Résumé des épisodes précédents :À l’occasion d’une sortie à vélo, Yves, jeune retraité, rencontre deux jeunes femmes. Des liens se nouent, en particulier avec Ophélie qui ment à Sidonie.Après le départ d’Ophélie, je me sens un peu triste, mais cette fois-ci je reprends vite le dessus. Sorties vélo avec les copains, visites d’expos, concerts, lectures… Mes journées sont bien occupées. Et puis j’échange régulièrement avec elle par téléphone ou mail.Jusqu’à ce mail de Sidonie fin novembre :— Yves, que fais-tu pour les fêtes de fin d’année ? Si tu le veux, nous t’invitons pour la Saint-Sylvestre.Je suis déjà invité pour Noël par un de mes fils en Allemagne, je me dis que je pourrai bien faire une étape à Sens sur le chemin du retour. Je réponds immédiatement :— Merci beaucoup pour l’invitation, c’est avec plaisir que je passerai le Premier de l’an avec vous.— Tu pourrais arriver 2-3 jours avant et ne repartir que le 3 ou 4 janvier, ainsi nous aurons davantage de temps pour nous voir.— Encore merci, et donc, à bientôt.Nous fixons ensuite plus précisément les dates. J’arriverai le 29 pour ne repartir que le 4. Sans trop y penser, je commence malgré tout à compter les jours.Après un agréable séjour en Allemagne, arrive enfin la date. J’ai pris soin d’apporter trois bouteilles de champagne, du chinon et du foie gras. Avant d’arriver chez elles, je leur achète également un beau bouquet pour chacune.Je sonne avec les bras chargés, l’accueil est des plus sympathiques. C’est Ophélie qui ouvre.— Bonjour, Yves, comme te voilà chargé.— Tiens, c’est pour toi, en lui tendant un bouquet. Et celui-là, pour toi, dis-je à Sidonie qui vient d’arriver. Et le reste pour nous.— Merci beaucoup ! C’est trop. Et elles me font une bise, chacune sur une joue.— Le dîner est prêt, tu arrives juste à l’heure !Après le dîner, nous nous installons au salon. Sidonie s’assied à côté de moi et me passe un bras autour du cou. Nous échangeons alors un baiser. La soirée se poursuit et nous parlons de tout et de rien… Puis vient l’heure de se coucher.— Nous t’avons installé dans la chambre d’ami, comme ça tu seras plus tranquille, mais tu n’es pas obligé d’y aller de suite, dit Sidonie avec un air espiègle.Elle me prend alors par la main et m’entraîne vers leur chambre. Ophélie nous suit. Sidonie m’allonge sur le lit et nous nous câlinons. Puis elle s’arrête.— J’ai quelque chose à te dire. Ophélie est punie, car elle m’a menti lorsqu’elle est allée chez toi. J’ai appris qu’il n’y avait pas de « préparation ». Elle m’aurait dit qu’elle voulait passer plus de temps avec toi, j’aurais probablement dit oui, mais là, elle a exagéré. Donc, pour elle, c’est ceinture.— Je suis d’accord, ajoute Ophélie.— Et puis mauvaise nouvelle pour toi, j’ai eu mes règles il y a dix jours, donc capote obligatoire, je ne veux surtout pas me retrouver enceinte.— Mais je suis un peu responsable aussi, c’est moi qui l’ai reçue.— Tu n’y es pour rien : le stratagème, c’est Ophélie, et elle seule.— Oui, quand tu m’as reçue, tu ne savais pas, c’est seulement dans la voiture que je t’ai tout dit.— De toute façon, Ophélie est d’accord, elle pourra regarder tout au plus…Elle commence à me déshabiller, j’en fais de même, et nous nous retrouvons rapidement nus allongés sur le lit. J’avais un peu oublié la beauté de la poitrine de Sidonie !D’un ton un peu autoritaire :— Fais-moi un cunni !Je me lance sans me faire prier davantage et au bout de dix minutes je la sens jouir. Elle s’accorde alors un peu de répit, puis, toujours avec un ton autoritaire :Ophélie vient alors m’habiller avec un préservatif. Sidonie me fait m’allonger sur elle et nous entamons un missionnaire. Sidonie part rapidement dans un premier puis un second et enfin un troisième orgasme que je partage en remplissant la capote.Le temps de reprendre ses esprits, puis :— Enlève-lui la capote !Ensuite, elle lui attache les mains dans le dos.— Comme ça, tu ne pourras pas te toucher. Va te coucher, maintenant !— Oui, Madame.Ophélie partie, je ne me sens vraiment pas à l’aise.— Tu ne trouves pas que tu exagères ?— Non, nous nous sommes toujours promis de ne rien nous cacher. Et puis Ophélie est partie prenante de sa punition, c’est même presque elle qui me l’a demandée.— Comment ça ?— Après que je me suis rendu compte de son mensonge, elle m’a tout avoué et a ajouté qu’elle méritait d’être « mise au coin ». J’ai réfléchi, nous avions déjà décidé de t’inviter. Je lui ai proposé la solution que nous sommes en train de vivre, et elle a accepté. Tu pourras lui demander.— Je n’y manquerai pas— Bon, maintenant, dodo ! et elle m’enlace. Dix minutes après, nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre.Le lendemain matin, c’est Ophélie qui nous réveille.— Tu peux me détacher, pour que je puisse préparer le petit-déjeuner.— Oui, tu viendras nous avertir quand il sera prêt, répond Sidonie.Dix minutes après, nous sommes à table, puis Sidonie va prendre sa douche.— Ma chérie, c’est quoi cette histoire ?— Tu sais, je n’étais pas fière d’avoir menti à Sidonie, je mérite bien ma punition. Après je serai à nouveau libre.— Mais elle n’a pas le droit de te priver de liberté !— Écoute, ça c’est notre affaire, dans notre couple c’est Sidonie qui commande, avec mon consentement. Il faut bien que l’une de nous prenne les décisions, et puis cela ne nous empêche pas de discuter.— Bon, je ne veux pas interférer dans vos relations, mais tout de même, elle y va un peu fort.— Je crains que tu n’aies encore rien vu, tâche de ne pas être surpris à l’avenir, et quoi qu’il arrive, sache que je suis d’accord…Sur ce, Sidonie ressort de la salle de bain, ce qui met fin à notre conversation.Comme elles travaillent, je profite de la journée pour visiter Sens, sa cathédrale et le parc du moulin à Tan. Je veille à rentrer suffisamment tôt pour préparer le dîner. Après celui-ci, nous passons la soirée à discuter, évoquer nos souvenirs de vacances. Vers 23 h, j’annonce que je vais me coucher.— Tu ne restes pas encore un peu ? demande Sidonie.— Non, je commence à être un peu fatigué, et puis je ne peux pas assurer tous les soirs…— Bon, alors bonne nuit, Yves.— Bonne nuit, les filles.Le 31 au matin, lorsque je les entends, je me lève à mon tour pour partager le petit-déjeuner.— Bonjour, les filles !— Bonjour Yves, un café ? Aujourd’hui, tu n’as RIEN à faire, nous avons tout commandé d’avance et nous passerons prendre les courses en rentrant. De toute façon, le 31, c’est 15 h maxi.En effet, vers 16 h elles sont de retour et le frigo est bien plein. Nous grignotons un morceau dans l’attente du réveillon. Celui-ci se passe agréablement et nous dégustons huîtres, foie gras, pintade chaponnée, le tout bien arrosé, et pour clôturer un Paris-Brest confectionné par Sidonie. À minuit :— Bonne Année !— Bonne Année !Et elles me font chacune un bisou sur la bouche.— C’est bien parce que c’est la nouvelle année que tu es autorisée, dit Sidonie à Ophélie.— Maintenant, nous allons nous faire belles… fin de la soirée en boîte. C’est pas loin, à dix minutes à pied.Ce n’est plus trop de mon âge, mais bon, j’ai accepté l’invitation donc je vais aller jusqu’au bout ! Elles ressortent de la salle de bain maquillées, pomponnées et habillées de robes moulantes, sans oublier les talons (très) hauts. Elles sont loin mes deux cyclistes de l’été dernier ! À l’entrée du dancing, un gros malabar fait le service d’ordre, il vient de refuser deux personnes.— Bonsoir Sidonie et Ophélie, vous, vous avez réservé, au moins, mais c’est qui, lui ?— C’est mon papa, répond Ophélie.— En ce cas, pas de problème, un de plus, ça passe.La soirée est déjà entamée, après que nous nous sommes installés à une table, j’observe un peu. Le public est très mélangé et va de vingt à environ soixante ans. Sur la piste, il y a de tout : des couples hétéros, des couples féminins et même des couples masculins…— J’offre le champagne, annonce Sidonie, j’ai fait une très belle vente cette semaine, je vais l’arroser en même temps que la nouvelle année. Vous venez danser ?Je n’ai jamais trop aimé, et puis ce n’est plus trop de mon âge, mais parti pour parti…Cela commence par quelques rocks puis du disco et s’enchaîne avec des slows. Sidonie me prend par la main et nous dansons. À la fin du troisième :— Allez, au tour d’Ophélie !Quant à elle, je la vois s’approcher d’une jeune femme blonde, et elle se met à danser avec elle, leurs deux corps collés. C’était le dernier slow, avec Ophélie nous décidons d’aller nous asseoir. La bouteille de champagne nous attend dans un seau. Mais Sidonie a disparu.— Nous allons attendre Sidonie pour le déguster.— Nous risquons d’attendre longtemps, la blonde c’est Alexia, elle est mariée, mais elle aime bien aussi les femmes. Elles doivent être parties derrière dans un salon intime.— Tu crois ?— J’en suis à peu près sûre. Une fois, Sidonie l’avait déjà draguée, et son mari avait débarqué. Il avait carrément proposé d’échanger… Lui avec moi. J’avais fermement refusé. Je pense que nous n’allons pas tarder à le voir.En effet, dix minutes plus tard, un homme s’assied à notre table.— Bonsoir, Ophélie ! Ah, tu es accompagnée ?— Bonsoir, Anthony, oui, je te présente mon père.— Enchanté de faire votre connaissance, Monsieur.— De même.Pendant cinq minutes, échanges de banalités, puis :— Bon, je vous quitte, je ne veux pas vous déranger plus longtemps. Bonne soirée !— Bonne soirée !— Bonne soirée !— Merci d’être venu, papa ! Là, il ne s’y attendait pas du tout, et me voilà débarrassée.Dix minutes plus tard, le serveur nous apporte un petit mot.« Commencez le champagne sans moi, je vous rejoins un peu plus tard, Sidonie. »Le serveur ouvre la bouteille et nous sert deux coupes. Nous voilà seuls pour quelque temps et je passe ma main sous sa robe.— Non et surtout pas ici.Alors que je passe ma main entre le tissu et la peau, elle me la retire et la pose sur sa robe.— Non, je t’ai dit pas ici, on pourrait nous voir.— Vu ce qu’il se passe autour… Et puis tu as l’air d’en avoir envie, tu es mouillée.— Ça, pour en avoir envie ! Mais je te rappelle que je suis punie, et je suis sûre que quelqu’un irait le dire à Sidonie.— Bon, comme tu veux.Nous trinquons et continuons à discuter. Une bonne demi-heure plus tard, Sidonie nous rejoint.— Oh, je meurs de soif. Vous avez été sage, les amoureux ?— Un peu plus que toi, répond Ophélie, et elles se mettent à rigoler.La nuit se poursuit, et lorsque nous rentrons il est cinq heures. Chacun se couche rapidement.Je me lève vers midi, et prépare café, thé, tartines ainsi que des fruits. Une heure après, je vois apparaître Ophélie.— Bonjour, Yves, bien dormi ? C’est vraiment gentil d’avoir préparé tout ça.Nous nous embrassons, et nos langues se mêlent. Je commence alors à lui caresser les seins à travers son T-shirt.— Tu m’aimes ?— Oh oui, ma chérie !— Alors, arrête, s’il te plaît, je te rappelle que je suis punie, et je ne veux pas manquer à ma parole. Nous aurons l’occasion plus tard.Une heure plus tard, Sidonie émerge à son tour.— Ouah, quel petit-déjeuner ! Merci à vous deux.— C’est Yves qui a tout préparé.Sidonie m’embrasse à son tour…Arrive le soir, petit dîner léger après lequel nous décidons d’aller nous coucher. Sidonie s’empare de liens.— Oh non, Madame, pas attachée s’il vous plaît. Je dors trop mal.— Tu promets de ne pas te toucher ?— Oui, Madame, je le jure même.— Bon, je vais te faire confiance.Sidonie m’entraîne dans leur chambre, je me permets de dire.— Bonne nuit, Ophélie.— …Sidonie rentre tout de suite en action, et me caresse sur tout le corps. J’ai rapidement une belle érection. Elle m’équipe d’un préservatif et me chevauche (décidément, elle aime bien cette position). J’entame des va-et-vient.— Non, laisse-moi faire, c’est moi qui vais donner le rythme.Elle alterne les vitesses, prenant bien soin de ralentir lorsqu’elle sent que je vais venir.Je lui caresse alors les seins.— Non, plus bas, le clito !Elle part dans plusieurs orgasmes successifs, mais en évitant que je vienne. À un moment d’inattention de sa part, je jouis à mon tour en poussant un grand cri. J’ai tellement attendu ! Elle s’affale sur moi et nous nous caressons. Un moment, j’approche mes doigts de sa rosette et lui glisse à l’oreille.— Si nous passions par-là il n’y aurait pas besoin de latex.— Tu veux dire me sodomiser ?— Pourquoi pas ?— Ah là, t’es gonflé, surtout que je n’ai jamais essayé…Elle me regarde droit dans les yeux et semble réfléchir.T’es un drôle de vicelard, mais finalement pourquoi pas ? En effet d’autant que je ne veux pas mourir idiote et qu’Ophélie m’en a dit le plus grand bien. Mais…— Mais ?— À ce niveau-là, nous sommes faits pareils, homme et femme ?— Euh, oui, en effet.— Alors tu me sodomises si tu es sodomisé avant, ça s’appelle l’égalité des sexes.J’avoue que je n’avais pas du tout envisagé les choses comme cela, alors je tente de « biaiser ».— Euh, je vais voir, et puis je ne vois pas laquelle de vous deux peut le faire…— T’inquiète, nous sommes équipées pour nos petits jeux.— Ah, je vois.— Réfléchis, et dis-moi demain matin. Maintenant, il est l’heure de dormir.Et elle m’embrasse. Nous nous endormons rapidement dans les bras l’un de l’autre.Le lendemain, visite de Villeneuve-sur-Yonne. À un moment où nous nous trouvons seuls, Sidonie me demande.— Alors, tu as décidé quoi ?— C’est OK, je vais essayer, avec un clin d’œil, comme cela je ne mourrai pas idiot.Elle rigole.J’y avais pensé une partie de la nuit, et les fesses rebondies de Sidonie me faisaient tellement envie. Et puis je risquais quoi à essayer ?Le soir, elle nous entraîne tous les trois dans la chambre, Sidonie déclare :— Yves a décidé de tester la sodomie, et c’est toi Ophélie que j’en charge. Avec un air narquois : moi, je vais être spectatrice.Elle sort alors un gode double du placard et en enlève la partie « interne ». À sa vue, je commence à regretter d’avoir dit « oui », il fait 24 cm (je l’ai appris plus tard) avec un diamètre en conséquence… Elle équipe alors Ophélie.— À toi d’agir !Je m’installe à quatre pattes sur le lit et Ophélie se positionne. Elle commence par m’enduire l’anus de lubrifiant puis insère un puis deux puis trois doigts. Étranges sensations, mais ce n’est pas désagréable pour autant. Par contre lorsqu’elle commence à insérer le gode, la douleur se fait sentir et augmente lorsqu’elle avance davantage. Je ne peux me retenir de pousser un cri de douleur. Elle s’arrête alors. Après quelques minutes, elle poursuit son intromission. Le plus dur doit être fait, car la douleur s’estompe peu à peu. Un moment, je sens son ventre contre mes fesses. Elle est arrivée au bout ! Elle commence de lents va-et-vient et je commence à ressentir une sensation entre douleur et plaisir. J’ahane, alors Ophélie accélère peu à peu.— Bourre-lui le cul ! s’exclame Sidonie.À mon grand étonnement, Ophélie se retire.— Viens au bord du lit.Elle se met alors debout et me re-pénètre d’un seul coup. La douleur est vive ! S’aidant de tout son corps, elle accélère le rythme pour atteindre une belle vitesse. Je sens des ondes de plaisir parcourir la « zone » puis l’ensemble de mon corps. Je pousse un nouveau cri, mais de jouissance cette fois-ci. Je laisse même échapper du liquide séminal. Ma verge se retrouve complètement flasque. Ophélie continue puis au bout de dix minutes.— Arrête s’il te plaît, c’était très bon.— Ça t’a plu ?— Oui, les sensations sont vraiment nouvelles et incroyables.— J’ai lu le plaisir sur ton visage, ajoute Sidonie. Ophélie, va laver le gode.Je profite de cette « pause » pour reprendre mes esprits. Quand Ophélie revient.— Ça va être mon tour, déclare Sidonie. Ophélie, remets-le-moi en état, mais tu n’as le droit qu’à ta bouche.Elle me prend alors en bouche, mais elle n’est pas très douée et puis je ne me sens pas en état. Au bout d’un quart d’heure, il ne se passe rien.— Je te laisse encore cinq minutes pour obtenir un résultat, annonce Sidonie.Ophélie redouble d’efforts, mais… toujours rien.— Tu mérites d’être punie.— Oui, Madame.— Mais c’est moi qui suis en cause.— Non, c’est elle qui ne s’y prend pas bien. Allez, en position.— Bien Madame.Entièrement nue, Ophélie se met debout, les jambes écartées et les bras à l’horizontale. Sidonie sort du placard un « bâillon-boule » et un martinet. Après avoir équipé Ophélie du bâillon, elle commence à donner des coups de martinet sur ses fesses. Bien que je me souvienne de ce que m’avait dit Ophélie : « Je crains que tu n’aies encore rien vu, tâche de ne pas être surpris à l’avenir, et quoi qu’il arrive, sache que je suis d’accord… » Je dis :— Arrête Sidonie, elle ne mérite pas ça.— Oh que si ! N’est-ce pas Ophélie ?Et celle-ci acquiesce de la tête. Les coups reprennent sur les fesses, puis les seins, les cuisses et même le sexe ! Le corps d’Ophélie est bien rouge. Sidonie s’arrête et enlève le bâillon.— Merci, Madame.— Allez, fais-le-moi bander.Ophélie reprend ses sucements, mais toujours sans effet.— Elle ne va pas y arriver, j’ai perdu du sperme, et je pense que pour ce soir, c’est râpé.— Ce n’est pas le problème, elle DOIT y arriver.Mais toujours rien.— Tu as vraiment envie d’être punie. Reprends la position.— Bien, Madame.Sidonie sort un autre martinet du placard. Celui-ci a des lanières plus fines et plus longues. Les coups recommencent et laissent des marques. Je vois une larme couler des yeux d’Ophélie. Au bout de peut-être vingt-cinq ou trente coups, Sidonie s’arrête.— Ça va aller comme ça, va te coucher maintenant.— Oui Madame, et encore merci, Madame.Je reste avec Sidonie.— Tu ne peux pas la traiter comme ça.— Si, cela fait partie de nos accords, et elle l’avait bien mérité.— Mais c’est moi qui suis en cause.— Si on veut.— Bon, tu comprends que je ne vais pas passer la nuit avec toi.— Je peux le comprendre. Dis à Ophélie de me rejoindre quand tu seras dans la chambre.Je me rends dans la chambre d’ami et trouve Ophélie en pleurs. Je la prends dans mes bras.— Tu as mal ? Tu ne peux pas te laisser traiter comme cela.— Bien sûr que j’ai mal, mais j’aime que Sidonie me punisse, j’y prends aussi du plaisir.— Là, je ne comprends pas.— C’est normal, cela fait partie de notre relation de couple et tu n’en fais pas partie.— Sidonie a demandé que tu la rejoignes.— Oh oui, elle va me soigner. Bonne nuit, mon chéri.— Bonne nuit, ma chérie.J’ai de la peine à trouver le sommeil en repensant à toute cette scène et aussi à ce qu’a pu me dire Ophélie. Quelle étrange relation… !Le lendemain, dernier jour avant le départ. Ophélie porte des meurtrissures, mais pas à la hauteur des coups reçus. À un moment où nous sommes seuls :— T’as vu ? Sidonie a un onguent miraculeux.— Oui, en effet.— Elle me punit, mais elle m’aime et me soigne.— C’est un peu incompréhensible pour moi tout cela.La conversation est interrompue par l’arrivée de Sidonie.Le soir.— Alors, t’es en forme j’espère ? me demande Sidonie.— Je l’espère aussi.— Nous allons voir ça…Cette fois-ci, je bande sans aucune difficulté. Ma relation avec Sidonie est sans enthousiasme, et bien que j’éjacule (elle est vraiment serrée), je ne ressens guère de jouissance. Pourtant, elle déclare :— J’ai bien fait d’essayer, c’est vraiment différent et très jouissif.— Je suis heureux pour toi.Le lendemain, je me lève tôt pour partir. Quand elle me fait la bise, Ophélie me glisse à l’oreille.— Je vais essayer de te revoir le plus vite possible.— Je le souhaite très fort…Dans la voiture, je suis triste et songeur en me remémorant tout ce que j’ai vécu…(À suivre)