Une parenthèse, dans une vie ordinaire…Sandrine recroisa encore les jambes, tirant sur sa jupe courte pour essayer de dissimuler au maximum ses cuisses gainées de noir au regard du patron de son mari. En plus, ses cuisses, elle les trouvait trop grosses ! Certes, elle était flattée que ce quinquagénaire sympathique s’intéresse à son anatomie, mais il fallait qu’il ait la pudeur de respecter un minimum de décence dans cette chambre d’hôpital. Son époux se remettait d’un accident de chantier, un bras plâtré immobilisé en l’air par une sangle et une minerve qui dirigeait inexorablement son regard vers les hauteurs de la chambre. Les deux hommes discutaient boutique depuis une heure, et le regard du blessé, figé vers le plafond, ne pouvait se rendre compte de la lutte muette que se livraient les cuisses appétissantes de son épouse et le regard lubrique de son employeur.Pour faire honneur à la visite annoncée du directeur de l’entreprise, Sandrine était allée chez le coiffeur pour une coupe courte et une teinture d’un roux flamboyant. Elle avait aussi revêtu, pour la circonstance, son ensemble en lainage vert amande, acheté pour le mariage de sa fille, mais elle s’en mordait maintenant les doigts ! En plus de tirailler sur sa jupe, elle dut, au bord du malaise, tomber la veste, vu la chaleur démentielle qui régnait dans la chambre. Son chemisier blanc à manches courtes était gonflé par son soutien-gorge dont la dentelle en relief transperçait le fin tissu. Le chef d’entreprise appréciait les rondeurs assez imposantes, et son regard s’égarait sous les aisselles de Sandrine, d’où de longues touffes de poils bruns émergeaient. Elle rougit de honte, car il était évident que le patron de son mari extrapolait sa pilosité à un autre endroit plus intime de sa personne…L’aide soignante apporta le repas à dix huit heures et Sandrine croyait son calvaire achevé quand elle entendit, effarée, son époux demander à son patron de la reconduire en voiture, pour lui éviter un retour nocturne en autobus.Très énervée mais impuissante, Sandrine s’assit sur le lit et commença à donner la becquée à son mari invalide, comme elle le faisait journellement depuis le début de l’hospitalisation. Elle ne se rendit compte de sa position indécente que trop tard. Pour ne pas glisser du lit, elle avait écarté instinctivement les jambes et sa jupe, fendue derrière, avait remonté de vingt bons centimètres. Elle était certaine, sans oser le vérifier, que le quinquagénaire se rinçait l’oeil sur le triangle intime de sa nouvelle petite culotte échancrée jaune canari, qui devait laisser échapper quelques poils de la toison luxuriante qu’elle n’avait pas eu le temps de retailler. Elle sentit même une main rugueuse se poser sur la chair nue de sa cuisse, à la lisière de son bas, quand il aida son mari à régler la hauteur du dossier du lit. Dès la sortie du CHR, Sandrine allait lui dire sa façon de penser, à ce seigneur moyennageux qui croyait encore au droit de cuissage ! Sandrine n’était pas une oie blanche : en vingt ans de mariage, elle avait eu deux aventures extra conjugales. Mais c’est elle, et elle seule, qui choisissait ses amants. Pour parodier Arletty : « Son cœur appartenait à sa famille mais son cul lui appartenait !!! ».Mais dans la grosse berline de Pierre, le directeur de son mari, Sandrine, les cuisses serrées, ne lui lança aucune invective meurtrière. Toutes ses résolutions de combat féministe s’évaporèrent, peut être par lâcheté, ou alors se persuadait elle qu’elle oserait plus tard ? Pierre qui avait horreur de manger seul n’eut même pas beaucoup de mal à la convaincre d’accepter son invitation dans un restaurant côté au Michelin. Sandrine était émerveillée par tant de luxe et d’apparat : les serveurs étaient aux petits soins, discrets mais efficaces. Les plats défilaient autour d’eux sous leurs cloches argentées, et le maître d’hôtel en soulevant la demi sphère dévoilait l’œuvre du créateur. Les charriots de desserts et de fromages se pavanaient entre les tables… Sandrine jouait malicieusement à la bourgeoise blasée en goguette amoureuse avec son époux aux tempes argentées. Cette parenthèse, dans son existence si ordinaire avec un ciel si gris « qu’il faut lui pardonner » la ravissait, et elle comptait bien s’en souvenir à la seconde près. Grisée un peu par l’ambiance, un peu par les vins fins, Sandrine, volubile par nature, se laissa aller à quelques confidences. Pierre se montra à la fois attentif et très drôle ce qui enchanta son invitée. Elle révisa sa première impression sur ce charmant compagnon qui semblait s’intéresser sincèrement à ses petites misères.Par contre, ce que Sandrine n’apprécia pas du tout, c’est la jeune pétasse blonde de la table voisine, qui allumait Pierre depuis un bout de temps en lui lançant des regards langoureux et en saisissant tous les prétextes pour mettre en valeur ses nichons de midinette et son petit cul d’anorexique. Sandrine se sentit tellement humiliée de cette provocation qu’elle emprisonna instinctivement la main de Pierre et lui demanda, sans réfléchir, pourquoi il n’avait pas encore répondu aux avances de la blondasse ? Pierre sourit, et dans le blanc des yeux, expliqua à Sandrine sidérée qu’il avait plutôt envie de caresser langoureusement les seins généreux d’une rouquine intelligente et pétillante de vie qui était son invitée. Il expliqua aussi qu’il aimait sa bouche pulpeuse et sensuelle, qu’il fantasmait sur sa croupe ferme, sur ses hanches galbées, et sursa raie qu’il espérait velue ! Sa bouche était impatiente de fouiller son minou hirsute, et son expérience d’homme mûr le persuadait que cette voluptueuse fausse rousse adorait physiquement faire l’amour…Sandrine, cramoisie et les sens en émoi, avait pour cacher son trouble courru vers les toilettes en s’excusant précipitamment. Son slip jaune sur les chevilles, elle faisait un gros pipi en essayant de trouver des excuses à ce qu’elle avait déjà inconsciemment accepté. On n’était que de passage sur terre : sa jeune voisine venait de mourir d’une rupture d’anévrisme imprévisible… Sa vie sexuelle était devenue banale : tous les samedis soir, son mari l’invitait à regarder une vidéo porno. En porte-jarretelles et en slip à froufrou fendu des deux côtés, elle attendait que le mâle soit chaud pour qu’il remplisse son devoir conjugal, en dix minutes chrono ! Sandrine se persuada qu’elle avait vraiment besoin d’ouvrir une parenthèse pour son hygiène sexuelle. Elle remontait maintenant son slip quand son idée de vengeance sur la voisine anorexique revint à la surface. Machiavélique, elle rabaissa la petite culotte jaune, la roula en boule et l’enfouit dans la poche de sa veste. Elle traversa à petits pas le restaurant en serrant les cuisses, car elle avait l’impression d’être nue sous une robe transparente, et que tous les hommes reluquaient son minou rose sombre et sa toison frisée.Sandrine, silencieuse et vindicative, attendit que la blonde jette encore un coup d’œil vers leur table, et elle déposa ostensiblement le chiffon jaune sur la table. Pierre le déplia, le roula entre ses doigts, le sentit longuement et baisa la main de Sandrine, du coup souriante et libérée. Son hôte avait fait publiquement un choix qui humiliait ouvertement cette jeune intrigante. Euphorique maintenant, elle sirotait le sorbet à l’alcool de mirabelle offert par le restaurant, quand elle sentit les pieds de Pierre s’immiscer entre les siens. Il s’amusait à lui écarter les jambes sous la table, et sa jupe remontait inexorablement sur ses cuisses. Elle sentit un courant d’air lui chatouiller l’entre-jambes, alors qu’il laissait tomber volontairement sa serviette. Les cuisses grandes ouvertes, elle laissa son amant se rincer l’œil quelques secondes sur sa longue fente charnue avant de refermer la vue panoramique.Les préliminaires amoureux furent longs et tendres : les seins lourds de Sandrine furent caressés et léchés jusqu’à ce que les tétons se dressent fièrement au centre des larges aréoles brunes. Pierre lui avait demandé de garder ses bas noirs et il avait fouillé longuement sa toison frisée avant de goûter la chatte dans laquelle sa langue frétillait comme un gardon. Il la mit à quatre pattes , croupe ouverte , la moule béante , et elle commença à râler de plaisir quand il goba son petit bouton brûlant. Pierre était infatigable, il lèchait sa raie poilue et moite, gobait son clitoris et aventurait son index dans les profondeurs de son anus. Il était maintenant allongé nu sur la moquette épaisse et moelleuse de son salon, et l’insert au feu de bois diffusait une lumière fluctuante et douce propice à toutes les audaces. Sandrine s’accroupit en écartant ses cuisses puissantes, la chatte poilue en ébullition, à portée de la langue si agile de son amant. Elle entama un mouvement ondulatoire des hanches pour que les lèvres charnues de son minou se frottent encore sur la bouche et la langue de Pierre. Elle sentit un liquide tiède s’échapper de son vagin, elle râla de plaisir en savourant quelques secondes sa jouissance clitorienne.Elle saisit ensuite le sexe trapu de son amant dans sa petite main pour qu’il se gorge de sang. Sandrine entreprit une fellation lente et profonde. Elle le pompait au maximum et sa bouche formait comme une ventouse sur la queue trapue. Ses seins lourds, emportés par l’énergie cinétique, tournoyaient dans l’espace, et la sueur lui coulait de partout. Au bord de l’éjaculation, Pierre la coucha au sol, pris ses jambes écartelées sur ses épaules fléchies et fit pénétrer, sans douceur, son membre trapu dans la fente béante, noyée dans une forêt de poils. Ses va-et-vient étaient puissants, son sexe turgescent la labourait en force et des râles sans équivoque suivis d’un cri récompensèrent sa prestation. Sandrine sentit un flot de foutre envahir son vagin. Elle adorait cette sensation de chaleur intime, elle adorait faire l’amour. Pour remercier son amant, elle lécha gentiment son membre, se delectant des coulées de sperme blanchâtres.Il était fort tard, et après une douche commune, Sandrine accepta volontiers de dormir sur place.Les cheveux roux ébouriffés sur l’oreiller, les yeux mi-clos, Sandrine reçut douloureusement dans les yeux la lumière crue du soleil matinal. Pierre, en caleçon, ouvrait les rideaux. Une table roulante couverte de petits pots de confiture de luxe, de miel crétois, de brioches et de deux pots de thé et de café chauds attendait au pied du lit. Elle s’en extirpa en couvrant ses formes du drap immaculé, fit un gros bisou à son hôte et fonça dans la salle de bain se refaire une beauté. Elle était aux anges, car ce petit déjeuner ravivait des souvenirs d’enfance. Sa bouche dégoulinait encore de confiture d’oranges quand elle implora Pierre de lui offrir une cuillerée de miel. Celui ci sourit malicieusement, baissa son caleçon et s’en tartina le membre d’une épaisse couche. Assise au bord du lit, elle se débarrassa du drap qui cachait sa nudité et elle accueillit cette obole en rigolant. Elle engloutit ce sexe au goût divin pour le nettoyer méticuleusement en emprisonnant les fesses de son amant, de peur qu’une seule goutte ne s’échappe. Pierre se laissait sucer avec délice en s’amusant avec les seins laiteux et en câlinant la chatte velue.Sandrine, la bouche gluante, allongea Pierre sur le dos et le chevaucha pour s’agenouiller face à lui. Sa petite main saisit le sexe trapu et huileux et le guida dans son petit trou. Elle se sodomisa toute seule, par petites étapes, en s’aidant de mouvements de hanches qui firent pénétrer en douceur la queue lubrifiée au miel jusqu’au fin fond de son anus. Quand la pénétration anale fut à son maximum, Sandrine reprit son souffle et demanda à son amant de mettre en mouvement ce piston qui semblait lui remplir tout le ventre. Ce fut d’abord douloureux, puis elle sentit se dilater ce canal étroit et le cylindre mielleux put s’activer à son aise. Sandrine se faisait enculer pour la seconde fois de son existence, mais ce coup là, ce n’était pas son partenaire qui le lui avait imposé.C’est une Sandrine très déterminée qui imposa de mettre immédiatement un terme à cette relation furtive et passionnée. Elle ne voulait pas que ses souvenirs se dégradent au fil de rencontres adultères peu glorieuses et sans avenir. Elle refermait une parenthèse dans son existence, sans regret et sans aucun remords. Il lui restait un océan de caresses secrètes et nocturnes pour ne pas oublier…