Marine ouvrit un œil. Comme chaque jour le réveil était douloureux. Mais aujourd’hui, par la fenêtre ouverte un rayon de soleil filtrait dans la chambre entre les rideaux, inondant le lit de rayons dorés. Elle se sentait bien, merveilleusement bien. Elle s’étira en gémissant puis referma les yeux, s’attardant encore sur l’oreiller avec un soupir d’aise. Paresseusement elle se retourna, s’étirant langoureusement.Puis poussant un cri, elle ouvrit les yeux tous grands, et se redressa. Les quelques images entre-aperçues ne collaient pas à sa vision habituelle du réveil ! Où était-elle ?Ce n’était pas sa chambre ! Non ! Et pourtant le lieu ne lui était pas étranger… La commode, et le grand miroir… oui, ça y était ! Elle était dans la chambre de Loïc, son copain.Comment était-elle arrivée ici ! Et lui ! Où était-il ? La place qu’elle occupait dans le lit lui faisait bien prendre conscience qu’elle y était seule, et qu’elle y avait été seule toute le nuit ou du moins en partie ! Elle rejeta le drap de son corps. Marine regarda le pyjama qui la couvrait. Jamais elle ne mettait de pyjama ! C’était un vêtement qu’elle détestait ! Même les chemises de nuit la dérangeaient. Ces vêtements qui s’enroulaient en se tordant autour du corps lorsque l’on se retournait, elle ne supportait pas du tout !Reposant le drap plus loin encore, elle sauta du lit, et courut vers l’endroit où se trouvait la salle de bain. Passé la porte, Marine eut un mouvement de recul… non ! Ce n’était pas elle, ça… Face à elle, l’image reflétée dans le miroir était celle de Loïc. S’avançant prudemment, elle s’approcha du miroir et de l’image qui s’y dessinait. C’était bien Loïc ! Leurs gestes étaient identiques, et coordonnés. Leurs bras bougeaient en même temps. Elle s’arrêta à cinquante centimètres du lavabo surmonté de la grande glace. Ahurie, elle leva la main et se la passa sur le visage en signe de perplexité caressant la présence de fins poils d’une barbe naissante. Là dans le miroir, l’image de Loïc suivait ses mouvements en les imitant. Lentement elle déboutonna la veste de pyjama, écartant doucement les pans du tissu qui tomba à terre. Ses seins ! Ses seins avaient disparu, deux minuscules petits tétons se dressaient à leur place, perdus dans une légère broussaille de poils noirs.Saisissant le bord de son pantalon, elle s’attarda avant de descendre celui-ci, appréhendant ce qu’elle allait découvrir. Son corps était celui de son ami, et si elle n’avait plus de poitrine, il y avait beaucoup de chance qu’elle ait hérité d’autre chose !Ce qu’elle ressentait n’était pas normal, et pourtant rien ne lui faisait mal.Ce vide qu’elle éprouvait parfois entre les jambes, se trouvait maintenant remplacé par une présence inconnue. Une bosse gonflait à présent l’entrejambe à l’avant du pyjama.Abaissant le pantalon doucement, Marine dévoila son pubis, révélant un buisson de poils noirs et fins. Elle dut tirer sur la ceinture pour contourner ce qui l’empêchait de descendre le pantalon plus bas. Un cri de surprise s’échappa d’entre ses lèvres pendant que son regard se fixait sur l’organe qui avait jailli devant ses doigts et se déployait de son corps. Une verge en érection se dressait contre son pubis, s’emmitouflant dans la pilosité du bas-ventre. Lâchant le pantalon, celui-ci s’en alla rejoindre la veste à terre.Que s’était-il passé ? Sa bouche s’ouvrit et elle appela :Elle sursauta en entendant sa voix anormalement grave… Immédiatement ses yeux retournèrent sur ce sexe qui se balançait suivant ses mouvements. La formidable érection matinale pointait raide au-dessus du lavabo à la hauteur de son nombril.Sous celle-ci, les testicules se balançaient comme deux petits gants de boxe. Elle releva les bras comme pour s’empêcher de toucher ce qui ne lui appartenait pas puis, s’absorbant devant l’image du corps nu de son ami, elle se souvint…**********Le chant des oiseaux inondait l’endroit de notes mélodieuses qui se mêlaient au murmure de l’eau. Il faisait chaud déjà . À travers ses paupières encore closes, Loïc ne voyait que du bleu, un grand ciel bleu. Réveillé par le pépiement des oiseaux, il entrouvrit les yeux et s’aperçut qu’il se trouvait allongé dans une tente. Le bleu de la toile qu’il avait pris pour le ciel jetait à l’intérieur une ambiance douce et tamisée. Que faisait-il dans cette tente ?S’appuyant sur un coude, il se redressa et aperçut de suite la broussaille de cheveux blonds éparpillée sur l’oreiller à côté de lui. Une jeune fille était endormie à ses côtés. La chaleur lui avait fait repousser le sac de couchage sur les jambes et Loïc s’aperçut qu’elle dormait nue avec juste une petite culotte blanche. Un bras replié sous la tête et l’autre allongé le long du corps laissait apercevoir de petits seins fermes et haut perchés. Rejetant le sac de couchage, Loïc essaya de se redresser, mais arrêtant son geste, se recoucha… Que se passait-il ? Lui aussi était en petite culotte, et son regard aperçut de suite le renflement des seins qui lui ceignait la poitrine. Bon Dieu ! Des seins qui lui étaient poussés durant la nuit !Il regardait ces merveilleux renflements de chairs surmontés d’une petite aréole brune d’où pointait un téton turgide. Puis il fixa ses bras, sans un poil ! Et cette fille à ses côtés, il la connaissait ! Il l’avait rencontrée plusieurs fois avec Marine, et elle était venue souper chez eux en plus ! D’ailleurs il ne l’avait pas quittée des yeux de toute la soirée, la trouvant vraiment très attirante ! C’était une amie de Marine ! C’était Lore avec son incroyable chevelure blonde comme les blés ! Que faisait-il nu avec elle dans cette tente ?Loïc passa la main entre ses jambes… rien… la place encombrante de son sexe avait disparu et il ressentit une puissante décharge de plaisir. Baissant la culotte, son cœur se mit à battre plus vite. Son corps avait changé, ce n’était plus un corps d’homme qu’il avait devant les yeux, mais un mont de Vénus bouclé qui se prolongeait par fente dont les lèvres repliées évoquaient la corolle fermée d’un coquelicot dans la rosée du matin.Lore se retourna et ouvrit les yeux, des yeux d’un bleu très clair, avec une petite lueur impertinente qui scintillait dans le fond. Un grand sourire épanouit son visage, et s’appuyant sur un coude elle s’approcha de son amie. Sa poitrine s’appuya sur les seins de Marine et sa bouche se déposa sur ses lèvres pendant que sa chevelure englobait le visage bien-aimé.***********Marine allongée sur le divan regardait son ami Loïc achever de préparer le dîner.S’étant rencontrés il y a quelque temps chez des amis, ils s’étaient revus peu après, et au fil du temps et plusieurs sorties ensemble, ils avaient décidé de se mettre en couple. Désirant cependant garder encore une certaine indépendance, ils avaient décidé de garder chacun leur appartement, et de ne se retrouver que pour passer les bons moments ensemble comme presque quatre-vingts pour cent des jeunes à cette époque.De taille moyenne, noire de cheveux, Marine avait une coupe une peu à la garçonne qui mettait son visage en valeur. Quelques mèches sur le front tombaient devant de grands yeux noirs brillants comme des petits morceaux de charbon. De petites lèvres charnues et sensuelles dévoilaient des petites dents blanches entre lesquelles passait parfois la pointe rose d’une petite langue.Loïc assez grand, élancé, déployait des membres fins dans lesquels on devinait des muscles taillés pour l’endurance. Il marchait d’un pas joyeux, ayant toujours l’air de sautiller comme s’il marchait sur des ressorts. Les cheveux blond-châtain touchant les épaules se relevaient doucement en boucles dorées.Marine feuilletait comme d’habitude une série de revues de la semaine.— Loïc ! As-tu vu cet article dans la revue médicale ?Abandonnant ses casseroles, Loïc rejoignit sa copine et se penchant par-dessus le canapé, il lut :Lyon – 9 juillet 2121 Recherchons pour expérience scientifique homme, femme ou jeune couple. Prendre contact avec le Centre de Recherches Scientifiques de Lyon au numéro de tél… ou contacter à l’adresse mail ci-jointe… Suite à l’évolution des recherches sur la personnalité et la différenciation entre le sexe mâle et femelle, ainsi que sur diverses approches de la perception d’un sexe par rapport à l’autre dans certaines conditions, le Centre de Recherches Scientifiques souhaite rencontrer des personnes qui pourraient se prêter à diverses expériences durant une période de 15 jours à trois semaines.Discrétion assurée. — Oh ! Encore une publicité pour un produit quelconque qui ne fera qu’enrichir à nouveau les grosses industries, déclara-t-il.— Mais ce n’est pas de la publicité ! dit Marine, je vais quand même prendre contact pour voir de quoi il s’agit, ce genre d’expérience me tente ! Si je prends rendez-vous, tu m’accompagnes ?— Évidemment, ma chérie ! Je ne vais pas te laisser peloter par un petit infirmier pour savoir en combien de minutes tu as un orgasme !— Loïc ! Enfin !Marine avait toujours été intéressée par ce genre d’expérience pouvant faire évoluer la médecine et la recherche scientifique. Comme son copain n’avait pas marqué d’opposition, tant qu’il ne savait pas de quoi il était question, c’est d’un commun accord qu’ils avaient pris rendez-vous dans le Centre de Recherches pour en savoir un peu plus.************Le médecin s’assit devant eux et les regarda avec un petit sourire malicieux.Elle devait avoir la quarantaine, et cela ne se marquait pas encore sur son visage. Presque pas de rides, à part quelques petits plis aux coins des yeux qui pétillaient de joie de vivre. Les cheveux châtain-clair avec quelques petites mèches blondes qui se promenaient sur son front rehaussaient ses yeux verts qui fixaient intensément la personne qu’elle regardait. Croisant les doigts, elle s’adressa au jeune couple :— Je suis heureuse de voir que nous pouvons encore compter sur les jeunes pour faire avancer les recherches ! déclara-t-elle. Je ne vais pas rentrer dans les détails ! La mise en place de l’expérience est assez simple, mais l’explication vous rebuterait certainement au point de vue scientifique. Nous sommes au XXIIe siècle et à chacun sa spécialité. Je vais vous poser quelques questions pour vérifier si vous pouvez convenir pour ce test. Ne vous offusquez pas des questions parfois indiscrètes, je vous expliquerai le but de celles-ci par la suite.Regardant Marine puis Loïc, elle saisit un document qu’elle regarda lentement puis relevant les yeux, elle leur demanda :— Je suppose que vous n’êtes pas mariés, mais que vous vivez en couple.— Euh, oui en effet, répondit Loïc.— Êtes-vous assez libres dans vos relations, c’est-à -dire avez-vous parfois des relations hors couple ?— Cela arrive, avoua Marine.— Avez-vous déjà eu des relations homosexuelles ou avez-vous déjà été tenté par ces relations ?— Non, nous n’avons jamais essayé. Mais si l’occasion se présentait, disons… dans un contexte spécial, moi cela ne me dérangerait pas du tout, dit Marine en regardant Loïc.— Ben, c’est un peu spécial ce que vous nous demandez là , s’exclama Loïc !Le médecin regarda le jeune couple et prenant une bonne respiration leur expliqua :— Le but est de vous placer dans le corps de l’autre, en gardant votre psychologie, et en vous laissant aller à vos désirs sans complexe. On étudiera le sentiment que les femmes ont de leur propre corps en se trouvant dans le corps d’un homme, la façon dont elles gèrent leur plaisir, le regard que les hommes et les femmes portent sur elles, sur leur désir et inversement.Comme exemple, les seins nus sur les plages est une pratique apparemment anodine, mais qui est régie par des règles très strictes, bien que secrètes : chaque femme doit respecter un code de comportement précis selon sa morphologie, son âge, sa culture et le contexte de la plage, comprendre les signes envoyés par les regards qui se portent sur elle et y répondre par des positions du corps et des gestes adéquats.Cette expérience va bouleverser cette vision et nous en attendons beaucoup de résultats ! Pour étudier les résultats, on vous insérera sous la peau une minuscule puce, qui retransmettra au laboratoire diverses informations : le sexe de la personne avec qui vous êtes, vos sentiments, vos désirs, etc.Un passage d’une heure à deux dans un appareil assez complexe que je ne vous décrirai pas parce que top secret pour le moment est nécessaire pour initialiser cette puce qui vous placera mentalement et physiquement dans le corps de l’autre.Ce qui veut dire que vous, mademoiselle, comme vous serez dans le corps de votre ami… eh bien… devrez rencontrer une femme pour avoir une relation hétérosexuelle, et inversement.Le jeune couple se regarda. Sur le visage de Marine se dessinait un petit sourire laissant imaginer les diverses possibilités de ce changement de corps. Loïc qui comprenait assez vite, rétorqua :— De même pour moi, demanda Loïc, je me retrouverai dans un corps de femme ?Le médecin se concentra quelques instants, et répondit :— Disons plutôt que votre esprit se sera inséré à la place du sien, et que vous pourrez faire avec son corps ce que vous faisiez dans la vie avec le vôtre… tout en sachant que votre corps n’est plus celui d’un homme, mais que votre esprit le reste ! C’est sur cette ambiguïté que l’expérience va porter, et que la puce va analyser votre comportement.Laissant le temps à son auditoire de bien réaliser ce qu’elle venait de dire, elle reprit :— La mise en place de la puce prend seulement une petite heure. Et l’activation se fera dans les semaines qui suivront, je ne peux pas vous dire encore quand. Avez-vous des questions pour le moment ?Loïc reprit la parole :— Mais vous vous rendez compte de ce que c’est pour un homme de se retrouver dans un corps de femme !Le médecin leva lentement les yeux vers le ciel puis, regardant brusquement Loïc :— Et en quoi, cher monsieur, cette situation est-elle si terrible ? riposta-t-elle.Loïc surprit, riposta :— Cela veut simplement dire qu’une relation normale devra se faire avec un homme, et que je serai pénétré, ce qui n’est pas vraiment dans ma nature !— Eh bien, reprit le médecin avec un sourire et en regardant Marine, cela veut dire aussi que votre amie découvrira les joies de votre corps en pouvant à son tour pénétrer ses partenaires, à commencer par vous pour vous y habituer !Le jeune couple se regarda et Marine qui se retenait d’éclater de rire se tourna vers le médecin et demanda :— Et cette puce va-t-elle enregistrer nos paroles ? Que peut-elle faire encore d’autre ?— Rien d’autre n’est possible avec cette puce, en tout cas pour cette première expérience, assura le médecin. Si plus tard cette situation vous intéresse, on pourra progresser en incluant le son et si vous le voulez une caméra. Il existe aussi des caméras qui se placent dans le vagin de la femme, et qui filment la relation. Mais normalement on fait appel pour cela soit à des acteurs, soit à des couples suffisamment libérés pour avoir des relations devant plusieurs personnes.Réfléchissant encore, le médecin ajouta :— Oui, encore une chose… il est évident que pour avoir un certain nombre de résultats, vous ne devriez pas vous cantonner à avoir des relations dans votre seul couple, et que… pour avoir un « panel » assez complet, disons qu’un maximum de relations différentes avec les deux sexes serait bien évidemment plus intéressant !Voilà , je vous laisse réfléchir, même si cette expérience peut vous paraître assez… euh, érotique ! Dites-vous bien que vous ne regretterez pas cet essai ! Recontactez-moi prochainement si vous êtes d’accord. **********Au sortir de la clinique, le jeune couple déambula le long de la Saône, dans le vieux Lyon au pied de la colline de Fourvière. Loïc shootait sur le moindre caillou qui se présentait… il réfléchissait !— Alors, Loïc, interrogea Marine, à quoi penses-tu en ce moment ? Tu es bien silencieux !— Ahhh ! Tu crois que ça me fait plaisir de savoir que tu vas te taper d’autres mecs… et peut-être d’autres relations avec des filles ? ronchonna Loïc.Marine s’arrêta, le regardant avancer seul… puis en quelques enjambées, elle le rattrapa et le saisit par le bras en bougonnant :— Vous êtes bien tous les mêmes, vous les mecs ! D’abord, je te ferais remarquer que je vais me retrouver dans un corps d’homme, et que je vais devoir me taper des filles !Tu pourras peut-être séduire des filles, mon chéri… mais tu devras devenir lesbienne !Loïc paniqué se retourna vers Marine :— Mon Dieu ! Je n’avais pas encore songé à cela ! puis il ajouta : mais je vais aussi me faire draguer par des mecs, je devrai les embrasser, ils vont me peloter, eh oui, et c’est tes seins qu’ils vont toucher et lécher ! Puis je devrai m’allonger, ouvrir les jambes, me faire pénétrer et accepter qu’ils éjaculent en moi ! Tu te rends compte !Sa copine renchérit :— Maintenant, décide-toi ! Si tu veux savoir ce que c’est que de se faire « pénétrer et posséder » comme vous dites, c’est l’occasion ou jamais d’essayer ! Moi par contre, si je peux « posséder » une fille ou un mec, je ne vais certainement pas m’en priver !Loïc demanda encore plus timidement :— Et cela te fait quoi, quand je te sodomise ?— J’adore, je me sens chienne, une sensation de chaleur et de bien-être indescriptible traverse mon corps quand tu me limes.— Et crois-tu que sur un mec, la sensation soit la même ?— Oui, les homos deviennent dingues lorsqu’ils y goûtent, d’ailleurs ils me racontent leurs histoires lorsque je vais au salon de coiffure.Loïc s’arrêta de parler, mais Marine reprit de plus belle, elle avait vite compris.— Pourquoi, tu as envie d’essayer ?— Je ne sais pas, c’est dur à expliquer, mais depuis un petit moment, je pense à des choses…— Tu sais, ça m’excite beaucoup les mecs entre eux, je trouve ça tellement beau deux hommes ensemble…— Alors je peux te l’avouer, j’ai cette idée depuis un bout de temps, et je ne sais pas comment me l’enlever de l’esprit.— Pourquoi veux-tu te l’enlever, tu devrais aller au bout des choses, il y a beaucoup de mecs dans ton cas, ils ne l’avouent pas, mais sont de vraies petites salopes dans des corps de mecs virils. Si je te trouve un mec, accepteras-tu de vivre une expérience avec lui ? En tout cas et tu sauras si tu aimes… bien que j’aie déjà ma petite idée…**********À présent Marine se souvenait, la visite au Centre de Recherches Scientifiques, et après une longue discussion avec son copain qu’elle avait excité avec l’idée qu’elle lui ferait l’amour, qu’il serait pénétré et qu’elle jouirait en lui le décida à accepter le contrat pour l’expérience proposée.Marine se détaillait dans le miroir, se pinçait les bras, tâtant ses muscles, découvrant les poils sur sa poitrine. Donc c’était cette nuit que la puce avait été activée, et qu’elle se retrouvait maintenant non seulement dans l’appartement de Loïc, mais aussi dans son corps. Baissant les yeux, elle regarda le bas de celui-ci et marmonna :— Ben, c’est encombrant ce truc ! Faudra que je m’y fasse ! Par contre, je suis certain que ça va manquer à Loïc ! Sentir se faire prendre par un mec, je ne suis pas certaine qu’il va aimer ça !Elle fixait ce membre de chair qui se dressait devant elle. Elle n’osait pas encore le toucher, elle avait l’impression que si elle l’effleurait, Loïc le sentirait, qu’il se rendrait compte qu’elle se masturbait avec son sexe.— Et puis non ! Je suis dans son corps, et je peux faire ce que je veux ! Si lui se caresse, je ne sentirai rien ! Alors !Confiante, elle le frôla du bout des doigts et la sensation fut incroyable. La verge se dressa puissamment en se décalottant en partie. Le méat apparut, béant comme la petite bouche ouverte d’un poisson lorsque le prépuce recula et franchit la collerette épaisse du gland. Bon Dieu, dit-elle ! C’est qu’il a déjà envie le petit ! Ce n’est plus un sexe ça, c’est une trique ! Quel épieu m’a poussé là , hors du ventre ! Et ces testicules qui ballottent dessous ! Est-il donc possible de s’asseoir sans les écraser ? Gros comme ils sont, ils doivent être gonflés de sperme !Ses mains parcouraient son corps, son ventre, ses fesses, découvraient sa nouvelle nature. Elle entoura de deux doigts repliés en cercle, le sexe dur qui se dressait.Elle le pinça doucement, en éprouvant la dureté, l’élasticité et d’un léger mouvement d’avant en arrière, elle masturba cette queue d’homme. Un sourd gémissement accompagna ses mouvements, et elle s’arrêta. Marine rapprocha son visage et regarda la goutte qui perlait déjà à l’orifice du méat, s’étirant en un long filet qui doucement coula dans le lavabo. Elle soupesa les couilles, palpant délicatement le contenu des bourses, sentant les olives délicates rouler sous ses caresses. C’est donc ça que l’on sent s’écraser et venir battre sur notre anus lorsqu’ils nous pénètrent !Curieuse, elle empoigna la verge, ses doigts s’y enroulèrent et tout en se regardant dans le miroir, elle étira le prépuce, dévoilant la tige rose couronnée du gland violacé.Elle ne pouvait s’empêcher de s’admirer dans ce corps d’homme, bombant le torse, étirant les muscles, poussant le bassin en avant pour faire saillir le phallus turgide… Balançant le corps, et remuant son bassin, elle vit la verge se dandiner et claquer de gauche à droite sur ses cuisses. Elle se sentait forte ! Elle était forte ! Qu’ils y viennent maintenant, ils ou elles ! Elle était équipée ! Ce glaive, cette épée qui ne demandait qu’à pourfendre, à pénétrer, à faire gémir, à faire jouir, puis à se vider dans sa victime !Saisissant cette tige de chair, quelques mouvements de mains lui arrachèrent à nouveau des gémissements de plaisir. Accentuant le va-et-vient, elle sentit que quelque chose se passait indépendante de sa volonté, son sexe avait l’air de gonfler et un plaisir inouï la saisit lors de la première contraction. Baissant la tête pour regarder, elle sentit le sperme monter dans son sexe et jaillir par le méat en jets puissants… Surprise, par le premier jaillissement qui lui barbouilla le visage, elle leva les mains, lâchant la verge qui continua à cracher son sperme qui maculant le miroir ruissela dans le lavabo en traînées épaisses et blanchâtres.La puissance de son orgasme la laissa pantelante, et tremblante… Se regardant, elle se vit balafrée de la première giclée de foutre qui ruisselait sur ses lèvres. Elle sourit devant la puissance de l’éjaculation. Saisissant prudemment les testicules dans la paume de sa main, elle les regarda et avec un sourire :— Eh bien ! Je vois que ce sont des petites grenades que je tiens en mains et… je vois que Loïc ne les avait pas vidées depuis longtemps ! Je crois que je vais devoir reconstituer sa réserve parce que je compte bien m’en servir !Reposant les testicules à présent vidés, elle se passa la langue sur les lèvres…— Oh… c’est salé cette petite mixture !**********Loïc sentait la bouche de Lore se promener sur son visage. Elle butinait, forçant parfois sa langue entre les lèvres qui finirent par s’ouvrir. Les langues se touchèrent, s’enroulèrent… le baiser dura…Lorsque Lore pressa la paume de sa main contre l’un de ses seins, il faillit s’écrier :— Ça y est ! Ils ont activé la puce !Mais la bouche de Lore l’empêcha de parler. Il glissa ses mains sur le dos nu, caressant la peau soyeuse, et descendit dans le bas du dos où il glissa les mains sous la culotte. Ses larges paumes s’emparèrent des fermes petites fesses, et les pétrirent doucement. Puis ses doigts suivirent la dépression qui le conduisit entre les cuisses chaudes. Par petites touches, il progressait, prudemment, découvrant par le toucher, par les gémissements qu’il entendait, par la douceur de la peau qui s’affinait à l’intérieur des cuisses, par l’humidité dont ses doigts se couvraient qu’il approchait de la source du plaisir. Lore avait relevé la tête, elle haletait la bouche ouverte, de petits cris sourdaient en continu de sa bouche.Loïc regardait l’amie de Marine qui à première vue n’en était pas à sa première expérience lesbienne ! Et avec sa copine à lui en plus ! Il sentit l’excitation le prendre, et une envie subite de se faire pénétrer. D’une main, il abaissa la tête de Lore et l’embrassa. Son autre main écarta délicatement la chiffonnade des petites lèvres de sa vulve, et un de ses doigts pénétra à peine le fourreau serré et glissant de sécrétions.Lore releva brusquement la tête de surprise, Loïc bougeait lentement son doigt dans l’étroit conduit dont il sentait les contractions spasmodiques augmenter. Phalange après phalange, il prospectait, fouillait, découvrait, s’attardant lorsqu’un soupir se faisait plus pressant.L’orgasme déferla sur elle comme un ouragan. Se tortillant, elle poussa son bassin à la rencontre du doigt qui l’explorait, releva son derrière pour sentir la main incrustée entre ses fesses. Elle s’abattit sur Loïc, tremblante, le corps agité de contractions qui la laissèrent vibrante encore un moment.Relevant la tête, elle le regarda :— Oh, Marine, je n’ai jamais joui comme cela !Se retirant doucement du corps de Loïc, Lore saisit le téton d’un de ses seins entre ses lèvres, et y promena sa langue. Loïc gémit, ignorant le plaisir de cette caresse, et d’une main pressa la tête de Lore. Celle-ci guida sa langue vers le nombril qu’elle taquina du bout de la langue, puis glissa sur le pubis qu’une de ses mains venait de libérer de la culotte, descendit plus bas, et d’un délicat mouvement entreprit d’ouvrir les lèvres de la vulve avant d’y enfouir sa langue. Arquant le corps d’un coup sous la puissance et la surprise de cette caresse, Loïc ouvrit les jambes, laissant Lore investir son intimité de femme.Alors il découvrit ce qu’une femme ressentait : l’écartement délicat de ses lèvres, le butinement du capuchon du clitoris par le bout de la langue, la caresse de l’entrée du vagin humide, la langue fouinant dans son intimité, puis retournant vers le clitoris à travers sa petite membrane de peau, glissant dans le fond de la vulve jusqu’à disparaître dans le puits humide d’envie. Un doigt s’enfonça par petites poussées, un autre doigt força le sphincter entre ses fesses pendant que la langue glanait les vibrations de plaisir sur son petit bouton d’amour.Loïc ne se sentait plus, il n’était plus dans le corps de Marine, il était Marine, il trépidait dans son corps, maintenant il comprenait sa copine, ses attentes, sa jouissance, et même le plaisir d’être prise par deux hommes à la fois… Lorsque Lore força ses doigts profondément en lui, il sentit les contractions de sa jouissance remonter dans son vagin et éclater en gerbes de plaisir autour de son clitoris.Sortant de sa béatitude, Lore dévorait encore la vulve de son amie, léchant la liqueur acide qui coulait de son sexe, frottant ses joues sur les lèvres sexuelles gonflées de plaisir… Elle regarda Loïc, et vint écraser ses lèvres sur sa bouche, la parfumant de ses sécrétions aigres.**********Marine et Loïc s’étaient retrouvés, et avaient passé la soirée au restaurant. Chacun avait essayé de savoir ce qu’il s’était déjà passé depuis l’activation de la puce avec son partenaire, mais c’est à demi-mot que les choses s’étaient dévoilées !Quelques rencontres avec des amis auraient pu poser des problèmes, lorsque l’ami avait voulu embrasser Loïc, celui-ci avait eu un mouvement de recul ! Marine par contre avait embrassé plusieurs amies sur la bouche… qui s’étaient interrogées !Durant le repas, Loïc avait parlé de sa nuit avec Lore, et de suite Marine avait demandé :— Et vous avez fait l’amour ?— Disons que l’on s’est caressées… comme on était deux femmes, pas de pénétration, sauf avec les doigts, et la langue… !— Ah bon, dit Marine, donc tu as déjà léché ma copine ! Et j’espère que tu l’as envoyée au septième ciel !— Marine !— Eh bien, mon cher, tu vas venir chez moi, et je t’assure que je vais te faire vivre un moment de pure jouissance ! Tu vas te faire pénétrer par ta copine comme tu ne l’as jamais été, tu vas me supplier d’arrêter !L’appartement de Marine n’était pas loin, et c’est à pied qu’ils se retrouvèrent devant sa porte.**********À peine entrés, Marine avait entraîné Loïc dans sa chambre et tout en l’embrassant passionnément, avait commencé à le déshabiller… Loïc répondit rapidement à la sollicitation en empoignant à travers le tissu du pantalon la verge de sa compagne qui grossissait vigoureusement !— Mais tu bandes, ma toute belle ! s’écria Loïc.Marine rétorqua ironiquement en riant :— Comme tu vois, j’utilise ta grosse bite !Loïc lui enleva rapidement aussi ses vêtements, chemisier, pantalon se retrouvèrent à terre. Il écarta l’élastique de la culotte pour permettre à la verge libérée de pointer vigoureusement. Il se recula pour la regarder :— C’est fou ! Quand je pense que c’est mon corps, là devant moi ! Ah ! tu dois avouer que je ne suis pas mal du tout ! Attends, laisse-moi regarder !Il promena sa main sur la verge tendue, et pendant qu’il regardait Marine dans les yeux, il descendit caresser les testicules et tirant sur le prépuce décalotta la verge.Alors s’agenouillant devant Marine nue, il souffla délicatement sur le gland, puis passant la langue, il promena celle-ci sur la peau lisse et tendue, en enfonçant l’extrémité dans le méat où perlait une goutte. Il arrondit les lèvres, et y introduisit l’extrémité du gland. Marine le regardait faire, gémissant par petits coups. Un petit cri de surprise s’échappa de sa gorge lorsqu’il engloutit d’une dizaine de centimètres le gland violacé. Puis se retirant tout en regardant Marine, il avoua :— C’est tout de même inimaginable de pouvoir se sucer soi-même, et de pouvoir sentir dans sa bouche cette chose si douce !Marine réagit par un long gémissement lorsqu’il happa à nouveau la verge, se l’enfonçant profondément dans la gorge.— Ah ! Tu es quand même un beau salaud ! Tu vois à peine une queue que tu te la fourres en bouche d’un coup ! Tu aimes ça, découvrir de la queue à sucer ! Et ça ne te gêne pas que ta copine te regarde ! Mais continue seulement, tu me fais du bien ! Voir « mon visage » avec « ta queue » en bouche m’excite ! Oufff…Elle continuait, l’excitant, l’insultant, le traitant d’homo, lui disant qu’elle ignorait qu’il adorait sucer, sans doute qu’il n’en resterait pas là  ! Elle commençait à le connaître ! Il devrait essayer la sodomie ! Elle adorerait le voir se faire enculer ! Et même une double pénétration ! D’ailleurs elle allait lui juter dans la bouche, il devrait tout avaler. Il comprendrait ce que les filles devaient parfois subir ! Mais la tête de Loïc coulissait le long du membre luisant de salive, une de ses mains avait saisi les testicules de Marine, et à chaque poussée de sa bouche, sa main tirait celles-ci brutalement vers le bas, faisant gémir la jeune fille. Retirant le sexe de sa bouche, Loïc regarda Marine :— Tu adores ça, hein ! Ne dis pas que tu n’aimes pas que je te suce ! Voir une fille te sucer t’excite, hein ! Et tu dois rêver de voir jaillir ton sperme dans ma bouche !— Ohhh, tu vas me faire juter ! Oh oui, dans ta bouche, je veux voir le sperme inonder ta langue, et tu dois tout avaler !Elle saisit la tête de son copain et lui fourra sa bite en bouche. Loïc la suça, la lécha, se soumettant comme une petite pute puis Marine l’agita sur son membre, lui enfonçant profondément dans la gorge. Il subissait sans rien dire, il mouillait, il avait envie que Marine le pénètre, le fasse jouir…Tout à coup, Marine lui bloqua la tête, la verge enfoncée à fond, sentant les spasmes du plaisir monter. Les pulsions incontrôlées déclenchées par l’orgasme la rendaient folle, Loïc continuait les tractions sur les testicules, pompant littéralement le sperme et l’aidant à monter dans la verge.— Ahhh Loïc ! J’éjacule… Ohh, c’est bon… Ahhhh, oui, continue !Marine appuyait les giclées spermatiques par des mouvements du bassin qui enfonçait encore plus profondément le gland dans la gorge de son copain, et les jets puissants ressortaient en partie de sa bouche en moussant au coin de ses lèvres.— Avale ! Avale tout ! cria-t-elle ! Tout mon sperme dans ta bouche !Le geyser s’apaisa, Marine effectua encore quelques va-et-vient, histoire de se vider entièrement la queue, et retirant le membre de la bouche de son ami, elle s’essuya le gland sur son visage et ses lèvres et lui dit :— Toi, tu dois essayer avec un homme, un vrai ! dit-elle en riant, tu es vraiment doué ! Je vais en parler à Lore, je crois que son copain est bi également ! De toute façon, dès que l’on reprendra chacun possession de notre corps, je veux vraiment que tu essaies avec un homme, j’ai trop envie de te voir !Marine fixait sa verge qui ne débandait pas, sans doute à cause de la terrible excitation de la nouveauté. Elle se pavanait devant Loïc, bougeant le bassin pour lui agiter son sexe devant le visage. Elle lui passait le gland sur les lèvres, y déposant les dernières coulées de sperme qui s’écoulaient encore de son sexe, l’obligeant à ouvrir la bouche pour l’engober. Elle saisit le long phallus, et le masturba lentement. Elle le regarda dans les yeux et lui déclara :— Maintenant, mon chéri, je vais te posséder comme une fille ! C’est la première fois que je pénétrerai quelqu’un et la première fois que tu sentiras une queue te pénétrer !— Euhhh Marine, c’est ma première fois ! Vais-je aimer cela ? s’affola-t-il !— Tu sais Loïc, d’abord le Centre de Recherches a demandé de varier les relations, d’autre part moi en tout cas, je vais m’exciter à regarder « ton sexe » rentrer dans « mon cul », et tu me diras ce que tu en penses. Regarde ! Rien que d’y penser, je rebande déjà  ! Mets-toi à genoux…— Marine ! Que vont-ils penser au Centre de Recherches ?— Ben ils ne sauront pas qui baise avec qui ! Ni comment !— Mais si ! Comme on a chacun une puce, ils verront bien que…— Que quoi ? Que tu t’es laissé enculer pas ta copine ?Elle l’encourageait de la voix et du geste, le flattait, lui faisait voir la chance qu’il avait d’être possédé par les deux orifices d’une fille, et elle se donnait à lui, trop heureuse de trouver là un partenaire à la hauteur de ses attentes, une presque pucelle qu’elle allait désormais éduquer pour qu’elle soit la victime qu’elle attendait depuis si longtemps.Alors Loïc, devant elle, devant sa Marine avec son corps d’homme eut envie de s’offrir sans retenue, les cuisses ouvertes, les reins cambrés à la rencontre de la bite qui lui pilonnerait le vagin puis le fondement avec régularité. Marine avait joui dans sa bouche dès le début, mais elle était restée raide. Il sentait encore sur son visage et sur ses lèvres le sperme qu’elle y avait essuyé. Le goût salé de la semence lui avait envahi la bouche, et de sa gorge, la saveur âcre du liquide séminal remontait lentement.Loïc sentit la queue se frotter entre ses fesses, tenta de reculer pour la sentir, dure, dans sa raie, et son souffle s’accéléra lorsque qu’il la devina à l’entrée. Réalisant qu’il était sur le point de se faire prendre le cul, il eut peur d’avoir mal. Alors il se trémoussa de plus belle, pour mettre fin à cette interminable attente… Marine posa le gland à l’entrée du vagin, dans la taillade rose des chairs ouvertes et d’une longue poussée l’investit, dilatant les parois jusqu’au fond.— Je dois m’humidifier un peu, dit-elle.Quelques mouvements eurent tôt fait de l’enduire de mouille chaude et luisante.Alors changeant d’orifice, elle se posa sur la rosette du sphincter et d’une légère poussée lui inséra son gland dans l’anus.— Ohhh Marine… Doucement…— Détends-toi, je vais attendre un peu !Marine regardait le sphincter dilaté :— Je ne sais pas si tu pourras tout prendre ! Tu es assez long quand même !— Oui ! Je t’en prie, va doucement ! Ne force pas !Après quelques instants, Marine commença de petits mouvements, puis sans complexe regarda l’entièreté de son sexe s’enfoncer dans son copain. Il sentit très vite entre ses fesses, le mandrin superbement bandé qui tressautait, impatient, chaud et puissant… Le gland bientôt le fouilla, fut confronté à son anus qui d’abord se rétracta, puis se tendit, s’ouvrit, s’offrit…Marine commença des coups de reins puissants qui lui tiraient des râles à chaque fois que son gland investissait le fourreau au plus profond. Loïc jouissait aussi, frissonnant, il s’abandonnait aux vagues de plaisir qui l’emportaient les unes après les autres, et c’était comme les bienfaits vénéneux d’une drogue dont il se sentait de plus en plus accro. Comme il n’y avait pas de réactions négatives, quelques coups plus violents chevillèrent totalement la bite dans le cul offert.Loïc, la tête baissée se laissa faire, son plaisir montait, il sentait son amie découvrir les possibilités offertes par ce sexe d’homme, rechercher de nouvelles sensations, ressortant par petits coups pour replonger d’une seule poussée, exerçant quelques fortes pressions comme si elle voulait le transpercer, ou coulissant vigoureusement les vingt centimètres depuis le gland jusqu’aux testicules qui s’écrasaient sur la vulve ouverte. Elle glissa, le prit peu à peu, se coula dans les satins intimes et chauds du fondement…— Ah Loïc, que j’adore ça ! tu me rends fou !— Oh Marine, oui ! continue… essaie d’enfoncer plus loin… Ahhhh ! oui comme ça !— Je ne sais plus tenir Loïc, je vais décharger…Il poussait ses fesses à la rencontre du phallus qui l’investissait entièrement…— Allez ! gicle ! Gicle ton foutre !Marine encastra son sexe entre les fesses exposées, et leva les bras. Alors elle regarda le corps de femme courbé devant elle, « ses fesses » et son dos. Seule la verge l’y rattachait comme une amarre, comme un câble de chair. Maintenant elle ne bougeait plus, et c’est Loïc qui s’empalait en reculant. Elle se laissait masturber par les lents va-et-vient de son ami.Loïc contractant ses muscles déclencha son orgasme et elle dégorgea profondément son sperme dans le rectum serré. Le foutre jaillit à petites saccades, épais, blanc, ardent, poisseux et submergeant la capacité utile de la gaine anale reflua à l’extérieur en inondant les fesses et la vulve entrouverte de Loïc.Elle s’écroula sur son dos, inerte, laissant les spasmes lui vider les testicules, et remplir le fondement de son copain de sa semence chaude. Elle ressentit les contractions de l’anus autour de son membre, signe de la jouissance de Loïc.— Ohhh Loïc ! je suis vidée ! C’était super, s’écria-t-elle ! Ah j’adore décharger ! Sentir sans rien devoir faire, les spasmes qui éjaculent le foutre ! C’est fantastique ! Je vais demander à Lore de nous inviter, et je lui expliquerai notre expérience ! Je lui demanderai conseil pour passer une bonne soirée à quatre avec son copain !— Moi j’ai l’impression que comme il est bi, il voudra s’occuper de toi avec ton corps d’homme, ma petite Marine !— Oh, on verra bien ! Je me dévouerai pour la science !À suivre