Cette collection parle de femmes qui, par leur pensée, leurs écrits, la liberté de leurs mœurs, ont été des précurseurs dans l’histoire.La tragique actualité de la guerre en Ukraine a rappelé le souvenir de l’expansion de la Russie au temps des tsars, en particulier sous Catherine II (1729-1796), qui avait annexé la Crimée à son empire en 1783. C’est aussi sous son règne que fut fondé le grand port ukrainien d’Odessa, sur la mer Noire.***La plus célèbre impératrice de Russie était à l’origine une petite princesse allemande. Son règne, dans la lignée de l’œuvre de Pierre le Grand, a profondément transformé son empire, en faisant d’un pays attardé une grande puissance européenne. Pour les philosophes des Lumières, comme Diderot et Voltaire, elle incarnait le « despotisme éclairé ».Ce n’est pas à l’œuvre politique et militaire de la « Grande Catherine » que nous nous intéressons ici, mais à sa vie privée particulièrement débridée, qui fit qu’on la surnommait « l’impératrice aux mille amants » ou encore « la Messaline du Nord. ». Dans son ouvrage « Les salopes de l’histoire », la journaliste Agnès Grossmann décrit ainsi la Tsarine : « Grande et élancée, elle a des cheveux noirs qui tranchent avec son teint éclatant, de grands yeux bleus, un nez aquilin, une bouche sensuelle. » Un de ses plus célèbres amants, Stanislas Poniatowski, qui deviendra roi de Pologne, dira de Catherine qu’elle avait « une bouche qui appelait le baiser ».***Née Sophie Frédérique Augusta d’Anhalt-Zerbst, la future Catherine II est l’aînée des enfants de Christian-Auguste d’Anhalt-Zerbst et de son épouse Jeanne-Élisabeth de Holstein-Gottorp. Elle est élevée dans la foi protestante.La tsarine alors à la tête de la Russie, Elisabeth Petrovna (1709-1762), fille de Pierre le Grand, au pouvoir à Saint-Pétersbourg depuis 1742, n’a pas d’héritier direct. Son choix se porte sur son neveu Pierre Fiodorovitch (1728-1762), duc de Holstein-Gottorp, admirateur du roi de Prusse Frédéric II et donc bien plus allemand que russe. La mère de Sophie va intriguer auprès de la Cour de Russie pour obtenir le mariage de la jeune fille avec l’héritier du trône. Les manœuvres de Jeanne font qu’en janvier 1744, elle et sa fille sont conviées en Russie. Pour devenir l’épouse du futur tsar, la condition est la conversion de Sophie à la religion orthodoxe, ce qui est fait le 28 juin 1744. Devenue Catherine Alexeïvna, la jeune femme s’exprime clairement en russe devant un peuple qui l’adopte bientôt. Elle se fiance à Pierre, devenant « grande-duchesse et altesse Impériale »En 1745, Catherine épouse le futur Pierre III. Sur le papier, le parti est prestigieux.La nouvelle Grande Duchesse a en réalité épousé un monstre, tant en ce qui concerne le physique que la personnalité. Pierre est d’une laideur effrayante, avec un visage marqué par la petite vérole. Il se révèle cruel et infantile, toujours entouré d’une meute de chiens et de soldats de plomb, avec lesquels il manœuvre pendant des heures, se prenant pour son idole, le Grand Frédéric de Prusse.Comment s’est passée la nuit de noces ? Il a été dit que le tsarévitch était impuissant ou, qu’à l’instar de Louis XVI, il souffrait d’un phimosis, qu’il mettra des années à soigner.***Au bout de huit ans de mariage, Catherine n’a toujours pas d’enfants. C’est inacceptable aux yeux de la tsarine Elisabeth, qui va « régler » le problème à sa façon.Il faut dire que la fille de Pierre le Grand a une sacrée personnalité : elle « aime les hommes et enchaîne les amants. Sa libido n’a d’égale que sa ferveur religieuse », écrit Agnès Grossmann. Élisabeth 1re pousse donc Catherine à prendre un amant : ce sera le comte Sergei Saltykov. Pour sauver les apparences, Pierre ayant enfin réglé son problème de phimosis, la tsarine Elisabeth obligera son neveu à « consommer » enfin son mariage, tout en encourageant Catherine à coucher avec le beau Sergei. C’est une découverte pour Catherine, qui passe de temps en temps une nuit avec le Grand-Duc, devenu plus performant depuis son opération. En 1754, Catherine donne naissance à un fils, Paul, qui pourrait aussi bien être de son mari que de son amant. L’essentiel est assuré, la dynastie a enfin un héritier !Des années plus tard, le Tsar Paul Ier fit venir Saltykov pour lui demander si les rumeurs sur sa paternité étaient fondées. Le comte, qui connaissait la réputation de violence du souverain, lui répondit avec prudence : « Majesté, nous étions nombreux auprès de l’impératrice ! ». Une chose est certaine : l’héritier détestait sa mère et avait bien des traits de caractère de Pierre III.Le 5 janvier 1762, la tsarine Elisabeth meurt et son neveu devient le tsar Pierre III. En six mois de règne, il va rapidement faire l’unanimité contre lui, en particulier du fait de son alignement inconditionnel sur la Prusse. Ses relations avec son épouse sont exécrables : elle est de fait en résidence surveillée au palais de Peterhof. Son mari veut la répudier et l’enfermer dans un couvent. Il entend mettre sa maîtresse, Elisabeth Vorontsov, sur le trône à ses côtés. Non seulement Catherine risque d’être répudiée, mais c’est sa vie qui est en danger. Catherine va soutenir un coup d’État, orchestré par son amant, le beau et viril Grigori Orlov (1734-1783), avec le soutien de ses quatre frères. Ambitieux et sans scrupule, les Orlov comprennent l’usage qu’ils peuvent faire de la soif insatiable de délices et de volupté qui taraude la nouvelle tsarine.Les Orlov soudoient une centaine de soldats des régiments Préobrajenski et Ismaïlovski, qui servent d’escorte à Catherine dans sa marche sur Saint-Pétersbourg. « Après quelques hésitations, les autres régiments se joignent à eux. » À son arrivée dans la capitale, Catherine est accueillie triomphalement et reconnue par le clergé et le Sénat. Lâché par l’armée et la flotte de Kronstadt, Pierre III est arrêté et assigné à résidence, avant d’abdiquer. Le 17 juillet 1762, il est assassiné, dans des circonstances troubles, par Alexeï Orlov, frère de Grigori, et ses gardiens. Catherine a-t-elle eu connaissance des projets d’Alexeï Orlov ? Elle a au moins laissé faire et n’a pas sanctionné les meurtriers, bien au contraire. Son règne personnel, qui sera glorieux, commence. Il va durer trente-quatre ans.***Catherine veut toujours plus de volupté. Plus elle avancera en âge, plus ses amants seront jeunes.Le premier de ses grands amours fut, en 1755, Stanislas-Auguste Poniatowski (1732-1798), qui sera, de 1764 à 1795, le dernier roi de Pologne. Poniatowski est alors au service de Charles Hanbury Williams, ambassadeur anglais en Russie. L’aristocrate polonais tomba éperdument amoureux de Catherine. Une intrigue de cour fait que Poniatowski doit quitter Saint-Pétersbourg en juillet 1756. Il réussit, un an plus tard, à se faire nommer ambassadeur de Saxe et revient à la cour de Russie, où il reprend ses relations avec Catherine.En décembre 1757, Catherine donne naissance à une fille, Anna Petrovna, qui mourra en mars 1759. Bien qu’officiellement fille de Pierre, la naissance fut attribuée à Poniatowski, lequel a longtemps entretenu d’excellents rapports avec le tsarévitch. Pierre, qui vivait ouvertement avec sa maîtresse, ne cachait pas sa totale aversion pour son épouse Catherine. Il alla jusqu’à demander à Poniatowski de le prendre pour confident de ses amours avec sa femme ! Ce qui ne l’empêchera pas, le 6 juillet 1758, de « surprendre » son épouse et son amant en flagrant délit d’adultère !Devant le scandale, Poniatowski doit définitivement quitter Saint-Pétersbourg. Il n’y revint jamais, malgré ses tentatives en ce sens quand Catherine prit le pouvoir en 1762. N’ayant dans ses veines pas une goutte de sang russe, la Tsarine ne voulait pas en plus que son favori soit un étranger. Et de toute façon, elle l’avait remplacé dans sa couche ! Catherine fera de son ancien amant un roi de Pologne. Le romancier Henri Troyat dira de Stanislas qu’il « n’obtint qu’un trône, alors qu’il briguait le lit ».***Tous les favoris de Catherine II allaient porter les épaulettes de la garde impériale et surtout avoir le même profil, celui de véritables étalons à la virilité performante, au physique impressionnant, une hardiesse sans limites, mais aussi dépourvus de fortune.Catherine serait tombée sous le charme de ce fringuant Officier de la garde en l’apercevant depuis sa fenêtre : le premier amant du règne personnel de Catherine fut donc Grigori Orlov, celui qui avait fait d’elle l’impératrice de toutes les Russies. Orlov lui « donne des heures de plaisir et la laisse rompue » (Agnès Grossmann).Grigori Orlov était rude, brutal, grossier, infidèle et jaloux. Pendant dix ans, Catherine accepta tout de son amant. Elle avait espéré trouver en lui la sensualité et la tendresse, il n’était qu’une brute et un soudard, qui avait de violents accès de colère et maltraitait son amante, allant jusqu’à la battre. Cette relation dura jusque 1772, Catherine finit par rompre, ne supportant plus les infidélités de son favori. « De Grigori Orlov, Catherine II eut deux autres enfants naturels, nés en secret. »***Dans une période de transition, Catherine eut pour amant Alexandre Vassiltchikov (1746-1803), un jeune noble qui n’avait comme simple attrait que sa beauté. L’impératrice s’en lassa vite, s’en séparant en 1774. C’est alors qu’elle rencontre le grand amour, à l’âge de quarante-cinq ans, avec le célèbre Grigori Potemkine (1739-1791), encore un officier de la Garde. Il aimait autant les plaisirs de la table que ceux de la chair.Depuis de nombreuses années, Potemkine aurait été amoureux de la Tsarine, au point que les Orlov veillaient à le tenir à distance. Vladimir Fédorovski écrit que « Potemkine, c’était la Russie même, la Russie colossale et riche, capable du meilleur comme du pire. ». C’est Catherine qui fit le premier pas, en le faisant venir à ses côtés. Elle va l’installer au Palais d’Hiver, où se trouve aujourd’hui le musée de l’Ermitage. Ils sont désormais inséparables. Ils échangeaient d’innombrables billets doux, Catherine lui écrivant « Je serai pour toi une femme de feu ».Avec Potemkine, Catherine était à la fois une amante passionnée et une grande amoureuse. Il fut pour Catherine II plus qu’un amant, son compagnon, son complice, son général, son conseiller politique le plus proche, qui sut la servir avec talent et efficacité. Plus encore que l’amant sans égal, Catherine avait décelé l’homme d’État, celui avec lequel elle gouvernait la Russie d’une main de fer. « Elle le couvrit d’honneurs, médailles, récompenses, terres, richesses et pouvoirs. » « De la relation de Potemkine avec la souveraine, naquit en 1775 une fille » on a dit qu’ils auraient été liés par un mariage secret.***À partir de 1776, la passion va s’atténuer, mais la complicité va demeurer. Seule la mort séparera Catherine et Potemkine. Potemkine va désormais jouer auprès de Catherine le rôle qu’a exercé madame de Pompadour auprès de Louis XV. Comme la Marquise le fit avec le roi de France, c’est Potemkine qui s’éloigna du lit de Catherine. Comme la Pompadour dans le cadre du « Parc aux cerfs », Potemkine sera le grand pourvoyeur de Catherine II : c’est lui qui s’occupa de fournir des amants à l’impératrice !Potemkine va établir des règles strictes : un médecin vérifiait la bonne santé du prétendant et des proches de Catherine « testaient » les performances de l’impétrant ! À Potemkine succédèrent donc dans le lit de l’impératrice de nombreux « étalons », des amants tous jeunes, beaux et performants, des étalons, tous officiers, de l’entourage de Potemkine et appelés aussi les « éphémères » : Parmi eux, on peut citer les plus célèbres de ces amants, sans que la liste ne soit exhaustive :• Pierre Zavadoski, de vingt ans le cadet de l’impératrice.• Siméon Zoritch (1743-1799), très vite écarté au profit d’Ivan Nikolaïevitch Rimsky-Korsakov (1754-1831)., âgé de vingt ans et doté d’un corps d’Adonis. Catherine le chassa au bout d’un an, en 1779, l’ayant trouvé dans les bras d’une autre femme.• Alexandre Lanskoï (1758-1784) qui prend du service à la cour en octobre 1779. C’est alors qu’il est remarqué par la Grande Catherine pour sa grande beauté. Il meurt quatre ans après le début de leurs relations, officiellement d’une chute de cheval. Il fut dit que son décès a été provoqué par un abus d’aphrodisiaques pour satisfaire l’insatiable Catherine.Le dernier de cette longue liste fut Platon Zoubov (1767-1822), qui sera à ses côtés jusqu’à la mort de Catherine. Il est le seul à ne pas avoir été choisi par Potemkine, la rencontre étant postérieure au décès de celui-ci. Lieutenant dans le régiment des gardes, il se fit remarquer à la cour par une jolie figure et des manières séduisantes. Les femmes parlèrent de lui avec tant d’enthousiasme devant l’impératrice, qu’elles excitèrent sa curiosité. Catherine, toujours avide, voulut le voir : le jeune officier fit sur elle une vive impression. « L’heureux lieutenant des gardes eut aussitôt le commandement d’un détachement qui accompagna l’impératrice à Tsarskoïe Selo. » Il dîna seul avec elle, ainsi que cela était d’usage en pareil cas, reçut un présent de cent mille roubles, et fut installé dans l’appartement des favoris.« L’attitude de Catherine envers ses amants fut toujours la même : chaque homme recevait pendant et après ses «services» des honneurs, des propriétés, des milliers de serfs, des cadeaux. » L’attitude jugée scandaleuse de Catherine lui valut une solide réputation de débauchée. Louis XV, à Versailles, avait eu le « Parc aux cerfs ». Au palais de Tsarskoïe Selo, Catherine avait fait aménager une « Chambre des Plaisirs », cabinet érotique secret, constitué de plusieurs pièces et objets érotiques, y compris ce qu’on appellerait aujourd’hui des sex-toys.***Catherine II avait incontestablement des besoins sexuels hors normes qui l’ont fait comparer à Cléopâtre, Messaline, Théodora, Isabeau de Bavière, ou encore Pauline Bonaparte. Catherine II sera d’ailleurs qualifiée de « Messaline du Nord ». En matière d’extravagances sexuelles, la réputation de la Grande Catherine n’est plus à faire. Sa soif insatiable de délices et de volupté ne s’éteindra jamais. Bien au contraire, elle se renforcera au fur et à mesure qu’elle prendra de l’âge.Pour autant, il serait injuste de cantonner cette grande femme d’État à sa nymphomanie, fût-elle hors-norme. Il n’a été principalement question ici que de la vie sentimentale et sexuelle de la Grande Catherine. Elle n’a pas été qu’une dévoreuse d’hommes, « l’impératrice aux mille amants ». Dans la continuité d’Ivan le Terrible et de Pierre le Grand, elle fut parmi les « grands rassembleurs de terre russe ». Personnage hors-norme, ambivalent et complexe, elle correspondait avec les philosophes des Lumières, qui firent d’elle, avec Frédéric II de Prusse, la quintessence du « despote éclairé ». Dans la réalité, elle fut surtout despotique et tyrannique, violente, faisant disparaître sans pitié ses opposants, défendant sans concessions l’Orthodoxie et s’opposant fermement à la Révolution française.Il y a donc de nombreux aspects de son action politique et de son comportement que je rejette, en particulier le développement du servage, la brutalité de la répression exercée, par exemple en 1773-1775, lors de la révolte de Pougatchev, ce cosaque du Don qui s’était fait passer pour Pierre III, sans oublier les partages de la Pologne. On peut aussi évoquer son absence de sentiments maternels envers son fils Paul, qui la détestait, ou encore l’assassinat de l’affreux Pierre III, dont elle fut au moins complice, se refusant à punir les Orlov, auteurs de ce meurtre. Il n’en reste pas moins qu’elle est parmi « les plus grands » tsars de Russie, en digne continuatrice de l’œuvre de Pierre le Grand.Catherine II a été en partie contemporaine de Louis XV, le Roi de France qui a lui aussi donné libre cours à ses besoins sexuels débridés. Pour autant, si les deux souverains ont en commun leur « hypersexualité », la comparaison s’arrête là . Il en est de même d’ailleurs pour les pratiques de la Marquise de Pompadour, pourvoyeuse du « Parc aux cerfs », comparées à Potemkine et à la « Chambre des plaisirs ». Il suffit de considérer l’état des deux pays à la fin des règnes de Louis XV et de Catherine II pour apprécier le véritable bilan de chacun des deux souverains. Quant à leur conduite, Catherine II, considérée comme nymphomane, reste davantage stigmatisée que Louis XV, à la sexualité pourtant tout aussi compulsive.Catherine a osé donner libre cours aux besoins de sa libido, balayant les critiques et ne se souciant pas de sa réputation. En même temps, elle était dotée d’une grande culture, s’affirmant mécène protectrice des arts et des lettres. C’est cette combinaison de sensualité et d’intelligence qui fait la modernité de Catherine. La « Grande Catherine » a assumé sexualité compulsive et intelligence, plaisir et ambition, libido et culture. Catherine II a assumé sans hésiter les envies de son corps. Certes, elle était toute puissante et pouvait se permettre de telles frasques, à une époque où cela n’était pas accepté pour les autres femmes, y compris de la part de princesses ou de reines. La manière dont fut injustement accablée Marie-Antoinette, accusée de débauches réelles ou supposées, suffirait à le confirmer.***Pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin, je renvoie aux ouvrages suivants :• Vladimir Fédorovski : « Les Tsarines. Les femmes qui ont fait la Russie » (Éditions du Rocher, 2000)• Hélène Carrère d’Encausse : « Catherine II. Un âge d’or pour la Russie » (Fayard, 2002)• Vladimir Fédorovski : « Les amours de la Grande Catherine » (éditions Alphée, 2009)• Agnès Grossmann : « Les salopes de l’histoire » (Acropole 2016).• Francine-Dominique Liechtenhan : « Catherine II, le courage triomphant » (Perrin 2021)Voici également les principaux liens que j’ai consultés sur Internet :• https://www.pointdevue.fr/histoire/catherine-ii-la-tsarine-aux-mille-amants_5284.html• https://www.histoire-pour-tous.fr/biographies/3800-catherine-ii-de-russie-1729-1796-biographie.html• http://www.lefigaro.fr/histoire/2017/09/21/26001-20170921ARTFIG00270-5-choses-a-savoir-sur-catherine-ii.php• http://www.racontemoilhistoire.com/2016/02/catherine-ii-de-russie/• https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_II• https://fr.wordhippo.com/fr/phrases-avec-le-mot/8fadfe8c293999e98ff763488dc6548ad0cf3984.html• https://admission.sust.edu/ZSehCY_la-grande-catherine-et-potemkine-une-histoire-d-a_qsXt.pdf• https://fr.wikipedia.org/wiki/Platon_Alexandrovitch_Zoubov• http://lesbellesfontaines.over-blog.com/2014/10/rubrique-historique-de-manon-8.html***À suivre (11) : « Marie-Antoinette, la reine calomniée »