Une vie de chien partie 3
Un bruit de vibreur me tira de ma torpeur, je me frottai les yeux et attrapai mon téléphone. Je respirai profondément avant d’ouvrir le message.
« Aujourd’hui, 17h, chez toi. Envoie-moi l’adresse. »
Proposée le 1/01/2017 par Isno Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Homme soumisPersonnages: HHLieu: A la maison, intimeType: Histoire vraie
Une goutte de sueur perlait sur mon front, ma respiration était haletante… je me penchai en avant et le sentis, dur et long, frotter contre moi tandis que je remuais les fesses.
_ Quelle idée stupide cette balade à vélo ! marmonnai-je. La selle me fait mal, la route est pourrie… vivement que je sois rentré…
J’étais parti en balade à vélo le long de la rivière depuis une bonne heure déjà . Deux jours s’étaient écoulés depuis ma rencontre avec Nicolas et je n’arrivais toujours pas à me calmer. J’avais espéré que le calme et le vent frais sur mon visage auraient pu me faire oublier, même momentanément, cette sensation d’incompréhension qui me faisait souffrir.
Je fermai les yeux et le sentis à nouveau contre moi, ses mains me caressant, me faisant découvrir toutes sortes de sensations intenses. Je sentis que mon vélo échappait à mon contrôle et rouvris les yeux juste à temps pour me voir déraper et tomber sur le côté. Je redressai mon vélo qui m’était tombé dessus et me relevai prudemment. Mis à part un pantalon déchiré sur toute la longueur de la cuisse gauche et un coude écorché, j’étais indemne.
Je me remis en route en maugréant, décidément, cette histoire ne me réussissait pas. Heureusement pour moi, je ne me trouvais qu’à quelques minutes de chez moi et je rentrai rapidement.
Je balançai mes chaussures dans l’entrée, enlevai mon t-shirt sale et mon jean et me dirigeai vers la salle de bain. Je laissai tomber mon caleçon et grimpai dans la baignoire. J’allumai l’eau et la laissai couler sur mon visage.
La chaleur me faisait un bien fou et commença à apaiser mes muscles douloureux. Je fis glisser mes mains sur mon ventre pour me débarrasser de la poussière et commença à les remonter vers mes pectoraux. Je ressentis comme un choc électrique lorsqu’elles rencontrèrent mes tétons. J’avais toujours été particulièrement sensible à cet endroit mais depuis ma dernière expérience, les sensations étaient décuplées. Je les caressai lentement et me mordis la lèvre en les sentant durcir sous mes doigts. Je vis mon membre se raidir et se redresser vers moi, une de mes mains descendit doucement, caressant mon pubis entièrement rasé. Je fis glisser mes doigts le long de mon pénis et frissonna lorsque mes doigts entrèrent en contact avec mon gland. Je pris mon sexe dans ma main et le caressai sur toute la longueur. Mes yeux se fermèrent, c’était maintenant Nicolas qui se tenait derrière moi, ses mains expertes torturaient mes points sensibles. A chaque fois que ses doigts pinçaient mes tétons, il m’arrachait un gémissement de plaisir, ma verge palpitait entre ses doigts, il accéléra la cadence et je sentis mon bas-ventre se crisper. Le sperme jaillit par saccade, recouvrant mon ventre et mon torse de sa chaleur…
J’ouvris les yeux, et regardai mon corps luisant de mon liquide. Ma dĂ©cision Ă©tait prise, je devais essayer d’aller plus loin. Je me savonnai rapidement puis sortis de la douche et sans prendre la peine de me rhabiller, allai chercher mon tĂ©lĂ©phone. Mon cĹ“ur tambourinait dans ma poitrine, Ă©tais-ce vraiment ce que je voulais ? J’avais une copine et je me sentais coupable de ce que j’avais fait auparavant. Ma « harpie », comme l’appelait ma peluche prĂ©fĂ©rĂ©e, Ă©tait très jalouse et ne devait sous aucun prĂ©texte ĂŞtre au courant de la situation… Je savais qu’après ça il n’y aurait plus de retour en arrière. Avant toutes choses, je dĂ©cidai d’envoyer un sms Ă ClĂ©mence, je savais qu’en lui parlant, j’oubliais toujours tous mes soucis et que la savoir Ă mes cĂ´tĂ©s me donnais du courage. Je voulais lui raconter, lui expliquer le changement qui s’opĂ©rait en moi et mes craintes… Elle connaissait mon appĂ©tit pour la fiction yaoi et devait se douter depuis un certain temps dĂ©jĂ que j’allais commencer Ă m’intĂ©resser aux vrais mecs. Je ne rĂ©ussis pourtant qu’à écrire un message sans grande importance, ne trouvant pas la force de me dĂ©voiler. Je me maudis, elle mĂ©ritait de savoir, je ne lui avais jamais rien cachĂ© … Sa rĂ©ponse ne tarda pas, un sourire se dessina sur mes lèvres et je me promis d’amener le sujet très rapidement dans la conversation, pour l’instant, j’avais un rendez-vous Ă prendre !
Je le trouvai sans peine sur Facebook. Le souvenir de son sexe contre moi acheva de me convaincre, je secouai la tête pour reprendre mes esprits et envoyai un message :
« Coucou je n’arrête pas de penser à l’autre jour est-ce que tu veux m’embêter à nouveau ? » Un bruit de vibreur me tira de ma torpeur, je me frottai les yeux et attrapai mon téléphone. Je respirai profondément avant d’ouvrir le message.
« Aujourd’hui, 17h, chez toi. Envoie-moi l’adresse. »
Je répondis à sa demande et laissa tomber le téléphone à côté de moi. Mon regard se dirigea vers le réveil, 16h. Je bondis hors de mon lit et courus à la salle de bain, je devais absolument être parfait.
Brossage de dents, coiffage, rasage de tous les poils possibles, je passai une grosse demi-heure dans la salle de bain puis allai m’habiller.
16h45, il allait arriver d’une minute à l’autre, j’avais hâte mais une boule m’enserrait la gorge. Une vibration, l’écran de mon téléphone s’alluma.
_ Il est lĂ Â ! pensais-je.
J’ouvris le message.
« Je suis devant, viens m’ouvrir nu sous ton pantalon. »
J’enlevai fébrilement mon caleçon puis remis mon pantalon. La sensation de mon sexe libre à l’intérieur de mon jean était très agréable et m’excitait. Je sortis très vite dehors et m’approchai du portail en courant presque. Il était devant moi, encore plus attirant que la première fois, son t-shirt très court laissait presque voir son ventre et la forme caractéristique de son sexe dans son jean attirait déjà mon regard.
Je lui serrai la main et il en profita pour m’attirer contre lui et m’embrasser sur la joue. Je devins écarlate et me mordis la lèvre.
_ Allons-y maintenant, dit-il avec un clin d’œil.
Il marchait devant moi, je voyais ses fesses moulées dans son pantalon. D’une forme parfaite, assez féminines, cette vision accentua mon excitation.
Je le guidai jusqu’à ma chambre, il s’installa sur mon lit et me sourit. Je m’assis à côté de lui, prétextant un manque de place, je me collai contre lui et ne bougeai plus…tremblant à moitié. Je sentis son bras entourer mes épaules, me rapprocher de lui et son souffle chaud me fit frissonner. Il m’embrassa dans le cou et je tentai de le repousser, il ne se laissa pas démonter et commença à le lécher doucement. La sensation de sa langue me fit perdre mes forces et je m’abandonnai complètement à lui. Ses mains glissaient sous mon t-shirt, caressant mon ventre de manière sensuelle. Il me rendait fou, je me blottis contre lui en haletant et chercha à glisser ma main dans son pantalon. Il se déroba à mon contact et me regarda dans les yeux.
_ Maintenant tu m’obéis ! ordonna-t’il. Déshabille-toi.
Encore excité par ses caresses, je commençai à enlever lentement mon haut, laissant mes mains caresser mon torse et jouer avec mes tétons. Je déboutonnai ensuite mon pantalon, remuant légèrement les fesses et me penchant en avant pour le laisser apprécier la vue. Je voulais qu’il me voie, qu’il sache que j’avais envie de lui. Je me retrouvai nu devant lui, le sexe raidi et le cœur battant.
_ A genoux ! Et montre-moi que tu es un bon soumis.
Être appelé comme ça me fit ressentir un frisson de plaisir. Je m’empressai d’obéir, ouvris sa ceinture avec empressement et poussai un soupir de contentement lorsque je vis son pénis se tendre devant moi. Il s’amusa à me caresser la joue avec et le laissa glisser sur mes lèvres. J’appréciai ce contact et ouvrai lentement la bouche pour laisser sortir ma langue. Une claque sur mes fesses me fit pousser un gémissement de plaisir et je commençai à lécher son gland avec application. C’était meilleur que dans mon rêve, son goût me faisait perdre la tête.
Je sentis ses doigts se balader près de mon anus, je levai la tête, la langue pendante.
_ Dis-moi, tu t’es déjà fait plaisir ici ? demanda-t’il.
_ O…oui… répondis-je.
_ Raconte-moi.
_ Eh bien je me doigte des fois…
Une claque retentit sur mes fesses.
_ Très souvent ! corrigeais-je en gémissant.
Ses doigts caressaient ma rondelle, s’enfonçant doucement en moi, un, puis deux. Cette sensation me rendis fou, je le pris dans ma bouche, aspirai son gland, lĂ©chai sa bite et l’enfonçai au plus profond de ma gorge. Ce gros membre me gĂŞnait pour respirer, je faillis me retirer mais les va-et-vient en moi me convainquirent de continuer. La gĂŞne se transforma en plaisir et je l’engloutis tout entier.
_ Oh tu aimes ça, constata-t’il.
Je ne pouvais pas répondre, trop concentré sur ma tâche. Il me doigtait doucement, profondément, faisant trembler mon corps à chaque fois qu’il caressait mes points sensibles. Sans même m’en rendre compte, je me cambrai et fis bouger mon bassin pour accompagner son mouvement. Il comprit mon envie et accéléra.
Son membre gonflé frémissait au contact de ma langue, son gland frottait dans ma gorge. Je pris sa main et la posa sur ma tête. J’avais besoin d’être dominé, je voulais qu’il m’utilise, qu’il profite de moi.
_ Hum tu me plais, dit-t’il en l’appuyant contre son sexe.
Je sentais l’orgasme monter, chaque va-et-vient de ses doigts déclenchait des électrochocs de plaisir. Il se déversa dans ma bouche en soupirant, le goût de son sperme m’acheva et je me laissai aller à pousser un petit cri de plaisir en jouissant.
Je laissai son liquide couler dans ma bouche pour le savourer puis avala en le regardant. J’étais devenu accro, ce goût acre était devenu pour moi synonyme de plaisir et d’obéissance. Je nettoyai son sexe avec ma langue, refusant de perdre une seule miette de son nectar et m’assis à côté de lui, épuisé.
_ Tu as été génial, me félicita-t’il. Je ne pensais pas qu’être soumis t’exciterais autant.
_ Moi non plus, répondis-je en rougissant.
_ La prochaine fois j’aimerais aller plus loin mais en attendant tu as bien mérité une récompense.
Il prit ma tête entre ses mains et m’embrassa, il glissa sa langue dans ma bouche et je lui rendis son baiser. C’était tellement différent de ce à quoi j’avais l’habitude. Plus viril mais en même temps tellement doux. Je fermai les yeux et me laissai aller dans ses bras. Cet homme qui m’avait fait jouir en me soumettant faisait maintenant preuve de beaucoup de douceur. Ce fut avec déception que je le sentis s’écarter de moi. Il se rhabilla et se leva.
_ Je te laisse mais j’espère te revoir, murmura-t’il.
Je le regardai s’éloigner, nu sur mon lit, le souffle court et la sensation de ses doigts encore en moi. Je n’aurais pas pu dire ce qui m’avait rendu comme ça. Ses doigts magiques, son magnifique sexe dans ma bouche ou le fait de servir un homme, à quatre pattes … Jamais je n’avais connu quelque chose de semblable. Le soir même, j’essayai de me faire jouir avec mes doigts mais malgré une connaissance parfaite de mon corps, le résultat me parut décevant. C’est avec l’espoir de recommencer que je m’endormis.© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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