Cette petite série propose des récits courts et indépendants les uns des autres, avec le même couple comme point commun.Ces histoires relatent des événements libertins plutôt rapides, éclairs (d’où le titre).Bonne lecture :)PréambuleEn temps normal, bien que libertine depuis quelques années, je suis en général une personne assez prude dans mes élans affectivo-sexuels, je ne m’offre pas comme ça à n’importe qui, mais parfois j’ai mes coups de cœur, ou plutôt de queue.Depuis bientôt trente ans, je vis avec Gilles, mon mari. Je suis une Italo-Allemande, ce qui explique mon physique très méditerranéen et aussi ma grande taille. Mon germanique de père m’a prénommé Sandra et j’aime mon prénom, à prononcer à l’allemande, c’est-à -dire « sann-dra », avec la première syllabe qui rime avec Anne.Les enfants étant partis du nid, mon mari et moi, nous nous offrons des extras ci et là . Un de mes passe-temps favoris consiste à m’offrir un mâle, juste pour avoir le plaisir de l’épuiser et d’en abuser, telle une ogresse, car je reconnais que je ne suis pas toujours très délicate.Installez-vous une fois de plus confortablement que je vous raconte rapidement tout ça.Une invitation en terrasseDepuis la fois où nous avons rencontré Géraldine et Bernard au salon de l’érotisme de Bruxelles, nous nous sommes revus plusieurs fois. Je m’entends très bien avec ma nouvelle copine à qui je sers parfois de mentor, en quelque sorte. C’est un rôle qui m’amuse. De plus, comme compagne de jeu pour le saphisme, Géraldine n’est pas mauvaise du tout !Néanmoins, vu les énormes cochonneries que nous avons faites lors du salon, fatalement, nous ne pouvons que régresser si nous ne restons qu’à quatre. Mais ce n’est pas plus mal. Faire des folies furieuses de son corps, c’est bien gentil, mais il faut savoir apprécier les périodes plus calmes. On n’escalade pas l’Everest tous les jours !Une fois de plus, nous avons invité chez nous ce nouveau couple. Comme il faut beau, nous sommes installés sur la terrasse, face à notre jardin clos et arboré. C’est très pratique, un jardin clos, surtout quand les voisins ne peuvent rien voir dedans !Tandis que les hommes discutent plus loin, ma rousse préférée me confie en catimini :— Quand j’y repense, c’est dingue ce qu’on a pu faire ce soir-là  ! Enfin, plutôt moi, parce que toi, tu as nettement plus d’heures de vol dans le domaine.— Je reconnais que ce fut assez… Pour tout dire, je ne fais pas ça tous les jours ! Ni même toutes les semaines ni tous les mois !— Une fois par an ?— Ça dépend des années… parfois rien, parfois plus…— Ah d’accord… et les rencontres ?Je grignote un biscuit salé :— Nettement plus souvent, mais là aussi, ça varie beaucoup. Début décembre de l’année dernière, ça a été la folie ! Faut croire que le mauvais temps, ça donne des idées !— C’est quoi, pour toi, de la folie ?— À la louche, une séance tous les deux jours jusqu’à Noël ! Trois semaines non-stop en quelque sorte !— Hein ! Tant que ça !?— Eh oui, ma Gégé ! Mais je te rassure, ce fut une période exceptionnelle dans les deux sens du terme ! C’est excitant, mais à la longue, c’est épuisant ! Je ne suis pas certaine de vouloir recommencer un truc pareil !— Je te crois sur parole ! Mais ça laisse rêveuse !Géraldine se cale sur sa chaise longue, face au soleil. Elle soupire :— Ça fait du bien, un peu de soleil ! On n’a pas trop été gâté, ces derniers temps ! Encore heureux que depuis début mars, on vous connaît, Gilles et toi ! On peut dire que vous avez ensoleillé notre vie !— Arrête de dire des bêtises, nous avons été tout au plus des déclencheurs. Des catalyseurs, si je ne dis pas de bêtises…— Toi surtout, ma chérie ! Tu es une bonne prof ! Qu’est-ce qu’on a pu faire comme cochonneries depuis !C’est alors que me vient une idée :— Tiens, justement, en parlant de soleil et de cochonneries : si on enlevait nos hauts pour faire un peu bronzette ?— Là , maintenant, tout de suite ?— Non, ce soir, à minuit, sous la pleine lune !Nous nous exécutons tous les deux, ce qui est vite fait. Je suis à présent vêtue d’un petit short, et ma copine de sa jupe légère. Ce qui fait aussitôt revenir nos mâles sur la terrasse. Ah ces hommes, un bout de téton, et ils n’en peuvent plus ! Comme les autres fois, Bernard me dévore ostensiblement des yeux, et Gilles n’est pas indifférent aux petits seins blancs de ma copine.Les yeux luisants, Bernard s’extasie :— Tu vois, Gilles, c’est comme ça que je préfère ma femme : délicieusement libertine.— Je vois aussi, Bernard, que c’est aussi comme ça que tu préfères ma femme…— Euh…— T’inquiète, je ne suis pas partageur pour rien, tu en sais un petit quelque chose, non ?— Ce… c’est vrai…Nos hommes nous tiennent compagnie un certain temps, puis après s’être copieusement rincé l’œil et comprenant que ça en resterait là , ils retournent palabrer dans le jardin. Tandis que les hommes s’enfoncent dans la verdure, Géraldine se tourne la tête vers moi :— Y a pas à dire, c’est bien d’être les nichons à l’air au soleil…— Sonnenbaden ihrer Brüste, nichts Vergleichbares !— Eh !? T’as dit quoi ?— Je disais que prendre un bain de soleil, rien de tel.— Tu as parfaitement raison ! Purée, mon allemand est bien loin, et pourtant j’en ai fait trois-quatre ans ! J’admire la façon dont tu parles si bien français ! Mise à part une petite pointe d’accent qui a son charme, on jurerait que tu es née francophone !— Merci, merci…Je vois bien que Géraldine tourne autour du pot :— Tu n’aurais pas un truc à me dire, ma chérie ?— Euh… si… un truc curieux concernant ton mari… Oh, rien de grave !— Ah bon ? Lequel ?— Ne va pas lui répéter, s’il te plaît…— Je serais muette comme une tombe !Elle se penche à présent sur moi :— Ben voilà . Déjà , lors du salon, j’avais bien remarqué que Gilles me reluquait discrètement, mais qu’il me zieutait souvent, même si ce n’était pas ostensible. C’était flatteur, d’autant que c’était léger, ce qui change des gros lourdauds. Tu vois, ma chérie, je préfère mille fois être matée par un homme comme le tien que par des baveux !— Oui, Gilles est un homme, et les hommes ont rarement leurs yeux dans leurs poches… En tout cas, merci : t’es en train de me dire que mon homme est au-dessus du lot ?— Ah ben oui, quand même ! Mais je ne comprends pas un truc : il me zieute, mais il ne participe pas, il ne me touche pas.— C’est-à -dire ?Elle s’agite un peu plus :— Il me trouve moche ou quoi ?— Tu te contredis, ma chérie ! Tu viens de dire qu’il te matait sans cesse !— J’ai une maladie contagieuse ou quoi ?Je fronce légèrement des sourcils :— Attends, Gégé ! T’es en train de me dire que t’es contrariée parce que mon homme ne te touche pas ?— Ben, ça fait quand même plusieurs fois que nous faisons des galipettes. Je vois bien qu’il s’occupe de toi, même s’il y a trente-six gugusses qui sont sur toi. Il me fait des compliments, il me zieute, mais ça s’arrête là . Tu comprends que ça m’interpelle !J’en profite pour boire une gorgée de mon verre :— Tu préférerais que mon homme te saute dessus à chaque fois et te fasse subir des tas de cochonneries ?— T’exagères, Sandra ! Tu passes d’un extrême à l’autre !— Depuis le temps que je le connais, Gilles est fidèle à sa façon. Son truc, c’est de me partager. Mais je te rassure, ça lui arrive de s’occuper d’une autre femme, mais ce n’est pas très courant, du moins comparativement à moi. Rien que durant le salon, j’ai eu nettement eu plus de mecs sur moi que lui de femmes en trente ans de vie commune !— Ah oui, à ce point ? Eh meeerde !Je m’étonne :— Comment ça : eh merde ?— J’aurais bien aimé qu’il me touche au moins une fois, tu vois. Enfin, si t’es d’accord…— En réalité, ma Gégé, mon mari t’intrigue parce que, justement, il ne te touche pas. L’attrait du fruit défendu ou le coup de l’homme distant. Je me trompe ?— T’as peut-être raison… Oui, c’est peut-être ça…Je vide mon verre :— Bah, s’il n’y a que ça pour ton bonheur, je peux t’arranger ton coup.— Comment ça ?— Tu verras… En attendant, faut dire aux hommes de s’occuper du barbecue, la viande ne va pas se cuire toute seule !Géraldine se met à rire. Elle se lève pour aller rejoindre nos maris, tandis que je vais faire un petit tour dans la cuisine.CuisineUne demi-heure plus tard, alors que je suis à nouveau dans la cuisine, mon mari survient. Tout en préparant la salade, je lui demande :— Alors, le barbeuc est lancé ?— C’est bien parti, meine Liebling. J’ai déjà placé la viande sous cloche. C’est efficace, ce genre de barbecue. On a bien fait d’en acheter un comme ça.— Je te rappelle que c’est un de tes coups de foudre. Si je me souviens bien, tu étais parti pour acheter un nécessaire de douche.Sans me répondre, Gilles vient se coller à moi. Il est vrai que je suis toujours poitrine à l’air, uniquement vêtue de mon petit short. Mon homme capture sans vergogne mes deux seins, et commence déjà à me les malaxer, jouant avec leurs pointes :— Très bonne idée que d’avoir des nichons bien accessibles !— Pas touche ! Pas touche ! Si tu veux tâter du nichon, va donc faire pouêt-pouêt à ceux de Géraldine !— Je préfère les tiens !Et disant cela, il me les tripatouille encore plus. Tout en me dégageant, je rétorque :— Et comment peux-tu le savoir puisque tu n’as jamais touché ceux de ma copine ?— Qu’es-tu en train d’essayer de me dire ? D’aller lui peloter les lolos ?— Oh, je parie qu’elle ne dira pas non !Mon mari lève les yeux au ciel. Je lui tends le saladier :— Allez, va mettre ça sur la table, et embarque aussi les sauces, j’arrive dans peu de temps avec le reste.Il regarde le contenu du saladier :— C’est du léger, ce midi !— Je te rappelle, mon chéri, qu’il y a de la viande qui est en train de cuire, et je ne tiens pas à être trop lourde quand arrivera le dessert.— C’est juste une tarte aux pommes.— Je ne parlais pas de ce dessert-là , mais de l’autre, tu vois !— Ah OK ! L’autre dessert, mon préféré !Avec un grand sourire entendu, mon homme s’empare de la boîte en plastique qui contient les sauces. Puis il pivote sur ses talons, se dirigeant à présent vers la porte. Je l’interpelle :— Gillou ! Viens voir un peu ici.— Oui… quoi ?— J’aimerais que tu t’occupes un peu de Géraldine.— Pardon ?— Lors du dessert, l’autre dessert, j’aimerais que tu t’occupes un peu de Géraldine.— Ah !?Il a l’air étonné. Je profite du fait qu’il ait ses deux mains occupées pour m’approcher de lui :— Mon Gillou, tu peux le faire avec elle, tu sais !— C’est que…— Si tu as peur que je sois jalouse, tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Tu as bien le droit à un petit extra, en récompense de ta largeur d’esprit…— Ce n’est pas vraiment ça…— Ma copine n’est pas attirante, elle n’est pas bandante ?— Si, je le reconnais…— Tu aurais dit le contraire que je t’aurais traité de menteur : j’ai bien vu que tu l’as matée à fond lors du salon, surtout quand nous avons mangé ensemble. Et aussi les autres fois, idem aujourd’hui. Ose me dire que ce n’est pas vrai !Les mains toujours encombrées, Gilles soupire :— Je ne nie pas, j’aime la regarder. Mais de là à lui faire l’amour, il y a une marge.— À défaut de faire crac-crac avec elle, occupe-t’en un peu.— Chaque chose en son temps, meine Liebling…Puis il quitte la cuisine. Amusée par la situation, je souris : la plupart des hommes auraient allègrement sauté sur l’occasion de pouvoir sauter une autre femme que la leur, surtout avec la bénédiction de leur femme ! Et le mien chipote…Desserts un et deuxLe repas a été parfait, la viande délicieuse, succulente. Quand je pense que certaines personnes voudraient qu’on soit tous végans ! Un très bon achat que ce barbecue, même si je reconnais avoir été très dubitative quand mon homme l’a ramené, par suite d’une sorte de coup de foudre qu’il a eu en le voyant. C’est vrai qu’il est beau, ce barbecue en forme de sphère, mais beauté et efficacité ne riment pas toujours…Nous, les femmes, avons toujours les seins à l’air, et depuis le début du repas, nos hommes dévorent doublement : les plats de la bouche et nos lolos des yeux.La tarte aux pommes était restée un peu fade, malgré un petit passage au four. Un peu de chantilly a permis d’en rehausser le goût. Nous nous laissons aller :— Ce fut un bon repas ! Il ne reste plus qu’à faire une petite sieste…— Une petite sieste crapuleuse !— J’aurais bien mangé un petit fruit du jardin, mais ce n’est pas encore l’époque…— Tu veux un petit fruit, Bernard ?— Oui, tu en as sous la main ? Du naturel cent pour cent ? Zéro conservateur ?— Tu ne crois pas si bien dire !Prise d’une impulsion subite, je m’empare de la bombe de crème chantilly et sous les yeux intrigués des trois autres, je dépose une noisette de mousse sur chacun de mes tétons et j’en fais de même sur Géraldine qui pousse alors un petit cri, car c’est un peu froid. Celle-ci me regarde d’un air intrigué, les hommes se montrent très intéressés.Tétons blancs en avant, j’explique la suite des événements :— Dégustation de fruits rouges, cent pour cent naturel ! Gillou, occupe-toi d’enlever cette chantilly sur Géraldine, et toi, Bernard, fais la même chose sur moi !— Avec plaisir ! s’exclame un Bernard totalement ravi. Ma copine m’adresse un petit clin d’œil. Mon mari semble impassible, impossible de deviner sa pensée. Mais je constate que son short semble un peu tendu, ce qui est déjà une réponse en soi. D’ailleurs, Géraldine s’en est aussi aperçue.Bernard est déjà en train de me lécher les seins, de sucer mes tétons avec avidité. De son côté, Gilles est beaucoup plus méthodique. Du bout de la langue, il cueille avec application la crème chantilly. Une autre façon de faire, mais qui semble beaucoup plaire à Géraldine qui est toute rouge. Il est vrai que, sur une rousse à peau blanche, la moindre rougeur se voit vite !Je songe au fait que mon mari est en train de dégager une framboise écarlate nichée au sommet d’un mont tout blanc… L’idée me fait sourire !Ensuite, tout s’enchaîne naturellement, Gilles s’occupant réellement de Géraldine. Je vois bien du coin de l’œil qu’il marche sur des œufs, ne sachant pas trop comment s’y prendre. On pourrait même croire qu’il n’est pas intéressé, mais, visiblement, sa verge parle pour lui, et j’ai bien compris qu’il ne bandait pas que pour moi.Pour faciliter les contacts, nous ôtons tous nos vêtements. Après quelques mises en train, Gilles ramène du garage le grand matelas plat que nous gardons pour certaines occasions coquines, comme maintenant sur la terrasse. Il est clair que ça simplifiera bien ce qui va survenir et que nous pourrons continuer à jouir du plein air et du soleil. La première personne à s’allonger est ma rousse copine.Gourmande, allongée, attendant la suite, Géraldine me confie :— Ah que c’est bon, la baise en plein air !— On n’a même pas vraiment commencé, ma chérie !Géraldine a pris carrément les choses en main, puisqu’elle est en train de branler mon mari et que celui-ci se laisse faire. Chassez le naturel, il revient au galop : très vite, Gilles s’affirme et agit avec Géraldine comme s’il était avec moi, avec néanmoins un peu plus de retenue. Il est vrai qu’il ne la connaît pas autant qu’il me connaît. Avec moi, il sait très bien jusqu’où aller très loin, et flirter avec les limites. Choses qu’il ignore encore avec ma copine.Mais, de son côté, Géraldine doit savoir aller loin, très loin, surtout si son partenaire lui plaît. Je me demande même jusqu’où elle serait capable d’aller. Même si elle n’aime pas trop les orgies, il y a bien d’autres moyens de faire des grosses cochonneries.Après diverses caresses et léchouilles, nos hommes semblent en vouloir plus. Sans doute ont-ils accumulé une grosse tension et qu’ils souhaitent se soulager. Je ne suis pas un homme, mais je comprends que, depuis le temps qu’ils attendent pour nous sauter dessus, Bernard surtout, il y a de quoi être pressé, comme une envie folle d’aller aux toilettes, si je puis me permettre cette comparaison !— Mollo mollo, les hommes !— Oui, c’est vrai, ça ! On n’est pas juste des trous à remplir !Mais allez dire ce genre de truc à des hommes en rut !Peu après, je suis allongée sur le dos, un gros coussin sous les fesses, tandis que Bernard me ramone fortement. Au-dessus de ma tête, le visage de ma rousse préférée, à quatre pattes, en train de se prendre elle aussi. Géraldine soupire d’aise :— Tu vois, ma chérie, pas besoin de trente-six bonhommes à la chaîne ! Même si découvrir ça avec toi, ça a été le pied !— Je suis d’accord avec toi, la quantité ne vaut pas la qualité…— Bien dit, ma chérie ! Et j’espère que tu te comptes dans la qualité !Je n’ai pas le temps de répondre, elle pose ses lèvres sur les miennes et m’embrasse, tandis qu’une de ses mains s’empare de mon sein pour le masser voluptueusement. Un peu saphisme tandis qu’un homme me baise, je reconnais que c’est très agréable !Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été pénétrée, la plupart du temps par Bernard qui tient une forme extraordinaire, mais aussi par divers gadgets, ainsi que mon mari. Un ramonage multiple, agrémenté de câlins, de cunnis et de sucettes. Un après-midi très hot, avec des hommes qui n’avaient visiblement pas besoin de viagra, nos corps féminins suffisant à redresser les situations en berne.J’aime quand les hommes manifestent ainsi leur désir envers ma personne…À tour de rôle, ma copine et moi avons droit à des sandwiches, pas de ceux qu’on mange, si vous voyez ce que je veux dire ! C’est une pratique que j’aime beaucoup, j’adore être doublement comblée, c’est fantastique que de sentir un homme en soi par-devant et un autre par derrière ! J’en deviens à moitié folle quand ils remuent en moi, quand ils me pistonnent de concert, c’est indescriptible ! Surtout quand une vicieuse femme rousse met impunément sa chatte contre mes lèvres, ondulant sous l’action de ma langue agile qui la lèche, qui lape sa bonne cyprine !Oui, j’adore être une salope qui reçoit et qui donne ! La moralité n’est rien à côté de toi, ce plaisir qui m’enveloppe !Déchaînées, Géraldine et moi finissons la séance en jouant les grosses cochonnes, dans un splendide soixante-neuf qui rend fous nos hommes. Avidement, voracement, dans de grands bruits, nous nous léchons réciproquement la chatte, mélange de nos cyprines et de sperme de nos hommes !Oui, c’est très cochon, ignoblement obscène, mais, grand Dieu, que c’est bon !Un, deux, trois, quatreNotre après-midi sur la terrasse a marqué un certain virage. Maintenant, nos deux couples se mélangent beaucoup plus, Gilles étant visiblement sorti de sa réserve, s’occupant plus facilement de ma copine adorée, sans pour autant me délaisser.Depuis ce jour, mon mari s’offre bien des privautés avec ma copine. Parfois je me demande s’il n’est pas en train de tester jusqu’où aller. Souvent, il demande et reçoit des sucettes après avoir éjaculé. J’ai l’impression qu’il essaye avec Géraldine des choses que je n’aime pas trop, surtout du côté de la domination-soumission soft. Parfois, il la fesse, étire ses tétons, la croque un peu partout, ainsi que diverses pratiques du même style. Oui, il semble prendre ma copine pour son nouveau jouet, et cette idiote le laisse faire béatement ! Il faut avouer que ce n’est pas Bernard qui s’aventurera à ce genre de truc…Ceci dit, entre mon mari et moi, rien n’a changé, il se comporte toujours de la même façon, mais il n’aime pas trop que j’en parle. Une sorte de pudeur, je pense. Gilles n’est pas comme moi qui suis capable de relater dans les moindres détails tout ce qu’un autre homme a pu me faire subir ! Et je suis encore plus volubile quand il s’agit de plusieurs hommes !Géraldine m’a plusieurs fois remerciée de mon petit coup de pouce à son destin, remerciement ce qu’elle est encore en train de faire, cette fois-ci, au téléphone :— Merci beaucoup, ma Sandra, ton homme s’occupe enfin de moi depuis cette fameuse fois, et j’aime ça !— Pas de quoi. Au fait, pourquoi tu aimes qu’il s’occupe de toi ?— Euh… comment dire… Gilles fait plus masculin, plus viril que mon mari… De plus, il est calme et très posé…— Bernard est aussi très calme et très posé.— Ce n’est pas pareil. Mon homme fait plus… comment dire… plus enfantin que le tien. Le tien, c’est un homme, un vrai.— Ce n’est pas faux… Parfois, on dirait que ton mari est un grand ado.La réponse fuse aussitôt :— Voilà , t’as tout compris, ma chérie. J’ai déjà des enfants à la maison, et un grand ado en plus, c’est mignon, mais c’est parfois lassant. Bon, je ne me plains pas trop, Bernard m’aide souvent, il sait être un bon père et un bon mari, mais j’ai parfois l’impression de devoir le tenir à bout de bras. En revanche, avec Gilles, je dirais que c’est plutôt l’inverse : c’est moi l’ado !Bon résumé, en effet. Je confirme :— Je comprends ce que tu veux dire. Si j’ai pu me lancer dans le libertinage, c’est parce que Gilles planifiait et cadrait tout. Je n’avais plus qu’à me laisser aller.— Ça, j’avais remarqué que ton homme avait une « grôôôsse » tendance au contrôle. Mais dans son cas, on comprend vite qu’il veut surtout éviter les impondérables.— Je vois ce que tu veux dire. Je reconnais que, parfois, j’aimerais bien qu’il y ait un peu plus d’imprévu, mais j’avoue que savoir que mon homme a prévu un plan B, voire un plan C, ça me rassure. J’espère que Gilles n’écoute pas notre conversation, sinon il va attraper la grosse tête !Nous rions toutes les deux. Géraldine reprend :— Pour changer de sujet, enfin, pas tout à fait, ça s’est vraiment bien déroulé, ce week-end au chalet !— Ça, tu peux le dire ! Parfois, je ne savais plus qui était en ménage avec qui ! C’est quand même assez effrayant, quand j’y songe ! On a eu la preuve qu’on pourrait s’échanger nos maris sans souci. Tu avais un homme plus viril, comme tu dis, et moi, un homme moins contrôleur. C’est vrai que ça change !Nous papotons encore un peu. Puis Géraldine me quitte en disant :— Bon, c’est pas tout ça, mais bientôt les enfants vont rentrer. Toi, ça va faire quelques années que tu n’y as plus droit.— Eh, il fallait les fabriquer quand tu étais un peu plus jeune, ma chérie !— C’est pas de ma faute si j’ai rencontré tardivement le père de mes enfants ! Ce crétin d’andouille n’avait qu’à se manifester avant ! C’est vrai, quoi ! Allez, je te fais un gros bisou sur la chatte, ma chérie !— Moi aussi, avec un petit coup de langue en plus !— Hmmm ! Tu sais comment parler aux femmes, toi !Nous rions de bon cœur, puis la conversation s’interrompt. Les conversations avec Géraldine ne planent pas toujours très haut, mais ça me reporte au temps où j’étais ado, lors de certaines conversations en filles qui n’étaient pas non plus le summum de la littérature !SuspicionsD’autres jours se sont écoulés après ce coup de fil. Entre-temps, nous nous sommes revus deux fois.Je me fais du souci, j’ai comme l’impression que Géraldine en pince vraiment pour mon mari et que celui-ci n’est pas indifférent. Peut-être que je me fais des idées, mais j’ai l’impression que mon homme est parfois plus distant, lointain, comme préoccupé, alors qu’il n’avait pas changé avant le coup de fil. Et ma copine semble préférer un peu plus sa compagnie que la mienne. Il est vrai que j’accapare son mari qui est carrément devenu mon toutou !Mais à bien y réfléchir, je pense avoir fait une connerie en jetant Gilles dans les bras de Géraldine. Dans les bras, c’est vite dit, puisque ça a été plutôt entre ses jambes. Je me souviens que Gilles n’était pas très chaud. Mais ça s’était pourtant bien passé. Peut-être trop bien. Une histoire d’alchimie, disent certaines personnes.Si je compte tous les hommes avec qui j’ai baisé, et si je compte toutes les femmes que mon mari a culbutées, il est indéniable que la balance penche terriblement de mon côté !Mais voilà , je n’ose pas aborder le sujet, j’ai un peu peur de la réponse. Quelques instants plus tard, j’entends la voiture dans l’allée, Gilles rentre à la maison. Il est très content de lui, c’est même étrange de le voir si joyeux :— Ça y est, meine Liebling, le dossier Kalesnowaski est enfin résolu, fini, clos !— Le dossier quoi ?— Le dossier K, comme on l’appelle chez nous ! Enfin, c’est réglé. Je reconnais que ça me pourrissait un peu la vie. Je t’en avais touché un mot…Il me capture prestement par la taille pour m’embrasser très fougueusement. Une fois nos lèvres séparées, je lui faire remarquer :— Euh… vraiment succinctement, mon chéri. Tu m’avais dit qu’il y avait un petit problème à ta boîte, mais pas un si gros que ça.— Je reconnais que j’essaye de ne pas mêler la vie professionnelle à ma vie privée.C’est raté, mon Gillou, je sentais bien qu’il y avait un problème. Je suis rassurée, ça ne semble donc pas lié à Géraldine, mais à son boulot. Tant mieux !— Du großer Idiot ! Tu sais que tu m’as inquiétée ? Nous sommes un couple, tu sais, tu pourrais me parler de tes problèmes, ça t’aiderait sûrement à évacuer !— Excuse-moi…Il me presse un peu plus contre lui, et m’annonce d’une voix rauque :— Meine Liebling, j’ai envie de toi, là , maintenant !— Houlala ! Le repos du guerrier ?— On va le dire comme ça ! On ira manger dehors après.— Eh bé ! Faut pas demander si ce dossier K était un gros morceau !— Maintenant, je m’attaque à un autre gros morceau, le dossier Q, le tien !— Rhoo !Sans me laisser le temps de réagir, Gilles se jette sur moi, abaissant ma petite culotte sous ma jupe. Il me repousse sur la table, m’obligeant à m’asseoir dessus. Il s’agenouille et commence à m’offrir un splendide cunni comme je les aime. Alors que je suis à deux doigts de jouir, ce petit salopard me pénètre sans me demander la permission !Je serais assise sur une machine à laver en mode essorage que ce serait la même chose ! Gilles me pistonne comme un fou, faisant trembler la table et tout ce qu’il y a dessus ! Parfois, mon mari a son quart d’heure de folie, et je suis en train d’en vivre un. Il m’embrasse comme un ours qui n’aurait pas eu de miel depuis des mois et des mois. Je réponds ardemment à son baiser, et c’est ensemble que nous jouissons dans une débauche de cris !Depuis le temps que nous vivons en couple, nous arrivons à être très souvent synchrones. Essoufflé, il se retire, me laissant toute gluante ! Je le gronde :— Eh bien ! Tu me prends pour ton vide-couille ou quoi ?— Je te signale que tu en as profité, non ? Je ne pense pas que tu simulais…— Pff ! Tu sais très bien que je ne ferai jamais ça avec toi…Tout en s’essuyant, il me regarde avec un grand sourire vicieux :— Mais avec tes amants, tu le fais occasionnellement ?— Oui, parfois, ça m’arrive. Surtout pour avoir la paix ! Et aussi pour faire plaisir…— Nous ne sommes décidément que peu de choses, nous les hommes. Allez viens, meine Liebling, on va au restau.— Tu veux rire ? Pas comme ça !Il me tire par la main :— Si, justement comme ça, sans culotte et pleine de sperme !— T’es complètement dingue, toi !Ce fut une belle soirée en tête à tête et aussi une belle séance de jambes en l’air à notre retour à la maison. Je veux bien que mon homme ait au boulot des tas de dossiers à la con si c’est pour éclater mon con ainsi par la suite ! Je sais, c’est vulgaire, mais de la bonne baise à la sauvage, ça ne vous prédispose pas aux pensées hautement philosophiques !Je m’endors heureuse et repue, tout va bien !VirageTrois jours se sont écoulés depuis cette soirée de folie. Il faudra que je la raconte un jour plus en détail, car elle fut épique ! Le genre de souvenir qu’on conserve précieusement en soi durant des années et des années…Le soleil est de retour, je sens que nous allons profiter correctement de ce nouveau week-end. Ce samedi matin, Gilles est parti faire un truc urgent, comme il dit. Je me méfie de ses trucs urgents, il revient souvent avec un achat incongru. Mais parfois, il revient avec une bonne surprise. Je verrai ça…Ah, j’entends la voiture de Gilles se garer dans l’allée.Quand je vois arriver Géraldine et Gilles, main dans la main, mon sang se glace ! Avec un calme olympien, mon mari me dit :— Assieds-toi, Sandra, nous avons à parler. Allons dans le salon.Je m’assieds dans un fauteuil, ils en font de même dans le canapé, sans toutefois se lâcher la main. Gilles reprend la parole :— Je suppose que tu as compris : Géraldine et moi sommes devenus très proches. Elle et moi avons longuement discuté sur la suite à donner, et nous avons trouvé un bon arrangement pour nous tous.— Ce… c’est-à -dire ?— Géraldine ne tient pas à briser son couple. Moi non plus, je ne tiens pas à briser notre couple.— Ah…C’est tout ce que j’arrive à répondre. Je me dis en moi-même que ce jour devait arriver, et je ne peux rien faire ou si peu. Ce n’est pas une femme comme moi qui a eu plein d’amants qui peut reprocher à son mari d’avoir une seule maîtresse !— Donc, Géraldine et moi, nous avons décidé de devenir en quelque sorte amants officiels, sans remettre en cause nos couples. Bernard est d’accord.— Parce qu’il est déjà au courant !?— Il y a une bonne heure. Il a bien pris la chose.Bien sûr qu’il a bien pris la chose, cette lopette ne rêvait que de ça, que sa femme le rende cocu, en long, en large et en travers ! Surtout avec un type avec qui il s’entend bien ! Mais pourquoi j’ai aidé cette salope à se fourrer dans les bras de mon homme ? Ils ne pouvaient pas en rester à de la simple baise, comme je le fais avec mes amants ?Jusque-là muette, Géraldine prend la parole, me regardant fixement :— Avoir plein d’amants, ça peut être amusant, mais finalement, ce n’est pas trop mon truc. De plus, ça convient aussi à Bernard. Comme lui et Gilles s’entendent bien, c’est une façon de faire une pierre deux coups. Surtout pour les trios… Non, les quatuors, car j’aimerais que toi et moi, on continue…— Tu veux qu’on recommence comme sur la terrasse et le chalet ?— Oui, comme sur la terrasse. Ça a été le déclic.Je me mords fugacement les lèvres. En effet, je crois que j’ai fait une belle connerie ce jour-là . Mon mari reprend la main :— Concrètement, ça ne changera pas grand-chose, mis à part que, parfois, je m’absenterai pour aller voir Géraldine. Bien sûr, tu pourras continuer sans problème tes rencontres, mais il arrivera que je ne serai pas toujours présent avec toi.— Mais… mais si tu n’es plus mon garde du corps, je fais comment ?— Ce sera que de temps à autre. Bernard m’a dit qu’il avait une solution pour toi… il te l’expliquera prochainement, je n’en sais pas plus.Accoudée sur mes genoux, inquiète de la tournure des événements, je me penche vers mon homme qui m’échappe petit à petit :— Gillou… tu… tu ne me quittes pas, n’est-ce pas ?À ces mots, il ouvre de grands yeux, sa réponse fuse, spontanée :— Absolument pas, Sandra, je te rassure, ce n’est pas du tout dans mon intention ! Tu es ma femme, tu restes ma femme. Géraldine devient une amie très intime, pour toi, comme pour moi.— Plus intime pour toi que pour moi, je pense…— Disons qu’elle aura pour moi un statut très spécial. Parfois, je passerai le week-end avec elle, tandis que tu pourras faire de même avec l’un de tes amants ou avec Bernard.Un peu acerbe, je réponds :— Tu sais très bien que mes amants sont juste des coups d’un soir et qu’actuellement, je n’ai personne de bien potable sous la main ! Exception faite de Bernard.— Il n’y a pas si longtemps, tu as eu Marcellin. Si tu désires avoir un nouvel amant régulier, il te sera facile d’en retrouver un autre.— Marcellin, c’était un cas à part !— Sandra, il y a plein de célibataires qui meurent d’envie de passer un week-end torride avec toi, et tu le sais très bien.Oui, je le sais très bien, mais je vois mon mari qui s’éloigne de moi, et ça ne me plaît pas du tout. Je me demande alors ce qu’il pouvait penser quand je m’absentais avec un amant éphémère. Je commence à comprendre. Mais ce n’est pas pareil, il savait que je n’allais pas m’enticher de ces coups d’un soir, alors que lui et Géraldine, ça m’a l’air plus sérieux !J’ai envie de lui proposer un marché : il laisse tomber Géraldine, et moi, je laisse tomber mes aventures. Mais la simple vue de leurs mains enlacées m’en dissuade. Je crains qu’il ne soit trop tard, tout ce que je peux faire c’est d’éviter de trop le jeter dans les bras de ma rivale.— Une chose m’étonne, Gillou…— Oui, laquelle, meine Liebling ?Ça me fait mal qu’il continue de m’appeler comme ça alors qu’il a maintenant une maîtresse attitrée. Mais tel que je connais mon homme, il est sincère, je reste sa femme, son amour, même si je dois maintenant le partager. Je poursuis :— Lors de l’épisode de la terrasse, il a presque fallu que je te force…— Oui, c’est vrai. Sans doute que je pressentais la suite, et que j’avais peur. Mais ça s’est nettement mieux passé que prévu, n’est-ce pas, Géraldine ?Sa voisine lui adresse un large sourire heureux :— Oui, nettement mieux…Gilles explique :— La toute première fois, l’épisode de la terrasse, comme tu dis, ça a été un choc pour moi. Je me suis aperçu que… qu’il y avait quelque chose entre nous, comme de l’électricité, comme un grand bien-être. Et Géraldine m’a confirmé que ç’avait été pareil pour elle. Même quand on ne faisait que se toucher du bout des doigts.— Un coup de foudre ?— Un coup de corps, je dirais… Et puis, il y a eu aussi l’épisode du chalet, et la confirmation. Nous nous sommes rencontrés en catimini, parce que nous devions faire le point.J’ouvre grands les yeux :— Quoi !? Vous avez baisé derrière mon dos !— Ce n’était pas le but initial. Nous avions vraiment convenu de discuter, de savoir ce qu’il convenait de faire. Et puis… ça a été une évidence… Géraldine et moi sommes complémentaires physiquement.— Et sentimentalement, ça donne quoi ?C’est Géraldine qui poursuit :— J’aime bien Gilles, mais pas de la même façon de Bernard. Et je sais que ton mari m’aime à sa façon, mais que c’est toi sa femme. Je reconnais que Gilles et moi, c’est charnel, ça ressemble à ce que j’ai vécu lors du salon, mais avec moins de monde, mais en tout aussi puissant… si tu vois ce que je veux dire…Je ne réponds rien, je ne sais pas quoi dire. Un foutu enchaînement que j’ai initié. Finalement, Géraldine se cherchait un homme un peu dominateur, elle n’a pas été bien loin pour le dénicher, et c’est même moi qui le lui ai fourni sur un plateau. Je me collerais des baffes !Ma copine conclut après une courte pause :— Voilà , Sandra, tu sais tout…— Oui, je sais tout maintenant… et je suppose que tu demandes ma bénédiction ?— Euh, oui, en quelque sorte…Un peu résignée, je soupire :— Je me vois mal te répondre « va te faire foutre ailleurs » alors que, moi-même, j’ai eu trente-six amants ! Non, je ne peux pas te répondre ce genre de chose. Bien que… (gros soupir)J’ai l’impression de tomber dans un puits sans fond. Mais je me reprends bien vite et je poursuis :— D’accord, mais en contrepartie, Géraldine, tu dois me promettre de ne pas me piquer définitivement mon Gillou…— Euh… je… oui, bien sûr…Je pense que Gilles est sincère, mais quelque chose me dit que Géraldine est plus investie que lui dans cette nouvelle relation.Il y a parfois des revirements dans la vie, et aujourd’hui, je viens d’en vivre un énorme. Pourtant, ça me pendait au bout du nez. Je ne veux pas perdre Gilles, c’est hors de question ! C’est toujours quand on risque de perdre quelqu’un ou quelque chose qu’on aperçoit qu’on y tient beaucoup plus que prévu.Surtout au bout de presque trente ans de vie commune !