Résumé des épisodes précédents : Marie-Claude, belle brune à la trentaine a emménagé à côté de chez Martin, étudiant à l’université et encore bien inexpérimenté avec les femmes. Après avoir assisté clandestinement à une séance de bronzette voluptueuse dans son jardin et s’être fait conduire à ses examens de manière brûlante par la belle, notre héros brise l’ennui d’un dimanche pluvieux avec la petite culotte laissée par la belle.Assis à son bureau, Martin regardait par la fenêtre, le regard comme perdu en direction de la silhouette de la maison de Marie-Claude à travers le dense rideau de pluie qui s’abattait au-dehors. Le souvenir de la course de l’autre matin avec elle, enserrés dans la petite coque de la mini rouge, restait gravé dans son esprit. D’un geste, il ouvrit le tiroir du haut de son bureau et en sortit une petite boîte en carton dont il extirpa une boule d’étoffe soyeuse. Il la porta à ses narines pour en respirer les derniers effluves du parfum capiteux et puissant qui s’en dégageait. Martin avait traité comme une relique la culotte largement imbibée de mouille que lui avait laissée Marie-Claude après l’avoir déposé devant la fac pour passer ses examens. Il l’avait serrée et malaxée de sa main libre dans sa poche pendant toute la semaine de partiels et elle avait été la pièce maîtresse de ses séances de masturbation nocturne. Deux semaines étaient passées, mais le triangle d’étoffe n’avait que peu perdu de son pouvoir hypnotique, tout autant olfactif que fantasmatique.Il déposa la petite boule noire devant lui et l’étira de manière à retrouver la forme triangulaire caractéristique. Ses pupilles se dilatèrent devant la beauté du sous-vêtement offert à son regard. Il détailla la finesse des dentelles, laissant courir son doigt sur les fines coutures périphériques. La pulpe de ses doigts parcourait l’étoffe comme s’il était en train de caresser les hanches d’une femme, avec légèreté et excitation. Les bouts de ses doigts caressaient avec révérence ce tissu qui avait été en contact avec le sexe de sa voisine, et qui s’était imprégné de son parfum et de sa liqueur intime. Martin retourna le sous-vêtement pour en ausculter une nouvelle fois l’intérieur. Il scruta avec soin la fine doublure à l’entrejambe, légèrement colorée par les usages du temps. Les yeux rivés dessus, il porta l’ensemble contre son nez et ferma les yeux pour concentrer toute son attention sur le seul et unique sens de son odorat. Il inspira profondément plusieurs fois pour saturer sa cavité nasale de chaque molécule de parfum, cherchant à les identifier une à une. À mesure que le parfum de la vulve de Marie-Claude l’envahissait, son esprit sombrait doucement dans les sensations de ses doigts plongés dans la fente humide de la jeune femme qui lui avait ouvert toutes grandes les portes de sa jouissance. Il pressa plus fort la petite culotte entre ses doigts comme pour en extraire davantage de senteurs qu’il essayait de capter à coup de grandes inspirations. Rendu ivre, il ouvrit la bouche et se mit à goûter du bout de la langue le tissu à la recherche du goût déjà presque effacé par le temps de ce sexe de femme. N’y résistant plus, Martin défit rapidement sa ceinture et baissa juste le nécessaire de son pantalon et de son boxer pour empoigner sa queue déjà portée à l’état de bambou, et en quelques va-et-vient fermes il se fit jouir avec force alors que sa main libre finissait de plaquer la culotte sur son visage.Le boxer et les cuisses encore maculés de son sperme, Martin reprit ses esprits et attrapa un kleenex dans la boîte posée sur son bureau et tenta de nettoyer les filets de sperme qui maculaient sa verge déjà recroquevillée entre ses cuisses.Il faut que je la revoie, pensa-t-il dans un élan d’énergie.Il ouvrit un autre tiroir de son bureau et en sortit un bloc de papier blanc qu’il posa devant lui, juste à côté de la petite culotte froissée. Il saisit son stylo plume dont il tira sur le bouchon chromé et posa la pointe de la plume sur la page immaculée :Madame,Je ne sais comment vous remercier pour ces instants inoubliables que vous m’avez fait vivre l’autre matin, en m’emmenant à mes examens à l’université. Je sais que je ne suis pas très bavard, mais comme vous avez dû le sentir, je ne suis pas très expérimenté avec les filles malheureusement. En fait, je n’avais jamais touché le corps d’une femme avant vous. Vous avez dû rire de me voir jouir si vite et j’en suis sincèrement désolé.La petite culotte que vous m’avez laissée ne m’a pas quitté une seconde et je ne doute pas qu’elle soit, avec vous, la principale raison de ma réussite à ces examens. J’imagine que vous souhaitez la récupérer. Dites-moi quand vous préférez que je vous la rapporte.Votre bien dévoué voisin, et admirateur transi,MartinN’y tenant plus, Martin jeta un œil par la fenêtre pour voir si Marie-Claude était chez elle, mais aucun signe ne trahissait la présence de la belle à son domicile. Il plia la lettre en deux et la glissa dans une enveloppe avant d’attraper une veste et de traverser sa chambre en direction de la porte. En quelques instants, il se retrouva dans la rue et parcourut la vingtaine de mètres qui le séparaient des entrées des deux maisons. Il s’arrêta devant le portillon et scruta chaque ouvrant pour tenter d’y déceler une présence qu’il espérait plus que tout. Le cœur battant la chamade, il dut se rendre à l’évidence : Marie-Claude n’était pas chez elle. Déçu, il allait glisser l’enveloppe dans la fente de la boîte aux lettres lorsqu’une voix dans son dos le fit sursauter :Martin se retourna et faillit tomber en se retrouvant nez à nez avec les yeux bruns de Marie-Claude, debout en face de lui.— Je… Bonjour Madame.— Décidément, tu ne veux pas m’appeler Marie-Claude, on dirait ! lança-t-elle pour accentuer un peu le malaise qu’elle sentait chez lui.— Euh, si, bien sûr Mad… enfin, je veux dire, Marie-Claude.Martin cherchant ses mots baissa les yeux sur la lettre déjà à moitié trempée qu’il tenait dans la main.— Je crois qu’il va falloir que tu me racontes de vive voix ce que tu avais écrit, dit-elle en souriant. Allez, entre, tu vas être trempé.— Mais, c’est que…— Allez, dépêche-toi ! Je suis trempée comme une soupe et je n’ai qu’une envie, c’est de me mettre au chaud et de me changer.Elle fit tinter les clefs dans la serrure et ouvrit la porte avant de s’engouffrer à l’intérieur. Martin, tétanisé, resta immobile quelques secondes sur le pas avant de retrouver un peu de consistance pour suivre son hôtesse.Une fois à l’intérieur, il détailla rapidement l’endroit. De grandes bibliothèques encombrées de livres de toutes sortes et des meubles de style nordiques donnaient à la pièce principale un caractère chaleureux. En faisant quelques pas supplémentaires, il s’aperçut que les tableaux encadrés aux murs étaient en fait des photos en noir et blanc de nus. Et tout portait à croire qu’il s’agissait d’elle.— Tu aimes ?— Oh, je… Oui, beaucoup.— C’est un ami photographe qui les a prises. Il a vraiment un œil incroyable pour sublimer les corps.Martin s’approcha d’une des photos pour tenter de la détailler. L’image ressemblait à un enchevêtrement de formes organiques qui faisaient penser à ces chiens dont la peau dessinait des bourrelets épais.— Ça te plaît ? C’est une vulve prise en très gros plan.— Une vulve ?— Oui. Tu le découvriras avec les années, mais la vulve d’une femme, c’est comme un visage. Chacune est unique, avec ses couleurs, son mouvement, son parfum et son goût. Comme un visage. Et puis avec cette mode des sexes épilés intégralement que je n’aime pas particulièrement, ça a au moins le mérite de faire découvrir la beauté des sexes de femmes. Dommage qu’il ait fallu attendre si longtemps après l’œuvre audacieuse de Courbet. Tu la connais ?— Euh oui, je l’ai vue en allant au musée d’Orsay quand j’étais au lycée.— Et qu’est-ce que tu en as pensé ?— Ben, c’était bizarre tous ces poils. Ça n’était pas trop ce qu’on a l’habitude de voir.— De voir où ?— Ben à la télé, dans les pornos.— Mon Dieu, les pornos ! Ils ont le mérite d’exister et de combler le vide abyssal de l’éducation sexuelle des jeunes que la société et l’école se refusent encore à faire, mais bon… tu parles d’un modèle ! Ça t’excite vraiment un sexe tout lisse de petite fille ?Martin resta muet.— Évidemment, comme vous ne connaissez que ça et que c’est érigé en modèle de beauté… Enfin !Marie-Claude se dirigea vers la salle de bain attenante au salon tout en veillant à laisser la porte largement ouverte derrière elle. Elle commença par ôter son pull en grosses mailles trempées, laissant apparaître un maillot de corps blanc rendu presque transparent par l’humidité. Le regard de Martin quitta l’image grossie de la vulve monochrome pour suivre le chemin de la jeune femme, se tordant le cou pour tenter de l’apercevoir se déshabiller. Marie-Claude attrapa une serviette dont elle entoura ses longs cheveux bruns lissés par la pluie au-dessus de sa tête pour les sécher, bombant le buste et faisant apparaître la pointe de ses seins nus à travers son haut. Martin l’observait se cambrer et agiter ses mains autour de chacune de ses mèches, faisant ondoyer sa poitrine menue. Ses yeux détouraient sa silhouette, épousant le galbe de ses fesses charnues sous son jean. La jeune femme laissa retomber sa chevelure ébouriffée sur ses épaules et dans son dos, puis vint croiser les bras devant elle et attraper le bas de son débardeur qu’elle fit remonter au-dessus de sa tête d’un geste. Martin resta figé devant la cambrure de son dos ambré et se demandait jusqu’où allait aller l’effeuillage.— J’espère que tu n’as pas été trop décontenancé dans la voiture l’autre fois, du coup, poursuivit-elle.— Décontenancé ? Pourquoi donc ?— Eh bien, tu as dû te rendre compte que je suis plutôt nature comme fille. Bien loin des bimbos épilées des pornos devant lesquels tu te masturbes !Martin rougit de se sentir ainsi mis à nu dans son intimité.— C’est que je dise que tu te masturbes qui te met mal à l’aise ? Voyons, tous les hommes le font, et encore plus quand ils sont jeunes et pleins d’hormones comme toi. Mais tu sais, ne crois pas que c’est différent pour les femmes. Beaucoup le font, même si elles n’en parlent pas.Martin, interpellé par les mots, se mit à penser aux femmes qu’il connaissait et à se demander lesquelles pouvaient bien se masturber, lorsqu’il reposa les yeux sur Marie-Claude, il réalisa qu’elle avait ôté son jean et se tenait debout face à lui en petite culotte. Son cerveau se figea comme tout le reste de son corps, ce que ne manqua pas de remarquer la jeune femme. Elle sentit la tendresse l’envahir. Ce jeune homme débutait sa vie et il avait tant à apprendre sur tout, mais avant tout sur les femmes, si tant est qu’il ne se découvre pas une attirance aussi pour son propre sexe un jour. Elle se tourna et saisit un peignoir de soie noir orné de roses rouges qu’elle enfila avant de nouer la ceinture sur ses hanches.— Allez, assieds-toi ! Tu veux quelque chose à boire ?— Euh, oui, je veux bien.— Café, thé, tisane ? Je te proposerais bien quelque chose de plus fort, mais je crois qu’il est un peu tôt.— Euh, un grand café, ça sera parfait.— Alors ça fera deux cafés.Elle se dirigea vers la petite cuisine ouverte jouxtant le salon et chargea deux capsules dans la machine. Martin la regarda se déhancher, cherchant ses formes sous les plis amples du peignoir. Une minute plus tard, elle se retourna avec deux mugs fumant dans les mains et revint vers lui. Martin allait s’asseoir dans un des fauteuils, mais Marie-Claude le reprit.— Assieds-toi dans le canapé à côté de moi, tu seras mieux.Elle s’assit dans toute la profondeur de l’assise, tirant sur les pans du peignoir de manière à dévoiler ses jambes jusqu’à mi-cuisses.— Alors, dis-moi, qu’y avait-il d’écrit dans cette lettre que tu voulais me remettre ?— Eh bien… je voulais vous remercier pour l’autre matin. Sans vous, je ne serais jamais arrivé à l’heure à mon examen, et…— Et ?Marie-Claude exultait de le voir rougir jusqu’au bout des oreilles de ce qu’il n’osait prononcer.— Et… enfin… de tout le reste aussi.— De tout le reste ? Tu peux être plus précis ?— Eh bien, quand vous m’avez pris la main et… enfin, quand vous l’avez mise entre vos jambes.— C’est tout ?— Euh… non, quand vous vous êtes occupée de moi aussi.Marie-Claude resta silencieuse, ses deux iris noisette figés dans ceux de Martin qui fut pris d’une violente bouffée de chaleur d’être ainsi scanné par une femme, par cette femme qui le dévorait du regard. Bien qu’habillé, jamais il ne s’était senti aussi nu. C’est comme si elle lisait dans son esprit. Elle se redressa, s’avança plus au bord du sofa et se rapprocha de lui, jouant habilement du croisement de ses jambes pour accentuer son malaise.— Martin, j’ai cru comprendre que pour le moment, tu avais encore un peu de mal avec les femmes. Et je crois que si tu veux gagner en assurance, il faut d’abord que tu apprennes à dire le sexe. Tu n’imagines pas à quel point le sexe d’une femme s’ouvre facilement une fois que tu as séduit son esprit.Martin écoutait religieusement.— L’autre matin, j’ai guidé ta main au creux de mes cuisses que j’ai ouvertes pour t’offrir le plaisir de caresser ma vulve par-dessus ma culotte, chose que tu as exécutée avec délice puisque tu m’as fait jouir, et je dirais même plus, éjaculer dans ma culotte. Et je t’ai remercié en prenant ton sexe, ta verge, ta queue, ton vit, ton pieu, ton dard au creux de ma bouche moite et brûlante pour te faire jouir jusqu’à savourer jusqu’à la dernière goutte de son jus.— …— Tu vois, ça n’est pas très compliqué de mettre des mots sur les choses.Le sang avait déjà cessé d’irriguer le cerveau de Martin pour venir remplir les corps caverneux de sa verge qui avait déjà atteint un niveau de dureté plus qu’appréciable.— Nous allons faire un petit exercice tous les deux.Marie-Claude se tourna, appuya sa tête sur l’accoudoir opposé à l’extrémité où se trouvait Martin et vint poser ses jambes nues sur ses genoux.— Voilà ce que nous allons faire. Je vais te guider dans les caresses que tu vas me faire, mais je veux que tu me dises à haute voix ce que tu fais. Ça te va ?— Je… D’accord, répondit Martin qui essayait de garder un semblant de clarté dans son esprit.— Bien. Commence par poser tes mains sur les pieds et laisse tes doigts explorer ma peau, mais uniquement les pieds et sous le genou.Martin s’exécuta, ouvrit les mains et les posa doucement sur le dessus des pieds de la jeune femme. Immédiatement, il sentit la chaleur de son corps sous ses paumes et sous la pulpe de ses doigts.— Je t’écoute, dit-elle.— Je… je caresse doucement vos pieds, en faisant courir mes doigts lentement sur la plante puis en les remontant le long du mollet.Marie-Claude sentit une boule de chaleur naître au creux de son sexe au contact de la peau du jeune homme sur son corps.— Non, tutoie-moi, je veux que tu me tutoies, ajouta-t-elle en baissant le ton de sa voix qui se mua en un chuchotement.— Je remonte le long de ta jambe doucement vers tes cuisses.— Oui… c’est bien, continue… mais prends ton temps, ne va pas trop vite. Les femmes aiment qu’on les fasse languir.Sur quoi elle étendit une main qu’elle posa sur la sienne et la guida dans l’exécution de petites volutes qui tantôt montaient vers sa cuisse et tantôt redescendaient vers son pied.Les mains du jeune homme prirent de la hardiesse et commencèrent leur ballet de manière plus autonome.— Mes… mes mains glissent sur ta peau et l’effleurent comme elles caresseraient de la soie. Elles déploient leurs doigts comme autant de bras qui explorent ton épiderme à la recherche d’un trésor qui se dérobe encore.— Oui, c’est très bien. Continue, murmura Marie-Claude en fermant les yeux pour se concentrer sur les sensations sur sa peau.Peu à peu, sentant la confiance gagner le jeune homme, elle laissa ses bras reposer le long de son corps, posant nonchalamment une main sur la cuisse de Martin comme un aiguillon pour plus tard. La main du garçon serpenta doucement autour du genou avant d’entamer l’intérieur doux et moelleux du creux des cuisses de Marie-Claude qui entrouvrit un peu plus les jambes comme une invitation.— Mes doigts cherchent ton intimité, ta source bouillonnante. Ils avancent par petits pas à l’aveugle, guidés par les effluves de ton parfum, cherchant à remonter à la source.De son autre main, Martin tira lentement sur un des tenants du nœud qui maintenait les pans du peignoir qui, une fois libéré, glissa de chaque côté du corps alangui de la jeune femme, offrant à son regard gourmand la beauté des mamelons dressés vers le plafond par le désir.— Tu aimes mes seins ? demanda-t-elle.— Ils sont si beaux. Leur pointe dressée appelle ma bouche à venir les baiser délicatement, les goûter du bout de ma langue et les presser entre mes lèvres avant de les sucer à pleine bouche.— Alors, fais-le ! Fais-le maintenant.Une main toujours affairée à éveiller la moiteur au creux du sexe de Marie-Claude par de lentes caresses qui tardaient à atteindre les lèvres déjà gorgées de sang et luisantes d’un filet de mouille qui se perdait entre ses fesses, Martin approcha son visage du buste de la jeune femme. Il s’arrêta à quelques centimètres du premier sein et se figea, ce qui surprit la belle étendue qui s’était préparée au contact sur sa chair.— Non, murmura-t-il. Pas tout de suite !Elle bomba le torse pour essayer de gagner le dernier interstice qui la séparait de la bouche du garçon, mais il recula d’autant. Sans y réfléchir, il se mit à souffler doucement sur la pointe durcie du mamelon, puis à dessiner des arabesques concentriques sur toute l’étendue du sein. Ce différé était insupportable et la chaleur au creux des reins de Marie-Claude s’étendait maintenant à tout son corps et gagnait chaque parcelle de sa peau qui devenait sensible à la plus petite stimulation, au plus petit courant d’air.Pendant que le souffle de Martin gravissait lentement l’autre sein, sa main remonta doucement l’intérieur des cuisses largement ouvertes et effleura une des petites lèvres luisantes, avant de poursuivre au creux de l’aine et sur la hanche. Cet effleurement provoqua une décharge dans le corps de Marie-Claude qui mouilla de plus belle et dut se mettre à serrer ses cuisses l’une contre l’autre pour pétrir elle-même sa vulve suppliante d’être ouverte.— Tu aimes cela on dirait, lui chuchota le garçon à l’oreille avant de poser ses lèvres au creux de sa nuque et de descendre lentement en direction de ses seins.Il alternait les baisers bouche fermée avec des baisers langoureux, la bouche pleinement ouverte et la langue goûtant l’épiderme salé de sueur. Le cops voluptueux allongé sous ses yeux commençait à onduler et gémir sous les mouvements coordonnés de sa main jouant à courir de l’intérieur des cuisses à la peau, douce, du petit ventre douillet ; jouant à s’approcher chaque fois plus près sans jamais toucher le sexe dégoulinant de la jeune femme ; et sa bouche parvint enfin à la cime d’un mamelon dressé et ivre d’attendre d’être sucé. Une première libération arracha un gémissement plus fort au contact des lèvres qui avalaient et suçaient le téton goulûment, le léchait puis le suçait de plus belle.De son côté, l’autre main osa un premier contact en effleurant le duvet du mont de vénus au droit de la fente largement ouverte du sexe de Marie-Claude. Le deuxième passage pénétra plus en profondeurs dans l’épaisse toison sombre. Le troisième écarta franchement les poils drus pour venir parcourir le sillon, s’attardant sur le capuchon du clitoris déjà dressé.Mue par une sorte d’instinct ancestral, la bouche de Martin commença à dévaler doucement la peau moite du ventre qui palpitait au rythme de la respiration rapide de la jeune femme.— Viens, goûte-moi, lèche-moi, s’il te plaît.— Oui, tu mouilles. Je sens ta chatte mûre et détrempée. Tu as envie de sentir mes lèvres se poser dessus et te fouiller.— Oui, mon Dieu, oui, s’il te plaît.Les mains de Marie-Claude se relevèrent pour venir se poser sur la tête du garçon arrivé en haut de la dernière colline le séparant du Saint des Saints. Ses doigts se perdirent dans la chevelure du jeune homme et pressèrent son visage de descendre davantage. Martin savoura de retrouver ce parfum qui l’avait enivré l’autre matin. Il figea son visage à quelques centimètres du sexe offert sous ses yeux.— Ton sexe est si beau. Il est là ouvert et orné de sa crinière sombre. J’ai envie de le goûter, de le savourer et de le presser dans ma bouche comme on presse un fruit pour en recueillir tout le jus.Comme il l’avait fait avec la poitrine, Martin commença par souffler doucement. Le souffle sur la chair détrempée provoqua une sensation de fraîcheur autant qu’une douce caresse qui électrisa le corps de la jeune femme qui accentua la pression sur la tête du garçon pour qu’il abrège son agonie. Loin de se laisser précipiter, il commença par déposer de légers baisers tout autour des lèvres et de la vulve, passant au-dessus du clitoris, redescendant puis remontant, se rapprochant chaque fois un peu plus du cœur. Puis sa bouche se posa à l’orée d’une des grandes lèvres et commença à la remonter lentement. Chaque baiser provoquait le ruissellement d’un nouveau filet de mouille qui venait maculer la bouche et le visage de Martin et savourait ce goût devenu familier en si peu de temps. La bouche parcourut le dernier centimètre et vint se poser sur le clitoris, encore à moitié recouvert de son capuchon. Il entrouvrit les lèvres pour laisser sa langue se déployer et venir se poser à l’entrée du vagin et remonter doucement le sillon béant. L’esprit de Marie-Claude explosa dans sa boîte crânienne lorsque la langue termina sa course sur le clitoris dressé. Sentant le corps de la jeune femme se tendre, Martin aspira le clitoris tout entier dans sa bouche en même temps que le plat de sa langue entama un rapide va-et-vient dessus. Cette combinaison diabolique provoqua un orgasme fulgurant en quelques secondes. Fort de sa trouvaille, Martin recommença de plus belle, ce qui provoqua un nouvel orgasme plus puissant que le premier, arrachant un hurlement à l’heureuse victime. Le troisième orgasme surprit Martin par le puissant jet liquide qui jaillit dans sa bouche. La surprise de l’instant passé, il accentua la prise de ses mains sur les hanches de la belle et engagea un quatrième assaut qui dépassa encore en intensité le précédent et provoqua le relâchement soudain de Marie-Claude, à moitié sonnée.Martin releva la tête et savoura le spectacle du corps nu désarticulé par la jouissance de cette femme magnifique devant lui. Son regard parcourut les contours gironds de ses cuisses charnues, se regroupant dans ce triangle sombre tapi au creux de ces hanches voluptueuses qui poursuivaient sur la lente respiration ventrale, chaque sein s’étalant librement. Jamais femme ne lui parut plus belle qu’à cet instant. Elle ouvrit doucement les yeux.— Viens, murmura-t-elle. Viens en moi.Un peu gauche et gagné par une anxiété soudaine, il défit son pantalon et son boxer, libérant son sexe si dressé que son prépuce avait déjà roulé sur la muqueuse tendue de son gland. À genoux sur le sofa au-dessus d’elle, elle tendit la main vers une petite boîte de noyer vernis, posée sur la table basse, et en sortit un petit étui aluminisé qu’elle déchira.Elle sortit le petit opercule de latex qu’elle plaça sur la verge triomphante de jeune homme avant de la dérouler précautionneusement.— Allonge-toi sur moi.Elle sentit le poids du corps de Martin peser sur le sien et le sexe dressé venir pousser entre ses cuisses. D’une main experte, elle saisit la verge qu’elle guida en elle jusqu’à ce qu’elle l’ait entièrement pénétrée. Martin savoura la sensation nouvelle de son membre enserré dans ce vagin accueillant et chaud. Tous deux restèrent un instant immobiles. Martin voulut commencer à aller et venir, mais elle posa ses mains sur ses fesses et le retint planté en elle.— Non, attends, pas tout de suite. Reste comme ça. Ressent mon sexe palpiter et enserrer le tien.Martin se figea et se concentra. Il commença à ressentir le sexe de Marie-Claude serrer puis relâcher sa verge comme un cœur qui bat. Il la sentait l’aspirer en elle, le presser.— Respire lentement, très lentement.Se sentant au bord de la jouissance, il ralentit sa respiration et sentit la vague de l’orgasme s’éloigner doucement.— Voilà . Bouge doucement maintenant.Il commença à bouger ses hanches et à faire aller et venir son sexe en elle, guettant ses réactions, écoutant son souffle et lisant son plaisir dans la contraction de ses doigts dans son dos et sur ses fesses qu’elle pétrissait en cadence.— Vas-y, accélère, prends-moi plus fort maintenant.Martin se laissait totalement guider par elle, adaptant la vitesse et la profondeur de ses coups de reins sur la respiration haletante et à l’intensité des ongles de la belle qui commençaient à labourer son dos.— Prends-moi plus vite, plus fort, gémit-elle.Le garçon accéléra, laissant son corps agir de lui-même, cherchant à plonger sa queue chaque fois plus loin et plus fort entre les reins de sa partenaire, jusqu’à ce qu’il sente quelque chose se contracter avec intensité au bas de son ventre et une décharge de plaisir irradier son corps en même temps qu’il se sentait se vider entre les cuisses de la jeune femme. Puis il s’affala sur elle, épuisé. La tête lovée au creux de son épaule.Elle déposa un baiser sur son front et le serra dans ses bras comme s’il était redevenu un petit enfant.— Tu es un amant merveilleux, Martin. Tu apporteras du bonheur et du plaisir aux femmes que tu rencontreras dans la vie, sois-en sûr.Martin respira lentement.— Pourquoi faites-vous ça pour moi ?— Je ne sais pas. Tu m’as émue l’autre fois, caché dans le buisson. Tu me dévorais des yeux avec tellement d’admiration, d’envie et de désir. J’avais envie de t’apporter cela, de te guider sur ce chemin, de t’apprendre le corps d’une femme.— Je ne sais pas comment vous remercier.— Ne me remercie pas. Ma récompense sera le plaisir que tu donneras aux femmes en les écoutant, en écoutant leur corps te parler, en écoutant leurs désirs, en faisant de chacune d’elle une reine.— Ça vous embête si je garde votre… enfin, ta culotte ?Marie-Claude se mit à rire.— Non, garde-la en souvenir. Mais ne crois pas que tu as tout vu. Tu as encore deux ou trois choses à découvrir et je compte bien pouvoir le faire avant que tu prennes ton envol.— Ah oui ? Quoi donc ?— Ça, mon grand, tu le sauras la prochaine fois…