En ce début de période hivernale, ma femme, Christine, me propose de passer la fin de l’année avec un couple ami dans un établissement Spa naturiste situé dans une région forestière d’un pays nordique. L’objectif est de se détendre dans une ambiance de bien-être pour effacer les effets négatifs d’une année de travail sur nos corps.Huit jours plus tard, nous voici dans un petit avion avec Béatrice et Charles, à destination d’une ville du nord de la Suède, connue pour les vertus bienfaisantes de ses eaux de source et sa nature sauvage magique.Blonde, longiligne et souriante, l’hôtesse nous dorlote en nous servant des verres de chardonnay aux arômes puissants. Après un petit somme, nous ficelons nos ceintures pour un atterrissage en douceur sur la piste du petit aéroport de Hortlax situé à vingt minutes de l’établissement.Au beau milieu d’un parc de sapins et sur la rive d’un grand lac donnant sur le golfe de Bottenwiken, l’établissement consiste en une grande demeure autour duquel sont construits une dizaine de chalets. À l’écart, dissimulé dans la forêt, nous distinguons un long bâtiment de verre abritant deux piscines, une salle de fitness et un centre de soins. Ce cadre authentique et calme apparaît bien équipé pour une remise en forme dans un site naturel enneigé de premier rang. Après l’enregistrement, nous nous dirigeons dans un chalet traditionnel construit en bois que nous habiterons avec notre couple ami. Un grand salon et un coin-cuisine au rez-de-chaussée et deux chambres mitoyennes en mezzanine. Nos effets personnels rangés dans les armoires du chalet, nous prenons une douche réparatrice et rejoignons la grande bâtisse pour le dîner.Aménagé intégralement en bois, du sol au plafond, le restaurant est conçu dans un style minimaliste aux couleurs chatoyantes. Béatrice, de taille fine avec de longs cheveux noirs bouclés et de grands yeux marron et Christine, jolie créature blonde élancée, prennent place à une table face aux hommes. Nous optons pour le menu du jour : saumon fumé aux pommes de terre et viennoiserie à la cannelle. Aux tables alentour, des couples, quarantenaires comme nous et majoritairement locaux, dînent en discutant à voix basse. Habillé d’un pantacourt en daim avec des bretelles sur une ample chemise de coton blanche, un serveur dépose sur notre table les assiettes garnies et les choppes de bière. Charles propose un toast pour célébrer le lancement de notre fin de semaine commune. Avec appétit, nous mangeons nos plats et nos desserts sans trop traîner, la fatigue du voyage nous gagnant.Réveillés tôt par la lumière du jour de la 65ème latitude nord, nous descendons les uns et les autres au salon pour mieux faire connaissance de notre habitat. Sur la terrasse, sont stockées dans une grande caisse en bois des bûches de sapin. Charles en pyjama sort rapidement, en saisit trois et démarre un feu pour remonter la chaleur intérieure. Au sous-sol, est aménagé un sauna sec en bois d’érable avec une petite salle de repos comprenant des chaises longues en tissu ajouré anthracite. Béatrice suggère de commencer la journée par une séance de sauna. Avec une louche de bois, elle déverse de l’eau sur les pierres chauffantes de sorte que la température atteint rapidement 75°C. Assis nus sur les planches des deux niveaux, nous ne tardons pas à voir nos corps transpirer au bout de cinq minutes.Des filets de sueur coulent sur nos fronts, nos nuques, nos aisselles, nos poitrines, nos ventres et l’arrière de nos jambes, libérant les toxines de nos peaux. Attirées par l’odeur de notre transpiration, nos femmes, situées sur le niveau supérieur, placent leurs jambes de part et d’autre de nos têtes et entreprennent un massage de nos cuirs chevelus. Leurs gestes nous procurent un bien-être instantané favorisant l’apaisement et chassant l’anxiété. Leurs massages activent la microcirculation sur le dessus du crâne et régulent le sébum à la base de nos cheveux. Reconnaissants de leurs bienfaits, Charles et moi-même massons avec douceur leurs plantes de pied. Étirements des doigts et mouvements circulaires dans le creux des pieds semblent éveiller leur désir sexuel. Elles descendent à notre niveau, s’adossent aux parois et commencent à masser nos queues avec leurs pieds.Le sexe de Charles emprisonné grandit sous les caresses prodiguées par les pieds de sa compagne. Béatrice entreprend une masturbation avec le dessous de ses pieds ce qui fait soupirer son mari. Ma femme, Christine, frotte de ses doigts de pied mes testicules, provoquant une érection. Enhardi, Charles enserre davantage son sexe entre les pieds de Béatrice se donnant ainsi plus de plaisir. Laquelle fera jouir la première son mari se demandent-elles en s’apostrophant. Christine plaque ma queue contre le banc et l’astique de la plante du pied. Cette position me fait encore plus bander. Charles se branle énergiquement avec les pieds de sa femme et éjacule sur son bas-ventre. De même, des jets de sperme sortent de mon sexe pour s’étendre sur le sol sous forme de petites taches blanches.Conformément à la tradition nordique, nous sortons du sauna pour nous refroidir dehors en faisant quelques pas dans la neige. Un violent contraste de températures fait fumer nos corps. Saisis par le froid, nous rentrons précipitamment à l’intérieur nous doucher et nous reposer sur les transats à proximité de la cabine de sauna. Quelques minutes de relaxation en buvant de l’eau de source mise à disposition sur une petite table. Enjouée, Christine reverse des louches d’eau sur les pierres brûlantes et nous invite à retourner dans le sauna pour une dernière séance de sudation. La transpiration se fait moins rapide alors que nous évoquons le programme de la matinée. Béatrice suggère un bon brunch avant d’aller nager dans la piscine alimentée par une source d’eau chaude. Nous nous habillons et rejoignons le restaurant pour petit-déjeuner.Au buffet, sont offerts des harengs marinés, du porridge à la cannelle, du lait caillé avec des céréales, des tartines de pain avec un fromage à pâte molle, des tranches fines de jambon, des œufs brouillés et des fruits. Le café laissant à désirer, nous prenons du thé vert reconnu pour ses effets antioxydants. Une clientèle discrète d’habitués nous regarde comme de nouveaux arrivants parlant une langue étrangère. En les observant à notre tour, nous avons le sentiment que les Suédois sont bien sages avec un esprit de collectivité qui donne une impression d’ambiance uniforme dans le complexe touristique. Distants au premier abord, ils sont en fait curieux et nous apparaissent beaux avec leur chevelure claire, leur physique sportif et leur peau pâle. Contrairement à leurs consœurs des pays du sud de l’Europe, les femmes suédoises semblent prendre les devants dans leurs relations avec les hommes.L’espace de bains comprend deux piscines qui sont liées par un tunnel auquel ont accès les baigneurs en nageant d’un bassin à l’autre. La première piscine intérieure est dédiée à la natation. La seconde ovale est extérieure et équipée de fontaines, des jets d’eau, de jacuzzis à remous. Fréquenté par une clientèle souhaitant vivre en harmonie avec la pratique de la nudité en commun, ce qui a pour conséquence de favoriser le respect d’autrui, cet espace exclusivement naturiste protégé par une verrière a l’avantage de se situer au beau milieu d’un environnement naturel remarquable. Nous entrons nus tous les quatre dans la piscine intérieure. Une sensation de liberté absolue et primitive nous gagne en nageant ensemble la brasse jusqu’à l’autre bout du bassin. En croisant des nageurs et des nageuses, nous distinguons sous l’eau leurs petits sexes flottant contre leur pubis ; les seins ballottés par les mouvements ; la raie de chattes épilées entre les cuisses.Après plusieurs longueurs, nous nous transférons dans la seconde piscine, extérieure, et nous nous asseyons à l’écart dans une sorte de vasque à remous et à jets d’eau chaude qui tombent sur nos nuques. Nos jambes massées par les tourbillons d’eau et nos cous et épaules secoués par des cascades d’eau, nous libérons nos corps des tensions et procurons à nos peaux les minéraux utiles à leur régénération. Poussée par des flux aquatiques, Béatrice se retrouve assise sur mes cuisses, un jet d’eau tombant sur sa poitrine généreuse. Mes mains caressent les seins de ma partenaire puis les larges auréoles de ses tétons. À nos côtés, Charles plonge sa langue dans la bouche de Christine et lui caresse sous l’eau les cuisses. Avec deux doigts, il écarte les lèvres de la vulve et introduit son pouce dans la cavité. Lui offrant toujours sa bouche, ma femme le masturbe discrètement sous l’eau. Béatrice me masse les couilles ce qui provoque une érection plaisante. C’est dans ces positions que nous ne tardons pas à jouir dans les remous d’une eau de source chaude.Douchés, nous prenons place dans une salle de repos légèrement éclairée par une lumière bleutée émise par des diodes électroluminescentes. Une musique zen couvre les chuchotements des clients allongés sur des plans surélevés en bois. Dans l’obscurité, nous prenons place sur un banc en lattes de chêne à proximité de tables de massage. Des kinés massent des clients en assouplissant leurs muscles. Partant d’effleurages doux, les massages s’enchaînent et s’intensifient pour soulager des tensions plus profondes.Sensuels, les massages du dos, du ventre, de la nuque, des mains se font caressants, tendres et procurent une véritable sensation de bien-être. Ayant réservé leur tour, nos femmes s’allongent sur des tables de massage et s’abandonnent aux mains des kinés.Ceux-ci effleurent avec les ongles et le revers de leurs mains les dos de nos femmes qui ont des sensations de picotement agréables sur leur peau. Les effleurements s’appliquent sur le plexus, le ventre, les jambes. Avec des mains enveloppantes, ils pétrissent par la suite les seins et les cuisses. Du bout des doigts, les kinés caressent les cous et les chevilles. Ils soulèvent alternativement les jambes pour masser avec leur pouce la plante des pieds avec délicatesse. Ce traitement est apprécié par nos femmes qui émettent des gémissements. Encouragés, les deux praticiens massent par des mouvements circulaires les fesses en les écartant, ce nous permet d’apercevoir la raie et les deux orifices.D’un léger brun, les orifices supérieurs sont fermés ; les orifices inférieurs sont roses, à demi ouverts. Avec une huile essentielle à la lavande étendue sur la raie des fesses et coulant sur les orifices, les kinés dilatent progressivement ceux-là sous la bienveillance de leurs clientes. Les index tournent sur les parois des sphincters externes anaux et les pouces entre les grandes et les petites lèvres vaginales. Luisants et davantage ouverts, les orifices sont prêts à des caresses intimes qu’acceptent volontiers nos femmes. Les kinés introduisent leurs pouces dans les anus et deux doigts dans les sexes et entreprennent des va-et-vient qui provoquent des frémissements de plaisir sur les corps féminins. Des humeurs visqueuses coulent sur les doigts et sortent des orifices. Nos femmes connaissent de brefs orgasmes répétitifs et s’endorment.De retour au chalet, nous prenons le café accompagné de petites tartes aux pommes devant la cheminée où brûlent quelques bûches. Nos femmes ont bonne mine après les séances de natation et de massage. Avec leur regard espiègle, elles ferment, à la tombée précoce de la nuit, les rideaux du salon et suggèrent de se faire des câlineries. Debout et nues, Béatrice et Christine s’embrassent en se caressant mutuellement sur le dos, sur les hanches, sur les seins. Elles s’approchent de Charles et commencent à genoux une fellation alternée sur le sexe. Gland, hampe et bourses sont léchés et sucés sans ménagement provoquant une belle érection d’un membre peu épais et long. Christine masturbe l’engin et place le gland sur les lèvres de Béatrice. Charles éjacule dans la bouche de sa femme qui partage le liquide séminal dans un baiser avec sa consœur. Les deux femmes viennent vers moi. Christine me présente son cul et Béatrice me suce la queue. Quand cette dernière est bien tendue, elle la prend et l’introduit dans le vagin de Christine. Je prends ma partenaire dans une position de levrette, son anus étant titillé par la langue de ma femme. La cavité humide et étroite enserre mon sexe ce qui ne donne une sensation de volupté. Mon sperme gicle dans la bouche de Béatrice qui le partage avec Christine.Le lendemain tôt, nous partons à pied avec un guide dans la forêt dans le but de voir des ours bruns. Notre guide tient dans sa main une perche avec un embout en forme de fourche. Cet outil permet de braver l’ours brun en cas de rencontre impromptue. Après une bonne heure de marche, nous arrivons à un point de nourriture où les plantigrades viennent manger des céréales et des carcasses de viande. Tapis dans une cabane de bois disposant d’une fenêtre en verre renforcé, nous attendons blottis les uns contre les autres les ours. Après une longue attente, un grand mâle approche avec prudence d’une table sur laquelle est placée la nourriture. Il se dresse sur ses pattes arrière, tourne la tête pour s’assurer de l’absence de danger et engloutit rapidement les céréales. Ses incisives déchirent la carcasse dont il saisit un morceau avec lequel il détale. Nous attendons en vain la venue d’un autre plantigrade et regagnons sous la neige le centre de Spa.Pour nous reposer de nos efforts de l’escapade matinale, nous allons nager nus dans la piscine intérieure. Des sensations de bien-être, de liberté, de flottement réconfortent nos corps mis à l’épreuve lors de la marche à la découverte de l’ours brun. Devant, les jambes de Christine font des battements de crawl et le corps longiligne de Béatrice avance par saccades au rythme de mouvements de brasse. Nageant à l’arrière, Charles et moi-même observons les nages gracieuses de nos femmes, des naïades belles et sportives aux sexes épilés. Assis sur des marches sous l’eau à la sortie du bassin, nous discutons sur l’opportunité d’aller au hammam pour purifier nos peaux. Un consensus est vite trouvé entre nous quatre.Espace blanc constitué de trois salles carrelées, la première pour un bain de vapeur à 30°C, la seconde pour un bain de vapeur deux fois plus chaud, la troisième pour le repos, le hammam donne l’impression d’être dans le brouillard, en raison de la densité de la vapeur. Nous nous asseyons face à d’autres clients sur un banc en bois dans la première salle. Avec le niveau élevé de l’humidité, la chaleur enveloppe rapidement nos corps. Les gouttes perlées de sueur glissent sur nos peaux. Aisselles, dos et torses, visages transpirent abondamment aussi avec nos mains nous évacuons le trop-plein de sueur qui stagne sur ces zones. Avant d’entrer dans le second salon, une douche froide vivifiante chasse les impuretés et tonifie les muscles. Des couples suédois également sous la douche nous invitent à passer dans le bain de vapeur à 60°C.Dans l’espace plus confiné, les personnes se tiennent debout dans la partie centrale pour éviter la vapeur chaude qui jaillit d’ouvertures situées sur les parois. Le processus de sudation est rapide tant la chaleur est élevée. Dans une sorte de brouillard dense, les clients perdent l’orientation ce qui conduit à des effleurements. Des mains anonymes se baladent sur des épaules, des dos, des fesses, des poitrines. D’autres mains plus aventureuses caressent des sexes moites et des baisers s’improvisent. Des rires fusent dans la salle trahissant ainsi la complicité entre partenaires invisibles. La chaleur insoutenable nous contraint à sortir et à prendre une douche froide avant de nous reposer sur des transats dans la troisième salle dédiée à au repos. Nous buvons de l’eau minérale en quantité et mangeons des fruits, puis sommeillons en écoutant un fond musical zen.Demain à l’aube, nous quitterons ce centre de Spa enchanteur où nous avons passé un week-end de fin d’année agréable et régénérateur. Nous nous promettons d’y revenir l’été pour profiter davantage de la nature sauvage et des lacs de cette jolie région suédoise.