Pour ces vacances de la Toussaint, Magali et son mari Jacky recevaient leur fille Margot et son compagnon Jérôme, ainsi que leurs deux enfants, dans leur maison de campagne. Une réunion familiale très classique, mais qui avait peu de précédents. D’où la joie des grands-parents, jeunes retraités dynamiques, adeptes de la randonnée pédestre et autres activités physiques. Magali avait quasiment conservé son corps de jeune femme, menue, mince et tonique tandis que Jacky était resté longiligne avec un corps sec. Margot était la copie conforme de sa mère, les cheveux blancs en moins.Après une première journée faite de promenades et une nuit calme, le deuxième coucher fut marqué par un événement que le couple de retraités n’avait pas prévu. Derrière la mince cloison séparant les deux chambres des adultes, il apparut rapidement aux deux hôtes que Margot et Jérôme étaient en train de faire l’amour. Ils perçurent d’abord des cris étouffés, mais perceptibles, un lit (il est vrai, vieux) qui grinçait de partout, quelques exclamations de plaisir de moins en moins réprimées de la part de Margot et finalement un orgasme assez bruyant de celle-ci, avant que le silence ne retombe peu à peu dans la pièce.Pendant ce temps, Magali et Jacky se tournaient et se retournaient dans leur lit, incapables de dormir :— Ils exagèrent, ils auraient pu faire ça ailleurs, grognait Jacky.— Et où veux-tu qu’ils le fassent ? rétorqua Magali.— Je ne sais pas moi, en pleine nature, nous le faisons bien parfois dans nos randonnées.— Mais on n’est pas en plein été, chéri. Allez, endors-toi et dis-toi qu’ils sont heureux.Le lendemain matin au petit-déjeuner, alors que Magali, déjà habillée, avait déjà nourri ses petits-enfants, Margot s’installa à table alors que Jérôme était resté au lit. Une discussion entre mère et fille commença :— Vous vous êtes bien défoulés hier soir, mais on a tout entendu et vous nous avez gênés pour dormir, commença Magali.— Ah bon ? Désolée, mais c’est la nature. Vous avez été jeunes aussi, non ?— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?— Ben, on sait bien qu’à votre âge, le sexe, bon, c’est du passé. Il faut être tolérant avec les jeunes.— Pardon ? Tu insinues que ton père et moi, on ne baise plus, c’est ça ?— Le vilain mot ! Ne me dis pas que papa et toi, euh, vous faites encore des galipettes.— Eh bien si, ma fille, et plus souvent que tu ne le crois. Et on aime toujours autant ça.— Ah ben, je l’aurais pas cru. À votre âge, c’est étonnant.— Arrête avec « notre âge ». Ton père est encore plein de vitalité et moi aussi.— Bon d’accord, si ça peut te faire plaisir. Le café est chaud ?La discussion en resta là, mais Magali rumina cet échange une bonne partie de la journée. Visiblement, sa fille ne croyait pas qu’elle et Jacky puissent avoir encore une vie sexuelle. Et en plus, ils étaient capables de les empêcher encore de dormir. Mais ils allaient voir ce qu’ils allaient voir.Le coucher suivant fut cependant calme. Et la nuit aussi. Mais au réveil, Magali passa à l’action. Le jour n’était pas encore levé et dans la chambre d’à côté, on dormait. Magali se débarrassa de sa chemise de nuit et se mit nue. Elle attacha ses cheveux, se colla à Jacky et glissa une main dans son pantalon de pyjama. Soupesant les couilles et ses doigts glissant sur la tige, elle ne tarda pas à obtenir un début d’érection accompagnée d’un grognement de son mari, qui dit :— Qu’est-ce que tu fais ? Tu as vu l’heure ? Il fait encore nuit.— J’ai envie de baiser. Allume la lumière.Magali avait parlé clairement, sans chercher la discrétion. La suite des échanges allait d’ailleurs être prononcée sur le même ton. Jacky se laissa branler un moment. Le matin lui était plus favorable que le soir pour la bandaison. L’initiative de Magali l’amusait. Elle tira sur la couette de manière à bien dégager le lit puis déclara :— On se fait un petit 69 pour commencer ?Jacky commençait à franchement s’amuser de l’initiative de son épouse. Il se laissa chevaucher, léchant d’abondance, tandis qu’elle le pompait à grands coups de « slurps » bien sonores et des commentaires assortis :— Mmmhh, elle a un petit goût sauvage ce matin que j’aime bien.Ils prolongèrent cette position initiale, histoire de se mettre bien en train jusqu’au moment où Magali exposa :— Je vais venir sur toi, laisse-toi faire.Dès qu’elle fit aller et venir ses hanches, le lit se mit à gémir, mais ce n’était pas suffisant aux oreilles de Magali. Elle se mit sur ses pieds et fit claquer leurs peaux en s’exclamant :— Hou, elle est bonne, elle est dure, tu es en forme ce matin !Jacky regardait Magali prendre son plaisir, admirant une fois de plus son éternelle jeunesse sexuelle. Son petit ventre rond allait et venait dans un léger clapotis de sexes joints. Elle se retourna pour lui montrer son cul en mouvement, sachant que cette position lui permettrait de durer plus longuement. Il lui mit son pouce dans l’anus et la fit gémir, car avec l’âge, elle était devenue très sensible dans la zone anale.— Ah j’aime ça ! lança-t-elle, moins à l’attention de son mari qu’aux deux auditeurs dans la chambre voisine.Puis Jacky prit à son tour l’initiative et la bascula sur le lit, la faisant glousser, avant de lui asséner quelques vigoureux coups de reins qui firent chanter le lit tandis qu’elle l’entourait de ses jambes. Cette fois, elle n’en rajoutait plus. Elle manifesta sa jubilation d’être baisée par des encouragements à poursuivre qui durent franchir aisément la mince cloison. Il la plia en deux ce qui la fit bramer de plaisir et Jacky perçut nettement qu’on s’agitait de l’autre côté, où on était à l’évidence bien réveillé. Les « t’arrête pas, continue » de Magali l’incitèrent néanmoins à contenir son éjaculation en ralentissant un peu le rythme de ses coups de boutoir.— Oui, fouille-moi, c’est bon lentement aussi, reprit Magali.Puis le couple s’interrompit brièvement et s’assit sur le lit. Un échange assez cochon s’ensuivit :— Tu veux me prendre comment maintenant ? J’ai encore envie et tu bandes bien, dit Magali.— De quoi tu as envie ?— Peu importe du moment que tu me baises.— Tu es vraiment chaude ce matin.— Toi aussi, chéri. Ta bite est superbe. Elle me remplit merveilleusement.— Je vais te prendre par-derrière. Mets-toi au bord du lit.Magali se positionna à genoux, le cul bien haut et Jacky la pénétra debout, les mains sur ses hanches que Magali tournicotait avec ardeur, avec force « oh, ah, oui » à tel point que cette fois, trois coups retentirent sur la cloison et un « arrêtez maintenant, on veut dormir ».Magali se retourna vers Jacky avec un grand sourire tout en continuant à onduler. Son chignon s’était défait et ses cheveux pendaient maintenant de chaque côté de ses épaules. Jacky se dit qu’elle était l’image même de la femme qui baise, sans retenue, sans tabou. Il n’en avait pas toujours été ainsi, mais la maturité l’avait totalement libérée. Elle adhérait sans complexe aux fantasmes de son époux. Et quand il lui dit, d’une voix rauque :— J’ai envie de t’enculer maintenant.Elle répondit :— Fais-le, mais doucement au début, comme tu sais faire. Mets la langue d’abord.Le silence régnait maintenant dans la pièce d’à côté, comme si le couple jeune demeurait aux aguets, résigné à entendre les parents copuler comme des bêtes.Jacky s’accroupit et glissa le bout de sa langue dans l’anus de son épouse. Lorsque ses fesses se couvrirent de chair de poule, il comprit que c’était le bon moment. Il s’enfonça à petits coups et, une fois totalement engagé, cogna dur, comme elle le réclamait. Le bruit de peaux claquées envahit la chambre, à peine couvert par les exclamations de Magali, qui progressait inéluctablement vers l’orgasme anal. Lorsqu’elle finit par réclamer « jouis dans mon cul ! », il lâcha tout et se répandit dans son rectum, l’aplatissant sur le lit tandis qu’elle gémissait, la bouche collée au drap. Puis ils se désunirent, s’allongèrent en s’enlaçant, tirèrent sur la couette, et somnolèrent, ramollis et apaisés.Ils se levèrent tard, les derniers de la maison. Jacky remarqua aussitôt que la porte de leur chambre était entrouverte. Qu’était-ce à dire ? Margot ou son mari ou les deux avaient-ils subrepticement regardé leurs ébats ? Ou bien vérifié s’ils dormaient ?Au petit-déjeuner, ils se présentèrent le sourire aux lèvres alors que Margot et Jérôme, silencieux, faisaient leur vaisselle.— Vous avez bien dormi ? demanda ingénument Magali.— Oh ça va, hein ? On a compris le message. Vous êtes vraiment deux gros cochons, grogna Margot.Jérôme fut un peu moins grinçant.— Bravo, on ne croyait pas ça de vous, mais quelque part, ça nous rassure pour l’avenir.Un échange suivit sur les relations sexuelles à tout âge. Magali engagea sa fille à se « décoincer », ce qu’elle prit assez mal. Mais tous convinrent de rester calmes au lit jusqu’à la fin du séjour :— On entend tout dans cette maison, constata Margot. Et heureusement que les enfants dorment à l’étage au-dessus.Finalement, tout finit par des rires. Mais désormais, le jeune couple ne vit plus « papy et mamie » avec les mêmes yeux. Ils décidèrent d’ailleurs de les appeler désormais par leurs prénoms. Ce fut, pour les concernés, une petite victoire.