Nous voilà déjà fin septembre, Dieu que le temps passe vite ! Les spirales infernales de ma vie quotidienne m’absorbent tant que je ne vois plus le temps défiler et l’été est déjà sur sa fin. Je n’ai pas vraiment eu d’événement particulier depuis la visite de Carole. Pas eu d’occasion de m’adonner à mon jeu favori qui est d’exhiber mes charmes de façon prononcée, en dehors des habituels regards que j’attire selon ma tenue du jour et de quelques coquineries.Toutefois, cette semaine est particulière : par un heureux hasard, il se trouve que nous fêtons Sabrina et moi notre anniversaire. Nous sommes nées à trois jours d’intervalle. Bien sûr je ne parle pas des années d’écart qu’il faut rajouter pour que le compte soit juste entre Sabrina et moi.Comme de plus elle est enfin revenue de ses visites familiales, voilà une bonne occasion de fêter quelque chose ensemble.Ce soir nous sortons toutes les deux. Il existe un restaurant panoramique offrant une vue magnifique sur toute la ville. Nous y avons fêté la fin d’année avec l’agence et j’en garde un très bon souvenir. La salle principale est conçue de façon à ce qu’un maximum de clients puisse bénéficier de la vue. La pièce forme un large demi-cercle avec une grande baie vitrée. La partie centrale de ce demi-cercle est légèrement surélevée comme le sont les vignes cultivées en terrasse dans les coins escarpés, mais ici il n’y a que deux niveaux. Ainsi, les personnes assises aux tables placées en haut bénéficient toujours de la vue sans être gênées par les autres clients assis plus bas à proximité de la baie.Je suis en train de finir de me préparer ; elle ne devrait plus tarder. Pour l’occasion j’ai essayé de me faire la plus belle possible ; par belle je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire. En premier lieu, une visite chez le coiffeur qui m’a fait une coupe plus courte que d’habitude mais aussi plus moderne. Côté vestimentaire, j’ai revêtu une jolie robe pour l’occasion. Je veux être belle ce soir, et sexy aussi, pour elle. Je veux qu’elle soit fière de m’exhiber à ses côtés. Il a fallu que je fasse un bon nombre de boutiques avant de trouver la robe qui me tape dans l’œil.Je ne suis pas déçue maintenant et même très contente du résultat. Mon choix s’est porté sur une robe légère et moulante jusque sur mes fesses, mais qui après s’écarte en une courte corolle qui s’arrête à mi-cuisses environ. Elle est faite d’un tissu bleu, ma teinte favorite, d’un aspect métallisé dont la brillance fait ressortir un peu plus mes formes. Tout le buste est en dentelle noire transparente, il vient finir sur mon ventre avec une forme de courte pointe. La transparence est bien réduite par les multiples broderies dont est couverte la dentelle. Elle laisse cependant bien voir mon joli soutien-gorge bandeau, bleu lui aussi, dont le 90C a du mal à contenir ma poitrine. Aurais-je un peu forci ?J’adore cette mode actuelle qui permet de dévoiler ses dessous. Mon soutien-gorge laisse donc bien deviner le début de mes seins sous le voile de la dentelle. Le haut se termine par un petit col étroit et me couvre les bras jusqu’au poignet, le tout toujours en dentelle recouverte des mêmes broderies. Bien que le temps soit encore assez chaud, j’ai revêtu une paire de bas, des Dim up pour les connaisseurs, cela est bien plus joli à mon goût. Ma robe couvre avec peine le haut large des bas dès que je suis assise, je trouve ça charmant et cela sera parfait une fois montée sur mes escarpins.Maintenant il faut que je retrouve le cadeau que j’ai prévu pour Sabrina. Avec ma manie de tout poser n’importe où, je passe mon temps à chercher encore et encore, enfin le voilà sur le fauteuil. Cela aurait été dommage de ne pas le trouver car c’est vraiment un cadeau à consommer immédiatement, prévu pour la soirée pour être honnête. Je veux que Sabrina soit à mon diapason d’un point de vue vestimentaire et cela ne lui fera pas de mal de rendre sa garde robe moins discrète.C’est vrai que sa beauté méditerranéenne et sa plastique attirent déjà les regards parfois et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai envie de pousser la chose un peu plus loin ce soir. Lors de nos précédentes sorties, je me suis aperçue que je prenais presque autant de plaisir à voir les regards se poser sur elle que sur moi. Quand je dis plaisir, je veux dire que cela m’émoustillait, m’excitait même, on peut le dire je pense. Nos ébats n’ont jamais été aussi chauds qu’après ce genre de situations pourtant anodines le plus souvent. D’ailleurs, Sabrina n’a jamais rien remarqué, elle semble toujours ne prêter aucune attention particulière à son environnement et c’est moi qui étais transformée uniquement.Je suis à la salle de bain en train de finir de me maquiller quand l’interphone sonne, Sabrina est toujours aussi ponctuelle. À la minute près c’est l’heure à laquelle je lui ai dit de venir. C’est plus d’une heure et demie avant notre réservation au restaurant, mais je voulais avoir le temps de lui donner mon cadeau et de lui demander de l’enfiler pour notre repas en tête-à -tête.J’ouvre la porte de l’immeuble et laisse entrouverte celle de mon appartement pour retourner à la salle de bain finir mon œuvre. Juste au moment où j’en sors, Sabrina pénètre dans le couloir et me dit en ouvrant de grands yeux :— Ben dis donc, tu es… magnifique ! Tu es vraiment super belle avec cette robe. Mais elle est vachement osée, non ?Une fois près de moi elle m’embrasse tendrement. Je vois qu’elle a aussi un paquet-cadeau à la main, je n’en attendais pas moins d’elle. Nos embrassades terminées, je réponds :— C’est une sortie spéciale ce soir : on fête nos anniversaires quand même et puis tu sais bien que je n’aime pas passer inaperçue.Pour finir, je me mets à tourner sur moi-même pour faire décoller la corolle de ma jupe et bien lui montrer l’ensemble en disant :— Alors, vraiment tu aimes ? Je veux que tu sois fière d’être à mes côtés ce soir particulièrement.— Oui, tu es plus que ravissante, tu es…— Sexy ?— Oui, c’est ce qui convient le mieux. Super sexy, c’est bien ça !Regardant avec un large sourire le petit paquet-cadeau dans sa main, je lui dis :— Je vois que l’on a pensé à moi.— Oui, tiens. Joyeux anniversaire !Ce qui nous donne l’occasion de nous embrasser de nouveau.— Joyeux… Après quarante ans tous les anniversaires sont un boulet de plus à traîner, dis-je en rigolant.Et je poursuis :— Moi aussi j’ai quelque chose pour toi, mais attends, j’ouvre d’abord le tien.J’ai rapidement en main une jolie fiole de parfum, noire et or.— Merci, la bouteille est déjà très belle, ça tombe bien je n’ai encore rien mis pour ce soir, je vais pouvoir l’essayer de suite.Après quelques giclées dans mon cou, une odeur très agréable et légère me parvient. Je regarde de nouveau le flacon.— Bvlgari, je ne connaissais pas, c’est vraiment très fin comme parfum ; j’adore ! Merci encore !— C’est à base de jasmin, j’ai beaucoup aimé moi aussi dans la boutique.— À ton tour maintenant. Viens, j’ai laissé le paquet au salon.Sabrina me suit docilement et après quelques pas je peux offrir moi aussi mon présent. Après sa remarque sur ma robe, j’ai quelques doutes sur la façon dont elle va apprécier mon cadeau. La robe que j’ai choisie pour elle est très semblable à la mienne dans l’esprit. On verra bien et puis je suis sûre que j’arriverai à vaincre ses réticences éventuelles.Sabrina est déjà en train de déplier la robe et de la porter à bout de bras pour bien la voir. Elle a un œil un peu étonné et finit par me dire :— Le tissu a l’air super léger, je la sens à peine dans mes mains.Elle me regarde en souriant et en fronçant les sourcils, et avec un regard perçant me dit :— Elle a l’air assez courte aussi.— Oui, je l’ai choisie pour ce soir ; je souhaite que tu la portes pour que nous formions le plus beau couple du restau. Allez, essaye-la !Sabrina obtempère sans rechigner et se revêt rapidement de mon cadeau. Le résultat est encore plus beau que ce que j’imaginais lors de mon achat. J’ai choisi une robe très moulante, faite d’une matière élastique et fine. Elle est blanche recouverte sur sa partie basse, et de façon irrégulière, de petites paillettes or qui scintillent sous la lumière. Le haut est lui vierge de fantaisie mais moule à la perfection sa poitrine comme une seconde peau. Je vois que selon l’angle de la lumière le haut fait preuve d’une certaine transparence, comme le ferait un voilage épais. Je vois son soutien-gorge sombre se dessiner en ombre chinoise malgré la faible luminosité de la pièce. Je suis tellement muette d’admiration que Sabrina croit bon de tourner sur elle-même, comme moi tout à l’heure, et me dit :— Alors ?— Tu es plus que splendide, je n’ai pas de mots assez forts qui me viennent à l’esprit. Vraiment tu es magnifique.Comme pour confirmer mes paroles, je ne peux m’empêcher de me jeter sur ses lèvres pour l’embrasser avidement.Une fois libérée de mon baiser, Sabrina rigole et en tournant de nouveau sur elle-même me dit :Je ne peux que l’admirer une fois de plus. De dos, le tissu élastique moule à la perfection son fessier musclé et cambré, on devine très bien le galbe de chacune de ses fesses. La robe est courte comme la mienne et s’arrête à mi-cuisses aussi. Le tissu ne laisse rien voir en transparence contrairement au buste. Quand elle me fait face de nouveau je vois que le vêtement est si fin et si tendu qu’il moule les moindres détails de son soutien-gorge. Le haut se termine par deux simples fines bretelles sur les épaules. Sa peau mate et ses cheveux noirs forment un splendide contraste avec le blanc de la robe, sans parler de ses immenses yeux sombres.Sabrina se dirige vers le couloir où j’ai un grand miroir et me dit en rigolant :— Il faut que j’admire ça alors, quand je vois l’effet que cela te fait.Heureusement, une des deux lumières est grillée, le couloir est ainsi peu éclairé ce qui ne permet pas à Sabrina de voir que le haut pourrait dévoiler bien des choses en pleine lumière. J’attends anxieuse sa réaction alors qu’elle se tourne et retourne devant le miroir, elle que j’ai toujours vue habillée si simplement et sans fantaisie particulière. Elle finit enfin par lâcher :— Je dois avouer que ça me va bien, bien que cela ne soit pas dans mes habitudes de porter des robes.Elle tourne une fois encore devant la glace, hausse les épaules et avoue :— C’est vrai que c’est sympa sur moi, y a pas à dire. C’est quand même plutôt sexy mais c’est ce que tu voulais, non ?Disant cela elle me regarde sourcils froncés et avec un petit sourire en coin. Je ne peux que lui rendre son sourire en levant les yeux au ciel et en secouant les épaules pour lui faire comprendre que oui, c’est bien ce que je veux.Elle est tellement belle que je ne peux que me réjouir de voir quelqu’un comme elle porter intérêt à ma personne. Bien sûr je sais que mes charmes jouent souvent leur rôle comme vous le savez, mais malgré tout je me pince pour être sûre de ne pas rêver.— Il faut que tu changes de chaussures, j’ai une paire d’escarpins blancs à te passer ; on fait la même pointure. Ce que tu as aux pieds ne va pas du tout avec.— Oui en effet !J’avais encore un doute sur son approbation mais me voilà soulagée, elle accepte visiblement mon cadeau pour la soirée.Tout en fouillant dans mon placard à chaussures, je lui dis aussi :— Si tu veux, je peux te maquiller un peu ? Je sais que tu n’as pas l’habitude mais ça sera mieux pour le restau.— Puisque l’on est parti pour changer mes habitudes autant aller jusqu’au bout.J’entreprends aussitôt une séance de maquillage. J’ai la main un peu lourde sur le rouge à lèvres que je choisis d’un rouge soutenu, du mascara et quelques coups de crayon et le tour est joué. Sabrina se regarde dans le miroir et me dit— C’est ça que tu appelles un peu de maquillage ?— Tu n’as pas l’habitude, mais cela ne me semble pas si exagéré que ça.— Tu as peut-être raison après tout.Elle fait la moue toujours en se regardant et ajoute :— Bon, c’est peut-être temps de partir, non ?— Oui tu as raison, juste le temps de prendre une veste pour le cas où le temps serait plus frais ce soir.Le restaurant n’est pas bien loin, juste à une petite demi-heure en voiture de chez moi. Il se trouve sur les hauteurs de la ville, ce qui explique aussi la vue magnifique qu’il offre et de plus a un parking privé pour ses clients.La nuit commence juste à tomber alors que nous nous dirigeons vers ma voiture, ce qui ne m’empêche pas d’admirer une nouvelle fois la transformation qui s’est opérée sur Sabrina une fois ma robe enfilée et les autres artifices ajoutés. En chemin nous parlons de tout et de rien. Sabrina me raconte principalement ses visites à sa famille et le plaisir de les revoir tous. Si bien que rapidement nous sommes déjà devant le restaurant. Une fois le seuil de la porte franchi nous patientons quelques instants avant que l’hôtesse vienne s’occuper de nous. La salle est particulièrement bien éclairée et lumineuse. Sabrina a juste enfilé un gilet sur ses épaules qu’elle a laissé ouvert. Ceci me permet de voir que sous une telle lumière son buste est bien plus transparent que de ce que j’ai pu en juger chez moi. Son soutien-gorge forme une ombre nette maintenant sous le tissu, je ne lui en dis pas un mot, car je ne suis pas sûr que cela lui plaise.Une hôtesse arrive enfin :— Bonsoir mesdames, avez-vous une réservation ?— Bonsoir mademoiselle, oui au nom de Catherine X pour deux personnes.Elle jette un œil à son cahier et nous demande de la suivre. Alors que nous traversons la salle, Sabrina me glisse à l’oreille :— C’est dingue, j’ai l’impression que tout le monde nous regarde !Bien sûr cela ne m’a pas échappé que quelques têtes de messieurs se tournent vers nous régulièrement, surtout que la salle est bien pleine. Je lui réponds en prenant l’air de celle qui n’a rien remarqué :— Oui peut-être, c’est normal. Une belle fille comme toi ne peut qu’attirer quelques regards. Ne me dis pas que tu n’as pas l’habitude.— Espèce de vilaine flatteuse ! Mais c’est peut-être d’avoir enfilé ta robe qui me donne l’impression que je suis devenue le centre d’intérêt de la salle. C’est vrai aussi que je ne fais pas beaucoup attention à ça en général.Après quelques secondes de silence et quelques pas de plus, elle ajoute :— Mais là , quand même, que ce soit pour toi ou moi d’ailleurs, j’ai l’impression que tous les mâles de la salle nous détaillent de la tête aux pieds.— Et pas une femme dans le tas, c’est bien dommage !— Pfff qu’est-ce que tu es bête quand tu t’y mets.— Tu te fais des idées je te dis ! Et puis même, c’est pas désagréable, non ?Le regard de Sabrina plonge dans le vague pour mieux réfléchir à mes dernières paroles. Finalement, elle hausse les épaules et lance :— Oui… je ne sais pas… tu dois avoir raison.L’hôtesse coupe notre conversation pour nous présenter notre table. Elle se trouve dans la partie basse juste au pied de la salle haute. Je fais la moue, car j’espérais mieux en réservant. Mon regard fouille la pièce à la recherche de tables vides et j’en trouve une petite pour deux personnes qui me semble bien mieux placée. Elle est juste au bord de la partie haute, à peu près à l’aplomb d’une autre table en bas occupée par deux couples.— La table là -bas, en bordure de la partie haute, elle ne serait pas libre des fois ? Je crois que l’on aurait une meilleure vue de là -bas.Après un regard rapide sur son plan elle nous répond :— En principe elle n’est pas prévue pour être utilisée ce soir, mais oui, pas de problème, je peux vous installer à cette table si vous préférez.Cette dernière promenade me permet d’admirer le décor de la salle que j’avais tant aimé la dernière fois. L’étage, si on peut appeler ça comme ça, est bordé par des filins d’acier pour éviter toute chute, même s’il n’y a même pas un mètre et demi de hauteur. Quelques rares poteaux, eux aussi métalliques, soutiennent les câbles tendus. Ainsi la vue est complètement dégagée vers la baie, pas d’épaisse rambarde qui pourrait gêner. Mais elle l’est aussi, je m’en rends compte maintenant, de la partie basse vers la haute. Je peux voir ainsi quelques belles paires de jambes de ces dames qui se trouvent juste à la hauteur de mes yeux.Arrivées à notre petite table ronde, nous nous plaçons à proximité l’une de l’autre de façon à bénéficier toutes les deux de la vue et donc de regarder vers l’extérieur du demi-cercle que forme le restaurant.Rapidement une serveuse se présente avec la carte et nous demande si nous souhaitons des apéritifs. Je conseille à Sabrina le cocktail fait maison qui est très bon. La suite se déroule de façon habituelle, avec ses multiples hésitations sur les choix à faire sur la carte. Quand la serveuse revient avec nos deux énormes verres bien remplis et décorés, nous venons juste de nous décider sur le choix du menu.Alors que nous sirotons et bavardons avec Sabrina, je m’aperçois que deux têtes situées à la table à proximité de la nôtre, sur la partie basse de la salle, se lèvent régulièrement dans notre direction. Ces têtes appartiennent à deux hommes qui sont attablés avec leurs épouses, enfin je présume qu’ils forment chacun un couple. Ils jettent d’ailleurs de plus en plus souvent des regards soutenus. Je vois que leurs yeux se glissent souvent sous notre table qui est en fait en plein dans leur axe de vision, à la hauteur de leurs yeux. Les minces filins d’acier qui forment la rambarde ne créent aucunement un obstacle. Il est clair qu’ils apprécient nos jambes.Plus précisément, nous avons chacun notre admirateur, peut-être grâce à leur position respective rendant la vision plus facile sur Sabrina ou moi. Comme leurs femmes nous tournent le dos elles ne se rendent pas compte de ce qui distrait tant leurs hommes. Ce doit être des couples entre quarante et cinquante ans, une des femmes me semble d’ailleurs plutôt jolie autant que je peux en juger. Vous vous en doutez, nous voir ainsi inspectées en détail me ravit, même si pour l’instant je suis bien sagement assise comme une fille de bonne famille.Alors que nous avons déjà attaqué notre premier plat, je ne résiste pas à l’envie de parler à Sabrina de ma découverte. Bien sûr elle n’a rien vu, trop absorbée par notre discussion et par le repas.— Je parie que tu n’as rien remarqué ?Sabrina ouvre de grands yeux et me répond :— Remarqué quoi ?— Les deux hommes à la table d’à côté, là en bas devant nous, ils n’arrêtent pas de nous mater.Sabrina regarde dans la direction que j’indique du bout du nez et répond :— Les deux là -bas avec les deux femmes ? Non, je n’ai pas fait attention.Sabrina s’interrompt pour les observer discrètement tout en mangeant et me dit en rigolant :— Oui ! Je vois ça maintenant, ils vont attraper un torticolis.J’hésite un instant et j’ajoute la voix un peu tremblante :— Il faut leur en montrer plus.Sabrina me regarde sans comprendre.— Montrer quoi ?— Montrer plus de nous, de nos corps, quoi ! Remonte un peu ta jupe pour leur montrer mieux tes jambes par exemple.— T’es folle ? Pourquoi tu veux que je fasse ça ?— Disons que ça m’amuse et puis c’est mon anniversaire, j’ai le droit de faire mon caprice ce jour-là .— Ça t’amuse seulement ? C’est tout ? Me répond-elle visiblement sans comprendre.— Bon c’est vrai, ça fait plus que m’amuser. Disons que… comment dire… Je trouve ça excitant aussi.Sabrina me regarde alors avec un petit sourire aux lèvres et dit :— Excitant ? Rien que ça ? Est-ce que tu ne serais pas un peu vicieuse par hasard ?Je lui réponds en rigolant et surtout pour détendre l’atmosphère au cas où :— Ce n’est pas en me faisant des compliments que tu vas échapper à ma demande. Je ne sais pas si c’est un vice, mais tiens, je te propose un truc. La prochaine de nous deux qui se fait mater, c’est elle qui remonte sa jupe. D’accord ?Sabrina lève les yeux au ciel— Pfff, si tu veux ! C’est vraiment du n’importe quoi, c’est bien parce que c’est ton anniversaire et si j’y arrive.Il me semble qu’elle ronchonne surtout pour la forme, mais je fais peut-être erreur. Nous n’avons pas longtemps à attendre avant qu’une nouvelle paire d’yeux se lève et c’est moi la gagnante. J’annonce à Sabrina :— C’est moi qui dois commencer on dirait.Sabrina lève encore les yeux en l’air en secouant la tête, mais aussitôt dit j’exécute l’idée que j’ai proposée. Je saisis ma robe à deux mains au niveau des hanches pour la faire glisser et remonter un peu. Cela déclenche l’hilarité de Sabrina qui regardait sous la table pour juger de mon nouveau look :— On voit tout le haut de tes bas maintenant.Je réponds en pouffant à mon tour.— Mince ! C’est pas assez alors.Et je tire encore un peu plus ma robe vers le haut et je croise bien mes jambes sous la table pour bien faire ressortir mes hauts de cuisse dénudés.Sabrina continue à prendre ça à la rigolade en me disant :— T’es vraiment folle.— Il faut bien que je profite maintenant d’avoir un corps encore attirant, peut-être que dans dix ans ou plus je regretterai de ne pas l’avoir fait et de ne plus pouvoir le faire. Et puis regarde, j’ai fait un heureux. Le mien a l’air d’apprécier ce que je lui montre.En effet, ce que j’appellerai mon admirateur porte maintenant un regard appuyé vers moi au lieu des brefs coups d’œil qu’il jetait avec régularité. Comme je surveille avec application nos voisins, je vois que c’est l’autre bonhomme qui une fois de plus reluque rapidement Sabrina. Bien sûr je saute sur l’occasion pour le lui dire :— C’est ton tour ma belle, ne me dis pas que tu ne l’as pas vu, je sais bien que non.— Oui j’ai vu…— Eh bien allez !Sabrina fait la tête de celle qui fait quelque chose sans en avoir une grande envie et comme moi auparavant attrape sa robe, non sans quelques difficultés tellement elle est près du corps, et la remontre légèrement.— Tu rigoles ! Tu n’as rien fait du tout, là .Joignant le geste à la parole j’attrape moi-même sa robe d’un côté et la tire fortement vers le haut, mais sans grand succès, car elle refuse de glisser vraiment.— Tu es vraiment une vicieuse, me lâche Sabrina.— Qu’est ce que je t’ai déjà dit ?— Oui je sais, pas de compliment.Finalement, elle empoigne sa robe, décolle légèrement ses fesses de la chaise et la fait glisser vers le haut. Sa tenue est bien plus satisfaisante à mon goût maintenant. J’admire un moment l’image qu’elle donne. La robe fait de nombreux plis au niveau des hanches car elle est bien retroussée, le bas s’arrête juste sous son entrejambe. Je suis obligée de la complimenter :— Magnifique, tu es parfaite ! Il faut que j’immortalise ça.Je m’empare de mon appareil photo prévu pour la soirée et je me lève pour imprimer sur la pellicule numérique ma belle. Pour cela je fais le tour de la table et je me place de façon à avoir la baie vitrée dans le dos, en appui sur la rambarde faite par les filins d’acier pour être face à Sabrina. Pas tout à fait en face, je suis légèrement de côté pour profiter de la vue de ses jambes. Bien sûr cela place aussi mon postérieur au-dessus de la table de nos admirateurs. Je me penche alors légèrement en avant pour mieux cadrer Sabrina, mon cul reposant alors sur les câbles. Je sens un des fils de métal me scier les fesses en deux, son contact froid me fait une drôle de sensation. Cela veut aussi dire que, ma position aidant et ma robe restée bien relevée, mon fessier est à découvert et parfaitement visible par nos deux mâles. Je garde la position un moment comme si j’étais à la recherche de la meilleure prise et je reviens enfin à ma place. En passant, je vois que nos deux presque voisins de table n’ont rien perdu de ma petite balade. Ils ont la tête bien levée et ils font des yeux ronds. J’imagine sans mal qu’ils ont dû apprécier de mater mes fesses bien rebondies seulement séparées par mon string et coupées en deux par le filin.Une fois à ma place Sabrina me dit :— Tu l’as fait exprès ?— De prendre ta photo ?— Ne fais pas la bête, ton cirque le long de la rambarde pour mettre ton cul sous leur nez.— Ah ! Ça ? Oui bien sûr. Tu as vu la tête qu’ils faisaient ?— Oui, j’ai cru qu’ils allaient bondir de leur table pour te sauter dessus tellement ils avaient les yeux exorbités, me répond Sabrina en rigolant et elle ajoute :— Et toi, ça, ça t’amuse ?— Oui, disons que… je trouve ça excitant, surtout ! Pas toi ?Sabrina fait une sorte de moue bizarre et finit par dire :— Oui, un peu, enfin un truc comme ça je veux dire.En même temps qu’elle me fait cet aveu, elle ne peut s’empêcher de jeter un œil vers leur table comme pour chercher une sorte de confirmation.Forte du succès de mon dernier spectacle, la paire d’yeux habituelle ne tarde pas à se poser de nouveau sur moi :— C’est moi qui gagne encore, dis-je fièrement.— Tu veux faire quoi de plus ? me répond Sabrina étonnée..— On peut toujours faire plus. Regarde.Quand je fais ce que j’appelle « faire plus », je déclenche une sorte de rire nerveux chez Sabrina. J’ai simplement écarté généreusement mes jambes et quitté la position de la fille de bonne famille. Bien sûr je ne peux juger moi-même de la vue que j’offre, mais il m’est facile de l’imaginer. Le bon éclairage de la salle doit permettre d’avoir une superbe vue sur mon sous-vêtement en tulle noir. À voir la tête que fait mon gars, je ne me trompe pas. Peut-être qu’il arrive même à voir par transparence mon petit minou bien taillé en triangle se découper au-dessus de mon sexe. L’attitude du bonhomme commence à énerver ce qui doit être sa femme, car celle-ci se tourne avec un regard mauvais dans notre direction. Ceci a pour effet de faire replonger la tête du mari vers son assiette. Il n’en faut pas plus pour déclencher un fou rire chez moi et chez Sabrina qui me dit :— Maintenant c’est excitant et amusant.Son admirateur remplace le mien quelques secondes après, et avant que je n’aie eu le temps d’en faire la remarque, Sabrina m’annonce :— Je présume que c’est à mon tour d’en faire plus ?— Tu présumes bien.Pour la première fois, je n’ai droit qu’à un simple haussement d’épaules et sans un mot de plus je vois qu’elle écarte timidement les jambes. Là encore pas assez à mon goût, aussi je lui attrape le bout de cuisse que je peux atteindre et je le tire vers moi en disant :— Plus que ça sinon il ne va rien voir !— Tu es vraiment pire que vicieuse, tu es… je ne sais pas comment dire.Elle m’offre une faible résistance pour la forme et finit comme moi par écarter copieusement ses cuisses. Comme pour mon bonhomme, l’effet est évident sur le sien. Tellement évident que c’est au tour de sa femme de se retourner. Mêmes causes, mêmes effets ; nous partons de nouveau en un fou rire difficilement contenu. L’apéritif et le vin aidant probablement, je commence à être passablement chaude dans tous les sens du terme. À voir la façon inhabituelle dont Sabrina rigole, je dirai qu’elle est dans le même état que moi, un doux mélange d’excitation sexuelle et de griserie alcoolisée.La serveuse arrivant avec de nouveaux plats calme un peu notre euphorie. En la regardant, je me rappelle que je faisais son métier, il n’y a pas si longtemps que ça. Lorsque je m’étais retrouvée au chômage il y a quelque temps, une amie m’avait proposé de travailler dans son restaurant en dépannage. Dépannage qui avait duré au moins deux années jusqu’à ce que je trouve ce job à l’agence.Il est maintenant difficile de poursuivre notre jeu selon mes règles. Les deux maris nous matent si souvent l’un et l’autre qu’il est difficile de voir laquelle de nous deux passe à l’inspection, car c’est souvent les deux en même temps. Aussi je décide de les changer.— Bon, on va faire autrement maintenant. Cela va être simple, tu fais ce que je fais.— Qu’est ce que tu vas encore trouver comme idées tordues ?— Tu vas voir ça dès maintenant, excuse-moi je vais faire un tour aux toilettes.Elles se trouvent à notre niveau derrière nous, j’ai juste quelques mètres à parcourir pour y arriver. Je m’enferme dans un WC et je dégrafe mon soutien-gorge et l’enlève en le faisant passer par le bas de ma robe. J’en profite pour faire aussi ce que l’on fait habituellement ici. Je m’attarde un moment devant le miroir du lavabo pour juger de ma tenue. J’ai gardé ma robe assez repliée sur elle-même autour de mes hanches pour qu’elle reste courte et la partie haute est désormais des plus affriolante. Les broderies ont bien du mal à camoufler mes seins bien visibles à travers la dentelle. De face, on distingue parfaitement mes larges aréoles brunes pour peu que l’on s’attarde quelques secondes dessus. Mes tétons poussent le tissu comme s’ils voulaient le perforer. De profil, mes seins tendent la fine dentelle et leur galbe est bien visible sous celle-ci alors qu’elle descend tendue vers la partie basse de la robe. Fière de mon nouveau look, je retourne auprès de Sabrina. En marchant dans la salle pour rejoindre notre table, je sens mes seins ballotter en tous sens maintenant qu’ils ont été libérés de leur prison. Je vois d’ailleurs quelques regards venant de tables à notre niveau me glisser dessus, ce qui n’est pas fait pour calmer mes ardeurs. Comme je suis arrivée dans le dos de Sabrina, elle ne voit pas tout de suite ma transformation.— Alors ? Tu as fait quoi ?Sans un mot je lui montre juste d’un geste de la tête ma poitrine.Après deux secondes d’observation, le visage hilare, Sabrina produit un rire qui ressemble plus à un couinement et me dit :— Je n’avais pas vu. Très sexy, vraiment. Tu triches, je ne suis pas aussi bien pourvue que toi pour être à la hauteur.— Mais si, tu peux faire ça toi aussi, regarde !Et je me mets à secouer mon torse pour que mes seins s’agitent et tremblent de manière suggestive.Bien sûr cela n’échappe pas aux mâles de la table du bas. Les deux me regardent avec avidité et se prennent encore une engueulade de leurs femmes respectives, du moins c’est l’impression que j’ai d’où je suis.Sabrina me dit toujours le sourire aux lèvres :— Ils ont du mal à résister, ils ne peuvent pas s’empêcher de te mater et ils se font engueuler après. Il faut dire que vu d’ici j’ai l’impression qu’il y a juste un voile qui recouvre tes seins.— Et tu aimes me voir comme ça ? Tu me trouves excitante ?— Oui c’est clair. On ne serait pas au restau, je n’aurais pas pu résister longtemps.Je prends alors sa main que j’amène au contact de mes seins.— Tu n’aurais pas pu résister à faire ça ?Elle se laisse faire quelques secondes jusqu’à ce qu’elle réalise l’endroit où nous sommes et elle la retire prestement en tournant la tête vers les autres tables pour voir si son geste a été vu.— Tu es vraiment la pire cochonne que j’ai jamais vue. Ce soir, je te découvre sous un autre jour.En disant cela, elle garde le sourire et son regard espiègle. Je vois bien qu’elle s’amuse autant que moi, même si elle ne veut pas l’avouer.— Et ça te fait quoi d’avoir les nichons presque à l’air ?— Ça me fait mouiller ma petite culotte, tu veux vérifier ?Je n’ai pas fini ma phrase que Sabrina éloigne ses mains de moi de peur que je m’en empare pour lui faire vérifier mes propos.— Je te crois sans problème, je n’ai qu’à voir comment tes yeux brillent et l’état de tes tétons pour comprendre. Bon, il faut que je fasse la même chose ? Je ne suis pas certaine que cela aura un effet aussi… attrayant !— On verra.Sabrina s’éclipse à son tour. Contrairement à elle je me retourne un peu pour guetter son arrivée toujours sous les regards lubriques de mes deux acolytes. Les quelques minutes qui passent me permettent aussi d’admirer la vue que l’on a maintenant que la nuit est tombée. Je me rends compte qu’avec notre petit jeu on n’a pas profité une seule fois des magnifiques jeux de lumière de notre cité. Il faut bien avouer que j’ai vraiment du mal à les apprécier tellement mes sens sont tournés vers bien d’autres sensations en ce moment.Je continue aussi à travailler mon jeu de jambes pour patienter, un coup sagement croisées, un coup bien écartées, provocante et impudique pour le plus grand plaisir des deux hommes. J’ai la chatte en feu, j’ai l’impression que ma culotte est trempée du fruit de mon plaisir.Elle en met du temps pour revenir, bien plus que moi tout à l’heure. La voilà enfin, sa robe sculpte à la perfection son buste fièrement dressé. Je vois immédiatement que ses seins ne sont plus parqués dans le soutien-gorge. En plus du mouvement qui agite ses seins, sa robe laisse percevoir en ombre chinoise les deux ronds sombres de ses aréoles qu’elle a comme moi bien brunes. Ses bouts, bien que moins proéminents que les miens, dardent agressifs derrière le textile tendu. Malgré ses airs de « je le fais pour te faire plaisir », je vois dans les yeux de ma belle qu’elle est aussi excitée que moi. Malgré tout, sa démarche manque d’assurance et elle jette un regard un peu inquiet à l’entourage, elle n’avait certainement pas imaginé que son haut serait aussi transparent. Les divers regards qui la suivent ne peuvent que lui confirmer la situation.Une fois qu’elle a repris sa place, je crois bon de la rassurer :— Tu es splendide comme ça, vraiment sublime !— Ta robe est comme toi, elle me révèle quelques surprises à la longue. Je n’avais pas vu que le haut pouvait être un brin transparent en pleine lumière.— Tu vois que tu peux faire aussi bien que moi finalement.Pour confirmer j’admire une fois encore sa poitrine : de près les deux ronds bruns de ses bouts de seins sont encore plus évidents et forment deux cercles sombres. Le tissu est si près du corps et si fin que ses tétons sont incroyablement apparents et me donnent une furieuse envie d’aller les caresser. De profil, l’ensemble de ses seins forme deux ombres bien rondes et parfaites à l’endroit où la robe tendue part vers le bas.Impossible de dire si cela rend encore plus fous nos deux admirateurs, car il leur est difficile d’en faire plus dans le domaine du voyeurisme. Comme si Sabrina lisait mes envies, elle me dit :— Tu ne touches pas ! Enfin, je veux dire pas ici, je sais que tu en es capable ce soir.— Je la regarde, un sourire coquin aux lèvres et en agitant les doigts.— C’est vrai que j’en meurs d’envie ! Allez, rien qu’une fois ?— Eh bien patiente un peu, le repas n’est pas encore fini.Comme pour accélérer la fin du repas, à ce moment-là la serveuse nous amène la carte des desserts et nous enlève nos assiettes. Elle prend notre commande dans la foulée et je vois qu’elle jette un regard étonné à ma poitrine. Elle repart avec un sourire qui semble dire : « on n’est jamais au bout de nos surprises dans ce métier ».Je dis alors à Sabrina :— Avec tout ce que l’on a mangé et surtout bu, il faut que j’aille m’alléger un peu.Sans attendre sa réponse, je me lève et me dirige vers les toilettes encore une fois. La salle commence à bien se vider, il ne reste plus que quelques tables. Mais il y a encore suffisamment de monde pour que plusieurs paires d’yeux me suivent du début à la fin. D’autant plus que je fais de grandes enjambées, montée sur mes escarpins, pour que ma poitrine soit bien secouée, ce qui est le cas je le sens à chacun de mes pas.Aux toilettes, je pénètre dans un WC et pour m’alléger je retire ma culotte. Je sens sur mes doigts qu’elle est bien humide de mon jus. J’inspecte mon minou du regard, ma vulve est gonflée et brillante de mon nectar. Mes lèvres proéminentes semblent appeler mes doigts et je dois faire un effort monumental pour y résister. Je relâche enfin ma robe et je m’aperçois que je n’avais même pas pensé à fermer la porte du WC. Heureusement, personne n’est allé aux toilettes à part moi. Je roule en boule mon string dans ma main et je repars vers notre table toujours en faisant redresser quelques têtes au passage.Sabrina m’accueille en me disant :— Alors, te voilà plus légère ?— Oui, de ça !Je lui colle alors dans la main ma culotte. Elle met quelques secondes à comprendre ce que c’est et me regarde en secouant la tête :— Tu es sans limites ce soir et là je présume que tu as les jambes bien écartées ?— Tout à fait.Sabrina regarde alors vers les fameux couples et se retourne vers moi en contenant difficilement son rire.— T’as vu ? Tu as failli avoir un mort sur ta conscience. Ton admirateur vient de s’étouffer quand il t’a regardée. Tu peux être fière de nous avoir fait une réputation de deux belles salopes pour eux.Moi-même pliée en deux de rire, je dis :— Arrête de dire ça ! Tu m’excites encore plus.Triturant mon string dans sa main, elle me demande en plaisantant :— Ton slip tu l’as trempé dans l’eau ou c’est tout à toi ce qu’il y a dessus ?— La moindre goutte m’appartient.— Dis donc, c’est une vraie fontaine là -dessous. Bon ! C’est mon tour d’aller aux toilettes ?— Non ! Pas aux toilettes, ici.Elle me regarde avec des yeux perdus, mais brillants aussi, sans comprendre.— Tu l’enlèves ici, à table. Je veux te voir faire.— T’es folle, je ne pourrais pas.— Allons, il n’y a plus grand monde à notre niveau et tu leur tournes le dos en plus, je me charge d’occuper un peu ceux d’en bas.Je me lève alors avec l’appareil photo à la main encore une fois et comme à notre arrivée je me glisse le long de la rambarde. Je sens bientôt mes fesses s’appuyer sur le câble d’acier. Sabrina a compris que je veux distraire notre public pour lui laisser un peu plus d’intimité en quelque sorte. Alors que, jambes légèrement écartées, je me penche un peu en avant l’appareil à la main, Sabrina vive comme l’éclair soulève ses fesses de la chaise, retrousse sa robe et quelques secondes plus tard sa culotte est autour de ses chevilles. J’ai photographié l’événement alors qu’elle était en pleine action. Je sais pertinemment que ma position a offert une vue immanquable sur mon cul et mon sexe en feu pendant ce laps de temps. Quand au passage je jette un œil en bas, les deux épouses regardent vers moi avec des yeux qui jettent des éclairs alors que les maris confus ont le nez planté dans leur assiette. Arrivée à ma place, Sabrina vient juste de récupérer sa culotte dans la main. Je lui tends la mienne pour qu’elle me la donne et lui dis :— On est bien, sans culotte, hein ?— Ça me fait de drôles de sensations.— De bonnes sensations, j’adore ça !— Tu ne vas pas me dire que tu le fais souvent ? C’est pas la première fois ?— Non, ça m’arrive régulièrement.— J’en découvre de belles ce soir !Je palpe son slip qui est aussi très humide à l’entrejambe et avec le sourire de la victoire aux lèvres je lui lance :— Si j’en juge par ce que j’ai dans la main, on peut dire que tu as apprécié la soirée.— Je ne suis pas près de l’oublier, c’est l’anniversaire le plus original que je n’ai jamais eu !— Attends, la soirée n’est pas encore finie, le meilleur reste à venir.— À ce sujet-là , on se dépêche de finir, car… il me tarde d’être seule avec toi.— Moi aussi je suis au bord de l’explosion, écarte un peu plus tes jambes pendant que j’appelle la serveuse histoire de patienter un peu.Sabrina me lance un regard de feu et s’exécute en m’envoyant un baiser du bout de ses lèvres.Je n’ai plus besoin de regarder la table de nos voyeurs pour savoir ce qu’ils font, je m’en doute. Je cherche la serveuse et quand je la vois enfin j’agite mon bras pour l’appeler. Elle me voit rapidement et se dirige vers nous.— Pouvons-nous avoir l’addition s’il vous plaît ?— Bien sûr, madame, je vous l’apporte de suite.Je vois qu’encore une fois elle jette un coup œil à ma poitrine ce qui lui tire un large sourire, elle a l’air de trouver ça follement drôle. L’addition réglée, nous commençons à partir. Il ne reste plus grand monde dans le restaurant, mais notre table préférée est toujours là . Ma veste sur le bras je prends un malin plaisir à passer à côté d’eux, plus exactement dans le dos de leur femme le long de la partie haute de la salle. Alors que nous sommes juste à quelques mètres, je laisse glisser ma veste sur le sol et je demande à Sabrina avec un rictus un peu pervers sur le visage :— Tu peux me la ramasser s’il te plaît ?Sabrina a bien saisi ce que j’attends d’elle. Offrant son dos aux regards des deux hommes, elle se penche, pliée en deux et les jambes bien droites, pour ramasser le vêtement. Sa robe toujours ramenée pour être courte sur ses jambes dévoile alors son superbe cul ainsi que la fente ouverte de son sexe humide. Cela ne dure que l’espace d’un instant, mais assez pour faire sortir les yeux de la tête aux deux types. Je vois aussi qu’une autre table à côté que je n’avais pas remarquée jusque-là profite pleinement du show. Il y a aussi deux couples, peut-être nous observent-ils depuis le début ? Je m’en veux de ne pas avoir été plus attentive, cela aurait décuplé mon plaisir.Nous sortons enfin, toujours sous ces multiples paires d’yeux qui nous dévorent, nos poitrines respectives se trémoussant au rythme de nos pas.Une fois assise dans la voiture, Sabrina se jette sur mes lèvres et m’embrasse avec violence, reprenant juste sa respiration pour me dire :— Merci pour cette soirée, elle restera inoubliable, c’est certain !— Vraiment ? Tu as passé une bonne soirée ? J’aimerais voir à quel point tu as aimé.Ma main droite glisse alors sur sa jambe et vers son aine. Sabrina voit très bien ce que ma main souhaite atteindre. La bouche ouverte et les yeux brûlants elle écarte la cuisse où repose ma main pour me faciliter l’accès. Mes doigts sont rapidement au contact de son sexe trempé et gonflé, elle pousse un bref gémissement au premier toucher. Elle écarte maintenant plus franchement ses deux jambes et cambre son bassin. Son regard est planté dans le mien et me supplie d’aller plus loin. Mon majeur commence à glisser le long de ses lèvres, elles sont incroyablement mouillées et ouvertes. Mon doigt entreprend un mouvement appuyé de va-et-vient, elle agrippe alors ma cuisse avec ses ongles et émet un cri plaintif et saccadé. Sa respiration s’accélère et sa poitrine se soulève à tel point que j’ai l’impression que ses seins vont exploser le frêle rempart de tissu qui les recouvre.— Effectivement, on dirait même que tu as adoré ce restaurant.Mon doigt prend un malin plaisir à tourner sur son sexe en feu, triturer ses lèvres et faire semblant d’entrer en elle ou d’aller titiller son clitoris, mais s’écarte au dernier moment. Chaque fois que mon doigt renonce et s’éloigne, son bassin se secoue et avance pour essayer de le forcer à atteindre les parties de son sexe qui lui donnent tant de plaisir.Je tente de retirer ma main en lui disant :— À la maison, ma chérie, attends encore un peu ça n’en sera que plus merveilleux.Elle l’agrippe au moment où elle s’éloigne et la colle de force sur son antre en feu.— Donne-moi juste un aperçu de la suite de la soirée ! S’il te plait…Une fois qu’elle arrive à placer ma main à l’endroit tant désiré, et devant mon évidente volonté de ne pas poursuivre maintenant mes caresses, son bassin s’agite alors de violents mouvements de va-et-vient sur mes doigts qu’elle tient toujours collés contre son sexe. Je ne peux qu’assouvir un minimum son incontrôlable envie en les bougeant de façon opportune, ceci déclenche un râle profond de jouissance très rapidement. Son étreinte sur ma main se relâche et je peux enfin la retirer malgré ses protestations— C’est assez pour un aperçu, non ?Le chemin du retour se fait à la vitesse de l’éclair, tant pis pour les radars, mais je suis trop impatiente de sentir moi aussi ses caresses sur mon corps. Le moindre arrêt obligatoire nous donne l’occasion de nous embrasser, caresser, lécher. Une fois chez moi nous avons juste le temps d’atteindre le salon pour nous jeter l’une sur l’autre pour ce qui allait être la nuit d’amour et de plaisir la plus longue que je n’avais encore eue. J’espère que l’on n’a pas trop dérangé les voisins par nos cris.