Le serveur essuya la dernière goutte de vin perlant sur le goulot de la bouteille après avoir copieusement rempli les verres de Marc et Sophie.— Chéri, à ta santé, et à ton premier discours comme député dans l’hémicycle.— Merci, ma chérie, mais sans toi, je ne serais pas là où j’en suis. Comme le disait Talleyrand : « Derrière chaque grand homme, il y a une femme ».— Tu es brillant chéri, mais cette phrase est un tantinet misogyne, non ?— Pas du tout. Regard Napoléon, de Gaulle, les grands rois. Sans les femmes, ils n’auraient jamais connu la destinée qui a été la leur.— Oui, enfin, ces femmes sont restées dans l’ombre de ces hommes faute d’avoir pu elles-mêmes accéder aux responsabilités.— Tu ne vas pas recommencer. Nous avons eu ce débat tant et tant de fois déjà. Hommes et femmes ont chacun leurs qualités, mais il est clair que les hommes sont plus aptes à diriger, à inspirer.— Voyez-vous ça ! On vous a vu à l’œuvre. Les hommes passent leur temps à comparer leurs bites pour savoir qui à la plus grosse et qui pisse le plus loin.— Tu ramènes toujours tout au phallus des hommes mais regarde les grands empires. Tous dirigés par des hommes !— Tu oublies Cléopâtre qui fut une grande reine en son temps et qui réussit à manœuvrer face à un empire romain vorace.— Et comment a-t-elle fait, peux-tu me le rappeler ? Elle a offert son cul ! D’abord à César, puis à Marc-Antoine.— Tu es injuste là. Tu réduis son intelligence à l’usage qu’elle a su faire de sa beauté légendaire en mettant de côté la fine stratège qu’elle a été.— Oui, enfin, stratège, stratège… Aurait-elle réussi sans écarter les cuisses devant ses vainqueurs ?— Tu es odieux quand tu veux, et d’un machisme.— Ah non ! je ne suis pas machiste, juste réaliste.— Mon Dieu, si tes électeurs t’entendaient, je doute qu’ils votent à nouveau pour toi.— Moi, au moins, je ne me suis pas fait élire avec mon postérieur.— Eh bien, c’est bien dommage ! Cela t’apprendrait beaucoup, je pense.— Tu es sérieuse ?— Parfaitement.— Chérie, je veux bien être moderne et ouvert d’esprit de temps en temps, même pour le conservateur de droite que je suis, mais il est certaines réalités fondamentales et biologiques incontestables quand même.— Ah oui ? Et lesquelles s’il te plaît ?— Eh bien, un homme est un homme. Un homme est plus fort physiquement, et la nature nous a dotés d’un pénis avec lequel nous reproduire et donner du plaisir aux femmes.— Mon chéri, je t’aime, mais je vais devoir briser un énorme mythe ce soir : la majorité des femmes ne jouit pas par pénétration.— Non, mais ça c’est vrai pour les hommes qui ne savent pas s’y prendre.Sophie dodelina de la tête de gauche à droite en le fixant droit dans les yeux.— Non mais attends. Tu veux dire que même toi tu… ?— Chéri, j’adore quand tu me prends, mais je dois bien avouer que ça n’est pas ce qui me fait assurément grimper au rideau.— Mais, tu… tu… tu simules ?— Je ne simule pas. Disons que parfois, je m’auto-encourage.Le ciel semblait être tombé sur la tête de Marc qui attrapa son verre et avala une grande gorgée du grand cru qu’il contenait. Sophie en fit de même.— Et il y a d’autres choses que je devrais savoir, maintenant que l’on est dans les révélations.— Eh bien, puisque tu veux le savoir, j’avoue ne pas être fan quand tu me sodomises.— Tu avais l’air d’aimer ça pourtant ?— J’aime te faire plaisir et une fois que tu y es, j’arrive à apprécier, mais bon. Je crois que tu n’imagines pas vraiment en fait.— Comment voudrais-tu que j’imagine quoi que ce soit ? C’est quand même un truc de nanas ça… la sodomie.— Les homosexuels apprécieront ta remarque, je pense.— Oh, ceux-là, laisse-les là où ils sont.— Tu démarres mal ta carrière politique si tu sors ce genre de choses. Et au-delà de ça, je trouve cela presque homophobe.— Excuse-moi. C’est juste que quand j’imagine deux types en train de se… enfin, tu vois quoi, ça me met très mal à l’aise.— Et tu ne t’es jamais demandé pourquoi ?— Pourquoi voudrais-tu que je m’interroge là-dessus ?— Je ne sais pas. Ça te gêne l’idée d’un homme pénétré ?— Chacun fait ce qu’il veut de son cul, mais me concernant, non merci !— Tu as tort. Les hommes sont physiologiquement faits pour prendre du plaisir anal.— Qu’est-ce que c’est que ces conneries ?— Exactement. Contrairement à nous, vous avez un petit organe qui s’appelle une prostate. Et cette prostate, au-delà de ses fonctions « normale », a la particularité de donner beaucoup de plaisir à son propriétaire si on sait bien la stimuler.— Allons bon !— Mais c’est certainement là quelque chose de trop aventureux, de trop audacieux pour un homme tel que toi… ajouta-t-elle en posant le verre sur ces lèvres rouge écarlate sans le quitter du regard.— Je n’ai peur de rien du tout. C’est juste que je n’ai pas envie.— Comment sais-tu que tu n’as pas envie de quelque chose que tu n’as jamais essayé ?— Je sais quand même si j’ai envie de me faire enculer, rétorqua-t-il en haussant le ton, braquant les regards des autres clients du bar dans leur direction.— Dans ce cas, puisque tu n’as pas peur, je te propose un défi.— Un défi ?— Oui. Tu me laisses m’occuper de toi ce soir, et si tu joues le jeu, je te promets que la fois suivante, tu pourras me demander tout ce que tu veux.— Tu veux dire… tout, ce que je veux.— Absolument tout, répliqua-t-elle avec une moue évocatrice.— Même… ?— Même, oui.Marc réfléchit un instant. Il était taraudé entre son héritage culturel et familial de famille traditionnelle bourgeoise catholique et la puissance du désir qui s’animait à l’énoncé de cette proposition dont il ne savait juger si elle était indécente ou pas. Du moins pour lui. C’est que tout pétrit de tradition, il se savait habité de fantasmes que la bonne morale réprouvait mais que la consommation de porno avait longuement façonnés pendant son adolescence. Après tout, elle ne pouvait rien lui faire vivre de si terrible.— Soit, je relève le gant.Un large sourire de triomphe apparu sur le visage de Sophie.— J’admire ton courage, mon chéri.— Oui, enfin, ne m’en dis pas trop si tu ne veux pas que je change d’avis.— Ne t’inquiète pas. Je ménagerai au moins ta surprise.— Mouais…— J’en suis déjà tout émoustillée.— Émoustillée comment ? ajouta-t-il, les pupilles déjà dilatées par l’excitation.Ce à quoi elle répondit en passant une main discrètement sous sa jupe jusqu’à passer ses doigts dans la fente humide de son sexe, qu’elle tendit et déposa ensuite sur les lèvres de son homme.— Émoustillée comme ça…Après quoi, elle étala un mince filet de mouille sur les lèvres de Marc avant de lécher le reste.— Allez, viens, ne traînons pas, sautons dans un taxi et rentrons.— Je commence déjà à regretter ma décision.— Tu ne le regretteras pas, tu peux me faire confiance.xxxxEn route, Sophie se tortillait sur le siège arrière du taxi, toute excitée à l’idée de ce qu’elle allait faire vivre à son « gentil » macho de mari.— Chauffeur, arrêtez-vous là-bas un instant s’il vous plaît !— Bien madame.La berline noire se déporta sur la droite et vint se stationner le long du trottoir illuminé par les enseignes. Sophie tira la poignée et s’extirpa de la voiture.— Où vas-tu ?— Faire du shopping.— Du shopping ? À cette heure ?— J’ai besoin d’ustensiles, ajouta-t-elle en dirigeant son regard vers la devanture du Lovestore.Marc regarda la vitrine un brin inquiet.— Non mais tu plaisantes, tu ne vas pas entrer là-dedans ?— Oh que si ! Et rappelle-toi, ce soir, tu me laisses carte blanche.Marc n’eut pas le temps de répliquer qu’elle claquait la porte et pénétrait comme une fusée dans le magasin. Marc essaya de voir ce qu’elle faisait à travers la vitre. Elle paraissait en pleine discussion avec une vendeuse. Il aurait donné cher pour connaître le détail de leur conversation lorsqu’il les vit toutes deux partir dans un fou rire. Tout cela ne lui disait rien qui vaille. Puis il la vit disparaître derrière quelques instants avant de revenir avec quelque chose dans les mains. En deux temps trois mouvements, elle régla son achat et revint dans la voiture, prenant soin de dissimuler le volume et la forme de l’objet dissimulé dans le sac opaque.— Et voilà. On peut rentrer à la maison.— Qu’est-ce que c’est ?— Tu verras.— Un indice ?— Non. Tu voulais que je ménage ta surprise, alors je ne dirai rien.Le taxi mit une dizaine de minutes pour rejoindre le pied de leur immeuble. Une fois dans le hall, Sophie plongea la main dans le sac et en tira quelque chose.— Chéri, à partir de maintenant, tu me fais confiance et tu me laisses faire.— ….— Et pour commencer, je vais te mettre ce bandeau sur les yeux. Je veux que tu te concentres exclusivement sur tes sensations.Avant que Marc ait pu répondre, elle lui passa un large bandeau de soie noir autour de la tête qui le plongea dans l’obscurité totale. Elle prit une de ses mains et le guida jusqu’à l’ascenseur. Une fois dans la cabine, elle pressa le bouton du 7e étage et vint se coller à lui pour lui murmurer à l’oreille :— Tu sais que ça m’excite beaucoup de te savoir à ma merci et tout à moi ce soir.Marc sentit que l’excitation de sa femme le gagnait progressivement et chassait son anxiété.— Et moi, j’aime te savoir excitée, ma chérie.— Tu n’as pas idée. J’en ai complètement mouillé ma culotte.— Ah oui ?Et de joindre le geste à la parole, elle remonta sa jupe, saisit l’élastique de sa culotte sur ses hanches et la fit glisser le long de ses jambes. Elle se baissa en gardant la tête droite pour attraper son dessous au sol et s’arrêta, le visage à la hauteur du sexe de Marc.— Salut toi. Tu aimerais bien que je m’occupe de toi ce soir.Elle posa ses lèvres sur la verge gonflée par-dessus le tissu du pantalon, les entrouvrit et fit mine de la saisir dans sa bouche avant de se redresser totalement.— Mais non, ce soir, on change les règles.Marc était en feu et son désir monta d’un cran lorsqu’il sentit les effluves puissants du sexe de sa femme qui venait de presser sa culotte trempée roulée en boule sous son nez.— Alors ? Je suis assez mouillée pour toi ?— Tu me rends dingue. Si tu savais comme ton parfum et ton goût le rendent fou.— Alors, goûte-moi ça.Et elle glissa la petite culotte de soie dans sa bouche et tartina le bas de son visage avec.— Je vais te rendre plus fou encore que tu ne l’as jamais été.Elle le guida jusqu’au palier, ouvrit la porte de leur appartement et le fit entrer. Une fois dans l’entrée, elle s’écarta un instant pour contempler la vue de Marc, debout, aveugle et déboussolé. Elle vint se placer derrière lui tel un félin et fit tomber son manteau et sa veste au sol. Elle passa ses bras de part et d’autre de son torse et défit un à un les boutons de sa chemise qui partit rejoindre le reste des vêtements sur le tapis de l’entrée. Elle se plaqua contre le dos nu de Marc dont l’érection déformait fortement son pantalon. Elle remonta ses mains et vint planter ses ongles dans les pectoraux de son mari avant de labourer lentement l’épiderme jusqu’à son nombril.— Je sais que tu as l’habitude d’être craint et obéi, mais ce soir, c’est moi la maîtresse, et ce soir, c’est toi qui m’obéis.Marc resta silencieux, haletant, focalisé sur ses sensations tactiles, sur les sons et les odeurs. Elle défit sa ceinture puis le bouton de son pantalon et passa une main dessous. Ses doigts caressèrent la verge durcie encore prisonnière du boxer puis la pétrirent d’un coup.— Ta queue est si dure, je la sens palpiter et gonfler sous mes doigts.Marc tenta de se retourner pour lui faire face mais Sophie remonta son autre main autour de sa gorge et serra subtilement.— Non, non. Tu me laisses faire. Je vais te faire languir un peu.Elle massa de plus belle la verge et les testicules de Marc par-dessus le boxer, provoquant des spasmes de plaisir chez lui. Il était à deux doigts de jouir. Elle retira sa main.— Oh non, mon chéri ! Nous avons toute la soirée. Tu ne vas pas venir maintenant.Ses mains vinrent saisir les deux poignets de Marc qu’elle tira derrière son dos avant de plonger sa main dans le sac d’accessoires achetés au lovestore. Elle en tira une épaisse cordelette noire qu’elle vint nouer fermement autour des poignets.— Voilà, maintenant tu es totalement à moi.Marc profita d’avoir les mains dans le dos pour tenter de plonger ses doigts entre les cuisses de Sophie toujours plaquée derrière lui. Elle laissa ses mains s’immiscer entre ses cuisses et trouver le chemin de sa toison finement taillée et ruisselante de mouille. L’index de Marc pénétrant sa fente lui arracha un gémissement suivi d’un autre lorsque la pulpe de son doigt trouva son clitoris gonflé.— Si tu es sage, je te laisserais peut-être me goûter tout à l’heure.Elle se laissa fouiller quelques secondes avant de s’éloigner et plonger à nouveau la main dans le sac aux mystères. Marc entendit comme un tintement et une odeur de cuir neuf avant de sentir un contact rêche autour de son cou. Sophie était en train de lui passer un épais collier orné d’un anneau et d’une chaînette dont elle tenait l’obscurité.— Allez, viens par ici maintenant.Marc, en mâle alpha qu’il était, était aussi excité que déboussolé devant sa femme transformée en maîtresse autoritaire. Il sentit la tension sur la chaîne se répercuter sur sa nuque et suivit la direction impulsée. Aveugle, il tentait de deviner la pièce vers laquelle elle était en train de le diriger. Il comprit en quelques instants qu’elle le conduisait vers la chambre. Elle le guida vers le grand lit trônant au centre de la pièce et le fit s’allonger à plat ventre. Marc sentit Sophie s’affairer à lui ôter ses chaussures, ses chaussettes et son pantalon, lui laissant uniquement son boxer.— Mais c’est que tu es très sexy comme ça !Elle le fit reculer au bord du lit jusqu’à se retrouver les genoux par terre et le buste allongé sur le lit, la « croupe » offerte.— Tu as un petit cul bien désirable, tu sais. C’est vraiment injuste que la mode ne vous impose pas le port du string aussi. On aime bien les mâter, vos petits culs bombés.Marc l’entendit se diriger vers un coin de la pièce, ouvrir puis refermer un tiroir et revenir vers lui. Il sentit ses doigts tirer sur le tissu de son boxer, suivi de la sensation froide du métal sur ses fesses.— Voilà, je vais te faire un petit string maison, tu vas être sexy en diable là-dedans.En quelques instants, le boxer s’était réduit à une mince bande de tissu entre les fesses de Marc, fente tendue par son sexe dressé vers l’avant.Le bruit devenu caractéristique du sac en plastique se fit de nouveau entendre, suivi de sons que Marc ne parvint pas à identifier. Puis il sentit la chaleur du corps de Sophie derrière lui à nouveau. Elle se pencha et vint s’allonger sur son dos, la bouche presque au creux d’une oreille.— Détends-toi, mon chéri. Il faut que tu sois très détendu.Il sentit la bouche de Sophie se poser dans sa nuque et descendre lentement l’échine de son dos en même temps qu’une de ses mains remontait l’arrière des cuisses de Marc en griffant précautionneusement sa peau de ses ongles acérés. Les lèvres chaudes de la jeune femme arrièrent sur l’élastique du sous-vêtement martyrisé en même temps que la main griffue vint soupeser et pétrir les couilles pendantes. Marc sentit les doigts malaxer ses testicules et venir chatouiller sa queue dressée, tout en glissant un à un ses doigts sous le tissu. Marc sentit un ongle se planter légèrement sur son périnée et remonter doucement vers le sillon de ses fesses. Il se raidit aussitôt.— Làààààà, chuuuuuttttt, Laisse-toi faire !Marc inspira profondément, son attention tout entière focalisée sur ce doigt se dirigeant vers son anus. Sophie écarta la mince bande de tissu et savoura la vue du petit bourgeon brun tapis entre les fesses de son partenaire. L’idée de dépuceler Marc l’excitait au plus haut point. Elle ne put se retenir de glisser une main entre ses cuisses pour se caresser en même temps que l’ongle au bout de son index parvint à l’orée de l’anus. Marc sentit son excitation bondir d’un cran supplémentaire, chamboulé par le plaisir procuré par la sensation de cet ongle qui labourait le fond de son sillon fessier et de l’extrême sensibilité de cette zone qu’il avait toujours voulu préserver de toute « violation ».— Continue, c’est si bon, s’entendit-il prononcer avec étonnement.— Mais c’est que tu y prends goût mon petit cochon on dirait, répondit-elle avec un large sourire.Elle retira ses doigts luisants de mouille d’entre ses cuisses pour venir en enduire la petite fleur brune largement éveillée. La pulpe de son doigt glissa sur les petits plis en dessinant des cercles concentriques. Puis elle vint poser ses lèvres en haut du sillon fessier de son homme et commença à le dévaler, alternant les petits baisers et les petits coups de langue de manière à ce que Marc perçoive la lente progression de la bouche de sa compagne vers son intimité. Elle en profita pour arracher ce qui restait des lambeaux de boxer et vint saisir de son autre main la verge au bord de l’explosion pour commencer à lent mouvement de va-et-vient synchronisé avec la progression de sa bouche. Le pouls de Marc s’accéléra brutalement. Son corps entravé et ses yeux bandés ne lui laissaient pas d’autre option que de subir les insupportables caresses de sa femme qui venait de l’amener au bord d’un orgasme dont il sentait qu’il atteindrait des cimes jusqu’alors inégalées.La main de Sophie s’arrêta au moment où sa langue se planta au centre de la rose et commença à tenter de l’ouvrir doucement. Elle sentait le sang battre furieusement dans la queue de son homme et jouait à serrer puis desserrer selon qu’elle le sentait approcher du point de non-retour. Il la sentit d’écarter un peu avant de revenir. Il eut d’un coup la sensation d’un liquide froid et visqueux qui coulait entre ses fesses, suivie d’une forme ferme et oblongue presser l’entrée de son fondement. Il se crispa.— Respire profondément et calmement mon chéri. Je vais y aller tout doucement.Marc se sentit s’ouvrir lentement à mesure que la forme le pénétrait. Sophie poussa doucement ses hanches ornées d’un harnais de cuir noir rehaussé d’un gode de silicone noir de taille modeste. Elle fit lentement pénétrer l’extrémité à travers la couronne de chair jusqu’à ce qu’elle sente les fesses de son compagnon contre son bassin. Elle savoura la vue de son homme à genoux devant elle, allongé la face contre le lit, les mains liées dans le dos et un gode planté entre les fesses. Elle découvrait ce sentiment d’être la maîtresse du plaisir, celle qui prend, de la vulnérabilité de son homme qui lui était offert et du pouvoir qu’elle avait de lui donner du plaisir. Elle commença à onduler doucement le bassin d’avant en arrière, attrapant les hanches de Marc. Passé la douleur relative de l’intromission, Marc commença à sentir une boule de chaleur naître au creux de son ventre. Chaque mouvement de bassin de Sophie lui semblait faire grossir cette boule qui gagna son périnée puis son ventre avant de s’étendre. Il commença à sentir son anus se contracter de manière incontrôlée autour du membre synthétique qui allait et venait en lui, puis les contractions laissèrent place à des spasmes et une respiration saccadée. Il sentit monter du fond de ses entrailles une onde de plaisir à mesure que Sophie accélérait, et il fut terrassé une première fois par un orgasme qui lui arracha un puissant gémissement. Puis une deuxième onde plus forte encore le foudroya, suivie d’une troisième. Sophie sentit le corps de son partenaire luisant de sueur se tendre à chaque nouvelle décharge de plaisir. Elle se pencha sur son dos pour partager ce plaisir intense qui le submergeait et vint saisir sa queue au paroxysme de l’excitation. Elle fit simultanément jouer son bassin et sa main dans un ballet synchronisé qui fit hurler Marc de plaisir en même temps qu’il déchargeait de longs et puissants jets de foutre dans la main de Sophie qui attendit le dernier spasme pour s’immobiliser.Marc s’affala épuisé par les ondes successives de ce plaisir jusque-là inconnu pendant que Sophie se retira précautionneusement de lui et vint se blottir contre sa peau chaude après avoir défait ses liens et son bandeau.— … tu as aimé, mon chéri ?— Tu… c’était… mon Dieu… je….— Je suis contente que tu aies aimé.— Tu n’as pas idée.— Alors, tu es toujours aussi convaincu que le cul des hommes n’est pas fait pour le plaisir ?— Mon Dieu, mais aucun homme sur terre ne devrait rester dans l’ignorance de ce plaisir incroyable.— Je t’aime.— Moi aussi je t’aime.