Je m’approche d’elle et pose la main sur ses fesses que je caresse lentement. Elle fixe mon sexe tendu tout en continuant ses caresses mammaires. J’essaie une claque légère sur sa croupe. Elle proteste :— « Non, plus maintenant. Vous m’avez bien excitée tout à l’heure, mais cela ne produirait plus le même effet à présent. »Elle se redresse à genoux sur la couchette puis murmure :— « Giflez mes seins ! »Je regarde les gros globes aux pointes érigées. Elle les serre entre ses bras, cependant que ses mains s’enfoncent entre ses cuisses.— « Giflez les, mais pas trop fort, s’il vous plaît. Giflez les avec tendresse ! »Les seins dépassent nettement d’entre ses bras. Je désire tellement leur pointes brunes, qui semblent si dures. Je gifle une première fois de la paume, cela est malaisé et ne ressemble qu’à une caresse appuyée.— « Plus fort s’il vous plaît ! »Je recommence trop faiblement, puis trouve la bonne application. Entre chaque gifle elle en réclame une autre. La façon dont elle dit ’encore’, et les mouvements saccadés qu’elle fait subir à son entrecuisse, m’excite. Je reprends ma masturbation. Elle prend tant de plaisir à cet exercice qu’elle parvient à jouir, se recroquevillant soudain sous le plaisir, sa tête venant reposer sur ses cuisses. Je pose la main sur sa tête et caresse ses cheveux pendant qu’elle se remet de son orgasme. Quand elle lève les yeux vers moi, son visage est épanoui, elle tend ses bras vers mon cou en se redressant sur les genoux. Je la serre contre moi et je l’embrasse fougueusement. Je promène mes mains sur ses reins et sa croupe fabuleuse.Je fais glisser un peu plus la culotte toujours enroulée autour des cuisses, elle se trémousse pour aider à la descente du dérisoire vêtement de dentelles. Elle s’abandonne encore un instant contre moi, puis se dégageant doucement elle implore :— « Prenez-moi maintenant, prenez-moi comme vous voulez, mais ne jouissez pas en moi. »Elle s’est appuyée sur le bord de la couchette, a empoigné mon membre qu’elle caresse sans quitter mes yeux du regard. Je la laisse faire, j’insère ma paume entre ses cuisses et possède sa chatte. Je murmure :— « Je vous veux tellement ! Laissez moi faire ! »Je me débarrasse rapidement de mes chaussures, de mon pantalon et de mon slip. Je grimpe sur la couchette et me mets à genoux, assis sur les talons, le sexe dépassant fièrement. Je l’invite à me rejoindre. Elle s’agenouille à califourchon sur moi, se laissant pénétrer délicieusement.— « Vous vous contrôlerez ? »— « Oui, ne vous inquiétez pas je veux jouir sur vos seins prodigieux. »Elle rit de ce qualificatif et nous joignons nos bouches avides. Elle manœuvre ses hanches pour aspirer le membre viril en elle. Je possède ses fesses de toutes mes paumes. Parfois je l’empoigne aux hanches pour l’aider à faire de plus amples mouvements et alors les gros nichons battent la mesure devant mon visage. Je cherche à les happer.— « Laissez moi sucer vos seins ! »— « Attrapez les vous-même ! »Alors je cesse de la soulever et je dévore à pleine bouche les beaux mamelons.— « Non continuez à me baiser ! »— « Mais je vous baise, je vous baise partout ! »— « Non, baisez-moi mieux, baisez-moi plus fort ! » Supplie-t-elle.Alors je la soulève à nouveau et elle reprend ses râles sans honte, et les gros seins viennent à nouveau me défier, dansant librement.— « Vous êtes tellement désirable, que si je ne peux téter vos seins je me venge en pelotant votre croupe épanouie. »Elle rit encore s’écriant :— « Ho baisez-moi, baisez-moi fort ! »Je lui procure un deuxième orgasme, elle enfouit sa tête dans mon cou, ne manœuvrant que doucement ses hanches. Je lui caresse la nuque lui chuchotant :— « Hum, ma belle baiseuse, vous jouissez si fort ! Laissez moi vous contenter autrement. »Elle se dégage, je me remets debout, et l’invite à en faire autant. Je la fais s’accouder à la couchette, elle cambre ses reins, espiègle. Je m’accroupis derrière elle et lui lèche les fesses et le sillon, puis le haut des cuisses, et toute la vulve. Elle me laisse faire un moment, gémissant sous mes caresses puis réclame :— « Reprenez-moi, finissez-moi. »Je me redresse et pénètre cette vulve accueillante. Je se repais du mouvement accomplit par les seins que je viens régulièrement palper, et de la vue de ce cul charnu s’offrant à moi. Je lui sers une allusion au test de tout à l’heure :— « Vous aimez que je vous touche comme cela ? »— « Oui, comme une femelle ! »Répond-elle.— « Une femelle déchaînée ! »— « Une femelle que l’on donne au mâle ! »— « Une vrai cochonne ? »La puissance des mots crus décuple notre plaisir.— « Hum ! Oui, je suis votre cochonne ! »— « Oui, regardez moi et redites le, vous m’excitez terriblement ! »Elle se retourne, et de sa belle bouche articule lentement :— « Baisez-moi comme une cochonne en rut, je suis votre… »Elle s’interrompt, je termine :— « Ma salope ! »Elle gémit. J’insiste :— « je vous souillerais comme si vous étiez une salope ! »Elle ne me quitte pas des yeux, elle râle :— « Vous pourriez être méchant avec moi, vous pourriez m’avilir en me possédant autrement ! »— « Oui, c’est cela, oui, allez au bout de votre fantasme ! »Je lutte pour contenir ma jouissance, suspendu à ses mots, donnant de violents coups de reins espacés. Elle ahane :— « Vous pourriez… vous… vous pourriez… »— « Oui, Oui, dites-le ! »— « Vous le savez… vous le savez que vous pourriez violer mes fesses. Vous pourriez me sodomiser ! »Elle jouit à nouveau.— « Ho oui ! Ma belle garce, je viens, je viens ! »Je sors précipitamment d’elle, elle s’agenouille devant moi, soutenant ses seins devant ma queue turgescente. Je souille ses gros nichons par de violentes giclées de sperme. Elle étale la semence avec ses paumes rendant leur surface luisante. Puis je tombe à genoux devant elle.Je l’étreins fortement, je l’embrasse, la tendresse fait place à la violence verbale qui nous avait tant excités. Nous gouttons durant de longues minutes le plaisir de se cajoler l’un dans les bras de l’autre, mon regard se noyant dans le sien. Nous osons à peine nous parler, comme intimidés d’être allé si loin. C’est moi le premier qui suggère de quitter les lieux. Nous nous rhabillons en silence. Après avoir fermé le cabinet, je dépose la clef comme convenu. Nous croisons la secrétaire dans le hall. Nous sommes main dans la main, elle nous sourit sans faire de commentaires.Voilà comment j’ai réalisé ma première consultation en étant encore qu’étudiant en médecine. En sortant du cabinet de mon cousin, nous avons décidé de donner une suite à notre histoire en déjeunant dans un restaurant. Ce fut très concluant !Vinciane stoppa ses consultations chez les médecins à partir de ce jour. Je devins son docteur particulier et 2 mois plus tard nous nous installions ensemble dans un appartement pour une histoire d’amour prometteuse.julienrêve