Je me souviens…Je me souviens…Je me souviens… qu’elle m’était apparue, tel un ange, alors que nous n’avions qu’à peine dix ans. Je ne saurais dire si cela Ă©tait dĂ» Ă son allure menue ou Ă son caractère rĂ©servĂ©, mais je ressentais, dĂ©jĂ , le dĂ©sir de la protĂ©ger. Je l’avais dans un premier temps abordĂ©e timidement,…
On frappa doucement Ă la porte.— Entrez ! tonna Édouard sans mĂŞme se retourner.Il regardait par la fenĂŞtre, suivant des yeux un Ă©cureuil batifolant dans le cèdre du grand parc.— Asseyez-vous. Comment vous appelez-vous ?— Sang-Hoon, Monsieur.— Appelez-moi MaĂ®tre !Le mot et la douceur de la voix le firent se retourner. Une petite bonne femme se tenait assise devant le bureau empire,…
Une histoire toute simple…Bonne lecture :)DelphineEn l’an de grâce 1979, ce samedi en dĂ©but d’après-midi, Delphine promène son agrĂ©able silhouette blonde, enveloppĂ©e d’une robe blanche lĂ©gère dans les rues de la petite ville de province. Mai 68 Ă©tant passĂ© par lĂ , le printemps se finissant, l’étĂ© arrivant, chapeau de paille sur la tĂŞte, la jeune fille,…
Ils ont achetĂ© ce truc pour une bouchĂ©e de pain. Un pavillon « fait nixe », nixe fait, nixe Ă faire, au milieu d’une friche. Les vieux qui l’avaient fait construire sont tombĂ©s malades, d’hĂ´pitaux en maisons de retraite, sans hĂ©ritiers directs. Quand les neveux ont vu le chantier, ils ont dĂ©cidĂ© de vendre en l’état, pas…
SDF – Suite et fin.RĂ©sumĂ© de l’épisode prĂ©cĂ©dent : Seul depuis la mort de ma femme il y a sept ans, je vis une vie parfaitement ennuyeuse. La rencontre fortuite d’une jeune femme sans domicile fixe a commencĂ© Ă changer cela.Une fois sĂ©chĂ©, je remets juste mon boxer et je jette le reste de mes vĂŞtements…
Ils avancent cĂ´te Ă cĂ´te dans la rue baignĂ©e par les lueurs du soleil couchant avec lequel elle rivalise, radieuse, la lumière cuivrĂ©e offrant Ă sa silhouette et son Ă©piderme une vibration particulière. Elle marche moins qu’elle ne vole, Ă vrai dire, chaque foulĂ©e est majestueuse et dĂ©cidĂ©e, et il doit lui-mĂŞme allonger le pas…
Quand le père Paul dĂ©barqua dans le village du Velay oĂą il venait d’être nommĂ© curĂ©, un triste matin d’automne chargĂ© de brouillard humide, il se dit que Dieu lui envoyait une Ă©preuve pour tester sa foi. Il descendit du vieil autobus grinçant et brinquebalant, rĂ©cupĂ©ra sa valise de carton bouilli et se dirigea vers…
BACK HOMEClin d’œil Ă A.R.— Mesdames et Messieurs, dans quelques instants, notre train entrera en gare. Terminus. Veillez Ă ne rien oublier Ă votre place. Nous espĂ©rons que vous avez effectuĂ© un agrĂ©able voyage en notre compagnie et vous souhaitons une agrĂ©able journĂ©e.Il sourit avec fatigue en Ă©coutant la voix grĂ©sillante du contrĂ´leur. Cela fait dĂ©jĂ …
C’est un dimanche comme les autres.Enfin, comme tous les dimanches depuis huit mois.Comme d’hab’, je me suis levĂ© Ă dix heures moins le quart. Que je me couche avant minuit (ce qui est rarissime en fait le samedi !) ou Ă cinq heures du matin, je me lève toujours Ă ce moment-lĂ le dimanche. Le carillonnant…
Un homme trop parfait…— Allô ? Caro ? Salut… Tu vas ? Dis-moi, c’est quoi ce sketch que tu nous as fait hier soir ?— Quel sketch ? — Ben, avec Marc cette bonne blague. Et j’te frotte, et la main aux fesses, et des murmures Ă l’oreille et toi qui te marres comme une folle…— J’ai le droit de m’amuser, non ? — T’amuser, t’amuser,…
