Cette histoire reprend partiellement l’idée et les protagonistes du texte :« La station-service du supermarché d’à côté » À lire au second degré de préférence. Bonne lecture :)Une fois de plus, tout en déambulant dans un parc voisin, nos femmes et les enfants loin devant, je suis en train de discuter avec Marc, une connaissance de longue date. Une fois de plus, celui-ci est en train de me bassiner avec ses histoires de cul avec tout ce qui porte un jupon (sauf les mâles écossais, of course), alors que Corine, sa douce et tendre épouse, est à environ trente mètres de nous et qu’elle n’est pas précisément sourde !Franchement, il est inconscient ! Mais ça fait partie du charme étrange de l’individu que je connais depuis le collège…Je le soupçonne fortement d’en rajouter une grosse louche sur ses bonnes fortunes. D’accord, Marc n’a jamais été moche de sa personne, il a un côté Alain Delon (du temps de sa splendeur) assez marqué et remarquable, mais il est quand même un peu bêta sur les bords, un juste équilibre, dira-t-on. Pour preuve évidente, sa douce et tendre épouse le mène allègrement par le bout du nez, et il ne s’en rend même pas compte.Mais il est vrai que son cerveau à lui est situé nettement plus bas…Si je dois résumer la situation de son couple : il la trompe, la croyant toujours fidèle. Elle le trompe plus que lui, sachant fort bien qu’il la croit fidèle. Moi, je refuse de rentrer dans ce genre d’histoire de couple, j’en ai déjà assez avec le mien !Marc me glisse à l’oreille :— Au fait, Léo, ton gugusse et sa soumise de la fois dernière, tu sais d’autres choses sur eux ?— T’es bien curieux ?— Hé, c’est pas tous les jours qu’on apprend des trucs pareils. Tu sais comment ce type a mis le doigt dans l’engrenage ?Voyant qu’il n’y a aucune oreille indiscrète trop proche de nous, comme j’ai envie de m’amuser à ma façon, je lui annonce flegmatiquement :— Marc, j’ai le même petit jeu à te proposer. Je vais te raconter ce doigt dans l’engrenage, mais pas forcément celui de la même personne, tu devras deviner si cette histoire est vraie ou fausse. Ça te dit ?— Comme la fois dernière, et je dois deviner si c’est du pipeau ou pas, c’est ça ?— Exactement.La question suivante qui arrive ne m’étonne pas du tout, je connais mon Marc :— Léo, ça cause toujours de sexe, ton anecdote ?— Bien sûr, puisque tu veux savoir comment cet homme a commencé dans la domination !— Ah oui, c’est vrai, un maître et une soumise, ça ne joue pas aux dominos… Bon, allez, raconte.Je souris, commençant ma narration, avec une précision :— Pour le fun, je vais faire comme si j’étais le bonhomme. Donc je vais dire « je ».— Parce que c’est toi, le bonhomme ?— J’ai dit que j’allais faire comme si. C’est un procédé narratif, » tu comprends » ?— Oui, oui, oui… vas-y !— OK, c’est parti !Employant la première personne du singulier, je me lance dans ma petite histoire du jour, en brodant un peu, je l’avoue.CommencementNéanmoins, avant de commencer, je jette un rapide coup d’œil autour de nous deux, personne. Je peux me lancer en toute tranquillité :— C’est purement le hasard, un coup de bluff, plus précisément. Je ne pensais pas verser dans ce genre de pratique.— C’est toi qui parles ou c’est lui ?— C’est un procédé narratif, Ducon ! J’utilise le « je » pour que ce soit plus immersif. Sinon, si ça te traumatise tant que ça, je repasse au « il ».— Non, non ! Ça me va.Marc est parfois pénible, il ne semble pas comprendre les choses subtiles comme le second degré. Que dire des mises en abîme ?— Évite de me couper la parole pour un oui ou pour un non, Marc.— OK, OK…— Donc, disais-je, je n’avais pas prévu de mettre un doigt dans l’engrenage comme tu l’as si bien dit.— Merci.— Il me semble t’avoir dit d’éviter de me couper la parole…— OK, OK…Je reprends ma narration :— Je venais d’avoir mon permis et l’avenir s’ouvrait devant moi. Je n’avais pas de copine attitrée à l’époque, j’avais surtout des petites aventures.— Comme nous tous à la même époque.— Non, non, la plupart de nos copains étaient déjà avec leur future femme. Rappelle-toi Michel, Luc, Daniel et j’en passe.— Pas toi ?— C’est pas de moi qu’on cause, mais du dominant de notre histoire. Continue comme ça, et je ne raconte plus rien !— OK, OK…Je lui jette un regard noir. S’il n’arrête pas de me couper pour un oui ou pour un non, je n’arriverais jamais à raconter mon histoire !— À l’époque, la sœur d’un copain me courait après. C’était flatteur, mais ça me gênait, parce que justement elle était la petite sœur du copain.Replongeons à cette époque…En directAujourd’hui, comme il fait beau, j’ai prévu de faire quelques croquis. De ce fait, je vais me balader dans un parc pas très loin de la maison. Alors que je viens de crayonner deux feuilles et que j’attaque la troisième, j’entends derrière moi :Sans trop me presser, je me retourne :— Ah, salut, Isabelle (je préfère changer le prénom) !— En train de dessiner des arbres ?— Eh oui, en train de dessiner des arbres… Eux au moins ne bougent pas trop quand je les dessine !— Hihi ! Gros béta, va !Vêtue d’une robe d’été à fleurs, elle s’assied dans l’herbe à côté de moi. Je termine mon croquis dans ses grandes lignes, en même temps, nous discutons d’un peu de tout. Comme déjà dit, Isabelle est la petite sœur de l’un de mes copains. Elle est mignonne, c’est certain. Même si je ne serais pas contre le fait de batifoler un peu avec elle, le fait qu’elle soit la sœurette me gêne un tantinet. On a les scrupules qu’on peut.La situation est d’autant plus curieuse qu’elle me drague parfois ouvertement, mais souvent en mode un pas en avant, puis un pas en arrière. Ce qui ne fait pas précisément avancer les choses…Là, maintenant, c’est plutôt deux pas en avant, voire trois :— C’est parce que je suis la frangine que ça te bloque ?— Il y a de ça, mais pas que…— Ah bon, et quoi donc ?Je viens de dire une parole de trop. Il va falloir que j’invente quelque chose pour la détourner de son objectif. Isabelle fait rarement les choses à moitié. Si je lui dis que j’ai un petit faible pour sa gracieuse personne, elle serait bien capable de clamer au monde entier que nous sommes définitivement fiancés, l’étape avant le mariage et les quatre enfants.J’exagère à peine…J’ai bien vu ce qu’il s’est passé avec le dénommé Denis. C’est tout juste si elle n’était pas en train de cogiter au faire-part de mariage ! Le malheureux a été sauvé par une lointaine affectation, légèrement téléguidée par Papa qui ne souhaitait pas cette mésalliance.Si je lui dis que je ne l’aime pas, elle ne me croira pas. Les filles sont spécialistes pour détecter la communication non orale, et il paraît que je suis un livre ouvert. Oui, j’ai un faible pour elle, mais pas au point de rester avec elle toute ma vie. Du moins, pour l’instant.Donc, marchons sur des œufs…Je pourrais prétendre que je suis homo, mais ce n’est pas le cas, et si l’info se répand partout, je suis grillé auprès des filles du coin, ce qui m’embêterait beaucoup ! Raconter que je suis impuissant, alors que tout fonctionne bien, ce n’est pas non plus la bonne option. Et puis, entre passer pour un homo ou passer pour un impuissant, je préfère encore la première solution.— Non, Isa, c’est parce que j’ai une sexualité assez… assez… différente…Qu’est-ce que je n’avais pas dit ? Elle a les yeux qui brillent :— Ah bon, Léo ? Et quoi donc ?— J’en ai déjà trop dit. J’aimerais que ça ne s’ébruite pas, tu vois…— Promis, juré, craché !— Hmm, j’ai des doutes…— Mais si ! Je ne dirais rien ! Muette comme une tombe !Mon cerveau tourne à toute allure pour dénicher quelque chose de valable :— C’est un peu spécial, tu vois.— Me fais pas mariner ! C’est quoi ?— Je suis…— Tu es ?Spontanément, je balance la première idée qui me traverse l’esprit :— J’aime les jeux de domination dans lesquels je suis un maître impitoyable !— Ah bon ? Comment ça ?— Ma petite amie doit être aussi ma soumise, voilà.C’est tout juste si Isabelle ne se pourlèche pas les babines :— Ah oui ? Et tu lui fais faire quoi, à ta soumise ?— Est-ce bien de ton âge de savoir ce genre de truc ?— Tu parles, on a à peine deux ans d’écart ! Et puis…— Et puis ?C’est à son tour d’être un peu gênée :— Ben, j’ai déjà vu des photos sur le sujet, et même des vidéos…— Ah bon ? Toi ?— T’as jamais vu de porno, toi ?— Si, quand même. Faut pas mourir idiot.— Ben voilà, moi aussi, je ne veux pas mourir idiote !Bon argument ! Je me demande si j’ai bien fait de choisir ce genre de déviation sexuelle, car Isa veut visiblement en savoir plus. J’aurais dû choisir autre chose, mais comme j’ai balancé ce truc, il va falloir que j’assume jusqu’au bout. Isa insiste :— Et tu leur fais quoi à toutes ces filles que tu domines ?— Toutes ces filles, c’est beaucoup dire ! Je ne fais que commencer, tu sais.Elle me sourit :— Enfin un mec qui n’en fait pas des tonnes ! Tu exiges d’elles des saloperies, c’est ça ? Comment t’arrives à faire ce genre de truc à une gonzesse que t’aimes ?— Justement, il faut distinguer sentiment et domination.— Ah !? Explique-toi, Léo…Je me lance dans une explication improvisée :— Comment dire, c’est… c’est une parenthèse, voilà, c’est ça, c’est une parenthèse. On joue à nos petits jeux, puis après c’est comme si ça n’était pas arrivé. Tu comprends ?— Une parenthèse, quoi. On ouvre et on referme. C’est ça ?— Voilà !Elle devient songeuse :Puis elle enchaîne, gourmande, les yeux brillants :— Tu leur demandes quoi ?— J’exige certaines choses, puisqu’elles sont mes choses…— Comme quoi ?— T’es bien curieuse !— Ah, t’as commencé, alors tu finis ! Ben tiens, imagine que ce soit moi.— Comment ça, toi ?— Imagine que je veuille devenir ta soumise, là, maintenant. Tu me demandes de faire quoi ?Je n’avais pas prévu cette dérive. Autant forcer la dose pour la détourner de moi :— Une complète obéissance et une totale dévotion.Depuis un bon paquet d’années, Isabelle est un électron libre dans la plupart des cas. Donc pour l’obéissance, on repassera. Quant à la dévotion, son esprit critique, voire acerbe, n’incline pas non plus dans cette direction. Normalement, ça devrait le faire.— Tu restes dans le vague, Léo. T’as peur de quoi ?— T’es la sœur de mon copain, tu n’es pas ma soumise, et en plus, t’es plus jeune que moi.— Et alors ? La valeur n’attend pas le nombre des années, à ce qu’il paraît.— Pas faux…Elle pose son menton sur son poing fermé :— Bon, Léo, imagine que je ne sois pas la sœur du copain… c’est quoi ta demande, en plus de l’obéissance et de la dévotion ?— Hem… La chosification…— La fille devient une chose, c’est ça ?Je tente de revenir dans l’abstrait, sans avoir à fournir trop de détails :— Exactement. Comme elle est une chose, elle obéit, elle n’a pas d’âme, de pensée. Elle est une chose, un objet dont on peut user et abuser.— Et donc pas de remords de son côté puisqu’elle doit obéir, et que c’est pas vraiment elle.— T’as tout compris !Elle plisse légèrement les yeux, articulant posément :— Je ne suis pas bête, tu sais ?— Je n’ai jamais prétendu que tu étais bête, Isa.— Merci de le reconnaître.Puis, obstinée, elle revient sur son idée fixe :— Ça ne me dit toujours pas ce que tu leur demandes à ces filles. Imagine que, justement, ta soumise et toi, vous êtes assis comme nous deux, un peu à l’abri des regards. Ne me dis pas que t’en profiterais pas ?— Euh… Si, quand même… au moins un peu…— Un peu seulement ?Pour tenter d’échapper à cette question, j’objecte :— Nous sommes dans un parc public, pas dans l’intimité d’une pièce close.— C’est vrai. Décidément, on dirait que je te bloque !— Ben… tu n’excuseras, mais ce n’est pas tellement le genre de conversation à laquelle je suis coutumier avec toi ! La plupart du temps, tu me vannes.— Je ne passe pas la plupart de temps à te vanner. Et puis… qui aime bien châtie bien !— Finalement, c’est toi qui devrais être la Domina !Elle se met à rire :— Hihihi ! Eh… qui sait ! Bon, mon Léo, parlons peu mais parlons bien. Essaye d’oublier qui je suis, et raconte-moi tout, nous ne sommes plus des enfants.— Tu ne me lâcheras pas, c’est ça ?— Ben pour une fois que j’ai quelqu’un qui peut m’apprendre des trucs qui sortent de l’ordinaire, je prends.Je réfléchis rapidement. Je n’ai aucune expérience en la matière, mais il ne doit pas être bien difficile d’imaginer ce qu’un dominant exigerait de sexuel à sa soumise. Il suffit de balancer quelques pratiques, quelques fantasmes bien machos, et ça devrait le faire.Toujours en directJe n’aurais jamais cru qu’Isabelle soit si crampon ! Surtout sur un sujet pareil. Quoique… ça va quand même faire un paquet de mois qu’elle me drague en douce et qu’elle me vanne en même temps. Dans l’absolu, si elle n’était pas la frangine du copain, je pense que je me serais laissé faire, ce qui ne colle pas trop avec l’étiquette de dominant que j’essaye de donner.C’est elle qui me sauve la mise en annonçant de façon sentencieuse :— Si je comprends bien, c’est parce que tu me respectes que tu ne veux pas me mêler à tes turpitudes, c’est ça ?— Euh… oui… c’est ça…Très bonne explication qui tient debout et qui vient de m’être servie sur un plateau. Je soupire intérieurement. Mais ma joie est de courte durée quand j’entends :— Et qui te dit que j’ai envie que tu me respectes ?— Euh… tu veux dire quoi par-là ?— Que j’ai pas envie que, toi, tu me respectes !Comme j’aime les choses claires et nettes, je demande :— Hmmm, dois-je comprendre que cette spécificité est réservée uniquement à ma petite personne ?— T’as tout compris.— Ah oui… J’espère pour toi que tu sais dans quoi tu mets les pieds… Je ne suis pas précisément quelqu’un de très fréquentable, du moins dans les alcôves.— C’est justement ça qui me branche : Docteur Jekyll et Mister Hyde…Pragmatiquement, souriant à moitié, j’ajoute un bémol :— Là, Isa, tu m’idéalises un peu trop.— Hihi ! C’est ça que j’aime chez toi : t’en fais pas des tonnes.— Donc, si je comprends bien, tu veux t’offrir une parenthèse ?— Une paren… !? Oui, oui, c’est ça, une parenthèse qu’on ouvre et qu’on referme ensuite ! Puis hop, on oublie.Les yeux brillants, elle me fixe. Je respire un grand coup, me disant que je me suis fichu dans une sacrée mélasse, mais qu’il pourrait peut-être en sortir finalement du très bon sucre raffiné. Et puis, pareille expérience n’est pas à négliger…Péremptoire, affermissant ma voix, je tends la main dans sa direction :— Isa, donne-moi ta petite culotte.— Pardon ?— Donne-moi ta petite culotte, là, tout de suite.Elle me regarde d’un air étonné, puis un petit sourire étrange s’affiche sur ses lèvres. Elle pivote sur le côté, elle s’agite un peu, puis me tend peu après une petite pièce de tissu assez ouvragée :— C’est ça que tu veux ?— Merci, c’est bien ça que je voulais.Je contemple la petite culotte :— Hmmm… T’as bon goût…— Tu imagines surtout ce qu’il y avait dedans.— En parlant de dedans, c’est normal, cette petite trace humide ?Elle rosit un peu, ne répondant pas. Je plonge dans le jeu, peut-être que ce sera la seule et unique fois de ma vie que je pourrais m’offrir ce luxe. À ma grande surprise, Isabelle a obéi. Serait-elle amatrice de ce genre de jeu ? Ou bien, elle souhaite découvrir ce Nouveau Monde ? Ou cherche-t-elle à me tester ? Ou bien, elle veut voir jusqu’où j’ose aller ?Je plie soigneusement sa petite culotte que je mets ensuite dans ma poche. Puis de la même voix, j’ordonne :— Agenouille-toi devant moi…— Euh… comme ça ?— Très bien. Maintenant, relève le bas de ta robe uniquement par devant, sans montrer tes fesses, afin que je vérifie si c’est bien ta petite culotte que j’ai eue en main !— T’exagères, là !— Depuis quand une soumise contredit son maître ?Elle ouvre de grands yeux, puis elle sourit. L’instant d’après, je peux constater que c’est effectivement sa culotte qu’elle m’a donnée. Belle vision que cette avenante chatte restée juvénile, avec une fine toison…— C’est très mignon… Ç’aurait été dommage de la cacher plus longtemps.Elle se contente de sourire, attendant visiblement la suite. Je comprends vite que l’un des problèmes du dominant est de donner du blé à moudre. Puisqu’il faut une suite, je vais me faire un plaisir d’exaucer les desiderata de ma soumise en herbe.Lentement, je me lève :— Allons dans le bosquet qui est derrière nous…— Bien, Maître !— Tu apprends vite…— J’ai un bon prof…L’instant d’après, Isabelle, en appui contre un arbre, présente ses fesses dénudées à la fessée que je vais lui infliger. Une première tape, pas trop méchante, fait vibrer ses chairs tendres, un joli spectacle que j’apprécie beaucoup. Une deuxième suit et ainsi de suite. Son mignon cul potelé rougit petit à petit, je ne force pas la dose, le but est de rester ludique, pas de faire mal. Entre deux tapettes, je m’offre le luxe de caresser la peau écarlate, chose qu’Isa semble beaucoup goûter. Tant mieux !— Écarte les jambes !— Bien, Maître.Je redonne une petite fessée, puis avec mon autre main, je m’empare, par l’arrière, de sa chatte que je commence à caresser, mon index ayant déniché son clitoris déjà bien humide. Ma soumise frémit, mais ne se dégage pas de mon emprise. Je me fais un plaisir de la masturber, tout en claquant en même temps ses fesses rebondies.Est-ce le bruit qu’elle fait quand deux doigts s’enfoncent voluptueusement dans son vagin afin de la masser intérieurement, tandis que d’autres doigts continuent d’exacerber son clitoris en feu. Quant à mon pouce, il va et il vient, ci et là, au gré de mon humeur.Je constate très vite que la donzelle n’est pas vierge. Juste avant mon exploration, j’ai eu un peu peur de la déflorer en m’enfonçant en elle, ce qui explique pourquoi j’ai fait très attention. Voyant que la voie a déjà été dégagée auparavant, sans être toutefois brutal, j’y vais de bon cœur, ce qui entraîne parfois des bruits de succion incongrus mais excitants.Sous cet étrange traitement, Isabelle se tortille de plus en plus, j’accentue mon emprise. J’ai envie de l’entendre jouir, de la voir jouir, elle, mon nouveau jouet. Je lui glisse à l’oreille :— Laisse-toi aller, petite soumise, fais-moi entendre à quel point tu aimes ce que je te fais subir !— Oh oui, c’est bon, Maître ! Trop bon ! Aaah !— Mieux que ça !— Oui, Maître ! Oooh ! Aaah ! Aaah !? Oh ouiii !Pour ma plus grande satisfaction de jeune mâle tortionnaire, Isabelle se met à jouir en sourdine, le corps assailli de multiples tremblements, laissant échapper plein de gémissements étranglés, étant visiblement en proie à quelque chose qui la ravage intérieurement, qui la submerge.Que c’est beau une femme qui jouit !J’applique encore deux belles claques sur son fessier, une à droite et une à gauche pour l’équilibre, puis j’arrête ma torture. Je retire ensuite mes doigts humides de sa chatte détrempée. Ma soumise halète fortement, j’attends un peu, le temps qu’elle récupère partiellement.— Retourne-toi…— Oui, Maître…Son visage est à la fois épuisé et radieux. Épuisée par sa jouissance, elle s’adosse à l’arbre. Je pose mes doigts gluants sur ses lèvres rosées :— Suce mes doigts jusqu’à ce qu’ils soient propres.Elle ne répond rien, elle s’exécute, en me regardant droit dans les yeux, avec une expression dans laquelle se mélangent défi et obéissance. Suçant et léchant avec application, elle s’y prend d’une telle façon que, fatalement, ça me donne une autre idée.Une fois ma main propre, j’ordonne :— Stop ! Tu as bien travaillé. Bravo. Voyons si tu seras appliquée avec ma bite !— Ta bite !?— Oui, ma bite ! C’est ainsi qu’une soumise rend hommage à son Maître. Jusqu’au bout, bien sûr…Elle marque un petit temps d’arrêt, puis elle s’agenouille. J’en profite alors pour me déboutonner puis exhiber une verge trop raide qui ne tenait plus en place dans mon pantalon. Sans marquer beaucoup d’hésitation, ses lèvres s’ouvrent, puis ma colonne de chair se retrouve bien au chaud dans sa bouche. Aussitôt, Isabelle commence une belle fellation. Je me dis que ce ne doit pas être la première qu’elle fait, à moins qu’elle soit naturellement douée.— Hmmm, tu fais ça très bien ! Dorénavant, quand on se verra, tu te feras un plaisir de me sucer, OK ?— Hmmm-hmmm…— Je n’en attendais pas moins de toi. Quelque chose me dit que, toi et moi, nous allons explorer bien des trucs… Mais sans brûler les étapes, ça te convient toujours ?— Hmmm-hmmm !— Alors, deviens ma soumise, je te transformerai petit à petit en une sacrée salope prête à faire des grosses cochonneries sans frein !— Hmmm-hmmm !!— Très bien. Je vais édicter quelques règles : plus de petite culotte quand nous nous verrons. Ma sucette de bienvenue, comme maintenant. Tout ton corps sera à ma disposition. Tu seras ma soumise, mon jouet, ma chienne et même plus…— Hmmm-hmmm !J’en oublie sans doute, je rectifierai ça la prochaine fois. Me laissant béatement cajoler par cette bouche fort efficace, je caresse ses cheveux :— Je te rassure, je n’ai pas prévu de te fouetter jusqu’au sang, mais gare à toi si tu désobéis. Il n’y aura pas de pitié.Elle frémit, mais n’en continue pas moins sa suave action autour de ma colonne de chair. Je ne suis pas certain de pouvoir faire ce que je viens d’énoncer, mais je sens confusément que le dire fait partie du jeu.— Oooh ! Y a pas à dire, tu fais ça bien ! Je regrette franchement d’avoir eu des réticences à ton égard…— Hmmm-hmmm…— Je sais… je sais… Dorénavant, quand nous serons qu’à deux, je te montrerais ma face Mister Hyde et beaucoup moins de respect, petite salope !— Hmmm-hmmm !!— Oh oui, t’es une belle soumise, une belle dévergondée de première ! Et une bonne suceuse !À peine ai-je dit ça que l’écluse s’ouvre toute grande, ce qui la dispense de me répondre. Dans un râle assourdi, je me vide en elle tandis qu’elle continue toujours sa fellation, avalant mon sperme au fur et à mesure que je l’expulse dans sa bouche si accueillante. Bien que je mollisse ensuite, elle continue de me câliner de sa bouche, afin de me nettoyer, comme elle l’avait fait tout à l’heure avec mes doigts. Je suis très heureux d’avoir osé franchir le pas, mon horizon est devenu nettement plus vaste à présent.Puis toujours agenouillée, elle retire ma verge épuisée de sa bouche, puis avec un petit sourire étrange, elle me regarde droit dans les yeux :— C’est bien comme ça que je voyais les choses avec toi, Léo…C’est ainsi que ma carrière dans la domination a commencé…Vrai ou faux ? Mon récit est à présent terminé. Comme la précédente fois, Marc me regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes. Amusé, je lui demande :— Alors ? Vrai ou faux ?— Comme tu racontes bien ! On s’y croirait !— Merci, Marc. Alors, ta réponse ?Mon voisin se gratte la tête :— Euh… Faux ! C’est quand même pas possible, un truc pareil ! C’est trop rapide !— C’est ton dernier mot, Marc ?— C’est mon dernier mot : c’est faux de chez faux !Je souris, je laisse passer quelques secondes, puis j’assène sereinement :— Une fois de plus, tu te trompes, Marc.— Hein !?— Oui, tu as faux, c’est totalement vrai.Marc me regarde toujours avec des yeux ronds comme des soucoupes. Il articule :— T’es sûr de chez sûr, Léo ?— Tu me traites de menteur ?— Alors c’est vrai de vrai ?— Si je te le dis…Au loin, les enfants s’amusent toujours autant, encadrés par nos épouses. M’arrachant à cette vision, je poursuis :— Mais comme l’autre fois, tu ne sais pas qui, quand et où.— Pas un petit indice ?— Non. Je suis tenu au secret pour ce genre de détail, rappelle-toi. Pareil pour les choses que tu me confies, Marc.Tel que je connais Marc, il serait capable de s’emparer de ce récit afin de se l’attribuer et de broder largement autour, du genre « lui et son harem de quarante-douze soumises ». Quelque part, ce serait tuer cette anecdote tout à fait véridique (et donc la décrédibiliser), ou brouiller royalement les pistes (ce qui n’est pas plus mal).Quoique, Marc en dominant, j’ai des doutes, mais il lui est toujours possible de récupérer l’histoire en évacuant le côté soumission.Mon voisin soupire :— Merci pour cette nouvelle anecdote… t’en as d’autres en réserve ?— Une à la fois, Marc.— T’en as beaucoup comme ça dans ta besace ?— Je pourrais écrire quelques livres avec tout ce que je sais… N’oublie pas que beaucoup de personnes se confient à moi, même toi.— Eh bé, faut pas demander !Ce que Marc ne saura sans doute jamais, c’est que je viens de décrire est un événement réellement survenu à sa propre sœur… J’en sais quelque chose puisqu’elle a été ma première soumise, et que de temps à autre, elle et moi, nous rempilons en souvenir du bon vieux temps. Ça s’est même joué de peu pour que Marc devienne mon beau-frère ! Mais nous avons compris à temps que nous confondions sentiment et complicité.Mais Marc n’est pas censé le savoir, il ignorera vraisemblablement toute sa vie. Et cette situation me convient très bien !