Une rééducation…
Petit texte assez soft inspiré d’une anecdote lue sur un forum plutôt sérieux.Bonne lecture :)Un mariage un peu rapideUn canapé, une femme allongée dessus, un homme qui l’écoute… — Comme je vous le disais, très vite après notre mariage, mon mari a commencé à faire des allusions, des plaisanteries sur le fait de me partager avec d’autres hommes.— Très vite, dites-vous ?— Dès la fin du premier mois de notre mariage.— En effet, c’est rapide !Mon mari disait ça sur un ton blagueur, c’était dans sa nature de ne pas prendre les choses au pied de la lettre et de ne voir que le bon côté des choses. Néanmoins, j’ai constaté que, souvent, très souvent, lorsque nous faisions l’amour, il abordait le sujet, soi-disant « dans le feu de l’action ». Il me disait que j’étais tellement bonne et sexy, que je méritais largement d’avoir les hommages de plusieurs hommes à la fois, afin d’être totalement comblée. J’avoue que c’était flatteur…— C’était flatteur, dites-vous ?Bien sûr que c’est flatteur ! Je préfère nettement être traitée de bombe sexuelle que d’étoile de mer inerte ! Oui, il racontait tout ça dans le feu de l’action, sous l’excitation. Je me disais que ce n’était peut-être pas vrai dans l’absolu, mais c’était flatteur à entendre. Avec le recul, je suis persuadée qu’il était vraiment sincère.— Il est vrai que certains hommes aiment se stimuler de la sorte…C’est aussi ce que je pensais. Puis petit à petit, mon mari a commencé à me stimuler d’une certaine façon, comme si nous n’étions pas forcément que deux, lui et moi…Les toys, les godemichés se sont très vite invités à nos petits jeux sous la couette. Par exemple, quand il me faisait une minette, il aventurait souvent son doigt dans mon petit trou, puis ce fut un gode, d’abord très fin, puis de plus en plus gros.— L’initiation en douceur, si je comprends bien…Oui, ça ne s’est pas fait en une seule semaine, c’est vrai, mais déjà en peu de temps, il était devenu coutumier que Grégory me pénètre doublement, soit lui par-devant et un toy par derrière, ou l’inverse. Petit à petit, c’était devenu… comment dire… banal, normal, évident. Et je dois reconnaître que ça me plaisait bien.— Ah bon ? Ça vous plaisait bien, dites-vous ?— Vous n’auriez pas une autre expression que « dites-vous » ? Passons et revenons à nos moutons…Il est vrai que je n’étais pas une oie blanche et qu’avant de me marier, j’avais déjà connu le loup, enfin, des loups. Mais avec Grégory, c’était nettement l’étage supérieur. Avec lui, je me laissais aller sans complexe, et nous nous entendions très bien sur tous les plans. Il était ainsi mon copain, mon ami et mon amant. Nous marier a été évident, pour lui, comme pour moi.— Et il n’a pas tenté toutes ces expériences sur vous avant le mariage ?Euh… ben… comment dire… nous nous sommes rencontrés sur une croisière, et à peine six jours plus tard, le capitaine nous mariait…Oui, je sais, nous sommes allés un peu vite en besogne, mais c’était tellement évident !— Oui, je vois ça… et aucun regret ?Pas du tout. J’ai peut-être fait beaucoup de bêtises dans ma vie, mais je n’ai jamais rangé mon mariage avec Grégory dans cette catégorie.Nous avions plus ou moins les mêmes goûts, nous aimions les mêmes restaurants, les mêmes glaces, nous extasier des mêmes choses, déambuler au hasard dans les villes, regarder des films pornos ensemble. Avec lui, je pouvais les regarder sans honte, nichée confortablement dans ses bras. Puis un jour, j’ai remarqué que les vidéos qu’il choisissait gravitaient souvent autour des trios, des quatuors et autres, mais avec, en général, qu’une seule femme parmi plein d’hommes.— Son fantasme, à prime vue…C’est évident ! À ma grande surprise, je reconnais que j’ai aimé de plus en plus ce type de vidéos, ce genre de pratique. Souvent, au fond de moi, je me disais : purée, quelle chance elle a cette femme d’avoir plein de mecs vigoureux pour la sauter !— La sauter, dites-vous ? Euh, pardon…Oui, j’ai bien dit : sauter, baiser, pas seulement faire simplement l’amour. Il y a un côté animal à se faire désirer de la sorte. Rien que d’y penser, ça me met le rouge aux joues ! Avant de rencontrer Grégory, jamais je n’aurais eu l’idée de faire tagada-tsoin-tsoin avec deux bonhommes en même temps. Il faut dire que mes parents n’étaient pas très ouverts sur les joies du sexe, pareil pour toutes les autres personnes qui habitaient le petit village dans lequel j’ai grandi.— Une éducation à la campagne. Pourtant, on dit que les campagnards sont paillards…Eh bien, je peux vous assurer qu’ils étaient très coincés, ces campagnards-là, et pas qu’un peu ! Peut-être qu’il se passait des choses pas racontables, une fois les volets clos, mais je n’en ai jamais rien su, ni même entendu le moindre écho ! Tout au plus, je me rappelle qu’on jasait sur la boulangère bien en chair qui souvent se penchait un peu trop et qui faisait voir un commencement de décolleté.Enfin bref, tout cela me semble bien… comment dire… anodin. Toujours est-il que, très vite, je me suis masturbée, tout en pensant au dernier porno que j’avais vu la veille avec mon homme, m’imaginant dans la peau de cette belle salope en train d’aguicher son monde !— Je suppose que vous ne faites pas allusion à la boulangère bien en chair…Non, pas vraiment. J’enviais ces salopes qui se faisaient prendre sans complexe par tous les trous, à toutes ces bonnes grosses bites qu’elles avalaient par la bouche, la chatte, le cul ! Mais entre fantasmer et passer à l’acte, il y a un gros fossé, un très gros fossé ! Mais fantasmer me suffisait…Puis un jour, tandis que mon mari parlait une fois de plus à me faire l’amour à plusieurs, je me suis prise au jeu, en lui demandant des détails, puis encore plus de détails, plein de détails ! Je voulais savoir comment il voyait le fait que je sois prise sous ses yeux par un autre mec qui me tringlerait jusqu’à ce que je jouisse. Sur le moment, il a été surpris, mais très heureux, alors il m’a répondu, devenant de plus en plus précis. Puis c’est devenu coutumier. Parfois, nous parlions de deux autres bonhommes, trois, un gang-bang, et ça nous excitait, l’un et l’autre, comme pas possible !Je voyais bien que mon mari était heureux que j’en parle librement avec lui, il y avait comme des étoiles dans ses yeux, c’était dingue ! Puis après avoir bien baisé comme des fous, excités à mort, aidés par divers accessoires, nous nous endormions paisiblement, l’un contre l’autre, bercés par notre fantasme commun.— C’est… c’est curieusement romantique…Je vous l’avais dit, Greg et moi, nous étions sur la même longueur d’onde, synchronisés, unis comme les doigts de la main. Je n’ai plus jamais retrouvé ça par la suite, hélas ! Il est à croire qu’il n’existe qu’un seul couvercle pour une seule marmite…Dans ce cas, elle est mal faite ! Vraiment mal faite ! Je continue… Nous commencions à nous poser la question de comment passer à l’acte, à mots souvent couverts, il est vrai. Nous étions tombés d’accord qu’il ne valait mieux pas demander à certains de nos amis masculins de nous aider dans notre quête. Non, autant essayer avec des inconnus, car ainsi, il y aurait moins de problèmes si jamais ça ratait. Il vaut mieux être trop prudent que pas assez.Essayer, oui, mais où et comment ?En faisant quelques recherches ici et là, nous avons trouvé un petit centre de villégiature, une sorte de mini Cap-d’Agde, mais en moins usine. Après avoir traîné dans quelques forums spécialisés, nous nous sommes décidés. L’endroit était favorablement réputé pour faciliter le mélange entre couples et aussi entre célibataires.— Donc, comme tous les voyants étaient au vert, vous vous êtes décidés ?Oui, nous nous sommes décidés. Résultat, nous avons réservé pour une semaine. Enfin, ça y était, nous allions franchir le grand pas ! Quand j’y songe, c’est fou comme nous nous sommes monté des films à cette époque. Et c’est fou comme ça nous excitait à mort, avec pour résultat des cavalcades infernales dans la chambre à coucher, ou dans le salon ! Je me demande même comment nous avons réussi à ne pas déglinguer le sommier !Nous avons mis les choses au point, clairement. OK, pour faire l’amour avec un autre homme, mais pas n’importe lequel, j’ai mes préférences, et si un point n’est pas coché dans ma liste, ça sera niet, car, si je franchis le pas, ce ne sera pas en me soldant ! De son côté, mon mari a précisé qu’il n’était pas bi. Dommage, ça m’aurait plu de voir deux hommes se faire des privautés. Ceci dit, il suffirait d’inviter un jour deux hommes un tantinet bi, pour que j’aie ce petit plaisir…Bien sûr, protection, protection et protection. Je ne tiens pas à me choper une saloperie de MST ou de sida, durant toute ma vie, uniquement pour quelques minutes de bon plaisir. Greg était cent pour cent d’accord avec moi. Je me rappelle lui avoir demandé s’il souhaitait s’envoyer en l’air avec une autre femme. Il m’a alors répondu qu’il n’y avait plus qu’une seule femme dans sa vie et dans son cœur : moi. Je dois reconnaître que j’en ai été très émue, et jamais il ne m’a menti à ce sujet, j’étais effectivement la seule et l’unique à ses yeux.— Ça a dû vous faire chaud au cœur, je suppose…Ah oui, ce… c’est une sensation extraordinaire, je ne sais comment la décrire…Le jour J, nous sommes partis vers notre Eldorado, avec en tête, tout ce qu’il fallait faire et tout ce qu’il ne fallait pas faire. Une semaine, c’était à la fois trop court si ça nous plaisait, et trop long si c’était un ratage. Alea jacta est !L’Eldorado des triosCe club n’était pas très grand, mais visiblement tout semblait être fait pour ménager des petits coins. Notre habitation était une sorte de maisonnette enfermée dans un labyrinthe de petits chemins, de grandes haies, d’arbres et même de petites mares reliées entre elles. Après avoir défait nos bagages, nous sommes allés faire un petit tour de reconnaissance. J’ai vite constaté que la plupart des hommes et des femmes étaient habillés très légers, souvent en bikini ou maillot de bain, voire même en lingerie, comme s’ils étaient prompts à la consommation. Du coup, nous sommes revenus à notre petite villa pour nous mettre en maillot de bain pour aller faire trempette à la piscine.— Il y avait une piscine ?Oui, il y en avait une, en quoi est-ce étonnant ? Pour être précise, le centre névralgique du club était une assez grande piscine, accompagnée de son bar. À peine avions-nous commandé un verre, qu’un beau mâle était en train de me zieuter copieusement, ce qui est toujours très agréable. À la surprise de mon mari, enhardie, je lui ai fait signe de se joindre à nous. Je vous épargne la discussion.— Vous aviez pris l’initiative ?Nous n’avons pas fait tous ces kilomètres pour des clopinettes ! Toujours est-il qu’une demi-heure plus tard, je franchissais enfin le pas, car j’avais tiré le bon numéro, cet inconnu savait parler aux femmes et n’était pas manchot en préliminaires ! Je me suis laissé aller naturellement avec ces deux hommes pour moi, et en moi. Faire une double pénétration avec deux vrais hommes, c’est quand même autre chose qu’avec un seul bonhomme et un gode en plastique ! Le problème est que, quand on y a goûté une fois, il est difficile de revenir en arrière !— Nec plus ultra… toujours plus loin, plus haut…J’avais bien choisi mon amant du moment. Quand j’ai enfin senti deux bites en moi, ça m’a fait comme un éclair, une révélation, je ne saurais dire, mais j’ai ensuite joui comme une petite folle, sans fin, sans retenue ! Et quand ils ont permuté leur place, ça m’a fait comme un énorme papillon dans le ventre, un truc de dingue de savoir que celui qui avait été dans ma chatte était maintenant rivé dans mon cul, tandis que celui qui m’avait enculée plongeait dans mon vagin. Une fois de plus, je ne saurais bien décrire cette sensation, mais elle était indéniablement puissante !Ah oui, bien sûr : avant d’échanger leur place, ces messieurs ont fait le nécessaire pour que je ne me choppe pas des saloperies… Le plaisir, oui, deux fois oui, mais la chtouille, trois fois non ! Je ne me rappelle plus, combien de fois, mes deux hommes ont éjaculé, mais ils avaient incontestablement de la réserve ! En tout cas, ce fut un moment mémorable, une très bonne première fois, un tourbillon de plaisirs ! Ce dont je me souviens parfaitement, c’est qu’à la fin, je les ai sucés tous les deux en même temps, un pur délice, et que je les ai laissés éjaculer leur bon sperme dans ma bouche… Un divin dessert ! Oui, je sais, je n’aurais pas dû boire le foutre de cet inconnu, mais il nous avait certifié être clean.— Vous avez très bien réussi votre premier trio…Ah ça, ce fut incontestable ! Après la séance, mon mari était fou de joie, et moi, je planais sur mon petit nuage. Nous nous sommes jetés dans les bras l’un de l’autre, heureux, fiers, émoustillés. Nous avons même réussi à refaire l’amour, alors que nous venions tout juste d’en finir avec notre premier trio. C’est dire !Les trios, c’est comme les cacahuètes, quand on met le nez dedans, on a du mal à s’arrêter. Mon mari et moi avions décidé de nous lâcher. Les jours suivants, ce fut la débauche de bites ! Dès qu’un bonhomme me semblait potable, pardon, correct, hop, dans mon lit !— Vous êtes vite passée à la vitesse supérieure !C’était fortement recommandé : nous avions réservé pour une seule semaine, et pas moyen de prolonger notre séjour, c’était full de chez full. La plupart du temps, je suis tombée sur des bons numéros, mais parfois, ce fut moins ça. Mais, hélas, on ne peut pas toujours le deviner à temps. Honnêtement, je ne me rappelle absolument plus combien exactement il y a eu de mâles qui ont eu le plaisir de me prendre en long, en large et en travers, mais un bon paquet ! Comme leurs couilles bien pleines, d’ailleurs !Le nec plus ultra, comme vous dites, ce fut la dernière nuit, avec un gang-bang. J’ai réussi à réunir tous mes meilleurs coups, ou presque, pour une nuit de folie ! Cinq mecs à la fois, rendez-vous compte ! Le summum, ce fut un dans le cul, un dans la chatte, un dans la bouche, et un dans chaque main. Même que parfois j’en avais deux dans la bouche. Sans parler d’une délicieuse double dans la chatte ! Que du plaisir à l’état brut !Une nuit de folie, comme je vous ai dit ! Nous avons tellement baisé comme des malades qu’il a fallu jeter les draps du lit, tellement qu’ils étaient trempés de sperme !Ce fut durant cette séance mémorable que mon mari a accepté qu’un homme le touche. Plusieurs fois, il s’est fait sucer avant ou après m’avoir pénétrée. Et il n’a pas dit non…Et puis, comme tout a une fin, il a fallu partir et revenir à la maison.Retour à la maisonUne fois revenus de cette expérience très réussie, mon mari et moi avons décidé de franchir une nouvelle étape : que je me constitue un harem de mâles. Oui, carrément. Comme nous étions sélectifs, ça ne s’est pas fait en quinze jours, mais il vaut mieux la qualité que la quantité, c’est ma façon de voir.— C’est une bonne façon de voir !N’est-ce pas ? Bien sûr, Grégory et moi faisions très souvent l’amour en duo, ça ne diminuait pas les vrais sentiments que j’avais pour lui. Car avec Greg, je faisais l’amour, je ne baisais pas, nuance. Mais parfois, nous n’étions pas que deux. Inopinément, c’était mon mari qui me faisait la surprise… Parfois ça commençait gentiment en duo, puis soudain, un de mes amants se joignait à nous. Mon mari avait ce genre de gentille attention. Parfois, la chambre était envahie par plein de beaux mâles, prêts à me faire subir plein de cochonneries ! Et je vous prie de croire que j’étais complètement folle de ce genre de très gentilles attentions !La belle vie, quoi…— Si vous le dites…Je me suis documentée, et j’ai découvert que souvent les femelles du règne animal sont adeptes de la multi-copulation, c’est-à-dire le sexe avec plusieurs mâles en même temps ou à la queue leu leu. Une façon d’optimiser les gènes et aussi d’en profiter. L’optimisation des gènes, très peu pour moi, je ne souhaite pas avoir d’enfant, mais en ce qui concerne le fait d’en profiter, je suis à mille pour cent d’accord !— Avec un justificatif pareil, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes…Oh oui ! Mais comme par un fait exprès, quand tout va bien, il faut fatalement que survienne un grain de sable, un gros grain de sable, un énorme grain de sable. Nous n’avions pas encore fêté notre deuxième anniversaire de mariage que Grégory n’est plus jamais revenu de son travail, un camion s’était rabattu intempestivement sur sa petite voiture lors de sa visite chez un fournisseur…Ce fut sans doute le plus grand choc de ma vie…Il m’a fallu un certain temps pour surmonter cette séparation définitive, d’admettre que, plus jamais, mon mari ne serait à mes côtés. D’ailleurs, je ne me suis pas remariée, bien que j’aurais pu le faire plus d’une fois. Mais à côté de Grégory, de notre entente parfaite, la plupart des hommes me semblent fades, même si je les adore au lit. Mais pour la vie quotidienne, il convient d’être plus exigeante…Ça a été court, très court, trop court, j’ai vécu un peu moins de deux ans avec Greg, mais deux années intenses, très intenses, de fusion, je m’en rends compte. Et la meilleure façon que j’ai d’honorer la mémoire de mon défunt mari est de continuer à jouir dans les bras de plein d’hommes à la fois.J’ai connu pire veuvage, n’est-ce pas, mon Grégory adoré, si tu me vois de là où tu es…