Pour vous raconter ce qui s’est passé, il faut que je remonte au milieu des années 80. A l’époque, je travaillais dans la région parisienne, je faisais de la maintenance et j’ai été muté dans le Sud-Ouest. Moi qui n’avais connu jusqu’à présent que des zones urbaines, je me suis retrouvé dans un milieu rural, très calme, où on prenait le temps de vivre et de regarder le temps s’écouler. L’entreprise pour laquelle je travaillais était installée dans une zone industrielle, celle d’une bourgade de 8000 habitants. J’ai cherché une location dans les environs et j’ai trouvé un pavillon sympathique, dans un petit village, où des maisons quasi semblables abritaient des couples, des familles, de tous âges.
Je suis arrivé en couple, avec quelqu’un avec qui je vivais depuis cinq ans, dans l’illusion qu’on serait toujours ensemble. Une belle blonde, avec qui il n’y avait jamais eu de conflits. Il fallait croire que ça ne pouvait pas durer, je n’avais pas vu de signes avant-coureurs, deux semaines plus tard, un matin, elle a fait ses bagages devant moi. Il y avait quelque chose de déterminé, et une fermeture totale sur son visage. Elle a dit simplement ‘Je ne veux pas passer mes jours et mes nuits dans le trou du cul du monde.’ Figé par la stupéfaction, je l’ai regardée passer devant moi, en me disant que c’était la dernière fois que je voyais cette chevelure blonde, ce corps impeccable, souligné ce jour encore par un jean hyper moulant qui collait à ses formes, ses fesses tendues vers moi et que non, ce n’était pas possible, qu’elle allait, à un moment, se rendre compte qu’elle m’aimait. Mais ses dernières affaires chargées, elle est montée dans sa voiture et elle est partie sans un au revoir.
Je me suis retrouvé seul du jour au lendemain. A devoir à la fois gérer un travail prenant, et l’entretien de la maison. Avant, on partageait les tâches. Pas évident de tout faire tout seul.
J’ai fait la connaissance de Frédérique un soir, je rentrais du travail, il était dix-huit heures. Le quartier c’étaient des maisons réparties en H, d’anciennes granges ou des demeures qui avaient été retapées et plutôt bien. J’étais à la pointe d’une barre du H et elle au milieu de l’autre barre. Et je ne l’avais jamais encore vue.
Je n’ai pas été déçu. J’allais rentrer chez moi, je suis descendu ouvrir le portail qui n’était pas automatique. Elle arrivait au même moment. Elle, elle avait un grand garage,
Je n’oublierai pas le moment où elle est descendue de voiture. Elle avait un petit cabriolet rouge, à deux places seulement. J’ai vu apparaître deux jambes, longues, et fines, parfaitement dessinées, gainées par du nylon. Elles étaient exposées dans leur quasi-totalité, à la fois parce que la jupe qu’elle portait était vraiment très courte, mais aussi parce qu’en se calant dans le véhicule, la jupe, frottant contre le siège, était remontée, et le fait de se tourner, de s’extirper du véhicule n’avait pas arrangé la chose.
Il y a eu un moment très bref, un quart de seconde peut-être, où elle s’est hissée hors du véhicule, et j’ai eu une vision si brève que je me suis demandé si je n’avais pas rêvé…J’y ai souvent repensé par la suite sans aucune certitude. Pour tout ce qui concerne la sexualité, il y a toujours un terrain flou dans lequel fantasme et réalité se confondent, on ne sait pas vraiment ce qui appartient à l’un ou l’autre, et j’ai eu le sentiment d’avoir vu un sexe nu, une fente close et un triangle noir, taillé, et donc qu’elle portait son collant à même la peau…Quelque chose de troublant pour un homme.
La jupe a repris sa place autour de sa taille et en haut de ses hanches. Elle portait un chemisier fuschia, avec une veste noire. Elle s’est tournée vers moi, et elle a avancé vers moi, j’ai compris qu’elle venait simplement me saluer. Quelques mètres qui m’ont donné quelques informations supplémentaires sur elle, Elle n’était pas très grande, une silhouette fine, allongée sans aucun doute par les talons aiguille, un visage fin et harmonieux, avec quelque chose de très fort, une sensualité naturelle qui venait vous frapper de plein fouet, liée, sans aucun doute, à quelque chose qui a joué quasi immédiatement sur moi, une sérénité naturelle. Quelque chose d’apaisant. Je me suis dit que c’était quelque chose de rare, et que je ne pouvais qu’apprécier après ce que j’avais vécu, cette séparation brutale…Et j’ai pensé en même temps que c’était complément idiot de penser ça. Comment profiter d’une présence apaisante, alors même que ne nous connaissions pas, que nous n’étions en rien liés ?
Au moins, en tout cas, pendant quelques secondes.
Elle m’a tendu la main. Un réflexe, je l’ai attrapée et serrée, je l’ai sentie menue mais ferme, douce et chaude au creux de la mienne, un contact qui n’a malheureusement duré que quelques secondes.
–Je vous ai vu arriver il y a quelques semaines avec votre compagne, je n’ai pas encore eu l’occasion de me présenter. Frédérique L…J’habite ici depuis quatre ans…Le quartier est agréable…Si vous avez besoin de quoi que ce soit…
Je ne sais pas pourquoi j’ai eu ce besoin de lui dire :
–Je suis arrivé accompagné, mais je suis seul aujourd’hui…
Alors même que nous ne nous connaissions pas. Ou alors justement parce que nous ne nous connaissions pas, et qu’il est souvent mieux de parler à des inconnus qu’à des proches. De fait, je n’avais évoqué avec personne une séparation qui m’avait traumatisé…
–Ah…Je suis vraiment désolée pour vous…Je ne voulais pas…
–Pas de souci…Je me débrouille.
Je me suis rendu compte que j’avais sans doute brisé cette amorce de conversation. J’aurais du être jovial et positif.
–Je vous laisse. Bonne soirée.
Elle a tourné les talons, me laissant voir un derrière rond qui a bougé librement sous la jupe, libre parce que pas maintenu par une culotte…Une pensée qui m’a traversé l’esprit en même temps que je me disais que je n’étais pas fait pour les relations sociales.
Les jours ont passé. La maintenance, surtout quand on est chef d’équipe, c’est un travail prenant, et d’autant plus quand on vous demande de faire des heures supplémentaires parce qu’il y a des absences. Je les acceptais parce qu’il y avait un besoin, pour l’argent, mais aussi parce que ça me permettait de ne plus penser à ma solitude. Quand je rentrais, les tâches ménagères et le bricolage m’attendaient. La maison que j’avais en location nécessitait quelques travaux pour être plus confortable, et j’avais de quoi m’occuper.
C’est un samedi soir au mois d’avril, il était pas loin de seize heures, qu’on est venu sonner à la porte. Je venais de passer l’aspirateur. Je suis descendu ouvrir.
Elle se tenait devant moi. Je l’avais aperçue deux ou trois fois depuis notre première rencontre. On s’était fait un signe. La retrouver devant moi, toute proche de moi m’a rappelé, ça s’était un peu estompé ces derniers temps, qu’elle dégageait quelque chose de très fort. Elle était pourtant habillée simplement cet après-midi là, un caleçon noir qui collait à ses formes, et un petit pull noir. Elle avait quelque chose à la main. Une assiette recouverte d’un papier aluminium.
–Je faisais de la pâtisserie et j’ai pensé que ça vous ferait peut-être plaisir…Ca vous remonterait le moral…
–Mon moral est stable…Ni haut, ni bas…Entre les deux.
–C’est déjà bien.
Je n’ai pas attendu pour soulever le papier alu. Une superbe brioche, bien gonflée, avec une tête, encore chaude. Son odeur m’est montée aux narines.
–Ca vous dit d’entrer deux minutes ?
–Avec plaisir.
En passant, elle m’a frôlé, j’ai senti un instant un sein, petit mais ferme, qui appuyait contre ma poitrine, un flanc contre mon ventre. Je n’avais plus éprouvé la moindre poussée de désir depuis le départ de ma compagne, et ma queue s’est durcie. Un mélange de frustration et d’envie. Elle était vraiment attirante.
Je lui ai fait visiter la maison. Le point qui déparait, c’était sans doute le tas de vaisselle dans l’évier. Je détestais faire la vaisselle, et j’étais toujours en retard. De plus en plus en retard, à vrai dire.
J’ai fait chauffer de l’eau, et on a fini par s’installer dans le living devant du thé. J’aimais cuisiner, et j’ai posé sur la table des muffins que j’avais fait le matin.
–Vous savez faire pas mal de choses…
–Très modestement.
On a discuté un moment. En échangeant des bouts de vie. Elle travaillait au conseil départemental, s’était installée ici avec un homme qui était parti deux ans plus tôt, et elle vivait seule depuis.
–Quand vous m’avez parlé de votre séparation, ça a fait écho à la mienne.
C’était notre premier moment de discussion, et je découvrais quelqu’un qui correspondait à mes attentes. Elle était simple, chaleureuse, et surtout elle avait énormément de charme.
On a discuté une demi-heure avant qu’elle ne me propose :
–Ca vous dirait qu’on fasse la vaisselle ensemble ? Je vois que vous n’aimez pas trop faire ça.
J’ai apprécié sa proposition. J’aurais pu acheter un lave-vaisselle, c’est certain. J’avais toujours fait la vaisselle à la main.
C’est comme ça qu’on s’est retrouvés elle et moi devant l’évier.
–Je lave, vous essuyez. Ca vous va ?
J’ai attrapé des torchons, et je les ai posés sur la machine à laver, posée juste à côté de l’évier.
Elle a fait couler de l’eau chaude dans le bac de droite, elle a attrapé une éponge, y a fait couler du liquide, et, elle a entrepris de savonner la vaisselle qu’elle a déposé à gauche. Elle a rincé la vaisselle à l’eau froide dans le bac de gauche, puis elle a fait couler de l’eau chaude dans le bac de droite, ultime étape.
On était très proche l’un de l’autre, sans pour autant se toucher. Je sentais, proche de moi, l’épaisseur de son corps, et sa chaleur, ainsi qu’un parfum discret. J’avais sous les yeux ses jambes fines, et ses fesses bien rondes, me demandant si elle avait un slip dessous, ou si elle portait son caleçon à même la peau. Ses fesses semblaient libres sous le tissu.
Ca s’est fait très vite. Un basculement, qui ouvrait vers autre chose. Elle a glissé juste devant moi, entre la machine à laver et moi, me présentant son dos, et elle est venue me caresser avec son corps. J’avais un torchon à la main, et je me suis dit qu’on n’allait pas essuyer la vaisselle tout de suite. Elle a d’abord tendu ses fesses vers moi, et elle les a faites tourner, dans un mouvement circulaire, sur ma queue.
J’ai été décontenancé par l’irréalité de la chose. Ca s’était produit…Si rapidement. J’ai eu un début d’explication quelques secondes plus tard, quand elle m’a dit :
–Je suis en manque depuis trop longtemps…Et quand je t’ai vu, je me suis dit que tu ferais un partenaire parfait…J’espère que tu ne penses pas qu’on a été trop vite..
Moi aussi, même si je ne me l’avouais pas,et si je ne me l’étais pas trop avoué, débordé par plein de tâches, et sur une période plus courte qu’elle, j’étais en manque. Submergé soudain par le désir.
Elle avait des fesses fermes, idéales pour une caresse…Une sorte de lap dance abrégé, qu’elle a fait durer, sans doute au plaisir de sentir contre elle ma queue très dure, comme moi j’étais au plaisir de la pression de ces fesses rondes et fermes. Une caresse qu’elle a prolongé en étendant ses mouvements à tout mon corps, en utilisant tout son corps à elle pour venir me frotter. Elle a fini part se laisser aller contre moi. C’était peut-être ça le meilleur au final, sentir son corps contre le mien, sa chaleur qui me pénétrait, cet enveloppement qui s’est fait petit à petit. Elle a pourtant fini, habile et souple, par se laisser glisser sur le sol. Il y avait peu d’espace entre la machine à laver et moi, je me suis reculé un peu, et elle a baissé mon pantalon de survêtement et mon caleçon pour avoir accès à ma queue. La frustration, l’envie. Ma queue était gorgée de sang. Elle a poussé un petit gémissement qu’on pouvait comprendre dans beaucoup de sens. La joie de retrouver enfin une queue, le soulagement de mettre fin à une période de disette. Elle s’est mise à balader sa langue sur ma chair, avec frénésie et habileté. J’ai cru un instant que j’allais jouir, puis j’ai repris le contrôle de moi-même.
–Je veux un échange. Donnant-donnant, elle a dit en se redressant.
J’avais bien compris le message. Je me suis laissé glisser sur le sol. A genoux, j’ai attrapé les bords de son caleçon et je l’ai tiré vers le bas. Si j’avais pu me poser la question, j’avais la réponse sous les yeux. Elle ne devait pas faire des frais excessifs en sous-vêtements. Entre le caleçon et sa peau il n’y avait rien. Des jambes fines, bien galbées, et son pubis qu’elle m’offrait. Plus que la brève vision dont j’avais pu profiter lorsque, quelques semaines plus tôt elle était descendue de voiture. Un triangle aussi sombre que ses cheveux, soigneusement taillé, et un sexe que l’excitation avait ouvert et dilaté. Un liquide huileux suintait d’elle, et venait faire luire ses chairs. J’ai goûté ses sécrétions d’un coup de langue, un goût amer et sucré à la fois, esquissant en même temps une caresse sur ses lèvres qui se dilataient encore, s’épanouissant et gonflant. Elle a poussé un long gémissement, qui s’est prolongé alors que je donnais le meilleur de moi-même pour une caresse buccale que j’ai voulue aussi efficace que complète, tournant sur ses chairs, restant d’abord en extérieur avant de me glisser en elle…Elle a crié : ‘Je suis entrain de jouir…’ et un flot de sécrétions a coulé dans ma gorge…Je voulais la boire en totalité…
J’ai fini par me redresser.
On s’est trouvés face à face. Son visage avait un éclat particulier, quelque chose de lumineux, qui n’y était pas avant. Nos bouches se sont rejointes, nos langues caressées. C’était dur de vivre sans partenaire et en avoir un changeait pas mal de choses.
Elle a fini par me dire :
–Viens j’ai envie de plus.
Elle m’a entraîné vers le divan.
Elle a fait remonter son pull le long de son torse impeccable. Si elle ne mettait pas de slip, par contre, un soutien-gorge de dentelle rouge tenait une poitrine qui n’était pas volumineuse mais quand même ronde, et bien ferme.
Il y avait une partie transparente, qui laissait voir une aréole et un téton durci par l’envie, Et quelque chose de d’abord non identifié, que j’ai compris être un préservatif emballé.
Elle s’est posée sur mes cuisses, venant doucement caresser ma queue, figée dans une belle érection.
–Tu envisageais qu’il se passerait quelque chose, j’ai demandé, en allant pécher le préservatif dans son soutien-gorge.
–Disons que depuis que je t’ai vu pour la première fois, j’ai très envie de toi, et je me suis dit que je pouvais tenter quelque chose.
–Je n’aurais pas eu de brioche, sinon ?
–On a des traditions de convivialité dans le quartier. Mais j’ai pensé que t’amener un gâteau pouvait déboucher sur plus. Et que si ça n’était pas cette fois, ce serait une fois suivante…
J’allais déchirer l’emballage, mais elle m’a dit :
–Laisse-moi faire, que je te montre un peu mon savoir-faire.
Du savoir-faire, elle en avait sans aucun doute. Elle a déchiré l’emballage du préservatif, laissant apercevoir la rondelle d’un préservatif huileux, qu’elle est venue coller contre ses dents. Elle s’est légèrement décalée, puis elle est descendue sur moi pour le faire glisser le long de ma tige, m’enveloppant de chaleur, mais aussi du latex. Elle est descendue jusqu’à la base de ma queue, et quand elle s’est redressée, j’étais couvert de latex. Elle a juste tiré le bout de la capote vers le haut pour dégager un réservoir. Elle se débrouillait bien. Je me suis dit que notre rencontre était une bonne chose, et que, même si je regrettais encore celle avec qui j’avais vécu pendant cinq ans, ça allait mieux et ça irait mieux grâce à elle.
La suite a été très simple. Elle s’est soulevée et elle a attrapé ma queue pour venir la poser contre ses lèvres. La vision de l’entrée de son sexe contre mon gland, tout autant que la double sensation, de chaleur intense, mais aussi d’un liquide qui me coulait dessus, elle mouillait abondamment, a fait que j’ai failli jouir, mais je suis parvenu à me bloquer.
Elle se maintenait en équilibre au-dessus de moi, dans une position bancale, le corps tordu.
–Tu as envie que je descende sur toi ?
–Tu le sais bien.
Elle jouait avec moi, me faisait attendre, même si je savais bien qu’elle avait autant envie que moi, sinon plus. Mais c’était un jeu excitant, et on y prenait du plaisir l’un comme l’autre.
–Tu veux rentrer un peu, ou beaucoup ?
–C’est toi qui décides.
–Alors si c’est moi… Je veux que tu restes en moi longtemps, bien dur, et que tu me caresses à l’intérieur. J’utilise des godes de toute sorte pour me donner du plaisir, depuis que je suis seule, mais ça ne remplace pas une queue bien chaude.
Et elle a cassé son équilibre précaire pour se faire lentement descendre sur moi. Elle ne m’a pas avalé d’un seul trait, mais au contraire quasiment milimètre par milimètre. On a regardé, fascinés comme tout être humain l’est par les choses du sexe, ses lèvres gorgées de sang avaler ma queue,qui a disparu en elle, alors que la sensation d’être pris par la gaine de sa muqueuse m’envahissait.
Elle a poussé un petit soupir qui disait son bonheur, tout comme son visage radieux.
–Ah, comment j’ai pu vivre sans queue.Je suis tellement contente de t’avoir trouvé.
–Je crois que je peux en dire autant.
Il y avait quelque chose qui me plaisait en elle, le sentiment qu’elle, elle ne partirait pas du jour au lendemain sans au moins m’avoir dit pourquoi, et celui d’une potentielle complicité, qui n’avait pas forcément existé avec ma copine précédente.
On s’est laissés emporter par notre plaisir, en s’éloignant peu à peu de nos soucis, et de ce qui nous entourait. Nous n’étions plus que des sensations, et un plaisir grandissant. Le gant de son sexe autour de ma queue, qui me caressait, dans des mouvements que nous impulsions, l’un et l’autre, ma présence en elle, qui la fouillait. La jouissance, entre montée et retrait pour ne pas avoir du plaisir tout de suite.
Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se soulève et me fasse sortir de son vagin. J’étais très dilaté, et le préservatif couvert de ses sécrétions. Je pensais qu’elle voulait me prendre dans sa bouche, mais c’était plus simple. Elle m’a ramené quelques centimètres en arrière, posant mon gland contre sa muqueuse anale. Elle m’a souri.
–J’aime me faire pénétrer par là. J’espère que je ne te choque pas. Je trouve que c’est meilleur. Mon ancien chéri ne voulait pas. Il trouvait ça sale. Mais avec des godes, on peut faire beaucoup de choses…Et se donner du plaisir.
Elle devait souvent en utiliser, des godes, parce que j’ai glissé en elle sans mal. Elle m’a avalé jusqu’aux trois-quarts. On a trouvé un autre rythme, à la fois semblable et différent, ma queue bougeant dans un espace comprimé, Sous mes yeux, et ça a participé grandement à mon plaisir, il y avait sa main qui bougeait sur son sexe, que ma pénétration et l’excitation avaient dilaté au point qu’on voyait loin ses muqueuses internes. Son clitoris était décalotté, gorgé de sang, fin et long…Un double plaisir…Ma queue la fouillait par derrière, elle se masturbait par devant…Nos jouissances étaient à portée de nous, à défaut d’être synchronisées, elles ont été très proches, et d’une rare puissance, durant longtemps pour moi, se déployant en plusieurs mini-orgasmes pour elle.
L’après-midi tirait à sa fin, les ombres commençaient à s’allonger. Mon sexe encore en elle, elle m’a souri.
–C’était bon ce moment de sexe ensemble. Tu crois qu’on pourra en avoir d’autres ?
–Rien ne s’y oppose, je pense.
C’était vrai, rien ne s’y opposait.
On s’est engagés tous les deux dans cette relation à pas feutrés, on n’en attendait pas grand chose, on se disait que ça allait capoter, comme la fois précédente.
Pourtant, aujourd’hui on est toujours ensemble. Sans doute parce qu’on a réussi à s’entendre. Et qu’on partageait pas mal de choses en commun. Dont ce goût qu’on a toujours gardé, pour le sexe qui a été et est toujours un ciment de notre relation.