Après être passée sous la douche et avoir pris un bon petit-déjeuner je proposais à Anne de faire une balade, histoire de profiter du soleil. Elle me dit qu’elle était prête, qu’elle n’avait qu’à mettre ses chaussures.— Je ne te conseille pas de rester en pantalon, tu vas avoir sacrément chaud.— Je sais pas trop, en plus je n’ai pas de short— C’est pas un problème, viens avec moi on va t’en trouver un ! Et nous sommes montées dans ma chambre. Alors que je farfouillais dans mon armoire à la recherche d’un short, Anne ramassa un petit objet parterre— C’est quoi ce truc ?Oh merde, elle était tombée sur une des pinces que j’avais laissées tomber hier soir. Je devais être rouge comme une pivoine en répondant— Oh rien de particulier, c’est un bijou sans importance ! Mais je suis sûre qu’Anne n’était pas aussi innocente qu’elle voulait le laisser paraître et qu’elle se doutait de l’usage qu’on faisait de cet objet.— Je te le pose sur la table de nuit.— Euh, oui merci ! Voilà un short pour toi ! Et je lui passais un de mes vêtements— Oulala c’est court ! Mais tu as raison, je serais mieux là -dedans. Je vais m’habiller.— On se retrouve en bas ?— Ok à tout de suite.Et je passais moi-même un petit short et une petite chemise nouée sur l’avant avant de mettre de bonnes chaussures. Quelques victuailles dans un sac, de l’eau, une carte, et nous voilà parties sur les sentiers. Nous discutions de tout et de rien mais je ne pouvais m’empêcher de penser à la pince qu’Anne avait vue. Elle ne mentionna pas ce petit « incident » et nous continuions notre chemin. La forêt était magnifique, le soleil brillait, et la pluie d’hier laissait un parfum de terre un humide. Nous étions bien, et j’avais l’impression que nous n’avions jamais été aussi proches. Anne avait changé, elle était plus spontanée, elle n’avait jamais été coincée mais je la trouvais plus libre, plus confiante qu’avant. Je lui montrai une petite clairière au milieu d’une sapinière qu’on ne pouvait atteindre qu’en passant à travers les arbres.— Je crois qu’on peut s’arrêter là pour manger un morceau. Ici on sera tranquilles !— Bonne idée, et on pourrait en profiter pour faire une petite sieste au soleil !— Tu m’ôtes les mots de la bouche.Et nous nous installâmes pour nous rassasier et Anne, s’allongeant sur l’herbe se mit à rêvasser. Je fis de même, nous étions allongées sur l’herbe, silencieuses, goûtant la caresse du vent sous un ciel bleu, le bonheur. Après un moment je me retournais pour voir si elle s’était endormie, elle avait effectivement fermé les yeux et je décidais d’en profiter pour bronzer un peu. J’ôtais mon short et ma chemise pour me retrouver en string, me passais de la crème solaire et m’allongeais. Je n’avais pas sommeil et dès qu’Anne se réveillerait il me suffisait d’enfiler ma chemise. Je l’écoutais respirer calmement et m’endormis malgré tout. Je me réveillais en sursaut, entendant un bruit de vêtements qu’on froisse, je me redressais et Anne était devant moi en train d’étaler de la crème solaire sur ses seins. Elle était simplement vêtue d’une culotte.— Oh, je ne voulais pas te réveiller, mais si je ne mets pas de crème solaire, je vais prendre un coup de soleil. J’ai cherché la crème dans ton sac.— Ah, euh tu as bien fait, surtout que tu as la peau blanche ! Sa peau était un peu laiteuse, et je la regardais passer de la crème, c’était magnifique, sensuel, et pourtant ça avait l’air tellement naturel, j’aurai donné pas mal pour passer moi-même la crème sur son corps.— C’est vrai, d’autant plus que je ne profite pas souvent du soleil, on est tellement bien ici, tout est calme, c’est génial ! Tu viens souvent dans cette clairière pour bronzer ?— Oui, c’est un petit coin de paradis, on y est tranquille.— Je n’avais jamais profité du soleil comme ça, avant.— Tu n’étais jamais à la plage ?— Non, c’est pas ça, je veux dire sans le haut.— Ah, fais bien attention à tes seins alors, et protège-les bien. Surtout les bouts !— Je vais remettre de la crème. Et joignant le geste à la parole, elle se remit de la crème sur la poitrine.Je commençais à avoir un peu chaud, à l’idée de ce corps appétissant, mais je ne pouvais pas lui sauter dessus comme ça ! Anne se rendormit paisiblement, mais moi j’étais complètement réveillée, je pouvais maintenant l’observer à mon aise, admirer ses seins qui se soulevaient, ses aréoles sombres et larges, sa bouche entrouverte, les gouttes de sueurs qui perlaient sur son front. Je la détaillais sans scrupules, ses pieds fins, ses jambes impeccablement épilées, seule son entrejambe était masquée par sa culotte mais je pouvais deviner une toison assez fournie, noire comme ses cheveux.N’ y tenant plus je glissais un doigt sur mon sexe, j’étais trempée, je ne voulais pas la réveiller et je me caressais silencieusement en admirant son corps. J’avais envie d’elle, mais pas comme j’avais envie de Marjorie, c’était différent, j’avais envie de la prendre dans mes bras, de la caresser tendrement, de la cajoler. Je me levais discrètement et pour le prétexte de me caresser, me passais de la crème sur tout le corps, j’étais accroupie en face d’elle, les yeux rivés sur ses seins, sa bouche, son ventre. Je me masturbais doucement, glissant mes doigts entre mes lèvres brûlantes. Soudain elle commença à bouger, et pensant qu’elle ne tarderait pas à se réveiller, je me remis à me tartiner de crème solaire pour me donner une contenance. Je n’avais pas joui et il était manifestement trop tard. Elle venait d’ouvrir les yeux et me sourit.— J’ai dormi longtemps ?— Oui assez, mais je n’osais pas te réveiller. (Ce qui n’était pas faux…)— Quelle heure est-il ?— 15 heures à peu près, on devrait retourner vers le chalet dans pas trop longtemps.— Ok, on peut y aller, et elle commença à se rhabiller à mon plus grand regret.— Il n’y a pas le feu… Je la regardai, la poitrine nue enfiler son short.— Pfff j’ai pas envie de garder mon soutif, il fait trop chaud !— Glisse le dans le sac si tu veux.— Merci ! Et elle passa son T-shirt masquant ses jolis seins.— Si tu veux on peut passer piquer une tête au passage, ça nous rafraîchira !— Euh j’ai pas mon maillot.— Ben tu peux te baigner en culotte, tu sais c’est le même genre de coin qu’ici, il y a jamais personne ! (Sauf deux promeneurs qui m’ont donné beaucoup de plaisir il y a deux jours…)— Ben on verra.Je n’avais qu’une envie, voir à nouveau sa poitrine et mon plan me paraissait excellent. Nous nous dirigions vers le bras de rivière et chemin faisant, j’échafaudais un stratagème, une fois arrivée, je me déshabillerai entièrement et ainsi, elle hésiterait peut-être moins. Après une petite heure de marche je la laissais admirer ce paysage et comme prévu en profitais pour quitter tous mes habits et sauter dans l’eau. Un peu moins courageuse, Anne me demanda— Elle est bonne ?— Un peu froide, mais c’est tellement agréable. Et elle souleva son T-shirt. J’étais aux anges, je pouvais à nouveau contempler sa poitrine.— J’arrive, mais tu es sûre qu’il n’y a personne ?— Attends, je vais voir, pour te rassurer. Et je barbotais un peu plus loin pour lui prouver que l’endroit était désert. Ce qui finit par la convaincre. À ma grande surprise elle enleva aussi sa culotte révélant une toison noire d’ébène et entra dans l’eau timidement.— Elle est glacée !— Vas-y franchement, n’hésite pas. Elle plongea, ressortit de l’eau en se frottant les bras.— Brrrrrrr je suis gelée !— Nage un peu ça réchauffe ! Et elle suivit mon conseil. Après quelques brasses et se rapprocha de moi.— Tu as raison c’est fou ce que ça fait du bien !Moi ce qui me faisais du bien c’était de voir ses tétons dressés par le froid, pointant vers moi, les gouttes d’eau ruisselant sur son visage, son corps. Et encore je ne voyais pas tout. J’aurai donné n’importe quoi pour pouvoir l’embrasser, mais je n’osais pas trahir la confiance qu’elle me vouait. Nous barbotâmes encore un moment et ensuite, nous retournâmes sur le bord.— Ah, on a pas de serviette, comment on fait ?— Ben on grignote un peu et le soleil nous sèchera !— Ok, on s’installe sur les rochers ? Désignant les gros rochers qui surplombaient légèrement la rivière.— On peut y accéder par là , suis-moi ! Et je commençais à rassembler les affaires.— Eh, attends on est toutes nues, on va pas se balader comme ça ?— Y’a juste 5 minutes pour contourner le rocher et on y est ! Et ce n’est même pas un chemin, il n’y aura personne.— Allez je te suis !Et nous voilà , marchant à travers les buissons, nues, ruisselantes portant nos affaires. Arrivées devant un petit sursaut rocheux, je proposais à Anne de lui faire la courte-échelle pour l’aider à monter. Elle accepta et j’en profitais pour admirer ses fesses rondes et musclées et apercevoir subrepticement ses grandes lèvres entourées de poils noirs luisants. Elle se retourna pour m’aider et s’accroupissant devant moi m’offrit un cadeau superbe, son sexe était à la hauteur de mon visage et j’avais une vue imprenable sur sa toison soyeuse, distinguant l’ouverture de son trésor.Arrivées en haut, j’étais excitée comme une puce, Anne remit de la crème sur ses seins et me demanda de lui en passer dans le dos. Ce que je fis avec délices, en la massant légèrement.— C’est le pied total, continue ! Je ne me fis pas prier et lui massais la nuque, j’adorais le contact de sa peau, le contraste entre ce blanc laiteux et mon hâle cuivré.— À charge de revanche, répondis-je en rigolant.— Pas de problème, allonge-toi sur le ventre. Je ne voulais pas rater une telle occasion et je m’allongeais sur la pierre douce et chaude.— J’y suis, je suis toute à toi ! (et je crois que je pensais vraiment ce que je disais)— Tu vas voir, je vais te faire un truc dingue ! Et elle étala de la crème solaire sur mon dos, passant même sur mes fesses, le long de mes jambes et commença à me masser les pieds.— C’est divin, je crois que je suis au paradis !— Retourne toi, on continue !— C’est génial, je me sens dans la quatrième dimension ! Et je me retournais, j’étais nue, en face d’Anne qui reprit la crème et à ma grande surprise commença à m’en étaler sur le visage puis descendit sur mes épaules, mes seins, mon ventre, effleurant ma toison minimaliste, mes jambes. C’était merveilleux, ses gestes étaient fermes mais d’une douceur incroyable. Elle finit par me masser les pieds en soulevant mes jambes une à une. Elle devait avoir une vue imprenable sur mon sexe épilé qui devait être suintant de cyprine mais elle ne laissa rien paraître.— Voilà , tu as eu ta revanche ! Dit-elle en me déposant un baiser sur la joue.C’était merveilleux, nous étions tellement bien toutes les 2. Je glissais ma main dans la sienne, elle ne dit rien, aussi je l’y laissais. Je ne voulais pas aller trop vite, et risquer de briser cet instant de bonheur. Mais toute bonne chose à une fin, et nous étions obligée de nous remettre en route. Une fois rhabillées, nous bavardions gaiement, je la regardais souvent, admirant ses formes. Je devenais raide dingue de ma copine Anne, je n’osais pas lui reprendre la main ayant peur de brusquer les choses.Arrivées à la maison, Anne étant sous la douche, j’en profitais pour consulter ma messagerie. Marjorie m’avait envoyé un cliché où je me voyais lécher le talon de la chaussure d’Anne. J’en étais presque honteuse, comme si je l’avais trahie. Je jugeais mes fantasmes incompatibles avec mon attrait pour elle, qui était si pure, si douce.— Coucou, tu rêves ?— Hein !— Ça fait 5 minutes que tu contemples ton mobile ! Ca va ?— Euh oui, un message étrange c’est tout. Et je le rangeais prestement. Je vais me doucher.— Ok, je prépare un apéro ?— Excellente idée ! Et je me sauvais vers la salle de bains.J’étais émotionnellement submergée, j’ai commencé à pleurer doucement en maudissant mes folies de ces jours derniers. Puis pour masquer mes pleurs j’entrais sous la douche.Anne préparait l’apéritif quand le téléphone sonna. Comme Fabi le lui avait dit elle pouvait décrocher sans problème et c’est ce qu’elle fit.— Oui ?— Ici Marjorie,— Fabienne est sous la douche pour l’instant, mais je peux prendre un message si vous voulez.— Vous êtes Anne ?— Oui, c’est moi— Fabienne pensait que nous nous étions rencontrées à Lyon, mais je n’en suis pas sûre.— À vrai dire moi non plus, et on rencontre souvent beaucoup de monde à la Fac.— C’est certain, vous avez passé une bonne journée ?— Euh oui. Anne était un peu surprise de la question.— Je pensais pouvoir faire un saut prochainement et je ne connais pas l’emploi du temps de Fabienne. Mais maintenant que j’y pense, on pourrait lui faire une surprise ?— Euh pourquoi pas ?— Je mets ça au point et je vous rappelle, vous avez un portable ?— Oui. Et Anne lui donna le numéro.— J’ai été enchanté de faire votre connaissance et je me réjouis de vous rencontrer. À bientôt !— À bientôt !— …