Dix ans auparavant, lors d’une fête estudiantine de fin d’année célébrée sur une plage méditerranéenne, la très sage (en apparence) Apolline, grisée par ses vingt ans triomphants et quelques abus illicites, était tombée dans la mer, tout habillée, manquant de peu se noyer. Martial, chevaleresque, l’avait secourue, l’avait portée sur la plage, frictionnée pour la réchauffer, prise dans ses bras pour la réconforter, caressée pour la rassurer, embrassée pour l’embrasser et, finalement, baisée, pour baiser, pour son plaisir, assez vite partagé par la sage, mais imprudente demoiselle.En réalité, Apolline n’était béjaune qu’en apparence, car, tout au long d’un été passé en Auvergne, elle avait connu, puis savouré, les caresses, et les ardentes pénétrations, digitales et phalliques, d’un cousin séminariste, mais débordant de charme et de virilité. Mais cette nuit-là , malgré les galets de la plage, sa légère ivresse ne l’avait pas empêchée d’éprouver des plaisirs encore plus intenses que lors de son initiation auvergnate, grâce au talent amoureux de Martial qui, de plus, était ravi d’être celui qui décoinçait celle que tous prenaient pour la coincée de la promotion, et la voir, et l’entendre jouir jusqu’à plus soif, avait multiplié sa vigueur et son enthousiasme. Malgré tout, au matin, chacun avait repris ses vêtements, puis le cours de sa propre vie, Martial rencontrant et se pacsant avec Fleur, une très belle garce au regard brûlant et aux seins, aux seins… tandis qu’Apolline s’achetait une conduite en épousant Hassan, homme aimable, ardent et amoureux.En ce mois de juillet, dans un musée parisien, Martial et Fleur se trouvent nez à nez avec Apolline et Hassan, et décident d’inviter le mignon petit couple, à passer un week-end chez eux, à la fin du mois. Martial, peu oublieux de ses émotions passées, est curieux de voir quel degré de lubricité sa fugace maîtresse dissimule encore derrière son apparente timidité. Fleur, amatrice expérimentée de pratiques sexuelles diverses et variées, est aussi bien tentée de goûter à la robustesse d’Hassan qu’aux trésors qu’Apolline cache sous ses sages vêtements. Au courant des digressions sexuelles, passées ou présentes, de son cher époux, elle se demande comment Martial a bien pu réussir à baiser cette oie en apparence si blanche et comment, dans quelles positions, il l’avait fait. En levrette ? Non, plus probablement en missionnaire, position de domination que Martial apprécie particulièrement…Tout au long du repas, Fleur surprend les hommages troubles que les regards d’Hassan ne peuvent éviter d’adresser à ses seins et sent, avec gourmandise, ses tétons pointer et lui renvoyer, à travers son corsage, de très nets appels de détresse, embarrassants leur destinataire, qui en rosit d’émotion. Quant à Apolline, elle regarde Fleur, son regard brûlant, sa poitrine fermement arrogante, avec un peu de jalousie, car, imaginer que Martial fait, probablement chaque nuit, à cette femme ce qu’il lui a fait, à elle, une seule nuit, sur une plage, l’énerve quelque peu. Elle ne peut oublier les délicieux et multiples orgasmes que les caresses, puis le sexe de Martial, lui avaient procurés quand il l’avait chevauchée, en se calant sur le rythme lent des vagues. Elle refoule difficilement son émotion, mais, malgré elle, à l’évocation de cette folle nuit, elle sent son pubis s’humidifier doucettement, et quand, du coin de l’œil, elle surprend le regard de son mari, aimanté par les seins de Fleur, sa jalousie en est aiguillonnée !Aux alentours de minuit, à court de sujets de discussion, chacun des deux couples regagne sa chambre. Hassan et Apolline se dévêtent et s’allongent sur les draps, à cause de la chaleur. Hassan est encore tout excité par le sourire de Fleur et les prometteuses rondeurs entrevues dans son corsage, mais n’ose se risquer à en parler à Apolline. Pourtant, il se souvient, avec émotion, que, lors d’un week-end de randonnée estivale avec un couple ami, avec nuit sous la tente, les deux couples s’étaient aventurés à faire l’amour côte à côte, au début discrètement puis, beaucoup moins, pour finir par échanger quelques timides caresses adultères, mais la débauche s’était arrêtée là , et le souvenir de cette nuit-là vient souvent hanter ses nuits. Par la suite, plusieurs fois, penser au mot « échangisme » avait pimenté son désir pour Apolline. N’aurait-il pas aimé voir sa femme faire l’amour avec leur ami ? N’aurait-il pas aimé faire l’amour à leur amie ?Il voit bien que son désir pour Fleur est indéniable, et il bande en pensant à elle, mais Apolline est à côté de lui, et c’est à elle qu’il va faire l’amour ! Il se colle contre le dos d’Apolline et ses mains commencent l’exploration de son corps, caressent longuement ses petits seins, puis glissent vers son ventre et s’aventurent vers une oasis qui commence à ruisseler… (« Tiens, tiens… »). Apolline, un peu réticente au début, feint l’indifférence, mais finit néanmoins par apprécier les caresses de son mari… Mais, malgré elle, son corps se souvient de Martial qui, ni de l’œil, ni des lèvres, ne lui a rappelé leur folle nuit… Les doigts d’Hassan parviennent à lui arracher un petit orgasme, et elle décide, pour se venger de l’indifférence de leur hôte, de signifier son plaisir, non pas par le petit cri de souris habituel, mais par un cri bref, rauque, sonore, un cri de femelle qui prend son plaisir. Puis elle sourit à son mari et lui dit :— Tu sais que je t’aime, mais, ici, à côté d’eux, je n’arriverai pas à me libérer… Je ne te l’avais jamais dit, mais, quand nous étions étudiants, Martial et moi avons été amants, une seule nuit, rassure-toi, mais je suis gênée, j’ai un peu honte, parce qu’il me désire peut-être encore… Pardonne-moi, mon chéri, on se rattrapera à la maison, je te le promets.— Pourquoi ne me l’as-tu jamais dit ? Je suis jaloux et excité en même temps… Tu te rappelles, sous la tente, quand j’avais vu la main de Pat te caresser les seins pendant que j’étais en toi, ça m’avait excité et, du coup, j’avais caressé les seins de Chiara alors que nous étions encore en train de… Savoir que tu penses encore à Martial me trouble… Mais si tu veux arrêter, je vais aller dans la cuisine pour boire un verre d’eau, pour me calmer.— Comme ça, tout nu, et en bandant ?— Ils doivent être bien occupés, eux… Ils ne me verront pas.Et, dépité et frustré, Hassan se lève et sort, la proue bien dressée…Dans la chambre d’à côté, nus sur le lit, Martial et Fleur se caressent. Pendant que Fleur l’embrasse tout en lui caressant le sexe, Martial, d’une main, pelote longuement ses jeunes et beaux seins, en en savourant la fermeté élastique et, de l’autre il caresse son clitoris et sa chatte. Mais sa tête est ailleurs… Ses mains gardent encore le souvenir des seins d’Apolline, certes plus petits que ceux de Fleur, mais fermes et tendres à la fois, dont ses mains avides s’étaient gavés avec une lubricité qu’il ne se connaissait pas et, au souvenir ému de l’entrée de sa queue dans le vagin accueillant et lubrique d’Apolline, dans lequel il s’était longuement promené, puis généreusement répandu, il sent son érection croître encore davantage…Il lutine sa femme, mais il bande pour son ancienne maîtresse qu’il sait toute proche, à portée de ses mains, de sa queue… Quand il entend le cri d’Apolline, sa main se crispe, s’enfonce dans la chatte de Fleur qui, surprise, jouit elle aussi, dans un cri. Mais elle aussi a entendu jouir Apolline, et la fine mouche sent bien la frustration de son chéri, d’autant plus qu’il lui a tout dit de sa nuit avec Apolline. Redescendue de son orgasme, elle remercie son mari d’un sourire.— Je vois bien que tu penses à Apolline, et je me demande si tu ne bandes pas en pensant à elle…— J’ai très envie de toi, ma chérie, mais je reconnais que j’ai aussi très envie de baiser avec Apolline. Tu veux que j’aille lui demander de se joindre à nous ?— Ooh non, parce que je sais que tu t’occuperas bien d’elle et que je risque de rester en plan… Apparemment, ils ont aussi commencé à baiser et ils doivent être déjà bien chauds, surtout Apolline, si j’en crois son cri. Va les voir, et essaie de convaincre Hassan de venir s’occuper de moi, pendant que tu t’occupes de sa femme, mais j’ai la vague impression qu’il n’y verra pas beaucoup d’inconvénients…En entendant cette proposition, Martial sent son cœur battre plus fort et son érection prend encore plus de vigueur, à en devenir douloureuse. Mal à l’aise néanmoins, il insiste un peu, pour la forme, pour rester auprès de son aimée, mais Fleur, d’une voix douce, mais ferme, l’envoie en ambassade dans la chambre d’amis. Tout en se sentant un peu coupable, il abandonne le corps de sa femme, se lève et s’engage dans le couloir, en direction de la chambre d’amis…Dans le couloir, Hassan, tout surpris, rencontre Martial tout aussi nu que lui. Surpris, les deux hommes se regardent, troublés parce que surpris dans leur nudité et leur érection, même si Martial est tout de même plus à l’aise qu’Hassan.— Fleur voudrait te montrer quelque chose, et, si tu n’y vois pas d’inconvénient, j’aimerais bien m’entretenir un peu avec Apolline…Hassan ne sait pas quoi comprendre, hésite, regarde sa propre nudité, la nudité de Martial, leurs érections, regarde les yeux de Martial, se résout à comprendre, rougit, pense aux seins de Fleur, hésite encore, jaloux, repense à la fermeté des seins de Fleur, à son cul, tout aussi ferme, se jette à l’eau et, sans un mot, contourne Martial pour se rendre dans la chambre de ses hôtes.En entrant dans la chambre d’amis, Martial voit Apolline nue, allongée sur le ventre, ses belles petites fesses bien exposées à sa vue. En silence, il s’assied au bord du lit et pose sa main dessus, délicatement. Apolline croit qu’Hassan est revenu et, émue par ce retour, elle accepte l’hommage rendu à son cul. Martial promène ses mains sur les fesses d’Apolline, puis sur son dos, puis à nouveau sur ses fesses. Ses doigts se glissent dans sa fente, effleurent son anus au passage et pénètrent lentement dans son vagin. Apolline, ravie de la caresse, ronronne pour montrer son approbation, feule lorsque les doigts se font plus remuants à l’intérieur de son ventre, puis pousse un cri quand elle jouit.Reconnaissante, elle se retourne pour remercier son époux, mais est bien surprise en voyant son ancien amant qui, manifestement, n’aspire qu’à lui proposer un réexamen de son cas.— Toi ? Mais… qu’est-ce que tu fais ? Où est Hassan ?— Ne t’inquiète pas pour ton mari, Fleur avait très envie de s’entretenir avec lui et, comme elle sait être convaincante, ils doivent être en pleine discussion…Rassérénée, Apolline lui sourit, mais elle a trop attendu, trop espéré ce moment. Elle s’allonge sur le dos, écarte bien ses cuisses pour l’inviter à venir l’empaler, ce qu’il fait, avec un râle de satisfaction, avec sa bite tendue à se rompre, tout en s’emparant de ses adorables petits nichons. Apolline laisse descendre doucement vers elle le sexe viril qui entre dans son ventre. Sans bouger, comme elle sait si bien le faire, elle joue des muscles de son vagin autour du phallus, les contractant puis les relâchant pour une délicieuse fellation vaginale. Excité par ces retrouvailles, Martial la chevauche pendant quelques minutes, bien trop brèves, mais il ne peut se retenir longtemps avant d’envoyer l’expression de sa jouissance dans le vagin qui moule si étroitement son phallus.En entrant dans la chambre de la maîtresse de maison, Hassan découvre une vestale nue, assise en tailleur sur le lit, un sourire accueillant sur les lèvres. Surpris par ce sourire et cette nudité, doutant de la réalité de ce qu’il voit, il s’assied à côté d’elle et la regarde, incrédule, sans oser la toucher. Fleur le regarde à son tour se rapproche de lui, met ses bras autour de son cou en pressant ses seins contre sa poitrine et l’embrasse délicatement. Hassan revient à la réalité (sa femme est tout de même, en ce moment même, en train de baiser, et lui est là , nu à côté d’une femme qui s’offre à lui !), s’enhardit, la serre contre lui, lui caresse le dos, les fesses, puis les seins, sent une langue gourmande s’immiscer entre ses lèvres et s’enfoncer résolument dans sa bouche. Puis ses doigts descendent vers le ventre de Fleur, qui accueille ses caresses en gémissant. Hassan, tout à son plaisir de pouvoir poser les paumes de ses mains sur un corps si ferme, si excitant, ravi du plaisir que Fleur prend à ses caresses, ne répond pas, la caresse comme un fou, la faisant jouir plusieurs fois de ses doigts, mais quand Fleur lui demande :— Quel effet ça te fait de savoir que ta femme est en train de faire l’amour avec un autre ?Il s’interroge, ne sait que répondre et, se découvrant voyeur, il se lève et se dirige vers la chambre d’amis. Du seuil de la chambre, il voit Apolline, les jambes ouvertes, allongée sur le dos, enfilée par Martial, dont les puissantes fesses se crispent et se relâchent au rythme d’une barque sur une mer peu agitée, ce que les deux amants semblent fort apprécier s’il en croit les gémissements qu’il entend.Excité et jaloux à la fois (Apolline semble jouir, trop peut-être… est-ce que Martial baise mieux que moi ?), il s’en retourne vers Fleur et reprend ses caresses, puis la repousse sur le lit, s’allonge sur elle et la prend comme un soudard. Fleur, surprise au début par la brutale virilité de son nouvel amant, finit par apprécier sa détermination et lui manifeste vite son plaisir par des gémissements, puis par des cris qui, dans la chambre voisine, réjouissent Martial (« Ma femme ne semble pas avoir perdu au change ») et troublent Apolline (« Mon Dieu, qu’est-ce qu’il lui fait, pour qu’elle crie comme ça ? »).Alors qu’ils se reposent, quelques instants après un bel orgasme, Hassan et Fleur voient arriver leurs époux et épouse, l’homme une main se promenant, possessive, sur les hanches et les fesses dociles et reconnaissantes de la femme. Hassan regarde son épouse, les pointes des seins rougis par les succions, la toison perlée de rosée, quelques gouttes coulant encore sur ses cuisses, témoins du plaisir que Martial y a déversé. Il cherche ses yeux, mais, faussement pudique, ou faussement coupable, Apolline évite son regard. Fleur s’approche d’Apolline, la prend dans ses bras, l’embrasse tendrement, ce qu’Apolline, confuse, n’ose refuser, l’amène vers le lit, l’y allonge, lui parle à l’oreille « C’était aussi bon que sur la plage ? Tu sais que t’as de beaux seins ? », lui écarte les jambes et entreprend de lui caresser le pubis, un doigt pénétrant sa chatte, bien lubrifiée par le sperme de Martial, ce qu’Apolline apprécie, criant son plaisir devant son amant et son mari…Quand Fleur la libère, Apolline, comblée, mais pas repue après les deux épisodes sexuels intenses qu’elle vient de vivre, se blottit contre son mari et entreprend de caresser délicatement son chibre encore luisant de la cyprine de Fleur pendant que celle-ci et son mari les regardent en se caressant. D’une voix rauque de désir, Apolline demande crûment à Hassan de la baiser, mais Hassan n’est pas encore disponible… Volontaire, Martial délaisse Fleur qui l’a bien requinqué, couche Apolline à nouveau sur le dos et enfonce son vit en elle, le corps arqué, les bras tendus, la tête baissée vers ses seins pour les téter goulûment, pendant que les jambes d’Apolline s’agitent dans son dos. Hassan n’en perd pas une, caresse la poitrine d’Apolline, mais Fleur se glisse contre lui pour le distraire du spectacle en lui caressant délicatement la queue de sa main, tout en livrant sa poitrine et sa chatte aux caresses de ses mains, pour un nouvel orgasme, les yeux pleins de l’excitant spectacle de leurs conjoints encastrés l’un dans l’autre.Les mains d’Apolline, pour accompagner ses mouvements en elle et l’inciter à la défoncer, caressent les fesses de Martial, qui la besogne avec ardeur, et ses yeux, ses halètements disent tout le plaisir qu’elle ressent. Son sexe bien planté dans le sexe d’Apolline, Martial sourit à Fleur pendant qu’Hassan pelote celle-ci et la doigte fiévreusement. Il voit le cul de Martial qui besogne son épouse, montant et descendant sur son corps ravi. Son ventre frappe le ventre qu’elle offre à sa lubricité, et Fleur se demanda comment ce si joli petit ventre peut accueillir un si solide mandrin, et comment ce petit corps mignon peut supporter les coups de boutoir de ce corps si robuste… Apparemment, Apolline encaisse fort bien, et semble même y prendre sa part, par ses mouvements de hanche, et beaucoup de plaisir, à entendre ses cris, qui ont succédé à ses gémissements…Martial éjacule et se retire, laissant sa maîtresse encore frémissante de son ultime orgasme. Alors, Hassan, l’esprit raffermi et revigoré par le spectacle que sa chérie et son amant leur avaient présenté ainsi que par les caresses de Fleur, s’empare derechef de la place laissée vacante ; il enfourche Apolline sans lui poser de question ni lui laisser de répit pour labourer avidement son ventre bien lubrifié par les éjaculations de son amant, tout en continuant à caresser Fleur sans vergogne. Le mari, l’épouse et la maîtresse joignent leurs cris dans un orgasme choral.