À l’époque, j’étais étudiant ingénieur et je m’entendais bien avec un assistant un peu fou. Fou ou génial ? Difficile de répondre. C’était un spécialiste de la physique et de la mécanique, un expert en relativité. Nous ne le comprenions pas toujours, mais il n’y avait pas que les étudiants qui ne le comprenaient pas !Nous partagions la même passion pour la guitare électrique. Un jour que j’étais chez lui, je vis au fond d’un réduit une machine bizarre.— C’est quoi, ce truc ?— Une machine à voyager dans le temps.— Tu te fous de moi ?— Non je t’assure.— Et cela marche comment ?— Tu fixes le lieu et l’endroit où tu veux aller et tu enclenches le système. Instantanément, tu t’y retrouves.— Cela marche vraiment ?— Oui, mais il y a un ou deux problèmes et je n’ai jamais terminé.— Ah, lesquels ?— Celui qui est parti dans le temps ne peut pas revenir de lui-même. Il faut que quelqu’un d’ici le rappelle. D’autre part, il faut garder un pendentif autour du cou.— Et alors ?— J’ai essayé avec un étudiant, il y a quelques années. Il a voulu tester la Préhistoire. Quand je l’ai rappelé, j’ai vu débarquer une espèce d’homme de Cro-Magnon qui avait le pendentif. J’ai eu un mal fou à le réexpédier… Je n’ai jamais récupéré l’étudiant qui, au mieux, chasse aujourd’hui le mammouth. Depuis, je n’ose plus y toucher.Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’avais envie d’essayer. Envie d’aller voir loin, dans une autre époque. Et c’était possible :— J’ai envie d’essayer.— Quoi ? Tu es fou ?— Non, pas du tout. Mais j’ai envie d’aller dans un autre système planétaire.— Ah oui ? Et si tu te trouves dans un océan d’azote liquide ou sur de la lave en fusion ? Je t’y laisse moins d’une seconde et je ne récupère rien !— Breska, Lune 18.— À tes souhaits.— Breska, Lune 18 : c’est le sujet de mon mémoire. 18° de moyenne, 30% d’oxygène et 70% d’azote. Plus d’oxygène que sur la terre. J’ai envie d’aller voir. Tu me laisses trois secondes et tu me ramènes.— Tu es sûr ?— Sûr et certain. 4 039.— Pourquoi 4 039 et pas 20 500 ou -1 000 ?— Si l’on part aujourd’hui à la vitesse de la lumière, on arrive là en 4 039. Alors 4 039.— Bon, OK. Trois secondes, et puis retour.— Je prends ton appareil photo.— OK.On prend des risques, quand on est jeune et fou. Si on ne les prend pas là , on ne les prend jamais ! Alors bon. Je mis le pendentif autour de mon cou et je montai dans la machine. Je crois que si j’avais attendu le lendemain, je n’aurais jamais osé !Trois secondes.L’œil fixé à l’appareil photo. Une végétation de type jungle, avec des dés colorés sur les arbres. Quelque chose qui ressemblait à une route avec un revêtement en verre. J’y ai même vu un être qui ressemblait à un homme. Pas le temps de regarder. Photo. Photo. Photo et retour.On a passé une heure à regarder ces photos. Trois secondes, trois photos. Il y avait bien de la végétation et elle était verte. La route était une route. Au loin, il semblait y avoir des véhicules qui partaient vers ce qui était sans doute une ville. Et à cinq mètres, un homme. C’était un homme. Blanc, un mètre quatre-vingt, de grands yeux bleus. Il avait franchement l’air surpris de me voir. Pas du tout agressif. Simplement étonné. Je n’hésitai plus. Je voulais y retourner.— 24 heures.— Quoi, 24 heures ?— J’y retourne 24 heures.Je voulais partir dans un voyage scientifique. Je ne me rendais pas compte que je partais pour les 24 heures les plus torrides de mon existence. 24 heures au fin fond de la galaxie.Je remontai dans la machine et m’apprêtai à revoir l’homme. Il était là , à regarder l’endroit où j’étais apparu trois secondes et où je revenais.— Scfdg uythg qiu lk piunbfsg tresrtdgrty ?Ah zut ! Je n’avais pas prévu cela, mais c’est logique. Je parle couramment français, anglais, allemand et espagnol, mais sur Breska, Lune 18, en 4 039, on ne parle rien de cela ! Cela allait être coton. Je ne savais pas comment j’allais communiquer. Je lui fis signe que je ne comprenais pas. Le langage des signes était peut-être commun. Il fouilla dans sa poche et sortit deux casques de walkman, en garda un et me tendit l’autre. Il mit le sien sur sa tête je l’imitai.— Bonjour, d’où viens-tu ? Tu as une façon bizarre de voyager.Il n’avait pas parlé, mais je l’avais compris. C’était des transmetteurs de pensée. Apparemment les voyageurs de nulle part, c’était habituel, chez eux.— Je viens de la Terre, quelque part dans la Voie Lactée. Je suis ici pour une journée.— La Terre ? Connais pas. Tu es déjà venu sur Schnj ? (Cela doit être le nom local de Breska.)— Non.— Je rentre en ville, je te droppe ?— C’est gentil.Finalement, sa voiture ressemblait assez fort aux nôtres, le volant et les roues en moins, ce qui lui permettait de « rouler » à environ 500 km/h.Dans la voiture, j’ai essayé de savoir s’il avait une famille. Les mœurs semblaient différentes des nôtres. Il vivait dans une communauté, ou plutôt une colonie, de plus ou moins dix mille personnes. Il n’y avait pas de maison, pas de famille. Apparemment, même la notion d’amis ou de copains était différente. Tous étaient ses amis et il passait ses loisirs tantôt avec les uns, tantôt avec les autres, au gré des rencontres.La voiture allait assez vite ce qui fit que je n’ai pas vraiment eu le temps d’approfondir. Une fois arrivé dans la ville, il s’arrêta devant un grand bâtiment.— Tu viens manger avec moi ?— Je n’ai pas d’argent.— De l’argent ? C’est quoi cela ?— Pour payer— Payer ?— Ok, on laisse tomber et on verra bien.Visiblement les schémas n’étaient pas les mêmes chez eux. C’était quand même étonnant. Ils étaient le résultat d’une évolution totalement indépendante de la nôtre, mais étaient quand même très proches. Ils ressemblaient à des Méditerranéens : cheveux noirs, teint hâlé et les yeux marron. Par contre, ils étaient plus grands que nous : de 1m80 à 2m20 environ. En vieillissant, certains attrapaient des cheveux blancs, d’autres devenaient chauves. J’en étais là dans mes réflexions quand arriva un groupe de petits bonshommes verts. Les archétypes du Martien : un mètre vingt, parfaitement chauves et la peau totalement verte. À part cela, ils avaient trois yeux et une oreille au milieu du front.— Ils viennent de Khjgd. On en voit de plus en en plus.Au ton méprisant de mon compagnon, je compris que le racisme existait aussi chez les habitants de Schnj (Breska), malgré leur côté ouvert et accueillant. J’avais grâce à ses yeux, les petits hommes verts pas. Probablement simplement parce que j’étais plus semblable à sa race.Je compris aussi que les transmetteurs de pensée laissaient plus filtrer des sentiments que ne le font les conversations classiques. J’en fis d’ailleurs l’expérience immédiatement :— Non, on ne les aime pas, me dit-il. On est naturellement accueillant, mais eux, ce sont des profiteurs qui viennent de plus en plus nombreux et restent entre eux. Toi, tu es seul, visiblement de passage.— Oh, oui. Normalement, dans une journée, je suis parti.— On passe aux bains avant d’aller manger ?— OK.Je le suivis dans le bâtiment, vers ce qui devait être les bains. À voir la foule qui y allait, cela devait être important pour eux.Dans une grande salle, tout le monde se déshabillait et passait ses vêtements à une sorte de robot sur roulette. Visiblement, leur pudeur était différente de la nôtre. Hommes et femmes se déshabillaient ensemble. Les seuls à part étaient deux ou trois groupes d’hommes verts.Je pus constater quelques différences entre l’anatomie des Breskiens de la nôtre. Ils étaient tous sans poils, à l’exception des cheveux et d’un triangle pubien. Le taillage de ce triangle était visiblement un sujet de fantaisie chez eux. Mon compagnon avait les poils taillés en forme de « smile ». Je vis une fille assez jolie qui avait une sorte de flèche dirigée vers le bas. Il y avait vraiment toutes les formes. Ce qui me frappa immédiatement aussi, c’est qu’ils avaient six tétons, mais seuls les deux du haut formaient des seins chez les femmes. Les seins restaient très fermes, même chez les plus âgées. Par contre, les sexes des hommes étaient de façon générale assez petits.Quand nous fûmes nus, mon compagnon m’emmena dans la salle suivante. Etonnant : une salle remplie de sorte de selles de cheval flottant à bonne hauteur pour s’y installer. Elles étaient rangées par ronds de six.— C’est pour nos besoins naturels me dit-il. C’est un des grands plaisirs de la vie !— Je m’excuse d’avoir l’air bête, mais cela marche comment ?— Tu t’assieds dessus. Tu prends la pastille sur le pommeau et tu la poses sur le casque transmetteur sur ta tête. Puis, tu te laisses aller.Je m’assis à côté de mon compagnon. La selle se referma sur moi dès que je mis la pastille. Immédiatement, j’eus envie de pisser et je me suis laissé aller. La fille au pubis taillé en flèche vint s’asseoir en face de moi.Mon compagnon sourit.— Tu intrigues, avec tes poils sur la poitrine et tes deux tétons. On n’a jamais vu d’étrangers comme toi, ici. Cela doit être loin, la Trrr.— Oui, c’est loin. Nous appelons cela la Terre.J’étais en train de pisser, assis sur une toilette en forme de selle de cheval, en faisant la conversation avec un Alien. Une Alienne, en face de moi, faisait la même chose en me dévisageant. Je me dis qu’elle était pas mal et que je me la taperais bien. Il n’y a pas grand monde sur Terre qui ait dû baiser une Extraterrestre. Je me mis à bander. Elle me regardait toujours avec un grand sourire. Le système de toilette entreprit de me nettoyer. Je compris rapidement pourquoi mon compagnon appelait cela un des grands plaisirs de la vie. C’était comme une langue qui me léchait. C’était synchronisé avec ma pensée. Je me mis à penser :« Mets-moi un doigt dans le cul. »Et, avec une infinie douceur, une « langue » me lécha l’anus et un « doigt » s’introduisit. Au gré de mes pensées, la machine me lécha les couilles. C’était tantôt une bouche experte, tantôt un vagin qui aspirait ma bite. Ma tête s’emplissait d’images de toutes les couleurs. La bouche me suçait, une langue s’enroulait autour de mon gland.Au moment d’éjaculer, je tentai de me retirer. Ma dernière copine, la seule qui m’avait sucé très régulièrement, ne voulait pas que j’éjacule dans sa bouche. Je sentis deux mains sur mes fesses me coller vers l’avant. Elle voulait avaler. Je lâchai de grands jets. Oah, pas mal.Je sortis de ma bulle. J’étais dans une salle où il y avait une centaine de toilettes-machines-à -masturber, fixées en ronds de six sur le sol. À côté de moi, mon compagnon avait dû jouir depuis quelques minutes et attendait que j’aie fini. En face de moi, l’Alienne à la flèche avait fini de me fixer. Elle était visiblement en partance pour le septième ciel et poussait quelques petits cris.Sur les trois autres selles de notre groupe, deux étaient occupées. L’une par une « amie » de l’Alienne à la flèche, l’autre par un Alien qui semblait avoir le même âge que nous.En face de moi, la machine arrivait à ses fins ! Je voyais son ventre sursauter en même temps que son visage exprimait la jouissance. Je ne pus m’empêcher de la regarder jusqu’au bout. Elle était vraiment belle quand elle jouissait.Mon compagnon s’était levé. Je le suivis dans la salle suivante. Un mélange de bains de vapeur avec des douches qui virevoltaient et dont on choisissait la chaleur et la position par la pensée. L’Alienne nous avait suivis. Elle s’adressa à mon compagnon.— Ghj klsidusi lkjsgjh ?— Elle veut savoir d’où tu viens.— Comment se fait-il que je ne la comprenne pas alors qu’elle a aussi un transmetteur ?— On est en fréquence privée. Je peux lui transmettre si tu veux.— OK.— D’où viens-tu ? me demanda-t-elle.— De la Terre, mais je crois que vous ne connaissez pas. Je dois être le premier à arriver jusqu’ici. Je suis de passage.— Vous avez l’air sympa, les habitants de la Tr… ?— La Terre ! Vous avez l’air super aussi ici. Je te trouve très jolie.— Merci. Tu as un chouette corps. Ce n’est pas comme ces affreux Verts ! Si j’avais autant de poils que toi, je pourrais me faire plein de dessins. Tu aimes ma flèche ?— Oui, c’est pas mal.— Dessin original ! Je suis styliste. Je conçois du mobilier. Comment t’appelles-tu ?— Pierre.— Pierre, Terre, tout est comme cela chez toi ?— Non, c’est par hasard. Et toi, quel est ton nom ?— KJ29. On va manger ?Au passage, on a récupéré nos habits lavés et repassés. On avait même remis le bouton qui manquait à ma chemise.On s’est retrouvé à table, à huit. Je ne décrirai pas la nourriture. L’aspect était totalement repoussant. Le goût très fade, sans plus. D’emblée, KJ29 me demanda si l’on pouvait accorder nos fréquences. L’on put donc converser à huit. KJ29 et sa compagne HG56 étaient stylistes et travaillaient pour l’instant ensemble. Mon compagnon MM12, s’occupait de la surveillance des champs éloignés. OL45, un Alien d’environ 25 ans, avait travaillé avec MM12 et s’occupait des machines à transformer et acheminer la nourriture. Les trois autres, deux femmes et un homme, s’occupaient des bâtiments. Vers la fin du repas, une question me brûlait les lèvres :— On ne voit ni bébés, ni jeunes. Pourquoi ?— Depuis notre conception à l’usine, jusqu’à la fin de notre élevage, on vit dans la couveuse, me répondit KJ29. Ensuite, on est envoyé dans l’une ou l’autre colonie.— La conception à l’usine ?— Bien oui ! Ne me dis pas que tu ne sais pas comment on est conçu ?— Non.— C’est marrant, cela. On récupère nos codes génétiques sur les selles. Le tout est analysé, travaillé pour éviter les malformations. Enfin, il y a un travail intensif de conditionnement et d’apprentissage. Quand on se réveille, on est prêt à venir dans des lieux comme ici. Vous ne faites pas comme cela pour vous reproduire ?— Non.— Vous faites comment ?Me voilà embarqué dans une discussion au fin fond de la Galaxie, avec des « Breskiens » qui veulent savoir comment on fait les bébés… Que leur dire ? Une autre histoire d’usine ou la vérité ? Va pour la vérité !— Nous n’avons pas d’usine. Nous n’avons pas non plus vos selles à plaisir. On a un truc que l’on appelle des toilettes, qui sert uniquement à évacuer les déchets de notre corps. Par contre, pour le plaisir, on le fait en général à deux et la semence de l’homme, dans le ventre de la femme, fait qu’un bébé se forme, grandit puis naît.— Vous n’avez pas de machine à plaisir ? demanda KJ29 qui, visiblement se foutait des bébés, mais était très intéressée par ce côté-là .— Non.— Quelle horreur ! Moi, je dois y passer quatre ou cinq fois par jour pour me sentir bien.Une nymphomane au pays des Aliens !— Le faire à deux, sans machine, c’est pas mal non plus, tu sais.— Tu me montres ?— Oui, tu nous montres ? reprirent en chœur les voisins de table.Me voilà donc embarqué, avec sept Aliens, dont une nymphomane, qui veulent apprendre à baiser comme sur Terre. J’ai vingt heures devant moi. Que faire ? Me débiner ou leur apprendre le Kama-Sutra ? J’opte pour la seconde solution. Je vais leur apprendre la totale, ou du moins ce que j’en connais… Et tant pis si après, toute leur harmonie s’écroule !— OK, quand on a fini de manger, je vous montre.L’idée que j’allais baiser la KJ29, avec sa petite flèche indiquant la direction à suivre, m’excitait terriblement. J’en bandais déjà . Visiblement, tous avaient envie de terminer de manger rapidement. Le dîner ne s’éternisa pas. L’on partit ensemble vers la zone à dormir.Dans ce monde, la vie était totalement communautaire. Ils ne dormaient pas chaque jour au même endroit. Certains préféraient dormir seuls. C’était conseillé pour les ronfleurs, me dit KJ29 en rigolant. D’autres se sentaient mieux en groupe. Il y avait donc des alcôves pour un ou deux et d’autres de six ou huit. On repéra sur le plan une alcôve de six ou huit libre et l’on se dirigea par là .La pièce était sympa. Je garderais des idées pour décorer ma chambre. Il y régnait une lumière pastel assez chaude dans les tons jaunes. La télé était allumée ou plutôt une sorte de projecteur tridimensionnel qui projetait un ballet de lumière sur les murs, suivant des sons qui devaient être de la musique.Attenant à la pièce, il y avait une salle de bain avec une de ces douches aux tuyaux flottants, un WC plus traditionnel et une espèce de fraise de dentiste flottant dans l’air.C’était leur système de brosse à dents. KJ29 m’expliqua comment faire. Sympa ! Un mélange de jets d’eau, de brosses et de dentifrice, dont le goût s’approchait du chocolat à la menthe que l’on trouve en Angleterre, avec une pointe de ketchup. Au passage, le système faisait rasoir également, bien que les habitants n’aient pas l’air d’en avoir tant besoin.— Bon, tu nous expliques ?— La première étape, ce sont les préliminaires. Il y en a une série. Cela commence par des bisous un peu partout.— C’est quoi, des bisous ?— Je vous montre.Je pris KJ29 dans mes bras. Elle était nue, sa peau était douce. Je commençai par un petit bisou sur la joue.— C’est marrant, cela chatouille un peu, me dit-elle. Je peux essayer ?Et maladroitement, elle m’embrassa la joue.— Cela, c’est le début, et cela peut se faire entre copains. Par contre, il y a des choses plus excitantes. D’abord, le baiser sur la bouche. Léger pour commencer. On écarte un peu les lèvres pour se toucher la pointe de la langue. On peut mélanger goulûment les langues, si l’on aime. Il y a aussi les bisous dans le cou, derrière les oreilles, sur les seins, les pieds… Où l’on veut.— Et sur le sexe, cela se fait aussi ?— Oui, mais cela, j’en parle après. Maintenant : exercice. En même temps que les bisous, caressez-vous avec les mains. Partout : suivez vos envies et les désirs du partenaire.Pendant que, maladroitement, trois autres couples s’essayaient aux caresses, j’enlaçai KJ29 et je l’embrassai doucement sur les lèvres. Un petit passage de la pointe de ma langue sur ses lèvres et elles s’ouvrirent. Sa langue vint à la rencontre de la mienne. C’était fou ce que l’on se comprenait vite.J’avais oublié que nos casques télépathiques faisaient plus que traduire nos paroles. Je lui caressai le dos et descendis sur ses fesses. Maladroitement, elle fit la même chose. De mon autre main, je lui caressai le sein gauche et jouai avec son téton. J’avais envie qu’elle me caresse le sexe. Elle l’entendit. Elle s’écarta un peu de moi et sa main vint caresser mon sexe en érection. Ma main descendit vers son sexe. Elle était trempée.Stop ! Il fallait expliquer la suite.— Puis-je vous interrompre un instant pour expliquer la suite ? Après, je vous laisse à votre imagination et n’hésitez pas à regarder les autres pour vous donner des idées !— C’était déjà pas mal, mais on t’écoute.— Les caresses et les bisous, ce sont les préliminaires. Cela crée l’envie. Les hommes, enfin oui, bon, les mâles, ont une érection. Le sexe se dresse. Je vois d’ailleurs que cela marche chez tout le monde. Vos partenaires ont le sexe qui se mouille pour que cela coulisse bien et, si vous regardez de près, le clitoris durcit.Je me rendis compte en les regardant que les Aliens mâles avaient un petit zizi. Petit en longueur et petit en largeur. Par contre, les femelles avaient, une fois excitées, des clitoris qui pointaient leur nez.— Pour faire l’amour, on introduit le sexe mâle dans le sexe femelle et on se laisse aller. Cela se termine par la jouissance, idéalement des deux. Le mâle éjacule. La femelle aussi, parfois. Pour cela, on se met comme on veut, devant, derrière, couché, debout.— Et l’on fait toujours cela à 2 ?— En général, oui. Seul, on peut s’exciter avec la main. Mais dans votre cas, vos « selles » sont très bien, en solitaire. L’on peut arriver à la jouissance avec un sexe mâle dans un sexe femelle. Mais aussi par la bouche, en suçant le sexe. L’on peut aussi, si l’on a envie, enfoncer le sexe dans le cul. Ceci permet de le faire à plus de deux, ou avec d’autres combinaisons qu’un mâle et une femelle, mais c’est moins standard. Ne vous en faites pas, laissez-vous aller et cela viendra.— J’ai hâte d’essayer ! me dit KJ29. Mais j’ai envie de n’être qu’à deux, dans nos pensées. Je te passe sur ma fréquence personnelle. Voilà , mets ton sexe dans le mien.Je me suis couché à côté d’elle, nous avons recommencé à nous embrasser et à nous caresser. J’ai joué avec ma langue sur le bout de ses seins. Sa voix me disait « Plus bas ! » Je suis descendu. Ma langue s’est un peu attardée dans son nombril. Puis je suis descendu encore. Elle avait les cuisses ouvertes. Je me suis attardé sur l’intérieur. J’ai léché ses petites lèvres. Ses deux mains étaient sur ma tête, à la fois pour la plaquer sur son sexe et pour jouer dans mes cheveux. Sa chatte avait un goût plus sucré que les filles que j’avais connues. Je me délectais de son jus. J’ai été jusqu’à l’anus. Je suis remonté, introduisant ma langue dans son vagin.J’ai bougé pour me positionner en 69. Elle n’a pas hésité et a pris mon sexe en bouche.— Non ! Pas les dents !— Oups, désolée.— Oui, c’est bon quand ta langue tourne autour du gland…— J’aime quand ta langue pénètre en moi ou quand elle joue avec mon clito. Oh oui ! Continue à le sucer, plus vite…Elle se contracta, me mordit un peu. Je sentis tout son corps parcouru de frissons. Elle éjacula aussi un petit peu. Outre le fait d’avoir un clitoris bien développé, les Aliennes sont aussi des femmes-fontaines !Je me remis dans le même sens qu’elle, l’embrassai sur la bouche et la pénétrai. Quelques va-et-vient. Son vagin se contractait et j’éjaculai en longs jets tout au fond d’elle. Je restai ainsi le temps de redevenir mou. D’une contraction de vagin, elle m’éjecta. L’on resta encore enlacé quelques minutes.— C’est pas mal, comme sensation. Cela vaut les selles, en mieux. Je crois que je ne pourrai plus m’en passer.— Tu n’as qu’à convertir un maximum d’adeptes. Chez nous, on reste souvent avec le même partenaire, mais certains aiment la diversité.— Je vais prendre une douche, je suis toute collante. Tu viens avec moi ?Encore quelques jeux érotiques sous la douche et nous sommes retournés nous coucher. Elle s’est endormie blottie contre moi, la main passée dans mon pendentif.On s’est réveillés en sursaut, tous les deux, nus, enlacés… dans la machine, sur la Terre.Bon… Maintenant, que fait-on ?