Deux amis d’enfance
Qu’il Ă©tait devenu beau mon ami d’enfance. Un soir d’Ă©tĂ© de nos 18 ans, au milieu des annĂ©es 80, par un heureux concours de circonstances intimes, nous allions libĂ©rer notre passion mutuelle l’un pour l’autre au cours d’une nuit torride et surprenante pour nous. Une passion assouvie, pour mieux affronter la vie qui nous attendait l’un sans l’autre.
Proposée le 25/04/2019 par artaban Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: HHLieu: A la maison, intimeType: Fantasme
La première fois que nous nous sommes rencontrĂ©s, nous n’avions pas encore neuf ans. Ludovic, qui n’allait pas tarder Ă devenir Ludo, venait tout juste de dĂ©barquer dans notre village aux alentours d’Amiens, et par la mĂŞme occasion dans ma vie. Je me souviens qu’il y avait eu confusion Ă l’école entre son jeune frère et lui pour les inscriptions, mais finalement, c’était bien Ludovic qui allait devenir mon meilleur ami durant plus d’une dĂ©cennie.On peut dire qu’entre lui et moi, ça avait collĂ© tout de suite. Nous ne le savions pas encore, mais une grande amitiĂ©, de celle qui marque toute une vie, venait tout juste de balbutier ses premiers pas.Les annĂ©es qui suivirent ne dĂ©mentirent pas cette première impression qui est souvent la bonne dit-on, et depuis ce premier jour, avec celui qui Ă©tait entre temps devenu « Ludo », nous partagions tout, nos joies, nos peines, nos jeux, presque tous nos secrets, notre chambre de classe de neige, sans que jamais, jamais, il n’y eut la moindre confusion des sentiments entre nous, ni plus tard en grandissant, de nos intentions l’un envers l’autre. Nous Ă©tions seulement, les meilleurs amis du monde et rien de plus. Les annĂ©es collèges passèrent Ă leur tour, et dans la moiteur des douches collectives, nous pĂ»mes Ă©galement nous voir nous transformer l’un et l’autre, mais lĂ encore, mĂŞme si parfois nous Ă©garions nos regards lĂ oĂą ce pouvait ĂŞtre gĂŞnant, nous n’étions que des amis. Ni honte, ni culpabilitĂ©. La sexualitĂ© n’était pas un sujet tabou entre lui et moi, mais nous n’en parlions jamais, comme si cela ne nous concernait pas. D’autres Ă©taient lĂ pour ça.Puis les annĂ©es passèrent encore. Le collège nous avait vu entrer petits garçons, nous en sortions petits hommes presque aboutis. Le lycĂ©e nous accueillait Ă son tour. Ludo dĂ©mĂ©nagea la mĂŞme annĂ©e, une fois de plus, une fois de trop. DĂ©sormais, s’en Ă©tait terminĂ© des douches communes et nos corps devinrent des inconnus l’un pour l’autre.Quelque distant que fĂ»t notre Ă©loignement, nous allions toujours au mĂŞme lycĂ©e, suivions les mĂŞmes cours et nous nous rendions le soir Ă la mĂŞme gare, mais nos trains empruntaient dĂ©sormais des directions opposĂ©es. Ils n’étaient pas les seuls. Dans un lycĂ©e frĂ©quentĂ© par 95% de garçons, je trouvai lĂ quelque occasion de travaux pratiques et confirmai ce dont je me doutais depuis fort longtemps, Ă savoir que j’aimais bien les filles, mais pas suffisamment pour coucher avec elles. Quant Ă mon ami, il avait choisi la meilleure des deux voies. Sa vie sentimentale dĂ©marra sur les chapeaux de roue avec la gent fĂ©minine. Une vie comme un certain prĂ©sident, une vie normale. Depuis notre entrĂ©e au lycĂ©e, il collectionnait les conquĂŞtes, et s’éloignait de plus en plus de moi.Qu’il Ă©tait difficile, dans l’amiĂ©nois des annĂ©es 80, de vivre ces amours interdites avec ceux que l’on aimait vraiment, Ă moins peut-ĂŞtre d’être mue par une ambition sans limites . Moi, pour vivre les miennes tranquillement, j’entrai pour des annĂ©es dans la clandestinitĂ© de ce placard maudit, pour le pire et quelquefois le meilleur. Il ne faisait vraiment pas bon d’être, lĂ oĂą il valait mieux paraĂ®tre.La seconde passa, puis la première et enfin la terminale. Ludo Ă©tait bien armĂ© pour ce nouvel aspect de nos vies, il Ă©tait beau, sportif et ses frĂ©quentes vacances dans le sud avaient hâlĂ© son corps d’une nuance cuivrĂ©e absolument unique, Ă faire rougir la perfection. La nature avait Ă©tĂ© prodigue avec lui et avait dĂ©pensĂ© sans compter pour ce qu’il fallait lĂ oĂą il fallait, du moins dans les souvenirs de nos dernières douches communes ; un sexe large, foncĂ©, avec un gland toujours un peu dĂ©calottĂ©. La peau de son prĂ©puce Ă©tait Ă©paisse, mais surtout, il avait cette Ă©norme bourse dont on ne distinguait mĂŞme pas les deux trĂ©sors qu’elle recĂ©lait ! Elle Ă©tait si volumineuse, que son sexe qui reposait dessus Ă l’horizontal, donnait l’impression d’être toujours en Ă©rection. Enfin, lĂ oĂą moi j’étais noir-corbeau, lui Ă©tait plus clair, presque châtains. Nous venions tout juste de passer notre bac ensemble et nous nous apprĂŞtions Ă commencer nos Ă©tudes supĂ©rieures dans le mĂŞme lycĂ©e. Jusqu’à cette annĂ©e, je n’avais jamais eu de vĂ©ritables pensĂ©es pècheresses et corruptrices pour lui, du moins selon la norme en vigueur de l’époque, mĂŞme si je dois pourtant confesser qu’un jour dans un parc oĂą nous Ă©tions, je m’étais assis sur un banc et lui Ă©tait restĂ© sur son vĂ©lo. Alors qu’il avait posĂ© le creux de son genou sur sa selle et son autre pied par terre, je l’avais fait se dĂ©placer un peu sous le fallacieux prĂ©texte de regarder son pĂ©dalier, mais la raison vĂ©ritable Ă©tait de faire bailler un peu plus son short Ă son insu, pour regarder ce slip gris qui s’écartait un peu et laissait entrevoir dans le creux de l’aine, cette bourse Ă©tonnante et une petite touffe de poils intimes qui m’excitaient pour la première fois. RĂ©alisant ma forfaiture envers mon ami, je me repris rapidement pour ne plus jamais recommencer. Je venais d’être marquĂ© au fer rouge d’un dĂ©sir inappropriĂ©, pour celui qui Ă©tait jusque-lĂ comme un frère.Juste après les examens, nous avions trouvĂ© ce petit travail durant juillet et le hasard fit, Ă moins que celui-ci n’y soit pour rien, que nous retrouvâmes tous les deux au mĂŞme endroit. La rĂ©alitĂ© fut surtout que nous dĂ©sirâmes partager quelques moments ensemble, comme au bon vieux temps, une dernière fois avant que la vie ne nous sĂ©parât pour de bon. L’entreprise qui nous accueillait Ă©tait proche de chez lui. Ses parents qui partaient en vacances en juillet, me proposèrent de venir habiter chez eux le temps de notre petit contrat d’un mois, je ne rentrerais donc chez moi que les weekends. De par le fait il y avait des chambres de libre dans la maison, mais par complicitĂ© il me proposa d’installer un second lit dans la sienne, ainsi, nous aurions tout le loisir de revivre un peu de notre enfance et nous pourrions discuter jusqu’à fort tard.Ludo Ă©tait chanceux avec sa chambre situĂ©e dans les combles amĂ©nagĂ©s de la maison, il occupait un Ă©tage entier, tandis que le reste de la famille dormait au premier quand ils Ă©taient lĂ , juste en dessous. Il avait aussi une toute petite salle de bain, avec une douche, un lavabo, et mĂŞme des toilettes pour son seul usage. C’était un vĂ©ritable petit studio rien que pour lui.Un soir, au milieu de notre deuxième semaine, nous Ă©tions tous les deux affalĂ©s sur nos lits respectifs et puisque toute la famille Ă©tait partie, nous regardions la tĂ©lĂ©vision familiale que nous avions eu la bonne idĂ©e de monter dans la chambre pour l’occasion. Il commençait Ă se faire tard, la journĂ©e avait Ă©tĂ© bien remplie, nous convĂ®nmes alors qu’il Ă©tait plus que l’heure de dormir. Ludo se leva le premier et commença Ă s’étirer de tout son long. Ce faisant, son teeshirt se releva jusqu’au nombril, dĂ©couvrant son bas-ventre et le haut de son slip quand la mode n’était pas encore de les exhiber. Assis sur mon lit, je contemplais cet Adonis Ă la peau glabre, toujours aussi bien bronzĂ©e et duveteuse. Pour la première fois depuis des annĂ©es, je revoyais une partie de son corps si proche de l’intime et qui ne semblait plus me laisser totalement indiffĂ©rent. La vue Ă©tait pourtant très chaste, mais en regardant un peu mieux, je vis bien quelques poils pubiens indisciplinĂ©s sortirent de ce sous-vĂŞtement trop bien ajustĂ©. Son nombril et ses poils, je les avais pourtant dĂ©jĂ vus bien souvent autrefois, mais Ă©tait-ce les circonstances dans lesquelles nous nous trouvions, la chaleur lourde d’une nuit de juillet, cette promiscuitĂ© tentatrice, ou simplement parce que nous avions tous les deux grandi, Ă moins que ce ne fĂ»t les trois Ă la fois, qui firent naĂ®tre cette envie d’aller plus loin, de me laisser pĂ©nĂ©trer de ces sentiments que je n’avais jamais nourris Ă l’égard de ce fidèle ami ? Toujours est-il que je ressentis pour lui un fort dĂ©sir qui m’était inconnu jusque lĂ .Avec une lenteur provocante, Ludo dĂ©grafa un Ă un les quatre boutons de son pantalon, Ă l’instar d’un stripteaseur, sans que pour autant ce ne fĂ»t intentionnel. L’air de rien, je le regardai faire, descendre langoureusement ses doigts le long de cette bosse dont je savais pertinemment quelle en Ă©tait l’essence profonde. Que j’aurais voulu ĂŞtre sa main en cet instant, comme j’aurais voulu ĂŞtre son seigneur et lui mon serf, ou pourquoi pas l’inverse. Seuls dans la maison, nous n’aurions pu ĂŞtre surpris d’une manière ou d’une autre, quoi qu’il arrivât. Nous ne parlions plus, tandis que nous nous dĂ©shabillions tous les deux. Il rĂ©gnait un silence gĂŞnant, un silence prompt Ă exacerber le dĂ©sir, Ă faire naĂ®tre des complicitĂ©s Ă©quivoques, rĂ©miniscence de ces amitiĂ©s particulières, fussent-elles sur le tard. Quand il eut terminĂ©, que les deux pans furent un peu Ă©cartĂ©s, il Ă´ta son teeshirt qui occulta son regard l’espace d’un instant, une Ă©ternitĂ© amplement suffisante pour que je puisse profiter honteusement de l’entrebâillement de son jean.Dès que la voie fut libre pour mon regard, celui-ci s’engouffra prestement comme un voleur dans cette brèche que Ludo venait d’ouvrir, presque de m’offrir, prompt Ă glaner ma petite moisson d’images Ă©rotiques volĂ©es. Je vis d’abord le tissu de son slip gris pâle, agrĂ©mentĂ© de petites et discrètes lignes rouges verticales. En fait, chaque motif possĂ©dait ses propres avantages et celui-ci n’échappait pas Ă la règle en mettant idĂ©alement en valeur les formes horizontales ou arrondies que recouvrait le tissu. Je le devinai, il Ă©tait lĂ , Ă©tendu sur le cĂ´tĂ©, large et flasque, son pĂ©nis reposait derrière ce dĂ©risoire rempart d’étoffe dans toute la largeur de l’entrebâillement, du moins je n’en voyais qu’une partie. Je n’avais qu’une envie, qu’une obsession : poser ma main dessus, juste la poser, juste sentir battre son cĹ“ur au travers de ce sexe encore inerte. Ludo avait terminĂ© de retirer son teeshirt, et pour moi le braquage prit fin, mais celui de son torse d’homme et de son ventre dĂ©nudĂ©s commençait Ă peine.Par mimĂ©tisme mais surtout par osmose, je rĂ©pĂ©tai ces gestes avec la mĂŞme lenteur, pensant lui offrir un plaisir Ă©gal en retour, m’imaginant qu’il avait agĂ®t dĂ©libĂ©rĂ©ment ainsi, juste pour moi. Il faisait si chaud ces derniers jours, que nous dormions souvent avec nos slips pour seuls vĂŞtements, juste un petit bout de tissu, chacun dans son lit. Je mentirais Ă dire que je n’avais jamais regardĂ© sa verge et ses testicules danser dans leur Ă©crin quand nous Ă©tions ainsi, mais lĂ , qu’y avait-il de si diffĂ©rent des autres jours ? Était-ce la lenteur inhabituelle de ses gestes qui rendaient ambigus cet effeuillage ? Était-ce cette mise en scène sulfureuse ? Aujourd’hui encore je ne saurais rĂ©pondre. Quand je retirai Ă mon tour mon teeshirt, j’essayai de regarder discrètement Ă travers, pour tenter de voir s’il agissait comme moi. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© ignorer la rĂ©ponse qui ne tarda pas.Puis enfin il fit tomber le pantalon.Son corps luisait d’un peu de sueur sous la lumière blafarde de l’écran cathodique, et le mien tout autant. Qu’il Ă©tait beau mon ami, je m’en rendais seulement compte après tant d’annĂ©es passĂ©es Ă ses cĂ´tĂ©. Sa poitrine Ă©tait ferme, musclĂ©e et bien bronzĂ©e, et de chaque cĂ´tĂ©, il y avait ces deux petits ovales foncĂ©s, deux tĂ©tons d’homme dĂ©jĂ , avec quelques petits poils autours. Si peu sur une poitrine encore glabre.La ligne de ses reins Ă©tait bien creusĂ©e, presque une cambrure de torĂ©ador mettant en valeur ses fesses musculeuses et fermes, et toujours ce maudit slip qui prenait un malin plaisir Ă les Ă©pouser trop parfaitement ! Il lui collait tellement Ă la peau avec la sueur, qu’il lui rentrait profondĂ©ment dans le sillon, ne laissant aucune place Ă mon imagination. Ludo l’ajusta un peu derrière, Ă©cartant l’élastique qui me permit d’entrevoir cette ligne magique sans aucun obstacle. J’avais envie de lui.TorĂ©ador, prend garde Ă toi ! Un Ĺ“il noir te regarde.C’était maintenant mon tour de retirer mon jean, mais voilĂ , je bandais si fort maintenant, qu’il m’était impossible de lui cacher cette Ă©rection dont il Ă©tait tout Ă la fois l’initiateur et le bĂ©nĂ©ficiaire dans mon fantasme. En l’ôtant, je replaçai discrètement mon sexe sur le cĂ´tĂ©, et de cette façon mĂŞme s’il le voyait, plutĂ´t qu’à le voir dresser comme un piquet de tente il pourrait encore penser que moi aussi j’avais bien grandi, qu’à moi aussi la nature m’avait donnĂ© des avantages, mĂŞme s’il n’en Ă©tait rien.Nous Ă©tions maintenant tous les deux presque nus, et surtout face Ă face. Ce qui devait arriver arriva, il baissa les yeux.- Dis donc, le tien a bien grossi depuis la dernière fois que je l’ai vu, me fit-il remarquer sur un ton plaisantin, ça fait combien de temps dĂ©jĂ ? Trois ans ?Je saisis la balle au vol, et Ă mon tour je posai les yeux sur le sien.- Le tien n’a pas l’air mal non plus, lui rĂ©pondis-je sur un air faussement dĂ©sintĂ©ressĂ©, espĂ©rant une illusoire et improbable proposition.- Que veux-tu, on a grandi tous les deux alors !Il se dĂ©tourna vers la douche et fit cette chose incroyable :- Moi je vais prendre une douche, il fait trop chaud.Sur ces paroles, il Ă´ta son slip devant moi, exposant sans complexe Ă ma vue, sa nuditĂ© qui valaient encore bien le souvenir que j’en avais gardĂ©. Comme autrefois, son prĂ©puce ne recouvrait toujours pas entièrement son gland et il m’était impossible de rater cette fente qui devait cracher son venin comme une rĂ©compense, lorsqu’on savait lui procurer du plaisir. Sa verge Ă©tait toujours Ă l’horizontal, soutenue par cette bourse gĂ©nĂ©reuse, avec laquelle quelques filles avaient eu l’immense privilège de pouvoir jouer. Quand il se dĂ©plaçait, son sexe Ă©tait tellement ferme et large qu’il ne frĂ©missait mĂŞme pas. C’était une masse compacte qui inspirait la puissance et le respect tout autant que le dĂ©sir. Il avait bien taillĂ© sa toison et l’avait mĂŞme rasĂ©e en dessous. Au moment oĂą il me fit face, il se dĂ©calotta lentement comme pour se prĂ©parer Ă sa douche, libĂ©rant ce gland que je n’avais jamais vu dans son entièretĂ© depuis que nous nous connaissions, un bien joli champignon tout rosĂ©, bien rond et tout sec Ă son extrĂ©mitĂ©. A moins qu’une mauvaise intention n’eĂ»t germĂ©e dans son esprit, pourquoi diable fit-il cela en face de moi ? Devant ce geste, comme s’il en fĂ»t besoin, je ne pus contenir un violent spasme de mon pĂ©nis, et lĂ , catastrophe, il vit au travers de mon slip que mon gland se gonfla encore plus, sans que je ne puisse le contrĂ´ler. Il aurait fallu ĂŞtre un demeurĂ© pour ne pas comprendre que la taille de mon sexe ne devait rien Ă une quelconque gĂ©nĂ©rositĂ© de la nature quand j’étais au repos, non, je bandais tout simplement et Ă cause de lui. Des idĂ©es insoutenables me venaient Ă l’esprit, comme de lui dire simplement :- Veux-tu baiser avec moi ?!Mais le courage me manqua, Ă moins que ce ne fĂ»t la peur du rejet. Je tenais Ă lui, mĂŞme comme simple ami !Il eut la meilleure des rĂ©actions possibles, juste un petit sourire sur le coin des lèvres, sans dire un mot. Puis il se retourna, se dirigea vers la douche en m’offrant le spectacle de ces deux petites fesses nues lĂ©gèrement poilues, ni trop, ni trop peu, juste celles de l’homme qu’il Ă©tait devenu.Il ouvrit le rideau de la douche et posa un pied dans le receveur en grès, puis il s’arrĂŞta net, semblant rĂ©flĂ©chir. Il tourna sa tĂŞte vers moi, me regarda alors que j’étais assis sur le lit, les jambes croisĂ©es, juste vĂŞtu de ce slip que je maudissais pour le prix de sa trahison : une tâche humide s’était formĂ©e lĂ oĂą se trouvait mon petit orifice.De nouveau, il baissa les yeux sur mon sexe. Il releva la tĂŞte et me lança :- Ne me demande pas pourquoi, n’ajoute rien, mais… ça te dirait qu’on le fasse ? Juste toi et moi ?- Je ne suis pas sĂ»r de bien te saisir Ludo.- Bin si justement, tu va pouvoir me saisir comme tu veux, me rĂ©pondit-il.- Pourquoi ?- Te faut-il une raison ? Regarde-toi, tu bandes comme un pendu en me voyant !MĂŞme si je savais qu’il m’avait percĂ© Ă jour, je ne pus m’empĂŞcher de rougir.- Oui, c’est vrai, mais pas toi, ce n’est pas rĂ©ciproque.- DĂ©trompe-toi, regarde !Il sortit le pied de la douche et se retourna face Ă moi. Son pĂ©nis s’était redressĂ© comme un crochet, m’amenant Ă voir mon ami bander pour la première fois depuis que nous nous connaissions, un long et large pĂ©nis, bien courbĂ© vers son ventre. Je pouvais voir ses veines se gonfler, palpiter tout comme ce mat qui battait la mesure au rythme de son cĹ“ur, appĂ©tissant, et toujours dessous, cette bourse qu’il semblait me proposer.Je rĂŞvais tout Ă©veillĂ©, Ludo, mon ami d’enfance me proposait une douche avec lui, et si je faisais l’effort de comprendre, bien plus que cela encore ! Ludo, le parfait mec Ă filles du lycĂ©e ! Des douches nous en avions prises des tas ensemble dĂ©jĂ , mais jamais dans un espace aussi restreint qui obligerait nos corps Ă se frotter indĂ©cemment l’un contre l’autre, peau contre peau, avec la promesse de franchir nos tabous l’un envers l’autre.- RĂ©ponds franchement, tu es pĂ©dĂ© ? Me demanda-t-il.Sa question m’embarrassa, je rougis un peu. Tant pis, le tout pour le tout, s’il est vraiment mon ami…- Oui je crois.- Et tu as dĂ©jà …- Oui avec…- Je veux pas savoir avec qui. Il te plaĂ®t ?- Oui.- Tu l’aimes ? Et il t’aime ?- Oui, je crois, pourquoi ne veux-tu pas savoir de qui il s’agit ?- Je n’ai pas envie de devenir jaloux, alors c’est tout ce qui compte, je suis content pour toi. Tu sais, je suis pas comme toi, mais…, enfin voila quoi…, Si je le fais pas avec toi, j’aurais l’impression qu’il me manque quelque chose.- J’ai du mal Ă te comprendre.- Y’a rien Ă comprendre, juste viens, je voudrais juste vivre cette expĂ©rience au moins une fois, et c’est avec toi que j’aimerais le faire ! Il me tendit sa main pour que je vienne le rejoindre. Je me suis levĂ©, j’abaissai mon slip Ă mon tour, libĂ©rant mon pĂ©nis de son carcan et qui en profita pour reprendre ses aises, bien droit, bien horizontal, pointant dans sa direction.- Il est beau me dit-il, je ne l’avais jamais vu comme ça.Je me sentais nul avec mes petites couilles comparĂ©es aux siennes. Je me sentais gĂŞnĂ© de paraĂ®tre dans cet Ă©tat devant lui. Il me semblait lui manquer de respect, alors que c’était ce qu’il voulait. Ni lui, ni moi ne nous Ă©tions jamais vus en Ă©rection en dix ans d’amitiĂ©. Il me regarda longuement, puis j’avançai avec ce dard dressĂ© pour lui. J’allais faire l’amour avec lui, et lui avec moi ! Fabuleux et inimaginable une heure encore auparavant !Nous Ă©tions face Ă face, nos visages Ă quelques centimètres l’un de l’autre. Je pouvais sentir sa chaleur. Doucement, il me prit par les Ă©paules tandis que moi je posai mes mains sur ses hanches. C’était la première fois que je le touchais, du moins autrement qu’en lui serrant la main. Nous Ă©tions très tendus et pas qu’extĂ©rieurement, la tension de ceux qui savaient qu’ils allaient faire une grosse bĂŞtise. On se regardait les yeux dans les yeux. Je vis la pointe de sa langue qui humectait discrètement ses lèvres, et moi aussi. J’approchai mon visage pour que mon nez touchât le sien. Voila, encore une autre partie inhabituelle de nos corps qui se touchât. Ludo frotta son nez dĂ©licatement sur le mien, en faisant de petits cercles et Ă mon tour, je fis des cercles inverses, très doucement. Nos visages se rapprochèrent encore, encore, et encore, jusqu’à ce qu’enfin, nos lèvres s’effleurèrent, d’abord sans la langue, comme deux novices, mais ça, c’était de la sensualitĂ© :« J’aime, j’aime ses yeux, j’aime son odeur, tous ses gestes en douceurs, lentement dirigĂ©s… »Dire qu’on en a fait une chanson…, dire que nous, nous l’avons vĂ©cue avant.Enfin, ce fut le temps des langues, la sienne qui glissa sur la mienne, les deux qui s’enroulèrent, les lèvres qui les aspiraient. Une dĂ©charge Ă©lectrique dans mon sexe, dans mes testicules et tout mon bas-ventre.- Je n’ai jamais embrassĂ© un mec, me dit-il.- Ça tombe bien, moi je suis pas un mec, je suis ton ami.- Je sais.Il ferma ses yeux et moi les miens. Nos respirations s’arrĂŞtèrent, nous Ă©tions maintenant tous les deux suspendus en apnĂ©e juvĂ©nile. Tout le temps que dura notre baiser, il caressa mes cheveux en descendant dans mon cou, et moi c’était le flanc de ses fesses, montant et descendant jusqu’au creux de ses reins. C’était une terriblement drĂ´le de sensation de me retrouver dans ces bras-lĂ .- Et maintenant ? Me demanda-t-il, le lit ou la douche ?- On peut peut-ĂŞtre garder la douche pour après, lui rĂ©pondis-je en souriant.- Je te l’accorde.Sans nous lâcher, nos deux corps Ă©treints glissèrent doucement vers son lit. En arrivant Ă cĂ´tĂ©, je posai mon genou dessus et lui se rapprocha encore plus près de moi, au point que nos sexes finirent enfin par se toucher. Quand il sentit le mien, il releva la tĂŞte surpris par ce qu’il Ă©tait capable de faire et comme pour me rĂ©compenser, il m’embrassa de nouveau, ses bras enlacĂ©s autour de moi. Les deux hampes malhabiles glissèrent l’une contre l’autre, comme deux coques de navires qui se croisaient d’un peu trop prĂŞt. Il poussa un gĂ©missement dĂ©clenchĂ© par ce frottement intense et moi pour l’amplifier, je pris un malin plaisir Ă l’écraser contre mon ventre, redoublant cette sensation de friction. Il gĂ©missait si fort et sans doute parce qu’il trouvât que cela Ă©tait bon, il me fit la mĂŞme chose. A mon tour je gĂ©mis quand mon gland roula sur ses abdominaux durs comme de la tĂ´le ondulĂ©e. Je baissai les yeux pour regarder la scène. Le sien comme le mien, les deux si gonflĂ©s, les deux si luisants, brillants de leurs fluides qui suintaient par leurs fentes encore trop incontrĂ´lables. Ils avaient pris une couleur si proche du rubicond, qu’on aurait pu les prendre pour deux Ă©normes fraises bien mĂ»res. Par un rĂ©flexe incontrĂ´lĂ©, je donnai des petits Ă -coups de bassin en avant et je vis alors mon gland se frotter sur le ventre de son pĂ©nis de bas en haut, puis redescendre et recommencer comme pour une pĂ©nĂ©tration vaginale, sauf que… Nous en Ă©tions loin.Je n’en pouvais plus d’attendre, c’était le moment oĂą jamais, alors sans solliciter sa permission, je franchis le Rubicon. Ma main descendit le long de son corps pour saisir cette bourse qui m’obnubilait depuis si longtemps, passant d’abord lentement sur son gland turgescent, pour se poser enfin sur cette aumĂ´nière de riche bourgeois remplie d’or et d’argent. Je la saisis Ă pleine main pour la caresser, la malaxer dĂ©licatement pour ne pas lui faire mal, et malgrĂ© sa taille, pour la première fois je sentis enfin la forme de ses testicules qui gigotaient dedans. Je naviguais Ă l’aveugle, car je ne quittais pas son regard durant cette audace, comme pour saisir l’instant oĂą j’irais trop loin, l’instant oĂą il se ressaisirait et me repousserait ; cet instant n’arriva jamais. Quand j’eus en main ce trĂ©sor si convoitĂ©, je le vis fermer les yeux, comme quelqu’un qui s’abandonnait en toute confiance et jouissait juste du moment prĂ©sent. Se donner Ă©tait aussi jouissif que recevoir. Je sentis les rides du scrotum au point que j’aurais pu les compter une Ă une, juste avant d’attraper son pĂ©nis dans ma main. De son cĂ´tĂ©, estimant que par ce geste concĂ©dĂ© il avait aussi droit Ă son compte d’audaces, il descendit ses mains sur mes fesses, et y enfonça ses doigts pour en toucher le fond. Il entrouvrit les yeux, me sourit et me dit :- Les filles ne veulent jamais Ă cet endroit, alors que j’en ai tellement l’envie, et puis lĂ , c’est toi, c’est encore mieux.Je sentis son doigt fouiller, puis tenter de forcer mon entrĂ©e. Dans un premier temps je me crispai en dĂ©couvrant un garçon hardi que je prenais jusqu’alors pour un hĂ©tĂ©roriste. Puis gagnĂ© par la dĂ©contraction, je laissai ce doigt curieux explorer son nouvel environnement et s’enfoncer au plus profond de ma jungle sombre. C’était Stanley Ă la recherche de Livingstone. Bien vite, il trouva ce qu’il Ă©tait venu chercher quand je commençai Ă gĂ©mir de plaisir. Je le sentis en moi, si profond, si habile dans son innocence, jamais le sexe ne me parut aussi bon, justement parce que c’était lui, parce que c’était moi, et que je pouvais me laisser partir en toute confiance dans ses bras sĂ©curisants.Il m’embrassa sensuellement en continuant ses manipulations, mues par son seul fantasme.On s’est couchĂ©s enlacĂ©s en se caressant mutuellement, sans ne jamais cesser de s’embrasser, en laissant l’autre faire ce qu’il avait le plus envie. Nous Ă©tions tous les deux allongĂ©s sur le cĂ´tĂ©. Mes mains caressèrent sa poitrine, ses abdominaux, puis descendaient en bas pour quelques va-et-vient et lui faisait de mĂŞme. Au dĂ©but, il n’osait pas me dĂ©calotter. Je saisis sa main pour la serrer plus fort autour de mon membre, le forçant Ă tirer mon prĂ©puce en arrière, Ă tirer si fort, aux limites de la rupture pour un plaisir maximum. J’aimais le voir sourire Ă chaque fois qu’il s’enhardissait un peu plus. A mon tour je me hasardai dans le creux de ses fesses, Ă toucher cet anus encore vierge. Je n’osai m’y enfoncer plus qu’il ne fallait mais j’en sentis chaque dĂ©tail, ses poils, ses ridules, et puis j’osai. Je mouillai mon doigt, puis je lui demandai :- Je peux ?- Oui vas-y ! Si je le fais tu peux toi aussi !Mon doigt entra. Je sentis cet anneau se resserrer dessus par rĂ©flexe, puis sa porte cĂ©da comme la mienne, nous Ă©tions si semblables malgrĂ© nos diffĂ©rences. C’était si doux, si chaud dedans. Il eut un petit gĂ©missement quand je fis quelques allers-retours. Je comprenais maintenant son plaisir quand je sentis sa soumission Ă cette pratique.Je me retournai pour me trouver tĂŞte-bĂŞche avec lui. Ma main saisit son pĂ©nis, et ma bouche se referma sur lui. Devant son plaisir, il m’imita en enfournant le mien, en le serrant avec ses lèvres, et mĂŞme en le mordillant avec douceur. LĂ ce fĂ»t un petit concours Ă celui qui serait le plus habile. Ma foi, pour un hĂ©tĂ©ro, j’avais du mal Ă croire que c’était sa première fois. Je sentais sa langue habile voyager sur ma fente, le long du frein. Plusieurs fois je faillis ne pas me retenir, lui demandant de temps en temps une petite pause pour relâcher ma tension extrĂŞme.Moi aussi, je dĂ©ployais ma science, raclant tout ce que je pouvais de liquide sur le dessus de son gland, lui gĂ©missant, n’arrĂŞtant pas dire que c’était trop fort. Nous nous amusions tellement de ces jeux interdits que la morale rĂ©prouvait. C’était peut-ĂŞtre ça au fond qui Ă©tait si bon ! L’interdit !- Je te propose mieux si tu as un peu d’huile d’amande douce, lui dis-je.- Je crois qu’il y a ça dans la salle de bain en bas.Nous nous apprĂŞtions Ă franchir le dernier tabou, Ă vaincre la dernière frontière pour nous perdre dans l’infini de nos sens.Il alla chercher le prĂ©cieux flacon en courant, et revint le sexe toujours aussi dressĂ©. Il Ă©tait un peu essoufflĂ© par l’excitation de ce qui l’attendait plus que par la course.- Donne-le-moi !Ce flacon, c’était l’élixir Ă fantasme, ce filtre de sorcier qui allait nous projeter dans un autre univers, une autre dimension. Je lui enduisis le pĂ©nis de la prĂ©cieuse huile, non sans en profiter pour m’en mettre un peu Ă©galement.- Allonge-toi sur le dos ! Lui demandai-je.Doucement, je vins me placer Ă genoux au-dessus de ce pieu luisant, puis je m’abaissai doucement pour qu’il se prĂ©sente Ă la porte du plaisir. Nous nous faisions face, ses yeux Ă©taient plongĂ©s dans les miens, il souriait, il savait que nous serions bientĂ´t liĂ©s bien plus profondĂ©ment par ce secret intime. Je me soumis le premier au verdict des armes. Alors, la main dans mon dos, tenant son sexe pour le guider et le maintenir bien droit, je descendis un peu plus pour que la tĂŞte passât l’obstacle. Quand elle fĂ»t entrĂ©e, il rĂ©frĂ©na une première secousse qui faillit libĂ©rer sa semence. Je ne bougeai plus le temps que l’effet se dissipe, puis je repris la descente. Il Ă©tait maintenant entièrement en moi et nous maintenions nos regards captifs. Je caressai sa poitrine me disant que c’était la seule fois oĂą nous le ferions. Je l’avoue, j’étais heureux de le sentir en moi. Nous ne formions plus qu’un.Après quelques allers-retours, il me demanda grâce car il ne pouvait plus se retenir. – Ce n’est pas grave, tu peux te lâcher en moi, lui dis-je. – Non, je prĂ©fèrerai sur ton visage si tu veux bien.J’hĂ©sitai, cela avait quelque chose d’humiliant, je lui rĂ©pondis que je prĂ©fĂ©rai que nous finissions ainsi pour une première fois, que comme cela, il resterait quelque chose de lui en moi pour l’éternitĂ©.- Dans ce cas, si tu es d’accord, me rĂ©pondit-il, je voudrais que toi aussi tu te vides en moi.- Je suis d’accord, alors allons y. Je me mis Ă monter et Ă descendre sur un rythme lent mais rĂ©gulier. Il ne put tenir longtemps. Il se raidit d’un coup. Ses mains agrippèrent mes poignĂ©es, il se souleva un peu, eut un râle qui venait de ses entrailles, puis je sentis cette chaleur caractĂ©ristique jaillir en moi. Il jouissait, il jouissait en prononçant mon prĂ©nom. Je sentis chaque secousse, chaque saccade. Je me disais :- Tu es en moi maintenant ! Tu es Ă moi pour l’éternitĂ©.Dès qu’il eut fini, nous inversâmes les rĂ´les rapidement avant que sa jouissance passĂ©e ne vĂ®nt lui couper toute envie. Il s’empala sur moi, et Ă son tour, malgrĂ© son sexe redevenu presque flaccide, il mit autant d’ardeur pour me satisfaire. Je regardais son corps fin et racĂ©, qui allait et venait au-dessus de moi, mes mains glissant sur ses flancs si durs, mes pouces suivant le V du bas-ventre, voyant et sentant ses obliques tĂ©tanisĂ©s. J’étais plus excitĂ© Ă voir ses muscles aussi bandĂ©s que le reste, qu’à sentir ses frottements sur mon sexe. A mon tour je sentis l’orgasme monter, un orgasme puissant doublĂ© par le dĂ©sir trouble que je lui inspirais et qu’il assouvissait en moi. Je fermai les yeux quand je sentis la première secousse prĂŞte Ă expulser ma semence. Je pris alors une grande inspiration jusqu’aux limites de mes poumons pour exacerber ma jouissance. Puis Ă chaque expulsion, je reprenais encore une bouffĂ©e d’air de plus, quitte Ă les faire Ă©clater pour sublimer l’instant. Une fois, deux fois, trois, quatre, cinq, six. Six fois j’expulsais ma semence en lui, six fois mes poumons allaient Ă©clater, six fois je jouissais comme jamais, la tĂŞte en arrière sans ne jamais lâcher son regard, et lui qui me laissait jouir en lui. Nous Ă©tions tous nus, l’un dans l’autre, deux amis d’enfance que rien ne prĂ©destinait Ă vivre cet instant. Quand j’eus terminĂ©, il s’allongea sur moi, et nous continuâmes Ă nous embrasser et nous caresser en sueur. Nos corps glissants et humides de l’effort accompli Ă©taient encore plus dĂ©sirables. Au bout d’une demi-heure, nous dĂ©cidâmes de prendre enfin cette douche.Il nous restait deux semaines Ă travailler, deux semaines Ă passer seuls Ă deux.Il y a quinze ans Ă peine
Il y a quinze ans dĂ©jĂ
Ma mémoire est incertaine
Mais mon cĹ“ur lui n’oublie pasUn Ă©tĂ© de porcelaine
Un cœur pour la première fois
Qui chavire et se déchaîne
Et balbutie ses premiers pasI have never forgotten
That one summer you were mine
On a lonely beach, hidden
From all people and timeI have never forgotten
When we walked along the shore
One sweet kiss and you promised
To be mine for ever moreDes étés de porcelaine
J’en ai connus après toi
Sans que jamais ne revienne
Le goût que tu leur donnas(Mort Shuman)© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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