Il fait une chaleur étouffante dans la salle de jeux. Nous sommes cinq joueurs à nous affronter, au cours d’une partie de poker interminable.
Il y a Enzo, un franco argentin, Mario, qui tient un club à putes, et Nino. Ils sont, tous trois âgés d’une trentaine d’années. Installé en face de moi, Joe, la cinquantaine, d’une laideur repoussante. Obèse, la centaine de kilos, pour un mètre soixante cinq, double menton, bref, rien pour plaire.
Trois videurs surveillent le bon déroulement des parties, au cas où.
-Tapis », dit Joe en me fixant.
Il sait que je ne pourrai pas suivre, étant endetté jusqu’au cou. Je lui dois déjà une importante somme d’argent, dix mille euros. Les menaces affluent à l’encontre de mon épouse Charlène, jolie blonde âgée de vingt-cinq ans.
-Ca va être dur de suivre Eddy, me dit-il. Au fait, quand vas-tu me rembourser? Heureusement que j’ai pris des garanties. Cette après midi, j’ai fais une connaissance très intéressante, et qui peut t’aider.
De l’épaisse fumée de cigarettes, surgit une créature descendue tout droit d’une couverture de play-boys.
« Mais… C’est Charlène, mon épouse…»
La tenue vestimentaire est à couper le souffle. Je ne lui connaissais pas ces vêtements. Une jupe ultra courte, petit haut qui ne touche pas le ventre, tendu qu’il est par le bout de ses superbes seins, et qui laisse deviner l’absence de soutien gorge. Des escarpins de huit centimètres, et un bandeau sur le front pour maintenir sa longue chevelure blonde. Un maquillage qui met en valeur, ses lèvres pulpeuses. Une bombe.
-C’est quoi çà ? » dis-je en me levant.
Une main se pose sur mon épaule, et m’invite fermement à me rasseoir. Ma femme, le visage livide, me lance un sourire forcé. Sur qu’elle n’est pas là, d’elle même. Et la mise en scène à l’ai bien huilée. Elle se dirige vers le gros lard, et se place debout à côté de lui. Celui-ci me fixe d’un regard sarcastique. Il passe une main derrière elle, lui caresse les fesses. Puis la main glisse à l’intérieur des cuisses. Mon épouse a un mouvement de recul, mais se ravise. Je vois la main déformer le devant de la minijupe. Ma femme ferme les yeux, contrainte à se soumettre à cet odieux pervers.
-Ho, sursaute-t-elle, mais que faites-vous ?
-Fais voir à ton mari ce que je te fais, sourit Joe.
Lentement, Charlène soulève sa jupette. Je sens une boule se former dans mon estomac en voyant la scène. Deux doigts ont tiré l’élastique du string, jouent avec les lèvres intimes, excitent le clitoris, puis pénètrent la chatte légèrement humide.
– Hi…hi, ricane l’obèse. Fais pas cette tête. Ton épouse est prête à s’offrir pour éponger ta dette, tu devrais être content.
– Lâche-la, ordonnai-je. Sors tes doigts de là, sinon….
– Sinon quoi? Reprend Joe. Et si on demandait l’avis de ton épouse? Dis-lui Charlène.
En plus, il l’appelle par son prénom. C’est sur, il a du faire une enquête, préparer son coup. Il a du la kidnapper à la sortie d’une boutique…
-Mon chéri, me dit-elle, un rictus au coin des lèvres…laisses le faire. Tu verras comme tu seras soulagé après. Et puis, il ne va pas me tuer… vas-y mon amour, suis le…fais tapis.
Je serre les poings. Je voudrais lui sauter dessus, mais je suis toujours maintenu cloué sur ma chaise par ce vigile de merde.
C’est vrai que j’ai une bonne main, trois rois, mais la chance n’est pas là en ce moment. Je suis le tapis qu’on m’impose.
Après une longue hésitation, je tourne mes cartes. Mon adversaire ouvre grand les yeux, secoue la tête, soulève son énorme bedaine.
Je sens la sueur moite perler sur mon front. Mais qu’attend-il ? C’est peut être bon signe. Il prend ses cartes, les retourne face à lui, puis les abat sur le tapis. Je sens le sol se dérober sous mes pieds. la sentence est terrible, sans appel. Trois valets et deux neuf…full.
Je prends ma tête entre mes mains. Je viens de perdre gros sur le coup. Mais ce qui fait le plus mal, c’est le regard sans compassion de Marlène, comme si elle souhaitait ma défaite.
-On fait une pause, ordonne Joe. Suis moi ma chérie.
Sans un regard, je vois mon épouse s’éclipser, pendue au bras de cette laideur ambulante. Les autres joueurs, fair-play, me consolent en me tapant sur l’épaule, me serve à boire. Le videur, placé derrière moi, me soulève par les aisselles, et m’entraîne dans une pièce attenante, complètement vitrée, avec vue sur une autre salle de jeux, celle des billards.
Et là, c’est le coup de poignard. Charlène est accroupie devant Joe, et lui taille une pipe. Il est obligé de tenir son ventre, pour faciliter l’accès à sa queue en érection. Je suis surpris par l’étonnante concentration de mon épouse, sur cette colonne de chair.
Soudain, le gros tas de graisse ouvre la bouche, appelle l’air dans un dernier sursaut. Je vois les joues de ma femme se creuser, puis elle se retire, crache le sperme qu’elle n’a pu avaler.
La porte s’ouvre d’un coup. Deux videurs se dirigent vers Joe. L’un d’eux lui murmure à l’oreille.
-D’accord, fait Joe, tenez les gars, elle est à vous.
Les deux hommes, d’une vingtaine d’années, ne se font pas prier. Ils tombent vestes, pantalons, et autres dessous, pour apparaître en tenue d’Adam. Malgré le refus énergique de Charlène, l’un d’eux la saisit par les hanches, et la couche sur le billard. La jupe est retroussée, le string et le petit haut jetés lamentablement au sol. Un jeune black, écarte les cuisses de ma femme, et frotte sa queue contre sa chatte pleine de mouille. D’un regard soumis, mon épouse implore le vigile de la laisser partir.
Le second astique son membre, jusqu’à ce que celui-ci atteigne des proportions respectable. Puis il l’avance de la bouche de Charlène, qui est forcée à avaler la bite entièrement décalottée, et la sucer.
Je veux envoyer des coups de poings contre la vitre, mais le videur parvient à me maîtriser. Je me sens humilié devant cette situation, d’autant que je soupçonne ma femme, d’après les cris que j’entends, prendre un plaisir non dissimulés. Je vois même sa gorge se gonfler, signe qu’elle avale la semence du vigile, qui prend plaisir à vider ses couilles dans sa bouche.
Après une double pénétration, , les deux hommes s’habillent, et regagnent la table de poker, laissant Marlène, pantelante, sur le billard. Elle s’habille à son tour, et regagne la salle.
-Alors ma chérie, sourit Joe, ça c’est bien passé? Viens sur mes genoux, tu me porteras chance. J’ai déjà récupéré cinq mille ce soir, et la nuit n’est pas finie. Oh… mais tu es bien mouillée !
-Assez…dit ma femme, ça fait une heure que je me fais niquer par vos sbires!
Le fumier. Et dire que je lui dois encore cinq mille euros! Je regarde Charlène en quête d’une solution. Mais je la vois tourner de l’œil. Je baisse les yeux. Ses jambes sont à l’équerre. J’avise les doigts boudinés du gros tas de merde écarter la fente, et pénétrer la chatte en force. Charlène se tord en gémissant sur les genoux de Joe. Elle prend du plaisir la salope, à tel point qu’elle ne peut retenir un orgasme devant les joueurs qui éclatent de rire. Des rires moqueurs, pour me faire encore plus mal. Ma femme, soumise, se retourne, et prend Joe à pleine bouche. Répugnant.
Je suis KO. Les larmes se mélangent à la sueur. Comment mon épouse peut-elle accepter un deal pareil?
Je suis fautif, certes, mais n’y avait-il pas une autre solution ? L’autre solution est abordée par Mario.
-Je suis prêt à la prendre dans mon club, dit-il. Deux cent euros la passe.
-Je suis prête à éponger la totalité de la dette, dit Charlène. . Je veux tirer mon mari de là. J’accepte la proposition.
-Tu veux vraiment faire la pute pour me sauver.
-Très amoureuse, à ce que je vois, poursuit Joe. Tu vas me manquer, tu suçais divinement.
-Bon, dit Mario…je vais y aller. J’ai une grosse soirée à thème, sur les années trente.
-Je commence quand, demande Charlène.
-Ce soir, propose Mario, j’ai un groupe de libanais de passage. Ils sont blindés, ils peuvent aller jusqu’à mille euros la nuit.
-Je prends la nuit, répond Charlène sans hésiter.
-Quoi, mais vous n’y pensez pas. Mon épouse rentre avec moi.
-Toi, on t’a pas sonné, me recadre Joe.
Dans un dernier sursaut, je saute à la gorge du boss. Je suis aussitôt repris par deux videurs, qui me passe à tabac. Ils me jettent au sol, me traînent dehors en me tirant par les bras. Le visage tuméfié, j’ai juste le temps de voir Mario embarquer Charlène dans une somptueuse limousine.
Les sbires du gros lard me libère vers une heure du matin. Malgré mon état, je décide, d’un coup de voiture, de me rendre au club de Mario. Je suis aussitôt rejeté à l’entrée, par par les hommes de la sécurité. Je fais le tour du bâtiment, aperçois de la lumière à l’étage. Je monte sur le toit d’une voiture en stationnement, pour me hisser sur la terrasse. Par une baie, je découvre des femmes, vêtues de l’époque de la prohibition, accoster les clients. J’aperçois mon épouse, en robe charleston, long fume cigarette à la main. Elle est assise sur un tabouret, jambes haut croisées. Elle est magnifique.
Deux hommes s’approchent d’elle. L’un d’eux lui murmure à l’oreille. Mon épouse incline sa tête, pour offrir son cou, aux baisers de l’intrus.
Le second pose une main sur son genoux, remonte à l’intérieur des cuisses.
Après ce premier contact, le trio se dirige vers une porte, qui donne très certainement sur une chambre.
Je tombe à genoux sur la terrasse, en larmes, quand , deux heures plus tard, ils ressortent de la chambre. Marlène est enroulée dans une serviette.
Elle s’approche de Mario, qui lui glisse une enveloppe. Elle disparaît derrière un paravent, qui doit servir de vestiaire. Elle a fini sa nuit, elle va rentrer.
Je me précipite à ma voiture, pour arriver à la villa avant elle, et attends.Il est six heures du matin, quand j’entends les pneus d’une voiture crisser sur le gravier de l’allée. Je fais pivoter les rideaux vénitiens, et voit une limousine noire se garer. Un chauffeur en sort, ouvre la portière arrière.
Charlène en sort. Elle a troquer ses vêtements sexy, contre un manteau en fourrure. Le chauffeur s’approche, glisse les mains sous le manteaux. Charlène est nue dessous. Le chauffeur entreprend de la caresser, puis baisse son pantalon, ordonne à Charlène de le sucer. Une façon de payer la course. Pas possible, ces fumiers l’ont droguées. Je détourne la tête, juste au moment ou ma femme est en train de tout avaler.
Charlène arrive dans le salon, passe devant moi, sans me voir. Elle se débarrasse de son manteau, et se rend à la salle de bains. Elle en revient demi-heure plus tard, se jette dans mes bras..
-Oh mon chéri, si tu savais, j’ai bien bossé tu sais. Encore cette nuit, et ta dette sera épongée.
-Quoi…tu dois y retourner ce soir…les salauds.
-Ben oui…au fait, ils ont trouvés que j’étais bonne au lit. Aussi, Mario m’a proposé de faire des extras…ça nous ferait un apport.
-Hors de question que tu bosses pour ces enfoirés. Tu fais la prochaine nuit, et stop…
-Mais mon amour…ça te permettait de jouer.Vue sous cet angle, la proposition est alléchante. Mais non, il est hors de question que mon épouse fasse la pute, pour assurer mes parties de poker.
Je préfère m’arrêter de jouer, et lui consacrer mes soirées…et mes nuits.