Mariée, la cinquantaine et mère de famille, je n’ai pas d’attirance particulière pour le sexe et j’ai une vie tout à fait ordinaire. Il m’est pourtant arrivé un jour une aventure que j’ai besoin de raconter tant elle est à la fois un souvenir magnifique et en même temps un petit questionnement intérieur, car elle ne me ressemble pas.J’accompagnais en voyage un groupe de jeunes à l’étranger. Nous étions hébergés dans une auberge de jeunesse et je partageais une chambre avec une collègue un peu plus jeune que moi.Un soir, au milieu de la semaine de séjour, donc après déjà trois nuits de bonne cohabitation, nous avions eu une journée fatigante avec les jeunes. Je sortis de ma douche et rentrant dans notre chambre enveloppée dans une serviette, je me mis comme chaque soir, furtivement en tenue de nuit, en lui tournant le dos.Je ne suis pas spécialement pudique mais pas non plus très à l’aise avec mon corps, contrairement à elle qui se promenait facilement nue sans gêne apparente comme j’avais pu le constater, puisqu’elle ne cachait rien et pouvait continuer à me parler en face dans le plus simple appareil. Debout près de mon lit, j’avais enfilé une culotte et, au moment où j’enlevai la serviette pour passer mon haut, je sentis sa présence dans mon dos et ses mains sur mes épaules qui commencèrent à descendre lentement le long de mes bras.Tout en frissonnant, je dis, surprise :— Qu’est-ce que tu fais, Fabienne ?— J’aime ta peau blanche, me répondit-elle, comment fais-tu pour l’avoir aussi douce ?Je ne sus que répondre. Prise de cours, j’étais un peu pétrifiée. En même temps, je sentis que plus j’attendais pour parler, plus cela serait difficile et incongru, et qu’il allait se passer quelque chose.— Veux-tu que je te fasse un massage relaxant ? proposa-t-elle, je m’y connais un peu.— Tu crois ? Pourquoi pas !Elle me fit allonger sur le ventre sur mon lit à une place. S’asseyant à côté de moi, elle entreprit de me masser le dos. Elle avait effectivement l’expérience. Partant de ma nuque, elle descendit lentement le long de ma colonne vertébrale, dénouant doucement chaque vertèbre, puis remonta pour me masser les épaules, la nuque et les muscles du cou.Ses mains descendirent ensuite le long de mes hanches jusqu’au bas du dos et à la naissance des fesses, pour remonter et ainsi de suite, pendant un temps qui me parut assez long. Je me sentis bien, et je sentis mes muscles se détendre.Sans m’assoupir, je me laissais aller petit à petit.Au bout d’un moment, je sentis qu’elle baissait un peu ma culotte pour me masser plus à l’aise le bas du dos. Je n’y ai pas prêté spécialement attention, tout en prenant vaguement conscience qu’elle devait voir mes fesses que je sentis bien découvertes et que ses mains palpèrent parfois. Elles passaient et revenaient dans un mouvement régulier qui engloba petit à petit tout le haut de mon corps.Elle en avait pris possession, en quelque sorte, et ses mains allaient et venaient librement, chaudes, douces et apaisantes.Je me soulevai un peu instinctivement lorsque ses mains passaient sous mon ventre près de mes seins, ce qui avait pour effet de lui libérer le passage et faisait qu’il arrivait qu’elle en agace très légèrement les bouts. Elle m’avait mise en confiance. Elle entreprit ensuite de me masser longuement les jambes et les cuisses. C’était vraiment très agréable et je ne me lassais pas.Après un temps, elle me demanda si je ne voulais pas me retourner pour pouvoir me faire un massage des pieds et des jambes, et aussi de mon ventre. Fermant les yeux, sans trop réfléchir et me sentant rougir, je lui bredouillai que j’avais un peu honte de lui montrer mes seins qui sont petits et que je n’avais pas trop l’habitude.Tout en me saisissant de la serviette pour les masquer, je me suis retournée sur le dos d’une manière faussement décontractée. Préoccupée à cacher mes seins, j’avais juste oublié que ma culotte était abaissée sur mes fesses, et qu’en me retournant elle était descendue un peu plus. Pas assez toutefois pour découvrir mes parties les plus intimes. Soulevant mes jambes l’une après l’autre, elle prit chaque pied un long moment, en les massant à fond très agréablement. Elle remonta ensuite jusqu’à mon ventre qu’elle commença à masser doucement, puis latéralement jusqu’à mes épaules.Tout naturellement, petit à petit, dans le mouvement et sans que j’y prenne garde, la serviette s’écarta puis tomba, découvrant mes seins à sa vue cette fois.Après un temps d’hésitation, laissant mes bras le long de mon corps, je n’ai pas cherché à la récupérer de peur du ridicule.Elle ne disait rien et je gardais les yeux fermés à la fois pour profiter de la séance et en même temps pour ne surtout pas croiser son regard. J’imaginais ce regard sur mon corps et cela me créait un trouble étrange. Petit à petit, les mains se rapprochèrent de mes seins sur lesquels elles commencèrent à passer puis repasser avec de plus en plus d’assurance et de savoir-faire. Les bouts se dressaient maintenant sans que j’y puisse rien, trahissant mon excitation.Il me fallut un moment pour réaliser qu’elle s’y attardait plus que pour un simple massage et que j’éprouvais une sensation qui n’était plus seulement de la détente. Au même moment, je sentis une douce chaleur au niveau de mon bas-ventre pour réaliser avec embarras que je commençais à mouiller. Ses mains descendirent sur mon ventre, puis mes cuisses qu’elles reprirent un peu fermement. Au passage, je sentis ma culotte descendre encore d’un cran. Je n’osais ouvrir les yeux tant je me sentis rougir de confusion. Il devait probablement y avoir maintenant une échancrure suffisante pour qu’elle puisse apercevoir mon sexe nu et épilé lorsqu’elle me replia les jambes. Sans imaginer qu’elle chercherait à aller plus loin, je supposai que mon pubis devait aussi être au moins partiellement visible.Reprenant ma jambe, elle remonta le long de mes cuisses jusqu’à l’aine, ses mains redescendant ensuite pour me masser les mollets, dans un mouvement régulier des deux mains qui, comme par hasard, se rejoignirent au niveau de mon entre-jambes qu’elle effleura maintenant de ses doigts, à chaque passage, alors que je me sentis malgré moi de plus en plus humide.J’étais mortifiée, jusqu’au moment où dans un mouvement volontaire ou pas, ma culotte se retrouva au niveau des genoux.— Excuse-moi, dit-elle, je vais l’enlever parce qu’elle nous gêne.Ce n’était pas une question. Avant même que j’aie le temps de réagir, elle m’en avait libérée et je ne pus que me laisser faire sans répondre, tout en serrant les jambes gauchement.Le massage se poursuivit, mais ses mains se firent de plus en plus proches de mon intimité. J’étais horriblement gênée et sentis me monter à la tête une chaleur de confusion à l’idée qu’elle puisse me voir ainsi complètement nue, elle tout habillée, livrée à elle, lui permettant de contempler mes parties les plus intimes, et surtout s’apercevoir forcément assez vite que mon sexe était tout humide.Pour avoir une plus grande liberté de mouvement, elle s’était agenouillée sur le sol. Elle ne massait plus seulement, mais elle caressait. J’étais dans un état second, incapable de protester ou de réagir. Je la laissais faire sans me poser de questions.De mes seins dont elle faisait durcir la pointe, elle passa à mon sexe. Elle l’a massé longuement, de ses deux mains, depuis le pubis qu’elle prenait dans sa paume, jusqu’aux grandes lèvres qu’elle saisissait entre le pouce et l’index, qu’elle tendait ou étirait légèrement en les pressant, ou les écartant aussi pour voir toute mon intimité, avant de s’insinuer lentement le long de ma fente puis dans ma vulve.Dans un soupir j’ai dit :— Fabienne, qu’est-ce que tu fais ?Je l’ai entendue répondre :— Tu es toute mouillée, dis-donc ma chérie.Le lit n’étant pas placé contre un mur, hormis la tête, elle me fit ouvrir largement les jambes de part et d’autre. Elle promena son majeur très lentement depuis le creux de mes fesses et le long de ma fente jusqu’à mon petit bouton qu’elle savait trouver avec un réel savoir-faire. C’était la première fois que j’étais caressée par une autre femme. Je le lui dis sourdement, comme pour m’excuser.— Laisse-moi faire, tu en as envie. Ce n’est pas si grave, tu sais, murmura-t-elle simplement.Elle ne faisait pas de commentaire, sans doute par peur de rompre le charme et perdre le terrain qu’elle voyait libre devant son désir et le mien. Elle a joué longtemps avec mon corps et mon sexe, semblant prendre un réel plaisir à me voir soupirer d’impatience, me cabrer, m’ouvrir aussi largement que je pouvais, en quête des ondes de plaisir qu’elle savait si bien me procurer en me caressant, me pénétrant, branlant mon petit bouton qu’elle avait su facilement débusquer.De sa main gauche, elle me massait les seins, pinçant les bouts, tandis que sa main droite s’occupait de mon sexe gorgé.Je ne m’appartenais plus, je n’avais plus ni pudeur ni retenue tant j’étais excitée, et je m’offrais maintenant à elle, à sa vue et à ses caresses avec frénésie, largement ouverte, m’appuyant sur mes talons pour hisser mon bassin vers elle et aller au-devant de sa main pour accélérer son mouvement et l’arrivée du plaisir. Ses deux mains en action, elle savait parfaitement adapter le rythme, la caresse et la pression de ses doigts.Sans le vouloir, j’ai dû gémir un :— Fabienne, tu es folle, je vais jouir !J’ai ressenti vraiment la lente mais inexorable montée du plaisir, jusqu’au déferlement où j’ai commencé à jouir. Longuement. Pleinement.Elle m’avait laissé, si je puis dire, choisir le moment sans chercher à le retenir, mais en déployant des trésors de savoir-faire pour ne m’y amener que très lentement.Secouée de spasmes, les seins dressés, ma peau frissonnante, je suis partie par vagues successives dans un orgasme violent, profond et libérateur, tel que je crois n’en avoir jamais connu, avec un cri à peine contenu. J’avais ouvert les yeux, et put voir, tout en jouissant, qu’elle me fixait intensément en plein orgasme, me savourant complètement tendue de plaisir au bout de ses doigts et dans sa main, afin de bien me sentir partir.Je me souviens de ses yeux allumés, remplis d’un désir presque sauvage, nos regards rivés l’un à l’autre, et sa satisfaction visible de me soumettre par le plaisir qu’elle me procurait. Tout cela m’a fait un effet incroyable, sublimant mon excitation et ma jouissance.J’ai réalisé plus tard que j’avais éprouvé un plaisir accru à me sentir ainsi dépendante et dominée, jusque par son regard. Me laissant me détendre après m’avoir accompagnée jusqu’au bout de ma jouissance, je l’ai entendue me dire dans un souffle :— Tu as un corps incroyablement excitant, j’ai tellement aimé quand tu as joui.Reprenant mes esprits, et au bout d’un certain temps de repos, je lui ai dit à quel point j’étais gênée de m’être laissée aller ainsi et de ce qui venait de se passer.Que jamais personne ne m’avait fait jouir ainsi et connaître une telle excitation et un tel plaisir. Mais que je n’étais pas attirée par les femmes et que c’était un accident.Elle me répondit qu’elle comprenait et que je pouvais avoir une confiance absolue dans le fait que cet épisode resterait un secret absolu entre nous deux.Il ne restait plus que deux nuits, y compris celle-ci, pour le séjour qui s’achevait. Elle ne fit aucune autre tentative, hormis me serrer contre elle tendrement par derrière, un instant, en me caressant les seins nus sous mon chemisier dans la salle de bain, le dernier matin, scellant ainsi notre complicité d’un instant.Si nous avions eu le temps ce matin-là , j’aurais sans doute encore craqué.