En période de canicule, il faut arroser la nuit…La canicule… Ah… la canicule !Lors de la canicule de 2018, tous les matins (dès l’aube, à l’heure où blanchit la montagne), voire en pleine nuit, j’allais dans mon jardin pour arroser et tenter d’arracher à cette chaleur infernale les quelques fleurs que m’avait laissées une femme, belle, intelligente, sensuelle, mais rigide et possessive (sic), qui n’avait pas supporté que j’aille « ailleurs » savourer d’autres plats que ceux, pourtant délicieux, qu’elle me préparait presque chaque nuit.En 2018, donc, un samedi de nuit sans lune, alors que Morphée me refusait ses bras, je décidai, malgré l’obscurité, d’aller arroser « ses » fleurs, sans prendre la peine de revêtir ne serait-ce qu’un slip, en me guidant avec une lampe de poche. Je fus assailli par de surprenantes sensations : être nu, debout dans la fraîcheur de la nuit, alors que tout le monde dormait… Je me sentais bien, le tuyau d’arrosage à la main et, quand je ressentis un besoin naturel, je ne pus résister au plaisir de le satisfaire immédiatement.De ma main libre, je saisis mon « petit robinet » et initiai la miction…Je n’ai rien entendu, rien senti venir, mais soudain, un corps vint se plaquer contre mon dos et deux mains me ceinturèrent par-derrière, puis l’une de ces mains se posa sur ma main, celle qui dirigeait l’action… Surpris, le cerveau embrumé et les deux mains prises, je ne sus que faire… D’autant plus que la main inconnue repoussa la mienne pour prendre l’entière possession de mon sexe. En même temps, je sentais que s’appuyaient contre mon dos deux seins, petits mais outrageusement féminins, arrogants et aux tétins agressifs. Quand sa main se mit à effectuer de délicats mouvements de masturbation sur mon sexe, je sentis que leur diabolique efficacité était en train de transformer, à très grande vitesse, mon petit robinet en vigoureuse lance à incendie. Quand mon sexe atteignit une raideur satisfaisante, la démone me fit me retourner, enfouit son visage dans le creux de mon épaule, releva une jambe, prit mon sexe dans une main pour l’enfouir dans son sexe glabre, sataniquement lubrifié…, puis elle accrocha ses bras autour de mon cou, ses cuisses autour de ma taille, et entreprit de très dynamiques mouvements de son ventre contre le mien. Je lâchai le tuyau d’eau et me concentrai sur les sensations que vivaient ma tête et mon bas-ventre : dans la nuit noire, une femme, une inconnue, que je ne voyais pas, même si je sentais bien son corps contre le mien, ses bras qui serraient mon cou, ses cuisses qui entouraient les miennes, et son sexe qui emprisonnait le mien, était tout simplement en train de me baiser… et de bien me baiser, avec enthousiasme et talent.Elle m’avait réduit au rôle de sex-toy sur pattes, moi qui me pensais un grand baiseur devant l’éternel, l’étalon de la boîte où je travaillais, moi qui mettais un point d’honneur à répondre aux appels (du pied, de l’œil, du décolleté…) de toute collègue qui se sentait dédaignée par un mari, ou par un amant régulier…, et à les « honorer » avec générosité, sans me soucier de leur beauté ni de leur âge… Mon inconnue semblait prendre son pied, elle gémissait, sans toutefois crier, mais au lieu de, elle me mordait l’épaule, mais heureusement, le plaisir que je ressentais gommait toute sensation de douleur. Mes mains auraient bien voulu s’emparer de ses seins, mais ceux-ci, que je sentais si bien pointer contre ma poitrine, leur étaient inaccessibles tant elle se collait contre moi… Elle s’amusa pendant plusieurs minutes, se jouant de mon sexe, en variant le rythme et l’amplitude de ses mouvements de hanches, feignant se retirer, mais quand mes mains se saisirent de ses fesses et pressèrent son ventre contre le mien pour accélérer le rythme de ses mouvements, elle sentit que j’étais parvenu aux limites de ma résistance et elle plaqua sa bouche sur ma bouche pour m’envoyer son cri de plaisir en pleine gorge, et accueillir dans sa bouche mon hurlement de plaisir quand j’éjaculai au fond d’elle. Sans attendre que j’aie fini de jouir, elle prit son plaisir, qu’elle exprima par des hoquètements sourds, retenus. Puis ses mains lâchèrent mon cou, ses jambes lâchèrent mes fesses, ses lèvres déposèrent un petit baiser dans mon épaule et, reprenant contact avec le sol, elle s’éclipsa. Le jour qui commençait à peine à poindre me permit seulement de voir disparaître son dos, aussi nu que je l’étais…Mais qui était donc cette femme ? D’où était-elle sortie ? Mon jardin n’ayant pas d’issue donnant sur la rue, elle devait donc être venue d’un jardin voisin. Une voisine, alors ? Oui, c’était le plus probable… Mais je n’avais pas la fibre « vicinale » et ne connaissais aucune tête de voisin ni de voisine. Les nuits suivantes, j’entrepris la même sortie noctambule mais point de succube en vadrouille et, ces nuits-là, je n’arrosai que mes fleurs…Le samedi suivant, en sortant de chez moi pour une balade matinale, je croisai un homme qui promenait son chien. Je le saluai mais, après m’avoir rendu la politesse, il ajouta :— Alors, c’est vous, l’arroseur ? Il paraît que vous n’arrosez pas trop mal…— Oui, mais qui… ???— Ma femme…— Votre femme… mais…— Ne soyez pas gêné, osez dire que ce n’était pas bon… Pour ma part, wouaou !— Je ne sais pas si je comprends bien…— Bon, je vais vous expliquer : Cette nuit-là, j’avais péniblement réussi à m’endormir, mais quand, au tout petit matin, je me suis réveillé, je me suis rendu compte que mon sexe était dans la bouche de Lydie, ma femme… qui, d’ailleurs, excelle dans l’art de la fellation, faudra qu’elle vous montre son talent un beau jour… ou peut-être une nuit… Je commençais à bien apprécier les lèvres et la langue de ma femme et était tout près de sonner la charge quand sa bouche quitta mon sexe et elle se jeta sur moi avec gourmandise pour s’empaler sur ma queue et me régaler comme une reine des mille et une nuits devait honorer son époux… Sa chatte était d’une douceur, d’une douceur… Cette suavité vaginale, par expérience, je connaissais… Son vagin venait d’être « fréquenté » et contenait encore sûrement les excrétions de quelqu’un, mais ce quelqu’un n’était pas moi… En appuyant mes mains sur ses fesses, je freinai alors ses mouvements et lui demandai ce qu’elle venait de faire, juste avant, et qui avait déversé, abondamment apparemment, son plaisir en elle. En souriant malicieusement, elle m’expliqua que, ne parvenant pas à se rendormir, elle était allée se rafraîchir à la fenêtre et quand, à la lueur de votre lampe, elle vous avait vu, nu, elle avait eu l’idée d’aller vous rejoindre, par un trou de la clôture mal réparé. Comme toutes paroles étaient inutiles, elle avait nourri l’idée de jouer la « dame de la nuit » jusqu’au bout et de vous abandonner au mystère, une fois la « chose » faite et son plaisir pris. Elle savait que dans sa chambre, elle avait un époux aimant qui se dévouerait, avec grand enthousiasme, pour combler son ventre, pas tout à fait rassasié par ses galipettes horticoles… Quand elle me raconta que son plaisir était décuplé par le fait de s’enfiler sur deux hommes à la suite, ses mots me firent l’effet d’un puissant aphrodisiaque, mon sexe en devint encore plus dur et je n’attendis plus pour cracher mon plaisir dans le ventre de votre maîtresse.Alors, cette nuit, si vous voulez sortir « arroser », il est possible, voire probable, qu’une belle et vigoureuse plante soit, à nouveau, prise d’une crise de somnambulisme… Sinon, passez chez nous dimanche soir pour un « apéritif dînatoire »…