Dans la boite de nuit, tous les garçons présents dévoraient des yeux la jeune fille qui se déhanchait lascivement sur la piste de danse. Les néons éclairaient magnifiquement la peau blanche de cette superbe créature. Vêtue d’une jupe bleue et d’un bustier noir du plus bel effet, elle avait tout de suite été repérée par tous les mâles de la fête. Ses cheveux bruns frisaient jusqu’à ses épaules, sa taille était parfaite: longues jambes, poitrine pleine, chute de reins rebondie.Un sourire faible se dessina sur son beau visage lorsqu’elle vit les yeux braqués sur elle. Ses mouvements lascifs étaient hautement sensuels, sans être vulgaires. Dans sa tête, elle essayait de repérer celui qui serait le plus revigorant. Déjà , dans son bas ventre bouillait une faim effrayante. Un feu qu’aucun humain ne pourrait calmer.Finalement, son choix se porta sur un garçon d’une vingtaine d’années, aux cheveux ras et au survêtement blanc. Elle stoppa sa danse et marcha lentement vers lui. Il posa le verre qu’il tenait sur le comptoir.Elle posa un doigt sur ses lèvres charnues et pleines. Le garçon n’arrivait pas à croire sa chance: une telle beauté venait le voir, lui!La fille se pencha à son oreille et murmura d’une voix sensuelle:Sur quoi elle se rendit aux toilettes, au fond de la boite, se déhanchant lascivement. Le gars déglutit et termina son verre.Sous une avalanche de regards envieux, il traversa la boite et poussa la porte des toilettes mixtes. Personne.— T’es où ? demanda-t-il bêtement. Belle gosse?La porte se referma derrière lui et il sursauta. Avant d’avoir pu se retourner, la fille lui sauta dessus et le plaqua au sol avec une force incroyable. Il en eut le souffle coupé. De près, il n’arrivait pas a croire qu’une telle beauté puisse exister. C’était la femme de ses rêves, son fantasme le plus beau. Jamais, jamais il n’avait vu une femme aussi belle.La fille ôta rapidement le pantalon du mec, et regarda son caleçon qu’une bosse déformait. Elle se passa la langue sur les lèvres, le mec en frémit.— Attends! dit-il d’une voix tremblante. Je sais même pas ton nom.— Pas de nom, souffla-t-elle.Rapidement, elle enleva le dernier rempart face au sexe masculin.Le sexe circoncis se dressa immédiatement, raide, témoin de l’excitation de l’homme.— Attends, j’ai des capotes, grogna le type.Mais trop tard, déjà la bouche de la femme se refermait sur son gland et le tétait.Il en aurait pleuré. Comment une bombe pareille pouvait-elle avoir envie d’un mec comme lui ? Il n’était pas laid, mais banal.La langue de la jeune fille titilla le membre dressé, en fit le tour, de haut en bas, puis la bouche enveloppa le sexe et l’engloutit.— Haaa… oh… c’est bon… oh…Si jamais quelqu’un débarquait dans les toilettes maintenant… Mais là , il était incapable de réfléchir.D’une main, la fille soupesa les bourses du jeune homme qui gémissait. Il aurait voulu lui rendre ses caresses, mais cette situation était si irréelle…La fille releva la tête. Se redressant, elle souleva sa jupe et ôta son string.Les tempes du gars vrillaient. De toute sa vie il n’avait jamais eu une telle érection. Le jeune femme lui tourna le dos et s’accroupit pour s’empaler sur le sexe luisant de salive.Mais à cet instant, la porte des toilettes s’ouvrit à la volée et cinq personnes entrèrent.— Là  ! hurla un homme aux cheveux bruns.Il shoota de toutes ses forces dans le ventre de la femme, l’envoyant valser près des lavabos. Pantalon aux pieds, le gars se releva mais deux autres le maîtrisèrent en le plaquant au mur.Une jeune femme a la silhouette frêle ferma la porte.— Mais vous êtes qui ? hurla le type terrorisé.Les quatre hommes et la femme qui venaient de surgir ne pouvaient être qu’une bande de malades psychopathes. Son sexe palpitait, frustré.— On se calme mon gars, dit doucement l’homme qui lui tenait le bras. Tu ne sais pas d’où tu reviens. Tu as éjaculé ?— Qu… Quoi? balbutia t-il.— Est-ce que tu as joui en elle ?— Mais… non.Le visage de l’homme se détendit.— Bien. Alors regarde.La fille s’était relevée. Encerclée par trois hommes armés qui pointaient sur elle des revolvers.— Lui faites pas ça ! s’écria le gars. On ne faisait rien de mal !— Elle allait te tuer, fit un des hommes qui menaçait la fille.Le gars essaya de se dégager mais un poing serré heurta sa bouche, il perdit connaissance. Mais avant de toucher le sol, il entendit une série d’hurlements qui n’avaient rien d’humains et qui allaient hanter ses rêves pendant des années.L’histoire qui va suivre est vraie. Incroyable, mais vraie.Bien sûr, vous n’êtes pas obligés d’y croire. Mais pour votre survie, ça vaudrait peut-être mieux.Je m’appelle Russel, j’ai vingt sept ans. Il n’y a pas si longtemps, j’étais un type tout ce qu’il y a de plus normal. Fiancé avec une très gentille fille, Caroline. Nous nous aimions.Ce soir-là , j’ai retrouvé son corps desséché sous les couvertures. Morte, vidé de son sang et de ses organes vitaux. Les flics ont conclu au meurtre rituel. Ils ont classés l’affaire, le corps de Caroline enseveli sous terre.Pendant de très longs mois, je suis resté cloîtré chez moi. Impossible de sortir, j’avais désormais peur du contact humain. C’est alors qu’un homme est un jour sorti de l’ombre et m’a abordé.Les Zaordanes. Ce sont des Extra-terrestres. Elles sont partout. Dans tout le monde, peut-être même dans tout l’univers. Ce sont des créatures qui se nourrissent du flux vital de leurs victimes. Caroline avait été tuée par l’une d’entre elles. Non, je ne suis pas cinglé, bien qu’au départ j’en avais douté. Je les ais vues, approchées, tuées.La plupart d’entre elles ont une apparence féminine, et c’est comme ça qu’elle attirent leurs victimes: une sublime jeune femme, plus que belle, se fait aborder en soirée ou dans la rue. Le lendemain, un autre corps desséché est retrouvé sous un pont ou dans une benne à ordure.Il est quasiment impossible de leur résister. Elles sont bien trop belles et séduisantes pour qu’un homme ne leur résiste. C’est physiquement impossible. Certaines Zaordanes ont une apparence masculine. Comme celle qui m’avait pris ma Caroline.Celui qui m’a appris la vérité s’appelle Murdoc. Un américain à Paris. Pas mal de fois je me suis répété qu’il était fou. Mais je l’ai cru à force de preuves.Murdoc avait une solide équipe derrière lui. Trois hommes de vingt à cinquante ans, et une fille. Eux aussi avaient subi la perte d’un des leurs à cause des Zaordanes. Ils s’étaient ralliés à la cause de Murdoc, et au bout de huit mois je fis de même. Après tout, sans Caroline je n’étais rien. Je pouvais bien me jeter les yeux fermés dans cette folle vérité.— Attention, dis-je, elle se réveille.Murdoc regarda dans le rétroviseur, tout en gardant un œil sur la route. Puis il reporta ses deux yeux sur la route qui défilait.La Zaordane ouvrit lentement les yeux et grogna.— On est réveillée ? fis-je en ricanant.La Zaordane essaya de se dégager des menottes, mais n’y parvint pas. Sans substance en elle, ses forces diminuaient.— On a pas pris ses vitamines, C’est dommage.Je ricanai et me remis à fixer la route.Pendant cinq minutes, personne ne parla. Derrière nous, les autres nous suivaient, au volant de la camionnette. Je sentais que la Zaordane passait en revue tous ses plans dans sa tête pour s’échapper. Mais avec les menottes et la grille de sécurité, elle ne pouvait rien faire « l’estomac vide. »Alors elle joua sa dernière carte et se mit à gémir doucement.— Oh non… grommela Murdoc, j’ai horreur qu’elles fassent ça.La Zaordane simulait un orgasme, poussant de petits halètements sensuels pour nous exciter. Je la vis dans le rétroviseur, se tortillant, son bassin se trémoussant, cherchant à venir vers nous. Les yeux mis-clos, elle se passa la langue sur les lèvres en criant doucement.Son plan était simple: Nous rendre fou de désir pour que nous venions la posséder, et ainsi récupérer de l’énergie pour s’enfuir.N’importe quel homme serait tombé dans le piège. Normal.Mais voila, Murdoc avait inventé ces cachets miracles, la Devroxine, qui nous insensibilisaient aux désirs sexuels les plus violents, aussi nombreux soient-ils.— Tu perds ton temps! fis-je. Tu vois ça? demandais-je en agitant la boite de carton blanche. C’est marqué : impuissance garantie.La Zaordane s’arrêta alors. Elle commença à réaliser qu’elle était entre nos mains et qu’elle ne pouvait rien faire. Elle paniqua et se mit à glapir avec sa voix-sa vraie voix.Je peux vous assurer que c’est le bruit le plus angoissant du monde. Un grondement de chien mêlé à un crissement effroyablement strident.Vingt minutes plus tard, nous parvenions au motel. Murdoc se gara dans un nuage de poussière.Je descendis tandis qu’à l’arrière, la Zaordane s’était murée dans un silence de plomb. La camionnette se gara et Fred coupa le moteur.Nos trois « associés » en descendirent.Delcio tenait à la main un fusil tranquillisant, chargé pour endormir un T-rex, et l’image n’était pas trop forte. Il visa la Zaordane qui essaya de se tasser dans le fond de la banquette. La fléchette tranquillisante la toucha au-dessus de la cuisse.La créature hurla, Fred se boucha les oreilles en grimaçant.Cinq minutes plus tard, un extra-terrestre gisait dans la voiture, inconscient.Vous avez maintenant un bref aperçu de ma nouvelle vie. Faire la traque aux extra-terrestres. Les éradiquer.Nous montâmes la Zaordane dans la chambre blindée, aux murs d’aciers isolés, que Murdoc avait mis six ans à construire. Avec de solides chaînes en métal et des menottes, nous attachâmes la créature au lit. Elle dormait toujours, mais le réveil ne tarderait plus.— Cela n’a pas été trop dur? me demanda Fred en contemplant l’être qui gisait sur le lit.— Non. Pas trop. Disons qu’on est arrivés à temps.— Elle était en train de ?— Presque, répondis-je. On a assommé sa victime et celle-ci est en sûreté.— Bonne chose, fit-elle.Fred était un peu notre soutien psychologique ici. Une jeune femme, frêle d’apparence, mais dure comme le roc. Très mignonne, pleine de charme, de longs cheveux bruns raides. J’avais un faible pour elle avant de prendre ces cachets, mais maintenant elle n’était plus qu’une collègue. Son frère avait succombé aux charmes d’une de ces créatures.Elle avait rejoint Murdoc trois ans avant mon arrivée dans le groupe.— Sortons. Elle va encore dormir un moment, dit Fred.Sur le palier, Delcio et Bill nous attendaient.— Elle dort toujours, leur annonçais-je. Un peu de repos en perspective.Ils parurent soulagés. Murdoc avait disparu dans les sous-sols.Cela faisait trois jours que je ne prenais plus mes cachets. J’en avais honte, et j’étais libre à nouveau. Bien sûr, si Murdoc l’apprenait, il me buterais. Mais je savais bien cacher mon jeu.Quelque part, cette attitude était suicidaire. Je le cherchais, au fond.Depuis que mes parents étaient morts… et bien, je n’avais rejoint Murdoc et compagnie que par désespoir.La Zaordane dormait toujours. Bon sang, dès que ce pauvre débile de Russel avait ouvert la portière, j’avais failli me jeter sur elle tant elle était belle, avec sa jupe bleue et son bustier noir. Quelle beauté ! J’avais du me masturber deux fois pour retrouver un semblant de calme. Le danger était un obstacle, bien sûr. Mais la tentation était irrésistible.Et de nouveau mon pénis était un roc dans mon caleçon.Je me foutais de tout. Quitte à mourir, autant que ce soit de cette manière. J’allais décharger mon sperme dans le cul de cette extra-terrestre, et mourir le sourire aux lèvres. Toutes les recommandations de Murdoc, je les chassais de mon esprit.Personne dans le couloir.J’aurais pu demander à Fred de me soulager(elle le faisait régulièrement) mais elle était trop absorbée par son devoir (et par ce con de Bill) pour me faire décoller.Je poussai donc la porte et entrai dans la chambre, constatant qu’elle était réveillée. Elle me regarda refermer la porte à clé avec un sourire satisfait. Elle savait ce que je venais faire. Dieu qu’elle était désirable.— Personne n’entendra, susurra t-elle. Murs insonorisés. C’est ingénieux.Je me déshabillai rapidement, ôtant mon jean et mon polo, mes chaussures et chaussettes. Il ne restait plus que mon caleçon, dont l’étoffe se tendait sous mon désir.— Ce n’est pas bien de ne pas prendre son calmant, fit la Zaordane avec un petit rire.Elle ouvrit les jambes, me dévoilant ses cuisses fuselées.Sa jupe la gênait, en m’approchant du lit, je la vis se soulever pour se dégager. Mes mains se posèrent sur elle, retroussèrent sa jupe, je découvris son intimité : un sexe entièrement épilé.Je m’assis sur le lit, l’esprit vide, me condamnant à ma propre mort.Ma main se posa sur son ventre, le souffle court, je perçus la chaleur d’une autre galaxie.Son bassin s’arqua, venant à ma rencontre.Mon doigt se posa sur son clitoris déjà gonflé. Elle frémit et ferma les yeux. Elle savait que j’étais totalement à sa merci. C’était elle qui était enchaînée, et c’était moi qui était à sa merci.Du plat des doigts, j’explorai ce sexe inconnu, semblable aux humains. Je caressai les grandes lèvres, puis entrai un doigt en elle. Elle gémit doucement. Je portai mon doigt à la bouche, le suçai et le remis en elle, la caressant de haut en bas. Mon autre main chercha ses seins : je les malaxai longuement à travers le tissu de coton.— Petit humain, esclave de tes hormones, viens en moi maintenant.Je savais pourquoi elle me disait ça : elle voulait récupérer ses forces pour s’enfuir, et tuer mes amis. Mes amis ? Non. Plutôt une bande de bouffons perdus d’avance.Je grimpai sur le lit, et sortis mon sexe, jetai mon caleçon dans un coin.Mon gland se présenta à la porte de son sexe.Elle se mit à rire, savourant sa victoire.Je m’enfonçai en elle et hurlai.Elle riait, riait, riait…(A suivre)