La Pentecôte 1997. La météo est plutôt clémente et le mariage de ce vieux copain s’annonce on ne peut plus joyeux. Passé la cérémonie, le traditionnel dîner avec les familles nous attend. Rien que de très banal me direz-vous mais les jeunes mariés avaient réservé un gîte pour les 2 jours restants et tout le groupe d’amis doit y passer les 2 jours suivants loin des familles et du protocole de la soirée officielle. Perdu au fin fond de l’Auvergne nous regardons tous le ciel avec un sourire, contents d’échapper au froid et la pluie, courant dans cette région à cette époque.Je m’étais rendu au mariage seul. L’ensemble du groupe venant de Paris avait des voitures et les horaires de départ décalés des uns et des autres nous avaient empêché de nous regrouper. Durant les 4 heures de route je commençai à être partagé entre l’idée de ces 3 jours de fête et le regret d’y être seul. Depuis une rupture quelques mois auparavant j’étais dans une phase « instable », préférant butiner (et lutiner) à droite à gauche, plutôt que de tenter de reconstruire un couple. Malheureusement pour moi je connaissais l’ensemble du groupe parisien qui ne comportait pas de jolie célibataire avec qui passer du bon temps durant le week-end. Les seuls inconnus étaient quelques collègues du marié dont la conversation s’avéra certes intéressante mais dont la masculinité était antagoniste avec mon hétérosexualité.Une fois la cérémonie passée et tous les amis retrouvés et salués je jetai un œil durant le vin d’honneur à la foule environnante. Le désert féminin se confirmait. Même parmi les familles, impossible de repérer une cousine ou amie de la famille sur laquelle fantasmer. Ce week-end démarrait vraiment bizarrement. J’étais pourtant certain qu’il serait l’occasion de passer du bon temps. Les rires et les premières coupes de champagne eurent tôt fait de me redonner bonne humeur et le vin d’honneur se clôturant, tel le troupeau de Panurge tout le monde se dirigea vers le château dont les salons avaient été loués pour le dîner.Une fois arrivés chacun repéra sa table et je pus constater que ma table était essentiellement masculine. Outre deux vieux copains du groupe célibataires eux aussi, j’étais attablé avec les collègues du marié et les conjointes de ceux qui en avaient… J’avais été choisi avec mes 2 comparses pour compléter la table des collègues de part nos points communs professionnels et nos activités de loisirs. Effectivement la mayonnaise prit bien et la table s’entendit parfaitement. Maints verres furent vidés, remplis et re-vidés… J’avais oublié mes regrets féminins et le dessert arriva.Avec ce dernier plat les mariés ouvrirent le bal. Petit à petit les danses se succédèrent et les tables se vidèrent. Ma solitude se réimposa avec force à moi. Je n’avais pas le cœur à faire danser les copines du groupe. J’étais seul, le regrettais et commençais à m’apitoyer sur mon sort. Alors qu’un ange passait, un autre ange apparut…Afin de débarrasser les jeunes parents des charges de la surveillance de leur progéniture, les mariés s’étaient acquis pour la soirée les services d’une baby-sitter. Elle venait de sortir de la petite pièce où elle était avec les enfants pour aller voir une mère. Je ne pus détacher mon regard d’elle. Entre 18 et 20 ans elle avait à la fois ce visage jeune et innocent des jolies filles de son âge et un sourire mutin laissant deviner un grand attrait pour le plaisir. Grande et fine, sa longue chevelure brune, strictement attachée, sa robe droite noire, ses profonds yeux noirs, tout en elle exprimait le sérieux qu’elle devait afficher en ces circonstances. Tout, sauf un petit pétillement au fond des pupilles, un léger sourire sur les lèvres, quelques indices que j’interprétai comme une compatibilité certaine entre nous. Je ne sais pas si elle me remarqua mais elle n’en fit rien paraître et retourna avec les bambins.Durant les deux heures qui suivirent elle revînt trois ou quatre fois. Je guettai son retour et l’admirai dès son entrée. Au fur et à mesure de ses visites elle me lança quelques regards. Je pouvais toujours y décerner cette double personnalité mais sans parvenir à distinguer un signe particulier envers moi. Mon voisin de table repéra rapidement mon manège et m’apostropha. « Mignonne la baby-sitter ». J’acquiéçais avec un sourire probablement très niais.Enfin mon heure arriva. Beaucoup de parents étaient partis et il ne restait plus que deux bébés profondément endormis. Mon égérie entra dans la pièce et s’assit sur une chaise, un verre à la main. Ne voulant pas lui causer de problèmes professionnels, je m’approchai de la mariée pour lui demander l’autorisation de distraire la demoiselle de son travail en l’invitant à danser. Voyant que son travail était fortement diminué et que son service finissait dans une demi-heure j’obtins facilement l’autorisation. J’invitai donc la belle à danser. »Je ne sais pas si je peux, les mariés ne vont pas apprécier » »La mariée m’a donné son autorisation. C’est une très bonne amie et je te garantis qu’il n’y aura pas de problème », enchaînai-je, la tutoyant spontanément. »Alors soit », dit-elle en se levant avec un large sourire.Nous enchaînâmes quelques danses et l’heure tourna. Nos discussions banales au début tournèrent rapidement à nos vies, notre passé nos aventures… Elle refusa de me croire lorsque je lui annonçai mon célibat, persuadée que je lui disais ça uniquement pour la draguer et qu’une âme sœur m’attendait à Paris. Je mis quelques temps à la convaincre et mes explications finirent par avoir raison de sa suspicion. Nous ne pouvions détacher nos regards l’un de l’autre. J’entendais de temps à autre un commentaire grivois ou moqueur d’un voisin sur la piste, tous les copains ayant repéré qu’en guise d’une petite invitation à danser, je passais beaucoup trop de temps avec la demoiselle.Enfin un parent se dirigea vers la pièce où les enfants dormaient. Ma belle, le repéra immédiatement, à croire qu’elle avait une paire d’yeux rivés dans les miens et une autre sur la porte de la pièce. Elle suivit donc la mère et je ne mis pas longtemps à les rejoindre. La mère boucla les petites affaires de son bout de choux tout en discutant avec la jeune fille puis quitta la pièce, nous laissant tous les deux. Le service était fini et elle était enfin totalement libre. Elle se tourna alors vers moi qui ne la quittais pas des yeux et m’annonça » Désolé mais j’ai terminé. Je dois rentrer. J’ai une demi-heure de marche et demain je dois me lever tôt « . » Si tu veux je te ramène tout à l’heure en voiture. Nous pouvons gagner vingt minutes sur ton horaire. Tu peux bien danser une dernière fois avec moi « .Elle ne dit rien mais s’avança vers moi. Quelques instants plus tard nous étions tendrement enlacés, dansant sur un rythme n’ayant qu’un lointain rapport avec la musique endiablée qui sortait de la grande salle. Le temps de me noyer une dernière fois dans ses grands yeux et j’approchai mes lèvres jusqu’à sentir le contact de sa bouche humide. Notre premier baiser fut long, passionné. Ce n’était pas un baiser de personnes avides de sexe mais plutôt un baiser d’êtres amoureux. Mes mains se contentaient de la serrer contre moi tandis que nos bouches et nos langues s’unissaient et dansaient. » Oh ! pardon » fit la voix de la mariée qui venait d’entrer dans la pièce voir si tout était terminé. Elle sortit avec un sourire. Je sus immédiatement que j’entendrai parler de cette histoire pendant quelques temps. » Je te ramène » proposais-je à ma dulcinée.Elle insista pour que je la ramène chez elle, devant toujours se lever tôt. Elle me précisa vite que, vivant encore chez ses parents il n’était pas question que je m’arrête avec elle. Je glissais une proposition, signalant que j’avais loué une chambre d’hôtel à proximité et que nous pouvions y passer le reste de la nuit. Elle déclina l’invitation, devant absolument être debout à 9h, afin de partir je ne sais où avec ses parents. Il était déjà 4 heures du matin et je m’imaginais effectivement mal la ramener à mon hôtel, faire l’amour avec elle quelques heures et me relever pour la raccompagner à l’heure. Je ne voulais pas risquer de la mettre dans l’embarras. Nous n’avions donc pas de solution facile pour approfondir nos ébats. Notre discussion sur la suite des événements aboutit donc à une absence de solution. Nous étions sur le parking désert appuyés contre la voiture. Il ne nous restait plus qu’à continuer nos petits attouchements quelques minutes avant de rentrer. Cependant, le froid commençant à nous gagner je lui proposai de passer quelques minutes sur la banquette arrière de la voiture. Je sentais bien qu’elle n’était pas prête à aller très loin sur un lieu public sans quoi je lui aurais proposé de s’appuyer sur le capot pour une chevauchée plus profonde.Elle accepta de s’asseoir avec moi à l’arrière et se montra vite plus entreprenante que je ne l’aurais imaginé. Après un nouveau baiser durant lequel ma main caressait son dos et ses fesses elle se dégagea, posa sa main sur ma braguette, l’ouvrit et en sortit mon sexe turgescent, trop serré et comprimé depuis quelques heures. Elle plongea une nouvelle fois son regard qui devenait de plus en plus vicieux dans le mien puis se penchant lentement elle m’emboucha avec appétit. Sa fellation était douce et sensuelle. Elle remontait très haut et redescendait très bas, roulant sa langue autour de mon gland tout en salivant énormément. J’étais aux anges. J’avais rarement connu une aussi bonne fellatrice et en tout cas jamais parmi les filles de 19 ans avec qui j’avais pu coucher auparavant. Nous changeâmes de position après quelques minutes. Elle s’assit au centre du siège, bien en arrière ce qui me permis de mettre un genou de chaque côté de ses cuisses et de me tenir face à elle. Gêné par le toit la voiture je me penchais légèrement sur le côté m’appuyant sur la custode. Ainsi positionné j’avais le sexe face à sa bouche. Elle défit mon pantalon et mon caleçon afin de mieux accéder à mon sexe et me repris en bouche. Les minutes suivantes furent merveilleuses. Je fis l’amour à sa bouche comme je l’aurais fait à son sexe, la pénétrant profondément et lentement, lui arrachant autant de cris de plaisir qu’à moi. Je sentis le plaisir monter régulièrement et à chaque fois nous stoppions avant mon explosion. Je finis par sortir de sa bouche après une éternité et m’asseoir à ses côtés. Les vitres étaient couvertes de buée et nous ne voyions plus à l’extérieur.Je me tournai vers elle et repris la parole. » Arrête-toi là. Je ne veux pas jouir sans toi « » Pourquoi ? Je ne veux pas aller plus loin mais je veux te faire plaisir « » C’est dommage car c’est très bon mais ce serait parfait si je pouvais vraiment te faire l’amour « Nous échangeâmes encore quelques mots et j’étais à deux doigts d’abandonner. Elle voulait bien finir ce qu’elle avait commencé mais pas que je la pénètre. Au dernier moment elle descendit de voiture, s’assit sur le siège passager et m’annonça froidement. » J’en ai assez de jouer la petite fille sage. Je suis trop conne. J’ai envie de toi. Viens, je connais un petit chemin forestier où il n’y a personne « .Aussitôt dit aussitôt fait. Moins de 10 minutes plus tard nous étions sur un petit chemin forestier désert à cette heure. J’abandonnai vite l’idée de l’extérieur et du capot car la température avait vraiment chuté. Nous retournâmes donc sur la banquette arrière. Il fallut faire quelques contorsions pour nous déshabiller mutuellement mais le résultat fut à la hauteur de nos attentes. Son corps était parfait à mon goût. Ses seins haut perchés, bien que d’un volume très moyen, se logeaient parfaitement au creux de mes mains. Son pubis était bien entretenu, le triangle noir taillé court tranchait avec sa peau claire. Sa peau était d’une douceur rare et ses mains courraient sur mon torse. Je sortis un préservatif de la boîte à gants et lui tendit. Elle replongea avidement sur mon sexe et après une nouvelle fellation divine m’habilla pour la grande exploration. Ce fut moi qui m’assit au fond du siège arrière et elle m’enjamba. Elle saisit mon sexe et le maintint droit tandis qu’elle se laissa descendre doucement. Le contact de nos intimités fut brûlant. Dès le premier effleurement elle commença à geindre de plaisir. Enfin elle se laissa descendre totalement et je m’enfonçai au plus profond d’elle.J’étais serré et sentais chacun de ses muscles vaginaux s’activer autour de mon pieu. Son sexe étroit et brûlant moulait parfaitement mon sexe. Les minutes qui suivirent furent inoubliables ou plus exactement elles furent tellement exceptionnelles que je serais bien incapable de décrire aujourd’hui toutes les sensations qui me traversèrent le corps et l’esprit. Tandis qu’elle accumulait les orgasmes je vivais moi-même un plaisir bien supérieur à de nombreuses jouissances passées. Je n’avais pourtant toujours pas éjaculé. Ce fut elle qui me sortit de ma torpeur. Afin de s’enfoncer plus profondément elle plaça ses mains sous ses fesses et les écarta au maximum. La pointe de mon gland butait maintenant au fond de son vagin. Mes mains rejoignirent les siennes et j’en profitais pour caresser ses doigts fins. Nous jouions avec nos doigts entremêlés tout en écartant ses fesses tant que nous le pouvions. Elle reprit la parole après quelques minutes de ces jeux innocents » Tout ça me donne des idées » me dit-elle avec son sourire mutin. Puis elle fit glisser ses doigts, entraînant les miens. Elle commença alors à se caresser l’anus. Ma main au-dessus se contentait d’appuyer sur la sienne, la laissant seule se caresser. Je finis simplement par appuyer sur son index avec le mien au moment où celui-ci était au centre de l’anus. Immédiatement ce dernier avala nos deux doigts. » Tu aimes ? » lui demandais-je. » Chut » répondit-elle. Puis elle releva ses fesses, fit sortir mon sexe de son doux fourreau et avança légèrement, me faisant pointer sur son anus préparé. Elle se laissa alors descendre doucement, ses yeux plantés dans les miens. C’est tout juste si je perçus un léger rictus sur ses lèvres au moment où je franchis son anneau. Elle s’empala au maximum et reprit nos vas-et-viens interrompus quelques secondes.Cette fois-ci ce fut trop. Après quelques secondes ou quelques heures de ce traitement j’éclatai au plus profond d’elle, terrassé par notre jouissance commune finale.Longtemps après nos eûmes un mal fou à nous forcer à bouger, l’atmosphère sereine qui régnait nous suppliant de ne pas remuer un cil.Le jour pointait et il était temps d’aller dormir quelques heures, nos programmes du reste du week-end étant malheureusement chargés. Après avoir symboliquement échangé nos coordonnées, ne comptant cependant pas sérieusement nous revoir, je la déposai devant chez ses parents comme convenu des siècles plus tôt, deux heures auparavant.Avant de nous quitter elle me fit un dernier compliment » Je ne sais pourquoi mais tu es le premier avec qui j’ose me laisser aller comme ça aussi totalement « .Le reste du week-end avec les copains fut très joyeux bien que son absence me torturait et très peu de monde me fit les réflexions que j’attendais. La mariée m’expliqua que ce qu’elle avait aperçu ne ressemblait pas à un début de partie de jambes en l’air prêtant aux quolibets mais plus à un acte d’amour ne nécessitant aucun commentaire.Je revis deux fois ma douce baby-sitter lors de voyages en Auvergne. La première nuit que nous avons passé fut parfaite. Nous avons enfin pu nous étreindre dans un lit confortable, dormir côte à côte ou enlacés. Cette nuit n’apporta rien de plus sexuellement mais nous donna le calme et la sérénité qu’il avait pu manquer dans la voiture.La seconde fois fut la dernière. Nous avions l’impression d’avoir tout découvert lors de nos deux premières entrevues et bien que très agréable cette troisième rencontre laissa un goût amer. Un début trop intense avait rendu la suite insipide. Enfin 400 kilomètres nous séparant il était difficile de décider de continuer notre relation afin de voir comment elle évoluerait. Nous avons donc décidé de nous quitter après cette troisième rencontre.J’ai depuis rencontré une femme idéale que j’ai épousé il y a peu. Cependant régulièrement alors que nous faisons l’amour, je ne peux m’empêcher de repenser à ma douce baby-sitter et aux divines heures qu’elle m’a accordé.