Un petit tour en Espagne.Depuis notre aventure, nous essayons de nous voir de temps en temps, le plus souvent chez moi. Il me fait l’amour tendrement et plutôt bien, mais nos ébats n’ont pas l’intensité de ceux de ce fameux dimanche. Pour mettre un peu de piquant, Baptiste me propose des jeux coquins trouvés sur internet. Le déshabillage et les gages plutôt gentils, le mettent manifestement en appétit, moi je trouve ça marrant mais sans plus. Ce qu’il faudrait, me dit-il un jour, c’est jouer à plusieurs couples. Mais, je lui dis tout net qu’il est hors de question que notre relation soit affichée devant qui que ce soit.Un jour, il me propose d’aller faire un tour en Espagne le samedi suivant. On se retrouverait sur le parking des magasins de la frontière et ensuite on ne prendrait qu’une voiture. J’hésite un peu, puis je finis par accepter.Il fait plutôt bon et je me suis habillée relativement léger pour la saison. Une jupe courte mais correcte, un pull en V léger et un blazer décontracté. À peine avons-nous passé la frontière que sa main vient se poser sur ma cuisse et remonte très haut. Je lui rappelle qu’il est au volant et qu’il doit avant tout se concentrer sur la route. Il ne roule pas très vite, ce qui fait que nous dépassons les camions au ralenti et que nous avons droit aux appels de phares ou aux avertisseurs à chaque dépassement. Je lui demande de se tenir correctement et de rouler à une vitesse convenable ce à quoi il me répond « Ok, mais retire ta culotte ». Je refuse dans un premier temps, plus pour des raisons de sécurité que des raisons de pudeur. Il me convainc en me promettant de garder ses mains sur le volant. Bien entendu, la seule idée de me savoir sans culotte le travaille et il me demande rapidement de relever ma jupe. Une fois de plus, j’obtempère. Nous roulons plus vite de telle sorte que peu de routiers ont le temps de profiter de ma posture.Nous sortons de l’autoroute peu après et entrons dans un petit village. Malgré ses protestations, je remets ma jupe en place, il ne faut pas confondre jeu érotique et exhibition. Après un petit tour dans le village, nous repartons en direction du sud sur une petite route de type départemental. Très peu de circulation sur cet axe et, bien sûr, Baptiste en profite pour occuper de nouveau sa main droite qui trouve presque immédiatement le chemin de mon intimité. Je le laisse faire, même si je ne suis pas tout à fait tranquille. Je lui suggère de s’arrêter mais il veut rouler encore un peu comme ça. Ses doigts s’amusent avec mes lèvres et mon clitoris. Il sent bien qu’il me fait de l’effet et me traite même de salope. Presque aussitôt, je sens une forte bouffée de chaleur en moi, je viens de jouir. J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits qu’il passe sa main derrière ma tête et m’attire à lui. J’ai compris, je libère son sexe du pantalon et je me penche pour le sucer.Je suis penchée sur lui quand la voiture s’arrête sur le bord de la route à un endroit où il y a un dégagement. Il descend de voiture et fait le tour pour venir m’ouvrir la portière et sortir de la voiture. Portière ouverte, il me fait pencher, mains sur le siège, fesses dehors, il relève ma jupe jusqu’à mi-dos et s’enfonce en moi violemment. Je sens sa bite aller et venir en moi. Mon plaisir est long à venir mais je le sens monter progressivement, je commence à crier des obscénités, je sens son sexe de plus en plus agressif. Ça y est, je jouis, je jouis fort, je hurle de plaisir. Baptiste, lui, n’a toujours pas éjaculé. Je sens son doigt mouiller mon petit trou et s’y introduire. Il est entré doucement, il ne me fait pas mal. Il commence alors un lent, très lent va-et-vient avec son doigt. Je m’étonne à prendre du plaisir. Son pouce remplace bientôt son index, il le remue dans tous les sens et me demande si j’aime. Je ne peux pas dire non. Je sens alors son sexe se présenter à la place du pouce, je tente une contestation molle et tardive car l’orifice est bien préparé. Il est en moi. Il me sait vierge de là et s’applique à être doux. Pendant qu’il me pénètre, sa main se glisse entre mes cuisses.Pour un gamin de 18 ans, il est particulièrement doué. Il obtient rapidement ce qu’il attendait, je jouis une nouvelle fois et j’atteins même l’orgasme. Il me demande alors de le faire jouir avec ma bouche tout en me déshabillant complètement. Je regarde autour de nous, il n’y a pas âme qui vive. Je lui laisse ma place sur le siège et je prends la sienne. Accroupie, je le prends en bouche et commence à retirer mon blazer, puis ma jupe. Problème pour le pull, je dois lâcher ma friandise pour passer la tête mais je le rassure en le reprenant aussitôt après. Il se charge lui-même du soutien-gorge. Me voilà sur la route, totalement nue, en train de faire une fellation à l’un de mes élèves. Heureusement, je commence à le connaître et j’arrive rapidement à le libérer de son sperme qui coule un peu partout sur mon visage, mon ventre, mes cheveux. Il insiste pour que nous fassions quelques pas sur la route, comme ça, pour le plaisir du risque d’être surpris. Je l’accompagne sur une centaine de mètres ainsi, entièrement nue. Puis, nous revenons vers la voiture et j’obtiens l’autorisation de me rhabiller mais sans soutien-gorge ni culotte. Nous faisons ensuite une petite visite de la région, achetons quelques spécialités, puis rentrons sagement jusqu’à la frontière où nous reprenons chacun notre chemin.Le premier trimestre se passe ainsi, avec des visites régulières de mon élève chez moi. Il sait se montrer discret et jusqu’à présent, je ne ressens aucune suspicion de ses camarades sur la nature de mes rapports avec lui.Arrivent les vacances de Noël pendant lesquelles ma copine Estelle doit venir passer quelques jours. Baptiste de son côté me dit que son frère Thomas va, lui aussi, revenir en congés. Nous sommes d’accord sur le fait qu’il serait sympa de nous retrouver. Estelle me ressemble. On nous prend souvent pour des sœurs, à ceci prés qu’elle est brune et moi blonde. Elle est peut-être un petit peu plus forte des hanches mais elle est bien faite et les garçons se retournent sur elle tout comme ils se retournent sur moi. Elle arrive comme prévu en milieu de semaine et j’organise un dîner pour le vendredi soir.Thomas et Baptiste arrivent ensemble vers 20 h avec une bouteille de champagne et un joli bouquet de fleurs. Ils se sont faits beaux tout en restant décontractés. Pantalon, chemise, blazer. Estelle s’est mise en pantalon, chemisier, moi j’ai mis une jupe longue noire et un caraco écru. C’est vraiment sympa de nous retrouver ainsi. Thomas raconte son étonnement d’avoir appris seulement en venant ici que son frère était en classe avec moi. Il ne comprend pas le silence de Baptiste et demande si cela cache quelque chose. De mon côté, j’ai confié à Estelle un flirt avec Baptiste sans donner plus de précision. Je réponds à la provocation de Thomas en disant que Baptiste avait peur qu’il soit jaloux et qu’il veuille revenir en terminale. Puis, après un regard complice, Baptiste annonce que nous sommes amants, autant jouer franc jeu. Estelle s’en doutait un peu, Thomas semble tomber de haut, mais il félicite son frère et dit qu’il est content pour nous.Nous nous installons autour de la table basse du salon et j’apporte une bouteille de champagne que j’avais mise au frais. On boira celle des garçons plus tard. Thomas a pris avec lui un gros album photo, celui de nos vacances bien sûr. Il l’installe au milieu de la table afin que nous puissions voir tous les 4 et il commente les photos sur lesquelles, le plus souvent, nous sommes entièrement nus. Je reconnais au passage un exemplaire de la photo que Baptiste avait réussi à détourner. Je dis à Thomas que j’espérais qu’il rangeait son album à l’abri des regards indiscrets. Il me dit qu’il avait fait le tirage papier uniquement pour la soirée et que si je voulais, il me le laissait. J’accepte bien entendu, c’est pour moi un soulagement.Nous trinquons et la conversation part dans tous les sens. Thomas nous raconte sa vie parisienne et plus particulièrement sa vie nocturne. Les boîtes de nuit, les petits restos sympas et celui qu’il a fréquenté la semaine dernière dans lequel les serveuses sont topless.L’apéritif se prolonge un peu et nous ouvrons et finissons la deuxième bouteille de champagne. Je n’ai pas l’habitude de boire et Estelle non plus, je sens mes joues qui me brûlent, quant à Estelle elle entre dans des éclats de rire inhabituels. Je propose que nous passions à table. Je suis à deux doigts de renverser le plat de saumon fumé que je livre d’une main, une bouteille de vin blanc sec dans l’autre. Je provoque l’éclat de rire général et Baptiste vient à mon secours pour que tout arrive à bon port.Le repas est très sympa, nous rions beaucoup et, mine de rien, nous vidons une bouteille de blanc sur l’entrée et une bouteille de rouge ensuite. Baptiste nous raconte quelques histoires croustillantes. Estelle quant à elle, est prise de crises de fou rire et dit un peu n’importe quoi ; elle a manifestement trop bu. En ce qui me concerne, je reste à peu près lucide mais j’ai dépassé l’état des bouffées de chaleur, je suis pompette. Heureusement que les garçons n’habitent pas loin, ils pourront repartir à pied. Entre l’alcool et ses histoires, Baptiste s’est échauffé et commence, lui aussi, à montrer quelques signes d’ébriété. Estelle et Baptiste parlent automobile et ne semblent pas d’accord sur les caractéristiques d’un modèle…Baptiste lance un pari à Estelle en prévenant qu’elle allait y perdre sa chemise.J’invite tout le monde à repasser au salon pour le café, mais Baptiste veut d’abord avoir la réponse. Il se connecte à Internet et radieux revient avec la réponse imprimée. Estelle reconnaît sa défaite et de bonne grâce retire son chemisier. Thomas qui est déjà assis au salon, tourne les pages de son album photo et regarde Estelle en soutien-gorge. « Et si on faisait un strip-poker ? propose-t-il, puisque Estelle a déjà commencé à jouer ». Baptiste observe ma réaction. Je suis un peu saoule, je me contente d’un signe de tête pour montrer que je ne suis pas opposée, puis je pars à la cuisine chercher le café. Lorsque je reviens, Baptiste explique les règles d’un jeu qu’il a vu sur Internet beaucoup plus simple à mettre en place. Il s’agit de faire des paires en tirant à tour de rôle une carte au voisin de droite. Celui à qui il reste le roi de pique, seul roi laissé dans le jeu, a perdu. Conséquence : il retire un vêtement.Baptiste me demande d’apporter les cartes et commence à compter le nombre de vêtements de chacun. Pour la circonstance, Estelle a remis son chemisier, pantalon, soutien-gorge et culotte, ça fait 4, plus les chaussures – les garçons sont à 3 plus chaussures et chaussettes mais d’un commun accord on décide de ne pas en tenir compte. Pour être à 4, les garçons vont remettre leur blazer. Moi je n’ai que 3 vêtements dis-je, je n’ai pas mis de soutien-gorge sous mon caraco. Baptiste me suggère de mettre des bas. Thomas approuve, je propose moi de mettre un soutien-gorge mais Estelle me dit que ce ne serait pas joli. Je sais donc ce qui me reste à faire et je m’absente une nouvelle fois. Pour un intérêt supplémentaire, Baptiste plein de ressources demande à chacun d’écrire sur un post-it chaque vêtement et de les coller face écrite cachée en face de soi. Ainsi, on tirera un post-il qui indiquera le vêtement à retirer. Thomas complète l’idée en faisant écrire à chacun un post-it « gage » qui contrairement aux autres, appelés à disparaître au fur et à mesure que les vêtements seront retirés, sera remis en jeu à chaque fois.Mais je demande qui décide du gage ? Les idées fusent – Estelle propose d’utiliser un dé. Le perdant le lance : 1 et 2, c’est le joueur de gauche qui trouve le gage – 3 et 4 c’est celui d’en face – 5 et 6 c’est le joueur de droite. Idée retenue. Baptiste propose alors d’utiliser le même principe pour désigner celui qui retirera le vêtement perdu. Mais il faut que ça reste une fille pour un garçon et réciproquement – alors 1/2/3 pour le partenaire de gauche et 4/5/6 pour le partenaire de droite. Tout cela étant établi la partie peut commencer.Je vous raconterai cette partie dans le détail, dans mon prochain récit.