C’était recta : Le premier samedi après sa paye, Philippe allait chez le coiffeur ! Philippe il est bûcheron, vous savez ces gars avec des chemises rouges à carreaux et une barbe de trois mois ! Pour lui c’était comme un rite, comme une sorte de messe païenne. Bien sûr il y avait l’inconvénient, l’attente avec ses piles de journaux qui racontaient des nouvelles fraîches parfois d’avant l’an 2000. Ses discussions de comptoir où les clichés les plus vasouillards revenaient sans cesse comme une litanie. Mais l’attente était toujours récompensée.Depuis la fermeture du salon de Gillou, il avait ses habitudes près de la faculté chez Faculta-Tif Moderne mais sympa, et puis surtout on pouvait choisir sa coiffeuse. Quand elle était là il choisissait Brigitte, une belle allumeuse que celle-ci ! Une vraie rousse à la coiffure flamboyante, aux yeux bleus vert comme l’eau d’un lac de montagne, aux cuisses de rêve et à la poitrine ! Oh ! La poitrine de Brigitte, une provocation ambulante, un défi aux lois de la pesanteur, une justification de l’adultère, un appel au péché de chair. Elle s’arrangeait toujours pour avoir un petit côté provoquant, tantôt un décolleté plongeant, d’autre fois un déboutonnage suggestif, ou alors une jupe trop courte, ou fendue sur le côté… mais rien d’autre. Toutes les tentatives de dragues échouaient :— Voulez vous être sage !Elle ne savait dire que ça, c’était sa « réponse à tout » Mais il gardait un espoir, un espoir fou, et puis même le simple plaisir de sentir son parfum, de sentir sa chair le frôler tandis qu’elle lui coupait les tifs, le rendait si heureux qu’arrivé ensuite à la maison il se masturbait en fantasmant sur elle ! Ah Brigitte ! Oh Brigitte ! Ah ! Oh !Bien sûr, il lui arrivait d’être absente, alors il demandait Claire, une grand brune à la peau lisse, moins aguichante, mais plus parlante, moins allumeuse, mais peut-être plus prometteuse, mais que voulez-vous quand Brigitte était là , c’était Brigitte, ce n’était point Claire !En ce jour de fin juillet, Philippe se rendit donc à l’échoppe du coiffeur, le cœur content ! Une bonne coupe d’été avant les vacances lui ferait le plus grand bien, et après, dans sa solitude domestique une joyeuse branlette serait si appréciée !Il s’assoit, il y a du monde, qu’importe, il a pris la précaution d’emmener un livre, ça s’appelle les « aventures de Joëlle », et c’est très érotique, d’ailleurs ça a eu le prix « Erotica 2002 » et le « 69 d’or », c’est dire ! Ça raconte des histoires de femmes entre-elles, c’est son fantasme préféré ! Il ne voit pas pour l’instant ni Brigitte, ni Claire, mais elles peuvent être occupées en arrière salle ou être momentanément sortiesUne heure plus tard, il ne reste plus grand monde, notre bûcheron passera le dernier, il a l’habitude, il aime bien passer en dernier ! Et puis des fois qu’il se produise quelque chose de coquin, ce serait tellement plus discret ! Mais toujours point de Brigitte, toujours point de Claire !L’avant dernier client est coiffé comme un sou neuf ! Il s’en va, Philippe reste seul avec le patron ! Il commence à désespérer !— Brigitte n’est pas là  ?— Non, elle est malade, une angine, quelle idée en plein mois de juillet !— Euh ! Claire non plus !— Claire a démissionné, elle est partie en province !Tant pis, tempête ! Se dit notre homme, je ne vais pas rebrousser chemin maintenant, j’aurais une coupe sans plaisir, et sans suite à la maison, mais mes cheveux en ont besoin ! Déjà il se lève pour prendre place sur le fauteuil !— Je vous fais attendre une petite minute, mon rasoir a des ratés, il doit y avoir quelque chose de bloqué ! dit le coiffeur.Philippe prend son mal en patience, tandis que le coiffeur bricole son zinzin ! C’est alors que Sœur Amélie pénétra dans la boutiqueQu’est ce à dire ? se dit Philippe, c’est un coiffeur pour homme, ici et une bonne sœur qui vient chez le coiffeur, c’est un peu stupide, non ?Elle est plantée, là  ! Philippe la regarde, elle est belle, elle a probablement une vingtaine d’années ! Quelle idée d’aller se réfugier dans les ordres quand on a un si joli minois ! Il ne se gêne pas, il la regarde, la reluque, la mate, la déshabille du regard ! Belle silhouette ! Enfin le coiffeur consent à s’occuper d’elle !— Non ma sœur, ce n’est pas parce que je vais à l’église que je suis obligé de donner à toutes vos quêtes, lui dit ce dernier !Philippe intervient :— C’est une quête pour quoi ?— Pour envoyer un don au Vatican.— Ah bon, et qu’est ce qu’il y a eu au Vatican, pour que l’on fasse pour lui la quête, une famine, un tremblement de Terre, une épidémie, une guerre fratricide ? Rétorque Philippe, trouvant la requête limite gonflée !— C’est pour la rédemption de nos péchés, répond la sœur !— Alors je vous propose un truc, je pèche, et je donne à la quête, vous prenez combien pour une pipe ?Le coiffeur à ces mots éclate de rire, mais la sœur paraît outrée !— Pourquoi vivez-vous dans le péché ! L’amour de dieu est si beau !— Et si beau, deux sibo, trois sibo doudou !— Vous avez le diable en vous ! Finit-elle par dire en s’enfuyant de la boutique !— Bravo et merci, on n’est pas près de la revoir l’emmerdeuse ! dit le coiffeur.— Dommage qu’elle soit si bornée, elle est mignonne, je me la serais bien faite !— Mais vous pouvez, si vous le voulez.— Non !— Si !— Vous plaisantez, allez sortez la votre blague !— Mais non, ce n’est pas une blague, je vais vous dire je ne suis pas croyant pour un rond, je vais à la messe pour me montrer et pour ne pas perdre la clientèle catholique, avec le bouche à oreilles ça marche super, on dit « si, si si ,chez Faculta Tifs, ils sont de bons chrétiens. » En fait c’est un investissement !— Je ne vois pas le rapport !— Non, on dit Jéhovah pas le rapport.— Ha ! ha ! ha !— Xwhaff whaff !!! Reprit le coiffeur, hilare !— Cela dit, je n’ai toujours point compris !— C’est très simple, elle est très naïve et très mystique, tous les soirs elle va prier à la chapelle, déguisez-vous en évêque et racontez-lui un baratin, ça devrait marcher serein.— Sapristi ! Que, voilà une idée qu’elle est bonne, mais dites-moi ! Ou trouver un habit d’évêque !— Mais demain, chez le loueur de costumes, voyons !— Ce ne pourra donc pas être ce soir !— Ben, non, vous voulez quoi comme coupe !Le lendemain, notre bûcheron s’enquérait d’un habit d’évêque, et en loua un tout propre pour une coquette somme !— Tout augmente ! fulminait-il mais au moins je vais me faire un bon tripLe lendemain vers onze heures du soir (ou vers vingt trois heures du matin, c’est comme vous le sentez) Philippe revêtu de l’habit violet des évêques rentre dans la chapelle, on y voit pas grand chose, les lieux n’étant éclairés que par quelques cierges, symbole phalliques incongrus ! La sœur prie agenouillé à un petit autel— Bonjour ma sœur !— Oh ! Bonjour monseigneur, mais qui êtes vous ? Vous n’êtes pas l’évêque de ces lieux, il n’a pas cette corpulence !— Je suis l’évêque d’Ottawa, et je suis venu rendre visite à mon confrère, mais il n’est pas rentré alors je suis venu prier, improvise le bûcheron !— Alors prions Monseigneur !!— Sinon, ça va ?— Pardon !— Ça va-t’y ou ça va t’y pas ?— Je vais, monseigneur, je vais !— Ben moi ça pourrait aller mieux !— Auriez vous envie de parler, monseigneur ?— Oui ma fille !— Parlez monseigneur !— Le vœu d’abstinence !— Qu’en est-il monseigneur !— C’est dur !— Qu’est ce qui est dur, monseigneur ?Vraiment nunuche la nana !— Le vœu, c’est dur, mais comme le vœu est dur, autre chose est dur aussi !— Autre chose ? Ça devient dur à deviner ! Est ce si dur à dire !— Je vais vous dire, nous sommes tous les deux gens d’église, une petite fornication, disons hygiénique n’irait pas jusqu’à offenser Dieu ! D’autant qu’ensuite je pourrais vous confesser gratos !— Vous croyez ? Monseigneur !— Tu peux avoir confiance !— Alors on y va ? S’exaltait le bûcheron plein d’espoir !La sœur baissa alors tristement la tête.— C’est qu’il y a comme qui dirait un léger problème.— Il n’y a pas de problème il n’y a que des solutions !— Et qu’elle est-elle !— Je vais t’encu… oh pardon, je vais te prendre par derrière— Mais n’est ce point pécher davantage ?— Meuuuu non ! Allez ouste, on a pas que ça à faire, j’ai un match de basse ball à regarder en rentrant moi !Alors sœur Katherine releva doucement sa chasuble— Sans doute Monseigneur voudriez vous tâter la marchandise ?— Tu ne va pas me dire que tu étais nue là -dessous !— Hélas, ma famille est bien pauvre, et n’a même pas de quoi m’acheter une pauvre culotte ! Alors je quête en disant que c’est pour le Vatican, je ne vais quand même pas quêter pour leur dire que c’est pour m’acheter une culotte !A deux mains Philippe malaxa les beaux globes fessiers de sœur Katherine, leur douceur et leur tendreté l’excitaient, il les caressait sans cesse, ne s’en lassait point !— Oh ! Que vous caresser bien, Monseigneur !— C’est pour mieux te préparer mon enfantAu bout de 5 minutes de caresses, il fallut passer à autre chose, il baissa son visage et senti de près l’odeur de ses petites fesses, heureusement elles étaient proprettes et sentaient bien la savonnette. Sa langue commença par lécher les fesses. Puis humectant son index droit il fait quelques circonvolutions savantes autour de l’anus de la novice avant de l’entrer dare dare !— Je sens votre doigt qui me chatouille, monseigneur !— C’est pour mieux te préparer mon enfant.Bientôt le doigt fut remplacé par sa langue, il l’avait très agile et elle rentrait carrément dans le fondement de la religieuse qui commençait à se trémousser d’une façon fort peu catholique !— Je sens votre langue qui me pénètre, monseigneur !— C’est pour mieux te préparer mon enfant !— Je crois que suis prête alors !Alors Philippe le bûcheron, sorti de sa braguette sa grosse bite au gland violacé, l’approcha du trou offert, et poussa. Il pensait la pénétration difficile, mais son cul était lisse comme une planche à laver ! Il allait, venait, allait, venait, le bonheur, quoi et eut tôt fait d’éjaculer son plaisir dans le rectum de sœur Katherine !— Oh mon dieu qu c’est bon, bon bon ! Dit-elle avec allégresse !Le bûcheron aurait pu partir, son forfait accompli, mais poussé par un anticléricalisme primaire, il décida de se moquer de la crédulité de la pauvrette, et enlevant sa soutane il lui cria :— Je t’ai bien eu ! Je n’ai jamais été évêque, je suis Philippe, le bûcheron et nous nous sommes rencontrés hier chez le coiffeur !— C’est moi qui t’ai eu, répondit la religieuse, éclairant d’une torche électrique la chapelle, je suis le coiffeur.Moralité : aucuneEnzo.