Il est 8 h, je viens de me réveiller. Bon sang ! Je vais être en retard à mon cours à la fac… Montée d’adrénaline, panique, je ne veux vraiment pas louper les derniers entraînements avant l’examen. Comment se fait-il que les parents n’aient pas pensé à me réveiller ?La maison est silencieuse… Tout le monde est au boulot. Les brumes d’un réveil en urgence se dissipant, je prends peu à peu conscience que la réalité m’a offert deux semaines de vacances (disons plutôt de révision). Ouf, j’arrive peu à peu à me calmer, bien que je sente encore mon cœur cogner contre la poitrine. J’ai le temps…Mais je suis impoli. Ce lever un peu difficile n’est pas une excuse. J’ai oublié de me présenter. Adrien, 19 ans, plutôt intello. J’en ai tous les attributs, à mon grand déplaisir. Les lunettes rondes, une excessive timidité, quelques boutons d’acné résiduels et une tendance frénétique à la masturbation quand les pulsions me prennent. Parce que derrière la façade d’élève sage que je montre aux autres, il y a un véritable obsédé sexuel. Mais frustré. Impossible d’approcher une fille sans rougir et sentir monter une sorte de panique. Et quand j’arrive à recueillir assez de courage pour ouvrir la bouche, je bafouille, le souffle coupé.Les études ont toujours été finalement un bon moyen de pallier ces problèmes. Et à défaut de draguer les filles avec l’adresse des forts en sport et en humour que j’ai toujours enviés, cela me permet au moins de leur donner quelques explications pour les devoirs. Et accéder ainsi à un peu de leur douceur… D’ailleurs, je commence à sentir monter l’excitation. La tension habite déjà mon sexe. Mon gland est de plus en plus sensible. Des images me viennent en tête. Je me mets à penser à ma cousine Alicia.Elle est un an plus jeune que moi. C’est avec elle que j’ai connu mes premiers « touche-pipi » lorsque j’étais petit. J’ai un souvenir très doux de ces moments décomplexés et innocents où nous nous montrions comment nous étions faits, dans toutes sortes d’éclats de rire. Puis l’adolescence a fait son œuvre et ces jeux ont cessé. Alicia est devenue une très sage jeune fille, étudiante en droit. Avec la panoplie. Jupe bleu marine, serre-tête et chemise à carreaux. Mais elle m’excite terriblement. C’est une brune aux sourcils prononcés, aux beaux yeux en amande et avec de jolies taches de rousseur. Rares sont mes rêveries érotiques où je ne l’imagine pas me dévoilant de jolis seins en poire et une superbe toison de brune, luxuriante. Je nous imagine, nous déshabillant à la piscine l’un devant l’autre et nous touchant le sexe. Et c’est souvent au moment où j’accède, en pensée, à cet endroit féminin si mystérieux que je jouis.Et là, présentement, je sens monter le plaisir. J’ai repoussé la couette à mes pieds. J’ai écarté les jambes. Ma main gauche tient fermement mes testicules. Et ma main droite s’active sur le pénis. Je veux garder le plus possible cette douce image de ma cousine souriante me montrant sa chatte et jouant avec mon sexe. Mais c’est plus fort que moi. Le plaisir est devenu le maître qui commande. Je ne peux plus retarder la jouissance. C’est dans un rictus et des petits cris étouffés que je vois jaillir mon sperme. Trois longs jets s’étalent sur le ventre. Puis deux petits jets. En me délassant et en faisant ressortir quelques dernières gouttes de cette crème, je sens monter son odeur douceâtre…Mais la porte s’ouvre brutalement alors que je suis toujours allongé, les jambes écartées, sur le lit. Le sexe encore gros couché, indolent, sur le côté et le ventre couvert de traînées blanches. C’est Rosa la femme de ménage qui semble avoir elle aussi oublié, tout comme moi, mes vacances. Elle reste interdite, la bouche ouverte quelques secondes, puis bredouille des excuses et s’empresse de refermer la porte.Rosa est une femme de 55 ans, d’origine portugaise, donc très brune, plutôt ronde avec une poitrine très développée qui tend le tissu des blouses un peu datées qu’elle a l’habitude de revêtir. Elle travaille depuis dix ans chez mes parents. Cela lui est arrivé de me faire la toilette quand j’étais petit, mais elle ne m’a plus vu nu depuis longtemps. Et je suis sûrement aussi gêné qu’elle. J’ai bien changé depuis ces moments-là. Mon sexe s’est développé. Sans être aussi énorme que je le voudrais (je n’échappe pas aux clichés masculins habituels), il a toutefois en érection une taille conséquente et un beau gland bien dessiné et dégagé. Et dans ma posture impudique, rien de mon anatomie n’a pu échapper à Rosa.Je ne vais plus oser passer devant elle sans rougir. J’attrape à la volée mes mouchoirs et je m’essuie rapidement. J’enfile mon peignoir et je file vers la douche.Je rase autant que je peux le mur du couloir mais je tombe sur Rosa qui balaye juste devant la porte de la salle d’eau. À mon air déconfit et mes regards fuyants, elle offre un grand sourire où elle dévoile toutes ses dents :— Excuse-moi, je ne savais pas que tu étais là. Ne sois pas gêné c’est très naturel. Et puis il a bien changé mon petit Adrien ! Il est un vrai homme maintenant.Et elle continue sur un grand éclat de rire. Je ne sais plus où me mettre…— Et tu dois avoir des petites copines, non ?— Heu… Pas vraiment…, balbutiai-je, tout gêné.— Oooh comme c’est dommage ! Toute cette belle énergie gaspillée. Mais tu veux peut-être te nettoyer ? Je te laisse passer.Et elle m’ouvre la porte avec un petit sourire que je pourrais comprendre comme coquin. Au moment où je passe devant elle, la voilà qui reprend :— Dis, mon petit Adrien, tu ne voudrais pas me la montrer à nouveau ?Je n’en crois pas mes oreilles. Cette femme, à côté de laquelle je vis depuis si longtemps, qui me propose une telle chose… Il est vrai que je n’ai jamais dédaigné fantasmer sur elle, mais il ne me serait jamais venu l’idée de lui faire des propositions indécentes ; que je n’aurais de toute façon jamais eu le courage… Je suis tétanisé surtout que ma queue possède encore les traces de ma dernière masturbation, je ne la crois pas très présentable.— Heu… Je ne sais pas… Cela m’embête… J’ai très envie de faire pipi.— Oui, je comprends, viens avec moi.Et avant que je ne réponde quoi que ce soit, elle m’entraîne avec elle dans les toilettes et me place devant la cuvette. Elle dénoue mon peignoir, attentive et me saisit le sexe. Je n’en crois pas mes yeux. Je me laisse faire sans rien dire. Elle le regarde attentivement et lui, intimidé, reste au repos. Mon gland est presqu’entièrement dégagé, mon prépuce est en effet assez court. Avec son pouce, elle joue avec une trace de sperme résiduelle qu’elle étale sur le bout. Puis toujours concentrée, elle tire sur la peau du pénis, curieuse, pour bien faire ressortir la tête du sexe. Je le vois qui se tend un peu en piquant légèrement du nez.— Allez, mon petit Adrien, ne sois pas intimidé, laisse-toi aller, n’aie pas peur.Je ressens un petit blocage au début. Mais j’ai tellement envie de pisser. Je ferme un peu les yeux et me laisse aller. Très vite l’urine commence à sortir. C’est un torrent.— Oui, c’est bien, vas-y continue !Me faire uriner l’amuse beaucoup. Elle joue à diriger le jet directement dans l’eau où sur la faïence à l’intérieur de la cuvette. Elle rit.— Comme c’est rigolo ! Moi aussi j’aimerais parfois avoir un tuyau comme le tien pour pouvoir diriger mon jet. Tu dois avoir un sentiment de puissance, non ?Je n’ose rien faire de plus que d’acquiescer en souriant légèrement.— Je suis sûre que tu as déjà fait des concours avec tes copains. Je me trompe ? Il t’est peut-être arrivé de vous comparer la longueur de vos sexes aussi, non ?Sa voix semble devenir légèrement irrégulière, plus essoufflée.— Et leur sexe, tu as déjà eu envie de le toucher je parie. Cela donne tellement envie.Je ne sais quoi dire, j’ai fini d’uriner mais mon sexe recommence à durcir et à se tendre. Rosa ne le lâche toujours pas.— Oooh comme il est doux ton sexe. Il fera envie à beaucoup de monde. Mmmmh tu es un homme maintenant. Tu as été gâté par la nature.Elle me le serre de plus en plus fort. Fait coulisser lentement la peau. Je la sens remuer légèrement, bien que collée contre mon flanc. Elle est parfois agitée de petits soubresauts. Elle ne parle plus. Je n’entends plus que sa respiration saccadée. Je ne compris qu’à ses petits cris étouffés de jouissance et ses tremblements, qui propagèrent leurs ondes jusqu’à la main qui me tenait le sexe, qu’elle s’était masturbée.— Ah que d’émotions Adrien ! dit-elle en se relevant après un petit moment d’attente. Allez, il est temps d’aller prendre ta doucheEt, avec un dernier éclat de rire, elle me donne une petite tape sur le bout du sexe et me laisse seul me débrouiller avec mon érection.… et par la suite, il s’est passé des choses qui ont bouleversé ma vie et que j’aurai peut-être l’occasion de vous raconter…