Le temps était au beau, un peu orageux, mais la journée invitait autant que la veille à la baignade. Nous ne doutions pas un instant que notre naïade viendrait. Après avoir planqué nos vélos, nous nous installâmes plus haut sur la pente afin de ne pas nous faire surprendre par sa venue. Nous avions repéré un passage pour rejoindre discrètement notre plate-forme d’observation. Nous avions de l’avance et causions à voix basse de tout et de rien, en esquivant soigneusement toute allusion à nos caresses de la veille.Soudain, j’aperçus une forme au loin, et imposai le silence. Quand elle s’approcha, nous la reconnûmes de suite. Elle portait un short en jean et un petit haut à bretelles, blanc et rose. Après avoir vérifié que l’endroit était désert, elle se dirigea sans hésiter vers la petite plage en bas de la pente. Nous descendîmes le plus précautionneusement possible pour ne pas être repérés, afin d’assister à son installation. Le temps de la descente me parut interminable, et j’étais persuadé que nous raterions la séance de déshabillage. Il n’en fut rien et elle était en petite culotte quand nous pûmes la regarder à loisir.Elle enleva lentement son haut, puis son soutien-gorge. Elle était de profil et nous pûmes constater que ses seins en poire avaient un joli volume. J’entrai instantanément en érection, tellement j’avais imaginé et attendu cet instant pendant toute la nuit et la matinée précédente qui m’avaient paru si longues. Elle fit descendre sa culotte de coton blanc et comme la veille elle entra dans l’eau jusqu’à mi-cuisse. Elle nous présentait son profil tandis qu’elle s’aspergeait le cou, les épaules et les seins. Elle plongea ensuite et, cette fois-ci, resta plus longtemps dans la rivière. Nous devinions ses formes pâles à travers l’eau claire, ce moment me paraissait féerique, presque irréel. Comme la veille, elle s’allongea ensuite sur le ventre sur un paréo pour se sécher. Nous étions côte à côte Alex et moi, entièrement habillés cette fois-ci et la carapace de nos vêtements me rassurait. Je me disais qu’ainsi nous ne recommencerions pas nos agissements de la veille, qui me faisaient honte.Elle se retourna et attrapa un tube de crème dans son sac. Elle s’allongea sur le dos et commença à s’en enduire la poitrine. Elle prenait son temps et visiblement trouvait du plaisir à se passer les mains sur les seins. Elle continua par les jambes puis le ventre. Sa main droite descendit alors vers sa toison, et elle la laissa reposer dessus comme pour protéger son sexe du soleil. Mais, lentement, elle commença à la bouger. Soudain je sentis la main d’Alex s’insinuer entre mes cuisses et se poser sur mon sexe. J’étais de nouveau partagé entre refus et désir. Notre position empêchait de trop remuer, et de force ou de gré, je ne sais plus, je le laissai faire. Il ne bougeait pas, mais le contact de sa main sur mon bermuda suffisait à renforcer mon état d’excitation.Sur la plage, la main de la femme bougeait plus précisément et faisait de lents mouvements de va-et-vient entre ses cuisses. Elle gardait les yeux fermés. Je n’avais jamais imaginé une telle vision. Alex prit alors ma main et la dirigea vers son sexe. Excité par la vision de cette femme se masturbant, je me laissai diriger. Je sentis alors qu’il avait ouvert sa braguette et ma main vint directement au contact de sa chair chaude, fébrile. Nous étions chacun le sexe dans la main de l’autre, tandis qu’elle commençait à entamer une masturbation plus marquée, car de là où nous étions nous voyions parfaitement son doigt entrer dans son vagin. L’air devenait étouffant de tension sexuelle.Alexandre commença alors à frotter son sexe contre ma cuisse. Je le laissai faire, bien décidé, pensé-je, à ne pas participer de façon active à ses turpitudes. Alors qu’il me semblait qu’elle poussait de petits gémissements, il s’allongea complètement sur mon dos, je sentais son membre frotter contre mes fesses, sa main triturer mon sexe et mes testicules. Je n’osais pas l’en empêcher, de peur d’alerter la baigneuse. Elle poussa un petit cri en serrant ses jambes autour de sa main, trahissant sa jouissance, puis elle se relâcha. C’est ce moment précis qu’Alexandre choisit pour accélérer son mouvement. Je l’imaginai déjà en train d’éjaculer dans mon dos, idée qui me révulsait, et d’une ruade je le fis basculer sur le côté dans les buissons, avec un fracas qui me parut épouvantable.L’effet fut immédiat, la femme se retourna brusquement et scruta le bois dans notre direction. Nous restions immobiles, terrorisés, sûrs d’être vus. Par quel miracle ne nous a-t-elle pas aperçus ? En tout cas elle se rhabilla prestement, enfourna ses affaires dans son sac et, comme la veille, partit dans la direction d’où elle était venue. Nous n’avons ni bougé, ni échangé de paroles pendant plusieurs minutes. Ce fut encore Alexandre qui rompit le silence :— Qu’est-ce qui t’a pris ?— T’allais ruiner mes fringues, salopard.— Bien sûr que non, tu me prends pour qui ?— T ’as qu’à faire tes saloperies tout seul !— Mes saloperies, comme tu dis, elles ont l’air de te plaire. En attendant, la donzelle est partie, et ça m’étonnerait qu’elle revienne demain.— On sait jamais, on reviendra voir quand même, me suis-je surpris à dire.— Ça a un goût de reviens-y, à t’entendre, non ? (Devant mon silence, il reprit 🙂 On dirait bien. En attendant, moi je reste sur ma faim, j’aimerais bien l’accoster, la prochaine fois.— On va se baigner ? dis-je pour couper court à cette conversation.J’avais débandé et me sentais sale, je pensais qu’un peu d’eau fraîche me laverait la tête et le corps. Alexandre acquiesça, nous descendîmes à la plage et nous nous mîmes aussitôt nus. Si la sexualité était encore un mystère pour moi, la nudité ne me posait pas de problème, pas plus qu’à Alexandre d’ailleurs, habitués que nous étions aux vestiaires de sport, où voir d’autres hommes nus était tout naturel. Ce qui était moins courant était de voir un autre sexe que le mien en érection. L’eau était bonne et pour libérer la tension nous y restâmes un peu plus longtemps.Pour nous sécher, nous nous allongeâmes sur la plage, seul endroit où perçait le soleil à cette heure. Au bout d’un moment, Alexandre se mit sur le côté, et me dit :— Elle est jolie aussi, au repos.J’avais fermé les yeux en essayant de penser à autre chose, et mis un temps avant de comprendre qu’il regardait mon sexe. Il était en demi-érection.— Fous-moi la paix !Il ne dit rien mais posa la main sur ma verge. Je le repoussai, mais il continua à la fixer et, à mon corps défendant, je sentis qu’elle se raidissait. Il se leva, m’enjamba et je pus alors le voir de dessous, son sexe presque à la verticale. Avec son pied, il toucha à nouveau le mien, je le repoussai à nouveau et il n’insista pas. Il commença alors à se rhabiller. Je l’imitai, ce qui me soulagea. Une fois habillé, je palpai ma poche pour trouver mes clés qui avaient disparu.— Tu as vu mes clés ?— Non, elles ne sont pas dans tes poches ?— Non.— Tu as dû les perdre dans le sable, regarde par terre.Je commençai à inspecter le sol, quand je me rendis compte qu’il souriait et ne cherchait pas.— C’est toi qui les as ?— Peut-être.— Rends-les-moi !— Cherche !Je le fixai un moment dans les yeux, puis posai la main sur la poche de sa chemisette et je sentis des clés.— Glacial, ce sont les miennes.Je regardai son short et mis la main sur sa fesse pour trouver la poche arrière.— C’est mieux, tiède.La poche était vide, je passai la main sur la poche latérale, vide aussi.Je devinais depuis le début assez bien l’endroit où il pouvait les avoir mises, malgré tout je tentai un dernier :— Allez, rends-les-moi…— Viens les chercher.En silence, je passai alors la main devant, son sexe était dur, je sentis au niveau des testicules quelque chose qui ressemblait à des clés.Je débraguettai alors sa culotte, passai la main dedans, les clés étaient dans le slip, je passai alors la main à l’intérieur, sentis la chaleur de son sexe, c’était humiliant et agréable en même temps, une violente érection m’avait saisi, je pris les clés mais retirai la main lentement, en esquissant une caresse. Il posa alors sa main sur mon sexe bandé, je ne bougeai plus, le désir exacerbé, j’attendais qu’il prenne une initiative.— Embrasse-la, pour lui dire merci.Je m’agenouillai, baissai son short et son slip, et posai un tendre baiser sous sa verge qui battait contre son ventre. Mû par un soudain besoin, je posai alors mes lèvres sur son gland. Je dégustai la liqueur séminale qui pointait au bout de son sexe. Je retrouvai avec délectation le goût salé de la veille et je passai la langue sur tout le tour, comme on lèche une glace.Je pris alors son sexe et commençai à nouveau à masturber mon pote. J’arrêtai un petit moment pour le lécher à nouveau car j’y trouvai un immense plaisir, sans aucun frein moral, ce coup-ci. Mon sexe me faisait presque mal et je me relevai alors pour le frotter contre sa cuisse tout en le masturbant à nouveau. Il fermait les yeux, se laissait faire et soudain, je sentis que son sperme allait jaillir, je m’écartai pour qu’il gicle dans l’eau et, à chaque jet, je m’arrêtais puis reprenais pour lui vider complètement les couilles. Quand il eut fini, complètement excité je me baissai pour lécher ce qui restait au bout. Je me levai alors et baissai mon short pour me finir aussi. Alors Alexandre se mit en face et regarda de près mon sexe. J’aurais tant voulu qu’il y pose sa langue lui aussi, mais il ne bougeait pas. Je le prévins que j’allais jouir, il ne bougea pourtant pas, et reçut mon sperme en pleine figure, il en était maculé. Tandis que je faisais tomber les dernières gouttes, il passa la langue sur ses lèvres pour le goûter.— C’est bon, dit-il en me souriant.Il sortit un mouchoir de la poche de son short et me demanda de nettoyer son visage, ce que je fis aussitôt, tendrement. Nous nous rinçâmes dans la rivière et sans un mot nous nous sommes habillés. Je vérifiai que j’avais les clés sur moi ce coup-ci. Nous savions, sans même nous consulter, que le lendemain à la même heure nous serions à nouveau ici.