C’était en 2020, quelques semaines avant le confinement. Je donnais des cours de maths à Victoria, une collégienne en classe de cinquième depuis presque quatre mois. J’avais dix-neuf ans et étais en prépa HEC à Bordeaux. J’avais d’autres élèves, mais j’aimais venir chez Victoria, tout d’abord parce que c’était une élève sympa et intelligente. Et puis aussi, j’étais secrètement amoureux de sa maman, Virginie, une femme magnifique et envoûtante qui avait de faux airs d’actrice viscontienne.Je ne sais pas si elle s’était rendu compte de la fascination qu’elle exerçait sur moi, mais avec un peu de recul je pense qu’il lui était impossible de ne pas avoir remarqué la façon que j’avais de l’admirer. Elle était troublante, tant par ses tenues qui mettaient toujours en valeur son allure sportive et élancée que par son regard quelquefois souriant, mais souvent énigmatique. Qu’elle soit en jupe ou en jean, en Jodhpur ou en robe, chaussée d’escarpins, de bottes ou de ballerines, elle était craquante. Elle avait les yeux couleur d’amande, mesurait plus d’un mètre soixante-quinze. Sa silhouette depuis la naissance de ses seins jusqu’à son ventre plat dessinait des courbes parfaites. Ses longues jambes musclées donnaient le vertige.Son attitude était parfois imprévisible. Certains jours, j’avais l’impression que son sourire était le signe d’une vraie complicité. D’autres fois au contraire, je sentais une certaine froideur, comme pour me tenir à distance. Sans doute ne s’en rendait-elle pas compte, et tout ceci n’était que le fruit de mon imagination ? Mais je ne savais jamais à l’avance si la leçon de maths du jour me procurerait le bonheur d’un sourire complice ou la désillusion d’un regard indifférent.Seul, le soir dans ma chambre d’étudiant, je pensais à elle. Je l’imaginais sous sa douche ou faisant l’amour avec son mari. Je lui inventais des fantasmes. Avait-elle un ou plusieurs amants ?Vite, j’avais hâte que la prochaine leçon arrive. Une seule fois, après le cours, elle m’avait invité à prendre le café en sa compagnie et je gardais de ce moment un souvenir exquis. Elle m’avait posé des questions sur Victoria et était satisfaite de ses progrès. Après que sa fille fut partie au tennis, elle m’avait avoué que Victoria appréciait mes cours et qu’avec moi les maths paraissaient moins compliquées qu’avec son prof.Puis il y eut cette journée d’avril. Elle revenait du marché aux fleurs dans sa Range Rover. Elle avait acheté deux grands pots contenant un oranger et un citronnier. Elle souhaitait les installer dans sa serre, au fond de leur propriété. La maman de Victoria qui disposait de peu d’hommes à la maison dans la journée (son mari, chirurgien, ne rentrait jamais avant 20 heures, Luc, son aîné était souvent invité chez ses copains, et leur jardinier ne venait que ponctuellement) me demanda, à la fin de mon cours, si je pouvais l’aider à installer ces deux arbres fruitiers dans cette serre. Je m’empressai d’accepter, trop content de pouvoir prolonger ma présence à ses côtés. Victoria, qui avait un entraînement de tennis, nous abandonna.Virginie portait ce jour-là un pull en V qui laissait apparaître le haut de sa poitrine bronzée et portait une jupe noire qui lui arrivait au-dessus des genoux et de longues bottes cavalières noires.Nous montâmes dans la Range Rover. Je prenais place à ses côtés. J’aurais dû goûter cet instant, mais j’étais trop troublé. La serre était à deux ou trois cents mètres de la maison, Victoria conduisait doucement sur le chemin caillouté. Tout en lui parlant, je la buvais des yeux, admirant son visage, sa poitrine que je devinais sous son pull et ses longues jambes bottées. Sa jupe était légèrement remontée et j’aperçus, l’espace d’un instant, la dentelle de ses bas.Elle sembla s’en apercevoir, baissa les yeux vers ses jambes, se rendit compte de la situation, mais ne tira pas sur le bord de sa jupe. Le regard qu’elle m’adressa était énigmatique. J’essayais de savourer ce moment, mais j’étais trop troublé. Pris d’un désir irraisonné, j’eus envie de poser ma main sur son genou, mais je n’en eus pas le temps, car nous arrivions près de la serre. Elle arrêta le moteur et sortit de la Range Rover.Je me dirigeais vers l’arrière de la voiture.— Attends ! me dit-elle. Essayons de trouver un petit chariot pour les transporter, et regardons déjà où nous allons les installer.Je la suivis jusqu’à la porte de la serre qui était à quelques mètres. La serre était assez grande et très lumineuse. Par ce bel après-midi de printemps, elle bénéficiait des timides rayons de soleil d’avril. Il y avait sur une de ses extrémités une longue et large table en bois et plusieurs chaises.— C’est une table en chêne, précisa-t-elle, que nous avons achetée chez un brocanteur il y a quelques années. Il paraît qu’elle a au moins cent ans. Je n’en suis pas sûre. En tout cas, elle nous est très utile l’été. Nous faisons des déjeuners et des dîners ici et pouvons manger à douze, ou même quatorze, en nous serrant un peu.La maman de Victoria m’invite à la suivre et me montre les deux endroits où elle souhaitait installer les arbres fruitiers.— Viens, me dit-elle, essayons de trouver le chariot, ça te sera plus facile pour transporter ce citronnier et cet oranger.______________________________Je m’appelle Virginie, j’ai épousé, il y a quinze ans, Sébastien, qui est devenu un brillant chirurgien. J’ai deux enfants, Luc et Victoria. Quinze ans plus tard, suis-je encore amoureuse ? Ce qui est sûr, c’est que malgré ses promesses, Sébastien est de moins en moins présent à la maison et de plus en plus happé par ses patients et ses multiples opérations qu’il pratique de façon intensive à la clinique des Oliviers, où il est associé.Luc est né l’année suivant notre mariage. À l’époque, nous étions très amoureux et faisions souvent l’amour. Mais les temps ont changé. Peut-être les doctoresses ou infirmières de sa clinique ont-elles plus de chance ? Je ne suis pas vraiment jalouse et bizarrement, je n’ai jamais eu envie de le tromper. J’ai pourtant eu plusieurs fois l’occasion de le faire, mais je n’avais pas envie, surtout avec nos amis, de m’embarquer dans des aventures dont les débuts peuvent être grisants, mais les suites beaucoup plus hasardeuses.Si je vous dis tout ça, c’est que depuis quelques semaines, j’ai l’impression que les choses empirent. Nous n’avons pas fait l’amour depuis plus de trois semaines.Depuis le début de l’année scolaire, Victoria prend des cours de maths avec Thibault, un étudiant qui vient à la maison. Il est très gentil avec Victoria et très pédagogue, d’ailleurs notre fille l’adore et depuis plusieurs mois ses notes ont vraiment progressé. Thibault est aussi très élégant et très mignon, et même si je n’en laisse rien paraître, je ne suis pas insensible à ses compliments ou ses regards attentionnés.______________________________Je dépose assez facilement le citronnier et l’oranger dans la serre, près d’autres arbres fruitiers. Virginie m’encourage et me raconte quelques anecdotes sur sa semaine. Je suis ravi de profiter de cette occasion pour passer ces quelques minutes en sa compagnie.Lorsque les deux arbres fruitiers sont à leur place, j’imagine déjà la fin de cette parenthèse enchantée, me disant qu’il va falloir quitter Virginie. Elle me demande alors si j’ai le temps de prendre un rafraîchissement avec elle. Elle me propose de choisir ce qui me plaît dans le frigo. Elle s’assied sur le canapé, tandis que je me dirige vers le frigo. J’attrape une grande bouteille de Perrier et deux verres dans l’armoire. Je remplis les verres, lui tends le sien et m’installe à ses côtés. J’aurais bien aimé en profiter pour m’approcher un peu plus, mais je suis à une vingtaine de centimètres d’elle.Nous discutons depuis près d’un quart d’heure. L’ambiance est sympa. Virginie est de très bonne humeur. Grisé par cet échange, je pose ma main sur la sienne. Je crains que ce geste ne rompe ce moment de magie, mais à mon grand soulagement, Virginie ne la retire pas et ne fait pas de remarques.Tout en continuant notre discussion, mes doits frôlent le haut de sa main. Je m’approche doucement. Je sais que tout peut s’arrêter d’un instant à l’autre. Je pose ma tête sur son épaule.— J’ai l’impression de vivre un rêve.— Pourquoi ? me demande-t-elle avec un sourire ingénu.— Parce que ce moment, j’en rêve depuis des semaines, et jamais je ne l’aurai cru possible.Elle sourit. Je tourne mon visage vers le sien. Je la regarde. Elle est superbe. Nous continuons de discuter, mais je pense de moins en moins à ce que je dis et de plus en plus à elle. J’approche mon visage près du sien. Elle pose sa main sur mon épaule comme pour me tenir à distance, mais nos deux visages et nos corps se rapprochent. Sa légère résistance faiblit et nous sommes maintenant à quelques centimètres l’un de l’autre. Je me penche vers elle et dépose un baiser furtif sur sa bouche. Elle ne réagit pas. Ses lèvres ont le goût sucré de son rouge à lèvres. Son regard me paraît mystérieux.Je sais qu’à tout moment le rêve peut s’interrompre, mais c’est la première fois que j’ai cette chance de passer ce moment, seul avec elle, et de lui voler un baiser. Peut-être n’y en aura-t-il jamais d’autres ?À nouveau, je m’approche pour lui embrasser la joue. Puis mes lèvres se rapprochent progressivement des siennes et nos bouches se rencontrent à nouveau. Je dépose un second baiser sur ses lèvres. Sa bouche est légèrement entrouverte. Lentement, ma langue s’aventure et touche la sienne. Pendant que nos langues jouent à un cache-cache sensuel, je caresse ses cheveux. Nos langues s’apprivoisent. Nos bouches ne se quittent que pour nous permettre de reprendre notre souffle.Avides de s’explorer, nos lèvres se butinent avec une passion frénétique tandis que nos langues s’affolent dans une série de glissades enivrantes, se relançant avec une fougue sans cesse grandissante. Nos corps se touchent. Je sens ses seins contre ma poitrine. Cette sensation m’électrifie.______________________________Je pense que depuis quelques semaines, consciemment ou inconsciemment j’avais envie d’un flirt avec Thibault. Frustrée de l’absence de mon mari, refusant d’être une proie supplémentaire sur le tableau de chasse de dragueurs professionnels, j’étais flattée par l’attention que me portait Thibault. Quand je parle de flirt, j’avais imaginé quelques gentils baisers. Je sentais qu’il rêvait de ce moment et pour moi, ça me permettait de me rassurer quant à mon pouvoir de séduction. Je me disais que cette aventure serait sans conséquence. Mais très vite, ses baisers ont tout emporté et supprimé toute retenue. J’ai compris qu’il serait très difficile d’arrêter ce petit jeu amoureux.J’ondule maintenant contre lui et noue mes bras autour de son cou, lui dévorant la bouche. Un feu sacré s’est éveillé, me rendant ardente et sensuelle, qui emporte tout sur son passage et balaie toute conscience, toute morale, toute pudeur. Je sens que Thibault a deviné la fièvre qui m’anime. L’une de ses mains s’est posée sur mon sein droit et le caresse avec de plus en plus de fougue. Puis sa deuxième main entoure mon sein gauche. Sous ses caresses, mes seins se dressent et deviennent sensibles au contact de ses mains. Je voudrais qu’ils soient libres et nus pour mieux profiter de ses caresses.______________________________Nous sommes maintenant debout au milieu de la serre. Nous nous embrassons comme jamais je ne l’aurais rêvé. Ses seins aux pointes dressées appellent des caresses interminables. Je fais passer avec délicatesse son pull au-dessus de ses épaules et déboutonne son chemisier. Je fais quelques pas et me place derrière Virginie, dépose des baisers dans le creux de son cou, la libère de son chemisier et dégrafe son soutien-gorge qui glisse jusqu’au sol. Ma bouche a encore le goût de son rouge à lèvres et mes narines celui de son parfum. Je pose mes deux mains sur sa poitrine. Je sens l’extrémité de ses seins se durcir. Du bout des doigts, je frotte délicatement ses tétons qui deviennent de plus en plus sensibles. J’ai envie de les embrasser, de les lécher.Virginie a le souffle court. Elle descend les bras le long de son corps et pose ses mains sur mes fesses. Nos corps sont maintenant collés l’un à l’autre. Pendant qu’elle me caresse au travers de mon jean, je sens mon sexe se gonfler et se glisser entre ses cuisses. Situation embarrassante, mais tellement merveilleuse ! Cela dure quelques minutes.Nous nous dirigeons vers la grande table en bois qu’elle m’a montrée en arrivant. Je l’aide à s’asseoir sur le bord. Je l’embrasse à nouveau et pose les mains sur ses genoux. J’essaye de les remonter le long de ses cuisses, mais d’un geste ferme, elle m’arrête. Ce refus me contrarie, mais je n’en laisse rien paraître.Doucement, je me mets à genoux et commence à caresser ses belles bottes cavalières. La maman de Victoria garde les genoux serrés. Mes mains glissent le long du cuir. Je caresse ses mollets pendant quelques minutes et remonte depuis ses mollets jusqu’à ses genoux. Puis mes mains redescendent et remontent à nouveau. Ces allers-retours me procurent des sensations voluptueuses.Je pose ma tête sur ses genoux. Je sens sa main se glisser dans mes cheveux. De ma main droite, je tente une nouvelle caresse de son genou. Je m’attends à un nouveau refus. Mais elle me laisse faire. Ma main glisse doucement le long de sa cuisse. Je caresse l’extérieur de sa jambe et remonte délicatement jusqu’à la lisière de son bas. Pouvoir toucher sa chair me procure un frisson de bonheur. Doucement, ma main caresse maintenant le dessus de sa cuisse. Virginie va-t-elle m’arrêter ? Elle continue de me caresser les cheveux. Je poursuis mon exploration sensuelle et aveugle sous sa jupe. Je remonte toujours un peu plus haut. Mes doigts se déplacent vers l’intérieur de sa cuisse. Je sens que sa culotte n’est plus qu’à quelques centimètres. Va-t-elle me laisser la toucher ?______________________________Je ne sais pas où ces baisers et ces caresses vont nous emmener. J’ai essayé de résister en l’empêchant d’écarter mes genoux. Mais c’était avant. Je me sens maintenant incapable d’arrêter mon jeune amant. Il a la main à quelques centimètres de mon sexe.Bien que j’essaye de ne rien en laisser paraître, je suis impatiente, éperdue de volupté, je me sais perdue et accepte ma défaite, je ne suis plus en état de résister.______________________________Je relève la tête et regarde avec admiration et tendresse Virginie. Je vois dans ses yeux un sourire énigmatique. Je me relève et dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Ses seins sont magnifiques. La maman de Victoria se cambre pour mieux m’offrir sa poitrine. Je lèche avec délice les pointes tendues de ses seins. Mes lèvres aspirent ses mamelons. Pour la première fois, elle gémit sous mes caresses buccales. Elle halète de plus en plus, appuyant sa tête contre mon torse pour mieux décupler ses sensations.Après de longues minutes à embrasser et caresser ses seins, je pose à nouveau mes mains sur ses genoux. Mes doigts remontent le long de ses cuisses. Virginie n’émet plus aucune résistance. Je fais remonter sa jupe jusqu’en haut de ses bas. J’aperçois pour la première fois sa toison au travers de sa culotte de soie. Délicatement, je déboutonne sa jupe et la tire doucement le long de ses bottes. Sa jupe glisse jusqu’au sol. Je me penche en avant, place mes mains sous ses fesses et dépose un baiser sur la toison emprisonnée dans ce triangle de soie. Je fais glisser sa culotte. Virginie jette son bassin en avant, pour me faciliter la tâche. Elle est maintenant toute nue devant moi. La maman de Victoria est voluptueuse avec ses seins adorablement ronds et dressés comme deux pommes rebondies, au-dessus d’un ventre plat et lisse. Puis j’admire sa fente délicatement taillée en triangle, l’élégance de ses bas noirs. Mon regard descend le long de ses cuisses jusqu’à ses deux longues jambes de faon gainées de ses belles bottes cavalières. Jamais je n’ai vu pareille beauté, pareille perfection. Je suis bouleversé par l’exquise douceur de sa peau qui me brûle les mains.J’attrape quelques coussins des fauteuils de jardin, les dispose sur la table et invite Virginie à s’allonger. Je dépose des baisers sur ses jambes et remonte jusqu’en haut de ses cuisses. J’approche délicatement ma bouche de sa vulve offerte. Mes narines absorbent l’odeur poivrée qui en émane. Je ferme un instant les yeux pour mieux savourer. J’enfonce ensuite mon nez dans sa toison, et pour la première fois ma langue lèche ses lèvres entrouvertes. Je suis ivre de bonheur.Ma langue effleure son clitoris. Je joue avec ce petit pénis frétillant, modulant la sonorité de ses gémissements. Je détiens la clé de son plaisir. M’enhardissant, ma langue continue de titiller son clito, et je sens Virginie vibrer à chaque coup de langue. Je glisse mes mains sous ses fesses et continue de la lécher de plus belle. Mes mains, ses fesses, son clitoris, ma langue, nous ne sommes plus qu’un. J’ai l’impression que nos deux corps sont en fusion.Virginie appuie maintenant ses mains sur le haut de ma tête pour presser encore plus mon visage vers sa chatte. Je sens sa respiration s’accélérer et j’accompagne de mes mains l’ondulation de ses fesses. Nous restons ainsi de longues minutes. Puis, doucement, je retire mes mains de dessous ses fesses et j’introduis avec délicatesse mon index dans la douce cavité humide de son vagin soyeux. Quelle extase de pouvoir ainsi me glisser en elle ! Puis j’introduis mon majeur. Virginie gémit, soupire. Son plaisir est croissant.Pendant que mes deux doigts complices effectuent de longs va-et-vient langoureux dans sa chatte, je lèche avec de plus en plus de fièvre son clitoris.______________________________Je ne me souviens pas avoir vécu un tel embrasement. Le feu du désir se répand dans tout mon corps. Je lutte pour ne pas m’embraser instantanément. Les lèvres de Thibault et sa langue sont brûlantes. Ses doigts me pénètrent de plus en fort. C’est délicieux, fort, trop fort, je suis au bord de l’orgasme.______________________________J’ai la jouissance de Virginie au bout de ma langue et de mes doigts mutins. La « superbe » est dans un état second. Je m’applique à la faire gémir. Ses mains appuient sur ma tête blottie entre ses cuisses, accentuant ainsi la puissance de mes caresses.Virginie m’encourage à lécher son clitoris, à l’aspirer et le sucer. Elle demande à mes doigts de la pénétrer plus vite et plus loin. Son bassin ondule de plus en plus violemment. Son visage rayonne d’un plaisir imminent. Elle ondule et gémit de plus en plus fort. Puis elle crie sans retenue et pousse un long râle de jouissance qui s’achève par une inspiration profonde. Je suis épuisé, mais c’est le plus beau jour de ma vie.______________________________Aucun homme ne m’avait procuré une telle jouissance. Thibault, ce jeune homme tout en douceur et élégance est parvenu à m’apprivoiser et à faire tomber toutes mes résistances. Je n’étais prête qu’à lui offrir quelques baisers, mais à force de tendresse et de sensualité il est parvenu à rallumer la flamme que mon mari avait laissé s’éteindre. Je grelotte de plaisir. Je n’avais jamais vécu un tel orgasme.______________________________Je reste la tête enfouie entre les cuisses de Virginie. Ma langue est immobile, mais toujours lovée entre les lèvres de sa vulve. Doucement, je retire mes deux doigts de sa chatte. Je sens lorsqu’ils passent à proximité de mon nez le parfum merveilleux de l’antre de ma maîtresse.Virginie respire encore très fortement, mais ne bouge pas. Je reste la tête entre ses cuisses et savoure ce moment. Au bout de quelques minutes, elle me propose de venir m’allonger à côté d’elle. En me relevant, j’attrape sur un canapé un plaid pour la recouvrir afin qu’elle n’ait pas froid. Je la rejoins et m’allonge à côté d’elle, sous le plaid, sur cette large table en bois.— Excuse-moi, me dit-elle, j’ai encore besoin de quelques minutes pour revenir à moi.Puis elle ajoute :— Personne ne m’a procuré une jouissance telle que celle que tu viens de m’offrir.Je suis sur un nuage. Il y a une demi-heure, je craignais qu’en essayant de l’embrasser, elle me renvoie à mes chères études. Et je viens de vivre avec elle, ce que même dans mes rêves les plus fous je n’aurais jamais osé imaginer.Tout est allé si vite que je me rends compte que je n’ai pas eu le temps de me déshabiller. J’ai gardé mon pull, mon jean et mes chaussures. Nous sommes allongés côte à côte sur cette grande table en bois. Je pose ma tête sur son épaule. Virginie se tourne vers moi et dépose un baiser sur mes lèvres. Elle glisse ses doigts sous mon pull, je les sens qui caressent mon ventre, puis ils remontent jusqu’à ma poitrine. Ses frôlements sont délicieux.______________________________Que vais-je faire ? La raison voudrait que je remercie tendrement Thibault de ce plaisir fabuleux qu’il vient de m’offrir, que je le caresse à mon tour et de lui propose le plus gentiment possible d’en rester là.Mais en ai-je vraiment envie ? Il m’a fait redécouvrir un chemin que je ne connaissais plus. Je veux encore jouir de ce jeune amant.______________________________Nous nous embrassons à nouveau. Je devine maintenant la main de Virginie qui redescend sur mon torse. Elle arrive sur mon ventre, puis ses doigts se glissent sous la ceinture de mon pantalon. Ils avancent doucement et touchent l’élastique de mon boxer. Je les sens maintenant se faufiler et toucher mes poils pubiens, puis frôler et caresser mon sexe prisonnier à l’intérieur de mon sous-vêtement. De son autre main, Virginie défait la boucle de la ceinture de mon pantalon. J’en profite pour faire glisser mon pantalon et de deux coups de pied, j’enlève aussi mes chaussures. Je fais également voler mon pull et mon polo sur le côté de la table. Je suis maintenant presque nu. Virginie glisse sa main à l’intérieur de mon boxer et se saisit de ma verge. Ses doigts l’entourent et commencent un exquis va-et-vient. Habilement, elle libère mon sexe de ce sous-vêtement devenu inutile et le jette par-dessus bord. Pendant que nous continuons de nous embrasser, sa main effectue des allées et retours de plus en plus délicieux, le long de mon phallus, tendu à l’extrême.Puis elle se redresse, et avance à quatre pattes sur la table. L’image ne va durer que deux ou trois secondes, mais aujourd’hui encore elle continue de me fasciner. J’admire ses cuisses toujours gainées de bas noirs, et ses fesses musclées qui semblent glisser le long de la table. Elle est toujours à genou. Elle s’arrête et se retourne pour me faire face. Elle se met de part et d’autre de mes deux jambes. Elle a un sourire espiègle et me regarde. Elle reprend mon sexe en main, baisse la tête et dépose un premier baiser sur mon gland. Puis, délicatement, sa langue fait le tour de mon pénis.______________________________Je n’ai pu résister. J’ai un peu repris mes esprits, mais la fièvre n’est pas retombée. J’ai la chance d’être allongée avec un bel amant, attentionné, et qui est tout à moi. Je veux encore profiter des baisers, et des caresses de ce séduisant partenaire. Je veux lui faire l’amour et jouir encore avec lui.______________________________Tout en continuant de me regarder avec un sourire mutin, Virginie engloutit ma verge. Ses lèvres exercent d’enivrantes pressions sur mon sexe et sa langue insiste plus que de raison sur le frein de mon gland. Je ferme les yeux et écoute avec bonheur ses doux bruits de caresses et de succion. Ses lèvres glissent avec délice le long de mon membre, sa langue se fait de plus en plus coquine.Cette fellation dure de délicieuses minutes. À mon tour, j’ai posé ma main sur les cheveux de Virginie et l’encourage à me sucer. Je lutte de toutes mes forces pour garder le contrôle et ne pas laisser s’échapper cette sève qui ne demande qu’à jaillir.Après plusieurs minutes, Virginie se redresse et se met en position accroupie au-dessus de mon entrejambe. Elle saisit mon pénis dans sa main, et le guide vers son vagin. Mon sexe touche les lèvres de sa vulve. Elle s’amuse avec mon gland à caresser ses lèvres humides et son clitoris. Ce petit jeu a pour effet d’ouvrir son vagin, et de lubrifier mon gland avec son humidité. Ces contacts répétés sont exquis.La belle amazone se cale alors, posément, au-dessus de ma verge, puis je sens son sexe toucher puis s’enfoncer sur ma queue. Elle descend de quelques centimètres, puis remonte doucement. Elle redescend plus profondément. La pénétration se fait de plus en plus aisément au fur et à mesure que mon sexe se lubrifie au contact de l’intérieur de ses lèvres. Au troisième mouvement, ma queue a complètement disparu dans sa grotte. Virginie commence un va-et-vient régulier. Chaque descente est un moment horriblement délicieux. Je suis sur le dos, face à cette splendeur et l’espace d’un instant je songe à ce rêve éveillé : je suis en train de faire l’amour avec une déesse.Virginie appuie ses deux mains sur mon ventre pour faire levier et bien me chevaucher. Elle ondule comme une princesse. Je pose mes mains le long de ses hanches et accompagne, comme je peux, sa danse sexuelle. Son bassin est agité de spasmes désordonnés que mes bras ont du mal à retenir. Chaque fois que ma verge sursaute dans son ventre, je sens que Virginie est traversée d’une contraction délicieuse. J’admire ma superbe amazone, ses yeux de plus en plus brillants, ses seins arrondis qui dansent en toute liberté, son triangle humide, sa fente de plus en plus diabolique, ses jolies cuisses musclées et ses belles bottes cavalières.Mes mains glissent sur l’arrondi de ses fesses musclées, une chair délicatement veloutée qui me rend fou de plaisir. Virginie me chevauche avec de plus en plus de frénésie. Je la sens à la limite de l’orgasme. Son visage rayonne d’un plaisir imminent. Elle ondule et halète de plus en plus fort.Tout en caressant les hanches de Virginie, je commence à imprimer à mon propre bassin, sans parvenir à en maîtriser l’amplitude et la force, un puissant mouvement de va-et-vient que la maman de Victoria amplifie en amorçant une merveilleuse chevauchée, synchronisée sur mes propres mouvements. À chaque fois que ses cuisses se trouvent au plus bas de leur trajectoire, je suis au plus haut de ma pénétration. Je lutte pour retarder mon propre plaisir. Nos regards sont plongés l’un dans l’autre. Je lis avec ravissement dans les grands yeux de Virginie une excitation, une ivresse, un abandon qui m’électrisent.Puis la belle amazone crie sans retenue et pousse un long râle de jouissance. Je ne peux plus me retenir et explose à mon tour. Tout devient noir, des milliers d’étoiles éclatent. Nous nous embrassons, essoufflés, en nous serrant très fort l’un contre l’autre. Nous restons de longues minutes allongés côte à côte. Elle se love dans le creux de mon épaule. Je pose une main sur son sein, tandis que de l’autre je caresse son doux visage, ses lèvres, son cou, ses épaules. Plus rien n’existe que nos deux corps.Après ces minutes exquises, nous nous essuyons. Je récupère nos vêtements qui avaient volé dans la serre et nous nous rhabillons. Je ne réalise pas vraiment encore de ce qui m’est arrivé. Très vite, Virginie me « récupère » et me remet les pieds sur terre.— Thibault, nous avons vécu un moment de folie et de rêve. C’était merveilleux. Mais ceci restera notre secret. Dès que nous remontons dans la voiture, rien de ce qui s’est passé n’a existé.Alors que nous nous dirigeons vers la Range Rover afin de revenir jusqu’à la maison, je demande à Virginie si je peux prendre une photo d’elle. Elle hésite un instant, mais accepte volontiers. Je sors mon iPhone et l’admire au travers de l’écran. Elle est debout devant la grande serre. Je contemple son beau visage et ce si beau sourire, son pull en V qui laisse apparaître le haut de sa poitrine bronzée, sa jupe noire lui arrivant au-dessus des genoux et ses longues bottes cavalières noires. J’appuie plusieurs fois sur le déclencheur pour être sûr de saisir le meilleur portrait.Le soir, je lui envoie la plus belle des photos, sans commentaire. Elle me répond et me remercie de l’avoir aidé à installer l’oranger et le citronnier dans sa serre. Elle y joint une photo où l’on aperçoit la grande table en chêne qui fut notre jardin d’amour.J’ai continué à donner des cours de maths à Victoria, mais n’ai pas pu en cette fin d’année scolaire revoir Virginie seule. J’ai réussi mes concours et ai été admis à l’ESSEC. Je ne pourrai plus donner de cours à Victoria ni revoir Virginie. Je suis maintenant étudiant en région parisienne. Parfois, quand j’ai un peu le blues, je regarde avec un sourire nostalgique ces deux photos : le portrait de Virginie et la grande table en chêne.