Un journal très intime
En la personne de Sonya, Eric est persuadé d’avoir rencontré une femme réservée et peu portée sur le sexe. Après tout, elle a pour le moins l’air d’une intello. La découverte d’un carnet secret va quelque peu changer son point de vue…
Proposée le 26/03/2021 par Créatif21 Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première foisPersonnages: FHHLieu: Sauna, club, sexe shopType: Fantasme
Au restaurant ce soir-là, Sonya, 41 ans et fraîchement séparée, avait expliqué à Eric qu’elle profitait de son célibat retrouvé pour s’offrir une parenthèse de plaisir. Elle voulait prendre son pied au lieu de se prendre la tête, du moins pour un temps. Cela faisait déjà quelques semaines qu’elle s’était inscrite sur ce site quand Eric la rencontra et, selon elle, il était un des premiers amants de sa nouvelle vie. Il la crut volontiers, car il avait eu les plus grandes peines du monde à la faire sourire, pour ensuite la séduire…C’était de toute évidence une intellectuelle coincée, ce que reflétait son métier : professeure de lettres à l’université. Cela dit, physiquement cette femme timide et réservée dégageait un charme indubitable. Une taille de guêpe pour 1,70m, des petits seins, des cheveux longs légèrement frisés qui lui encadraient à merveille son joli minois. Et un petit cul plutôt dissimulé avec pudeur dans des jeans sans formes, mais qui aurait fait se damner un pape quand les corps revenaient à l’état naturel. En réalité, elle avait un potentiel érotique absolument dingue. Quel dommage, songea Eric, car…ce soir il avait senti que sexuellement, ce n’était pas au top. Elle avait clairement encore beaucoup à apprendre, mais il se faisait une joie à l’idée de s’atteler à cette tâche et de faire son éducation sexuelle (un peu naïf de sa part, comme il allait le constater sous peu !). Il se réveilla dans la nuit pour aller boire un verre, et passa devant la grande armoire du salon. Il se rappela alors que quand elle lui avait ouvert la porte, elle avait récupéré précipitamment sur sa table une sorte de gros carnet, pour le placer tout au-dessus de ce meuble. Sa curiosité avait été éveillée, mais il n’avait pas pu en savoir davantage car elle lui avait répondu de façon évasive, en dissimulant avec peine un sourire qui naissait au coin de ses lèvres. En lui, la curiosité le disputait à la honte…Il hésita, vérifia que Sonya dormait bel et bien dans la chambre voisine, et finalement se mit sur la pointe des pieds. Il réussit à se saisir du carnet, puis l’ouvrit. En guise de titre : « Journal très intime de ma renaissance…Découvert et à découvrir, encore et encore… ». Suivaient des dates, des notes griffonnées alternant avec des récits plus ou moins longs…Eric le parcourut, incrédule, et là, le premier extrait sur lequel son regard s’arrêta, daté du 24 septembre, l’intrigua par son intitulé. « Grande première aujourd’hui…. »
Eric lut en diagonale de quoi il retournait. Il s’arrêta quelques lignes plus bas, stupéfait :« … me relève, la queue toute humide de ma salive. Puis il soulève ma jupe, me plaque dos contre le mur, écarte le devant de mon string sans se donner la peine de l’enlever…Enfin il me pénètre de toute sa longueur en m’agrippant les fesses d’une main…J’ai la douce sensation de mon sexe en train de s’écarter pour envelopper ce membre moyennement long mais épais. Je l’enlace, ferme les yeux et m’abandonne sous ses coups de reins lents et puissants. Quand je rouvre les yeux, pendant qu’Adrien me pilonne de plus en plus fort, je vois que Manu, assis tranquillement dans le fauteuil de l’autre côté du salon, n’en rate pas une miette. Il a sorti sa queue imposante de son pantalon, se caresse, et me sourit, ravi de voir le plaisir que je prends…Je suis fascinée par cette vision lubrique, et n’en mouille que davantage…Une envie naît en moi, mais elle est conjuguée à une peur de l’inconnu. Une peur de perdre totalement le contrôle et de le regretter ensuite. Peur de me sentir salope. Et pourtant, surexcitée par la situation, je suis presque prête à m’offrir à tous les deux, à m’aventurer sur un terrain inconnu. Mon Manu, partenaire si attentionné, sait que s’il s’approche de moi, il fera de moi ce qu’il voudra. Cependant il ne bouge pas et se contente de se masturber doucement en me contemplant avec une certaine tendresse amusée. Une promesse est une promesse. En effet, devant mes craintes, ce complice décidément très respectueux m’a rassurée avant ce rendez-vous brûlant, en me promettant qu’il voulait juste tester son côté voyeur et veiller sur moi. Je ne l’oublierai pas, Manu… Je lui souris, d’un sourire qui veut dire merci. Pour lui le spectacle ne fait que… »« Diantre », se dit Eric, la gorge soudain sèche devant cette lecture inattendue… « deux hommes…elle cache bien son jeu ! ». Ce n’était rien pourtant par rapport à ce qui l’attendait à la page suivante, au 25 septembre (le lendemain !) :« … regard fixé, comme fasciné, par ce sexe érigé sur lequel Sandra vient de s’empaler avec une facilité déconcertante. La belle gémit de plus en plus fort, d’un plaisir qui m’est encore inconnu et qui me fait peur autant qu’il m’intrigue. Je ne franchirai sans doute jamais ce cap, en tout cas, c’est ma limite ! Malgré tout, l’énergie qui se dégage de mes deux partenaires me bouleverse, et me fait ressentir une envie puissante, celle de m’occuper de Sandra comme elle s’est occupée de moi tout à l’heure. Pendant qu’elle poursuit ses lents et amples mouvements de bassin en gémissant, je m’approche et la gratifie, timidement d’abord, d’un coup de langue bien placé qui, sous le coup de la surprise, fait partir ses cris vers les aigus. Sa réaction m’encourage à me libérer totalement devant cette situation inédite, et je me mets à lui embrasser la chatte de toute ma langue, de toute ma bouche, parcourant successivement ses lèvres et son clitoris…Je savoure l’effet produit. Vincent s’est arrêté un instant de pilonner sa femme devant ce moment de magie, et reste immobile ; la proximité indécente de cette queue fichée en elle m’excite au plus haut point, et je recommence à me caresser le clitoris avec frénésie, prodiguant des caresses de plus en plus passionnées avec ma langue. Peu de temps après, Sandra et moi finissons par jouir à l’unisson…Repues, nous nous enlaçons sur le lit durant un instant pendant que son mari nous regarde avec tendresse en se masturbant. Elle me chuchote quelque-chose à l’oreille, puis se rapproche de nouveau de lui. J’ose alors venir à ses côtés pour l’aider à achever son mari et pour la première fois, le faire jouir sur… »« NOM DE DIEU ! » Eric avait beau s’être endormi vidé, dans tous les sens du terme, il sentait son érection reprendre de plus belle et s’apprêtait à continuer sa frénétique lecture. Avant, il alla quand même vérifier que Sonya dormait bel et bien. Il fut vite rassuré sur ce point. Mais pas sur le reste.28 septembre (un bien bel automne pour Sonya, décidément)« … premier petit jeune s’arrête un instant de coulisser en moi, me gobe littéralement un téton en me le titillant avec sa langue, ce qui me fait frémir de nouveau. Il en profite alors pour caresser l’entrée de mon petit trou avec un doigt humecté puis, constatant que cela m’excite et que je m’abandonne, il le pénètre lentement pendant que ses amples allers-retours pilonnent ma chatte de plus en plus puissamment…. Malgré sa queue plutôt petite, ses doubles va-et-vient provoquent des sensations inédites en moi ; je n’ai jamais accepté d’avoir accès à ce genre de plaisir, mais là, libérée, je savoure ce que me fait cet amant terriblement pervers. Me voilà prise de partout…Mais il s’interrompt, à mon grand regret je l’avoue. Suis-je en train de devenir une parfaite petite jouisseuse ?… Deux autres mains viennent alors m’écarter le cul…je me mets à paniquer car j’ai compris ce que le deuxième larron veut me faire. Je n’ai jamais connu la sodomie, et encore moins la double pénétration, et j’imagine à quel point son sexe énorme pourrait me faire mal. En plus le type est autrement plus baraqué que son pote. Je me redresse et les recadre doucement : « Eh, les gars, du calme…ça, c’est dans vos rêves, d’accord ? ».
A mon grand soulagement, celui qui s’apprêtait à me déflorer s’éloigne. Je suis heureuse à ce moment-là d’avoir suivi ma ligne de conduite : « te taper tes étudiants, oui, mais à condition qu’ils aient l’air respectueux ! ». Certes, pour la deuxième ligne de conduite (« ne jamais coucher le premier soir »), il faudra repasser. Mais bref. Pour en finir une bonne fois pour toute avec mes deux lascars je me redresse, les fait descendre de mon lit et les prends à tour de rôle dans ma bouche, pompant généreusement une queue puis l’autre – c’est la grosse qui me donne le plus envie mais je tâche d’être équitable (nul n’a à payer pour ce que la nature ne lui a pas donné !). J’y ai pris goût il y a quelques jours, alors excitée de les voir perdre tous leurs moyens je les branle jusqu’à… »C’en est trop. En une semaine, Sonya avait complètement mué…Jusqu’où est-elle allée ensuite ?? Eric sauta quelques pages (29 septembre, 30 septembre, 1er octobre…quel agenda…) et tomba sur un autre passage, sensiblement plus long. Avec encore ce Manu en guest-star…Eric parcourut le texte, de plus en plus jaloux…5 octobre « …danse lascive, je m’abandonne au son de la musique. Attablé au bar, le mec me mate depuis tout à l’heure (je n’ai jamais connu son prénom…), sans se cacher, avec un sourire franc et une lueur dans le regard. Comme je lui lance de temps en temps des regards amusés depuis la piste de danse, il n’est pas prêt de s’arrêter. Je ne m’attends pas à grand-chose de toute façon, donc je me lâche. Ces derniers jours m’ont montré que ces endroits a priori excitants sont, aujourd’hui, surtout fréquentés par des crève-la-dalle ou de simples voyeurs. Ce grand brun est cependant bien mignon, désormais c’est donc pour lui que je me déhanche, les mains descendant, en les frôlant, de mes seins jusqu’à ma taille. En fait j’adore lui offrir ce spectacle et regarder l’effet que je lui fais. Quel bonheur de se sentir désirée, ça change de toutes ces années ! Plusieurs morceaux ont le temps de passer durant ce petit jeu, et un désir que je sens monter dans mon ventre me donne de plus en plus chaud. Je dois sans y prendre garde m’être mordue la lèvre ou quelque-chose dans le genre, car c’est à son tour de me regarder de manière un peu goguenarde ; il m’adresse un petit signe de la tête taquin, qui veut vraiment dire « alors ? On perd ses moyens ? ». Eh bien, oui, je dois avouer que tu as raison, mon bellâtre ! C’est ce que je lui signifie d’un haussement d’épaules faussement résigné, faisant mine d’être vaincue. J’ai joué, j’ai perdu, on dirait… Il s’approche de moi, non sans une certaine assurance qui le rend encore plus séduisant. Finalement moins timide que je ne le croyais, le voilà qui me contourne, m’esquive, et vient se positionner derrière moi en me saisissant la taille d’une main ferme, tout en restant à une distance respectueuse. Son autre main prend délicatement la mienne et la presse avec une tendresse qui me fait perdre encore un peu plus pied. Nos deux corps dansent au même rythme, mais peu à peu la distance qui les sépare s’estompe au rythme des basses. De plus en plus hardi, cet homme remonte insensiblement ma jupe, et ne sentant aucune résistance de ma part (si tu savais, mon coco !), il plaque son bas-ventre contre mes fesses pour me faire sentir le désir que j’aurais bien du mal à ne pas constater à présent…J’ai d’un coup une furieuse envie de baiser, mais en même temps un petit signal d’alerte s’allume en moi. Je cherche du regard mon garde du corps de la soirée. Dieu merci, Manu n’est pas bien loin ! Pas en reste, le petit coquin est en train de conter fleurette à une brune très avenante qui est manifestement sous son charme car elle rit aux éclats. « Big girl you are beautiful !… », me dis-je en me souvenant que Manu a (aussi) un sacré faible pour les femmes rondes. Son regard croise le mien et je fais mine de l’interroger puis, voyant qu’il a saisi mon appel, je me retourne, embrasse à pleine bouche mon cavalier qui ne s’attendait pas à autant de fougue, le prend par la main et l’entraîne en direction des escaliers. Il a compris et ne se fait pas prier ; je fais signe à Manu de la tête pour qu’il me suive, en espérant qu’il comprenne ma supplique. Ouf, le voilà qui chuchote quelques mots à sa nouvelle conquête, lui donne sa carte de visite, et nous emboîte le pas. Merci mon Manu…et bien joué !Arrivé à l’étage, je pousse mon beau danseur dans une des cabines libres. D’autres sont déjà le théâtre de sérieuses chevauchées que je ne peux qu’entendre et entrevoir, mais qui ne font qu’augmenter mon envie. En arrière-plan, on entend toujours les basses de la musique, qui achèvent de faire éclore une fois de plus mon nouveau moi. J’abandonne ma carapace, et ne suis désormais plus tournée que vers la quête de plaisir. Manu nous a suivis, et je présente à mon cavalier ce complice, chevalier servant d’un type bien particulier, qui est là pour veiller sur moi de manière non négociable. Loin de faire partir mon beau brun, l’idée d’un plan à trois l’excite encore plus. Manu se rapproche de nous, l’énergie qui se dégage de la situation nous irradie et nous fait perdre peu à peu le contrôle…J’embrasse tour à tour mes deux amants et susurre à l’oreille de Manu : « ce soir tu ne vas pas simplement regarder, je peux te le garantir… ». Intérieurement, je visualise alors ce sentiment trouble que j’ai ressenti en voyant Sandra prendre son pied d’une manière que je croyais impossible dans la réalité. Une envie nouvelle naît en moi et me submerge peu à peu, tandis que mes deux mains caressent chacune des deux bosses qui se présentent à moi. Ma bouche… ».Eric arrêta sa lecture, n’y tenant plus. Il avait une furieuse envie de retourner auprès de Sonya pour tenter de réveiller la femme du carnet qui sommeillait en elle, ce qu’il n’avait pas réussi à faire ce soir-là. Pour le moment toutefois, c’est sa curiosité qui l’emportait. En tournant encore quelques pages, Eric arriva à la fin du mois d’octobre. Tous les rendez-vous de Sonya étaient énumérés, avec quelques notes rapides sur les amants sans intérêt, les mauvais plans à évincer, mais aussi, au crayon de papier, sur les rendez-vous à venir. C’était de la baise méticuleusement planifiée, jour après jour. Il y avait même une journée où un homme était venu l’après-midi et un autre le soir…Une avalanche de rendez-vous, qui sur la fin comportait de plus en plus de trios et même deux parties fines à cinq personnes.Eric resta assis de longues minutes, pensif. Il songea à la nuit qu’il venait de passer avec Sonya, mais aussi à celles passées avec ses autres amantes…et finalement il réalisa que c’était peut-être bien lui qui avait besoin de changer, d’être davantage à l’écoute de sa partenaire sans doute, comme l’avaient été les nombreux amants qu’elle avait connus ces dernières semaines. Au fil des jours, cette femme s’était affranchie de l’image qu’elle avait d’elle-même ; en un sens, il pouvait faire de même, en abandonnant sa carapace de séducteur et de jouisseur invétéré. Il remit le carnet en place, et se dirigea vers la chambre. Pour la première fois, il était porté par un désir brut. Il était mû non plus par l’envie de prendre et de jouir, mais par l’envie de donner et de faire jouir.Il avait ouvert la porte.© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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Août 2009. Extrait de journal intime de Julia (avec son accord)