Le festival d’Avignon
Une véritable histoire, une rencontre d’exception, dans le plus beau des festivals. Tout commence par un jeu de regard avec une serveuse espiègle, grande amatrice de théâtre.
Proposée le 13/08/2022 par Lilith Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: FHLieu: Bureau, travailType: Histoire vraie
Il est tard quand j’écris ces lignes. Mais ma mémoire, si précise, ne l’est hélas qu’à court terme. Le festival d’Avignon. Tous les festivals sont hors du temps, mais le festival d’Avignon est hors de tout. C’est véritablement ce que l’humanité a de plus beaux réunit en un lieu pour exprimer tout ce qui se ressent. Qu’est-ce que j’aime tous ces théâtreux, musiciens, danseurs et artiste, avec leurs âmes si fortes, leurs expressions si sincères, leur coeur au bord des lèvres et leurs tripes à nu ! Mais nous ne sommes pas ici pour parler théâtre, quoique… La séduction n’est-elle pas une scène, avec des masques qui tombent, ou pas, et des rideaux qui s’ouvrent ?
Enfin… Parlons rencontre. Et quelle rencontre! De celles qui n’ont lieu qu’hors du temps. Et je puis vous promettre que chaque mot est vrai, chaque seconde relatée s’est bel et bien passée.
Danny and the deep blue sea. Une pièce incroyable, puissante, déchirante, un duo parfait qui interprète avec brio deux écorchés qui parlent a l’âme. Rien n’a voir avec mon histoire, mais je suis sortie chamboulé de cette œuvre magistrale, et complètement déconnecté de la réalité. Donc c’est important pour la suite, et de toute façon : courez voir cette pièce. Me voilà donc à errer dans les rues bondées du centre d’Avignon, de la musique, des gens, de petites troupes partout qui parlent avec ferveur de leur spectacle, je collectionne les flyers, rêves de tout ce qu’il y a a voir, flâne, observe, spectateur silencieux de ce bouillon de création. Et puis je me pose au hasard sur une terrasse et revis encore une fois cette énorme claque émotionnelle que je viens de vivre. Il me faut un moment pour capter la présence de la serveuse. toujours dans ma contemplation je me perds sur elle, même dans cet îlot de style éclatant, elle est un peu à part. Une belle robe légère, tout en camaïeu de vert, aux motifs floraux discret et élégant. Simple, mais parfaitement adaptée, elle met en valeur sa poitrine, parfaitement ajustée, sa taille marquée, et les volants de sa jupe dévoilent discrètement des jambes musclées de celle qui est habituée à la marche, ou a la danse, mais prend résolument soin d’elle. Sa gorge porte cinq colliers dorés qui la mettent en valeur, l’or sur sa peau hâlée relève son teint, la taille graduelle des colliers est maîtrisée, le style travaillé, avec simplicité et élégance. Je l’observe beaucoup trop longtemps pour que ce soit décent, et fini par remonter sur son sourire aux dents blanches. Une mâchoire volontaire, des pommettes marquées et rieuses et des yeux légèrement en amandes, soulignés par d’adorables plis sur le côté. » Vous, vous êtes encore dans votre dernière pièce », me dit-elle sur un ton enjoué. » Désolé ! Oui j’ai du mal à me reconnecter. » Elle rit, un petit rire léger, sincère. » Qu’est-ce que vous avez vu ? » » Danny and the deep blue sea »Elle porte la main à son coeur, comme si la sensation était toujours là.
« Oh ! Je n’en ai pas dormi de la nuit, ils sont vraiment excellents ces deux-là, ça m’a retournée ! »Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, que dire de toute façon ? Il y a un contact plus vrai dans le silence que dans les mots.
On se regarde un moment, elle m’affiche un demi-sourire. Connivence ? Incompréhension ? Impossible à dire. » Vous voulez boire quelque chose ? » » Un carpaccio de boeuf a l’Italienne s’il vous plaît » répondis-je perdu dans l’observation de ses yeux marron couronnés de vert. » Et à manger peut-être ? » Me dit-elle espiègle. » Un… » Je me rends compte de mon erreur et nous rions. » Pardon, rhum ? » Elle m’observe, je la regarde me détailler sans gêne.
» Bumbu peut-être ? » Finit-elle par proposer. » Finement deviné ! » Après un instant de regard échangé sans qu’aucun ne détourne les yeux:
« Je vous amène ça » me dit-elle plus bas. » Redites-le ? » Demandais-je en quittant ces yeux pour regarder sa bouche. » Je vous amène ça », articula-t-elle doucement, parfaitement consciente que j’observe ses lèvres. Sa bouche est tout à fait attirante, rieuse, juste assez pulpeuse pour attirer les baisers sans être ostensible. Pas de maquillage, légèrement rosé sur sa peau hâlée, toujours un demi-sourire accroché au coin. Je la vois se mordre la lèvre si discrètement que je doute l’avoir vu.Elle se tourne vivement, faisant voltiger les volants de sa jupe. Le galbe de ses jambes brièvement dévoilées, un beau cadeau me dit- je, puis elle s’éloigne avec ma commande. Après quelques pas, elle me jette un petit regard, juste du coin de l’oeil, et tout est dit.Elle disparait dans le restaurant, peut être ai je rêver cette interaction, mais peut importe, ça beauté me touche, son élégance et son espièglerie me transporte. Elle est, et ça me plaît, elle illumine mon petit coin d’ombre et ça me suffit. Je reste à rêver, la terrasse est bondée, festival oblige, les commandes et les serveuses bougent en tout sens. Et puis ma belle verte ressort et virevolte avec les autres, je l’observe exister dans son rôle, l’admire en silence. Je me suis mis dans un coin, dos au mur, déformation personnelle, j’aime être simplement le témoin de la vie qui passe. Un regard brièvement échangé depuis une autre table où elle prend une commande. Un autre, alors qu’elle rit a une plaisanterie que je n’entends pas, elle me fixe un long instant, riant avec eux, mais présente avec moi, et pour rien au monde je n’aurais détourné les yeux.Le temps passe, la vie s’écoule dans le bruit festif de la rue piétonne. Les murs, partout, sont couverts d’affiches de spectacle en tout genre et pour tout âge, rivalisant de couleurs et de style pour se démarquer Parmis les milliers proposés, là du Molière revisité, ici du contemporain, là du moderne, ici encore de la comédie burlesque ou de la Comedia d’El Arte.
« Frankie ! » Me lance la belle aux yeux marrons verts, arrivée pendant ma rêverie, tout en déposant mon repas d’un geste agile devant moi.
» Vu. Hier » je lui souris, elle me le rend.
» Alors ? » Je la regarde un instant en silence, elle penche légèrement la tête sur le côté et me regarde l’observer.
» Très poétique, finis-je par déclaré, cela dit j’ai trouvé les personnages un peu caricaturaux, et le sujet aurait pu être traité plus en profondeur. »
Je capte son approbation à mes propos dans ses yeux.
» Sur tout Frankie lui-même, pourquoi faire d’un empathe un enfant ? L’empathie peut être sagesse, ça aurait été plus juste dans le sujet. » Re enchérit-elle
Nous parlons brièvement musique et mise en scène, mais pour être franc j’étais plus absorbé par le plaisir de discuter avec elle que par le sujet, et je ne saurais relater précisément ce qui s’est dit. Son regard se perd un instant sur la foule qui encombre la terrasse, puis revient sur moi, elle soupire en baissant légèrement les épaules, je baisse la tête en signe de compassion et elle s’en retourne au travail.Le plat est délicieux, la journée magnifique, mais je ne reste jamais concentré sur ces aspects très longtemps. Chaque fois qu’elle reparaît, radieuse, je l’observe et m’enivre de cette vision bien plus que du reste. Nos regards souvent se croisent, de bref instant de connivence dans cette ambiance surpeuplé. Et puis le temps passe à nouveau, je dégaine mon portable et son application pour vérifier mon programme de l’après-midi. Du coin de l’oeil, je la vois a une table de moi, je souris intérieurement de la voir m’observer, ses yeux qui me balaient, s’attardent sur mes bras. Me rappelant à une autre réalité que ma pensée : je me sens toujours comme quelqu’un de frêle, ratatiné par le poids du monde et un esprit qui a l’impression d’avoir vécu des siècles. Mais mon corps raconte une tout autre histoire : les vingt années passées à pratiquer les arts martiaux ont profondément marqué mon physique, ajouter à cela ma pratique de la calisthénique et mon passé de militaire, et vous verrez une musculature sèche et puissante, une posture droite, mais toujours en souplesse.
Elle renverse un verre à force de me regarder, s’excusant platement avec un petit rire auprès de ces clients. Lorsqu’elle s’éloigne, je la regarde et elle me lance un sourire rougissant à tomber à la renverse.Plus tard, alors que je comprends qu’elle vient vers moi avec son plateau vide, nous échangeons un nouveau sourire discret.
» Vous avez terminé ? » Me demande-t-elle dans son rôle, un peu trop près pour que ce soit innocent.
Je me recule sur ma chaise en guise de réponse, et elle se penche pour débarrasser. Mon coeur s’accélère de la sentir si près. Une légère odeur de parfum, du jasmin peut-être, mélangé à sa divine sueur me donne terriblement envie de la toucher. Un demi pas de plus, pour attraper un couvert éloigné, j’ose, ma main sur ma cuisse se déplace légèrement, j’effleure sa peau, juste au-dessus du genou, je la sens marquer un très léger temps d’arrêt, elle tourne vers moi un regard empli de malice, l’instant dure si peu et si longtemps, puis elle reprend sa manoeuvre et la table est vidé en un tour de main.
» Merci » lui dis-je doucement. Elle me fixe un instant, avec le port d’une danseuse, me sourit, et s’éloigne.À peine une minute plus tard, elle revient avec un petit verre. »Cadeau de la maison » Je le renifle doucement. » Amaretto, excellent » Je tends mon verre comme pour lui porter un toast et goutte le délicieux breuvage. Par réflexe, mes yeux la quittent une seconde pour regarder l’heure. » Quelle est la suite ? » Me demande-t-elle comme si c’était un secret. « Je me le demande » pensais-je, mais je répondis plutôt :
» Bien au de là du silence » encore cette adorable façon de porter la main a son coeur, comme s’il fallait l’empêcher de sortir de sa poitrine devant tant d’émotions . » Je ne dirais rien ! Ne soyez pas en retard! » Un clin d’oeil et elle s’éloigne à nouveau, pour revenir encore, un appareil à carte bleu dans la main, qu’elle me tend. Sa main soutenant l’objet, ses longs doigts fins, ses ongles travaillés délicatement rehaussés de vert pomme, je prends sa pour une invitation et, doucement, prend sa main dans la mienne. Je sens sa légère surprise, nos regards se figent l’un dans l’autre, elle est douce, sa main est ferme et chaude. Alors que je tape le code, un de ces doigts vint chatouiller le creux de ma paume, nous nous sourions. Le ticket sort, nous restons ainsi, mon coeur bat vite, elle est splendide. Puis elle se défait de mon emprise, arrache le ticket d’un geste poli par l’habitude et le dépose délicatement dans ma main toujours tendue. Prenant soin d’envelopper mes doigts des siens, son geste m’électrise et je me surprends à fermer les yeux une seconde. Un nouveau sourire échangé, elle me regarde prendre mon sac et me lever. Je salue bien bas cette dame de mes pensées, elle me fait une révérence digne d’un film et je pars vers mon prochain spectacle.
J’avoue avoir eu bien du mal à trouver l’endroit tant je me suis perdu dans mes rêveries en chemin, mais je suis arrivé à l’heure malgré tout, et pour un spectacle qui en valait clairement la peine ! Trois acteurs et deux actrices, déclamant des textes empruntés aux plus grands poètes engagés, sur une mise en scène au cordeau, avec de l’émotion et de la musique, j’avoue avoir pleuré. Magnifique, sensible, sincères, un hymne à l’humanité.
En sortant, j’étais rêveur et déboussolé. Un état que j’aime particulièrement, aussi je me suis assis sous un arbre et me suis laissé aller à rêvasser. La vision de cette serveuse s’est bien sûr invitée dans mon esprit plusieurs fois, l’envie de la revoir était bien présente. Mais… Le voulait-elle ? Belle comme un coeur, espiègle, une féminité assumée et maîtrisée, elle devait avoir une centaine de prétendants et prétendantes chaque jour. S’amuser ainsi avec un client devait être, sinon son quotidien, au moins régulier.
Mais quelle importance ? J’aurais dû mourir tant de fois et depuis si longtemps que plus rien me concernant n’a d’importance. Je me vois comme une sorte de Rescapé miraculeux, qui regarde tout comme si c’était la première fois. Vivre pour contempler la beauté du monde. Si sa volonté de s’amuser était éphémère, très bien. Ces petits instants étaient pour moi de beaux cadeaux, et si elle ne voulait plus jouer, j’aurais le plaisir de la voir exister, et ça me suffit. Mes pas me dirigèrent vers le restaurant où elle officiait.
Arrivant à quelque pas de là, je la vis remplir son rôle avec toujours autant d’énergie. Elle m’adressa un sourire bien plus ravi que surpris, qui me fi chaud au coeur et me rasséréna, puis je m’assis, a la même table, parce que moi.
» Que puis je pour vous Monsieur ? » Me demanda-t-elle comme si c’était la première fois, avec un air de malice enjoué sur le visage. » Pina colada. » Commandais-je sur le même ton. Puis je balayais ostensiblement la terrasse du regard, bien moins bondée à cette heure, presque calme, et fis un geste de la tête pour l’inviter à me rejoindre. » Qu’est-ce que je me sers ? » Demanda-t-elle, espiègle, en me regardant droit dans les yeux. » Virgin mojito. » Sans hésitation, pas d’alcool puisqu’en service. Un clin d’oeil approbateur:
» Good Guess, sir » et elle s’éloigna.Mon coeur s’emballa, l’inviter m’était venu comme ça, mais je ne savais pas si j’allais réussir à assumer une interaction plus directe. On ne peut pas dire que je sois un grand social. Je me suis calé dans le fond de ma chaise, et j’ai respiré tranquillement, après tout, ça n’avait pas vraiment d’importance. Je n’avais pas d’objectif, juste profiter de sa présence et de son énergie. Et bien sûr, de son esthétique…Un verre dans chaque main, sans plateau, comme une vraie cliente, elle se faufila entre les tables jusqu’à s’asseoir en face de moi. » Pfiou, les serveurs sont vraiment nuls ici, j’ai dû aller me servir au bar », plaisanta-t-elle en tendant son verre pour trinquer. Nos cocktails s’entrechoquèrent, les yeux dans les yeux, et elle adopta la même posture que moi, tranquillement au fond de son siège. Nous nous sommes observés en buvant tranquillement, je ne cherchais pas quoi dire, je profitais juste de nos regards échangés et elle semblait à l’aise elle aussi.
Puis la discussion s’engagea naturellement sur le théâtre et ce que nous avions vu. Nous parlions acteur, mise en scène, musique, style, inspiration, mais notre façon de parler mettez surtout en lumière les émotions, les sensations que nous avions éprouvées. Et ce langage très émotionnel nous permis de nous lâcher encore un peu plus, sans vraiment nous en rendre compte nous étions passés du fond de nos sièges à accoudé a la table, si proche que je pouvais sentir son haleine, que je trouvais étrangement attirante. Elle avait une façon d’exprimer ce qu’elle avait ressenti si vivante que j’avais l’impression de revivre avec elle les pièces qu’elle avait vu. Et quelle culture ! J’appris ainsi qu’elle écumait le festival d’Avignon depuis bien plus longtemps que moi, et que chaque année elle y était du début à la fin, alternant entre service et spectacle. Une véritable passionnée!
Après un échange particulièrement intime sur sa pièce préférée, nous échangeâmes un long regard. Sans vraiment y penser, mes doigts vinrent caresser les siens, ses yeux ne me quittèrent pas, elle avança encore légèrement, sa main vint caresser doucement mon bras. Son contact était doux et chaud, intuitif. Je la sentis trembler, presque imperceptiblement, sans vraiment savoir pourquoi, mais son regard témoignait qu’elle appréciait l’instant. Si mon alarme de téléphone n’avait pas sonné, j’aime à penser que le moment aurait duré à l’infini. » Ah, alors quelle est la suite ? » Demanda-t-elle en reculant pour finir son verre. » Les trois mousquetaires ! La version part Charlotte Mazneff « . Déclarais-je, hésitant je dois l’avouer, tirailler par l’envie de rester avec elle. » Profitez, c’est une excellente pièce, ils ont une maîtrise du rythme dantesque ! » Elle sentit mon hésitation. » Oula, mais c’est l’heure de l’apéro, on va se faire envahir ! » Lança-t-elle avec un clin d’oeil sans équivoque. Je compris à regret que je ne pourrais pas la garder avec moi, l’heure de l’apéritif serait vite suivie du dîner, et la soirée l’occuperait surement jusque tard. Je me levais et saisis mon sac. »Militaire ? » Elle pointa ledit sac. » Ex. » On se sourit, puis elle tourna les talons en faisant encore virevolter sa robe. » Bonne pièce ! » Lança-t-elle en s’éloignant. Je l’observai disparaitre, un peu penaud, quelle femme incroyable me dis-je. Puis je m’en remis à mon téléphone pour savoir où se trouver le prochain théâtre. Le temps de lire la carte, et la belle reparut, elle posa lestement un papier plié sur la table, comme une petite pyramide et repartit aussitôt.
Je m’en saisis, et lus l’inscription:
» L’ex-militaire au coeur de théâtreux, 21h ».Elle se retourna dans un pas de danse, me lança un sourire radieux et plein de malice que je lui rendis avec joie, et disparue à nouveau dans le restaurant.
Je reposais la réservation bien en évidence sur la table, et parti le coeur léger et plein d’espoir.
Le spectacle suivant, est-il nécessaire de le dire ? Était stupéfiant. Une adaptation légère et dynamique des trois mousquetaires d’Alexandre Dumas. Pleine de rythme, avec un petit groupe de musicien présent sur scène pour animer le tout, et des combats particulièrement bien réglés. Pour un spectacle de cape et d’épée, c’est un point important !
Quelques nuages se décidèrent à cacher un peu le soleil encore cuisant, et la venue du soir rafraichit l’atmosphère. Je profitais donc de la relative fraicheur après cette journée caniculaire pour retrouver mon van, y attraper quelques affaires et aller me baigner dans le fleuve afin de me laver et de profiter de l’eau avant de passer à table. J’ai bien une douche solaire dans mon van, mais au fil de mes voyages, que ce soit un fleuve à côté d’une ville ou une cascade à trois mille mètres d’altitude dans une montagne perdue, je me lave toujours dans ce que j’ai à porter de main. Une sorte de communion avec le lieu.
Tout frais et tout propre, je m’élançais de retour dans le centre et son effervescence constante pour me faufiler à travers la foule en direction du restaurant. Sur place, plus un mètre carré de libre, c’était l’heure d’affluence la plus totale. Ma petite étiquette n’avait pas bougé, m’assurant une place au prochain service et j’attendis tranquillement, perchés sur le rebord d’une fenêtre, entourée d’affiche en tout genre. J’entrepris de trier mes flyers pour garder en souvenirs ceux que j’avais pu voir, mon dernier jour ici touchant,hélas, à sa fin. Je sentis peser sur moi un regard et leva la tête pour voir, a une dizaine de mètres, ma belle verte qui s’amusait de me voir ainsi percher. Je mimai un singe qui se balance sur sa branche, ce qui la fit rire. Puis elle s’en retourna à la foule de clients, la pauvre courait partout, de commande en service, de plateaux chargés de victuaille en plateaux chargés d’assiette vide, et son énergie, sa constante bonne humeur, était belle à voir. Elle semblait dans son élément, au centre de cette agitation qui m’épuisait rien qu’à la regarder. La terrasse, peu à peu, se calma et les gens la quittèrent pour les salles de théâtre qui ne fermeraient que bien plus tard, rapidement remplacés par ceux qui, comme moi, préféraient manger tard. Je posais avec délice mon sac à ma petite table et m’installe. Aussitôt une voix maintenant familière me lança, en prenant l’étiquette :
« Monsieur ex-militaire au coeur de théâtreux c’est ça ? Oula c’est long a dire, vous préférez monsieur ex-militaire ou monsieur théatreux ? » Un grand sourire illumina son visage, elle était clairement dans un état bien plus agité que le mien, mais je m’adaptais en répondant aussi vite que possible:
« Coeur suffira. » En lui rendant son sourire. » Oh ça vous va si bien, appelez-moi Pique dans ce cas. » Elle dressa le couvert en quelque mouvement précis, profita de remettre la nappe en place pour me frôler avec un sourire, et demanda:
« Coeur sait-il ce qu’il veut ? » »Coeur ne sait-il jamais ce qu’il veut ? Mais allons pour les tagliatelles, avec un cocktail du chef. » »Très bon choix, la raison du coeur, elles sont excellentes ! » »Ma foi, viens donc… et Pique dans le plat ! » Nous échangeâmes un salut et une révérence pour nous féliciter de cette petite joute enfantine et elle s’envola à nouveau, puis revint – un vrai tango cette fille – avec mon cocktail. Elle s’assit prestement face à moi et, me saisissant la main:
« Alors cette pièce, comment tu l’as trouvé ? » Je posais ma deuxième main sur la sienne et me rapprocha, elle fit de même et nos souffles se retrouvèrent assez proches pour s’entre mêler. Je sentis ces mains me serrer un peu plus et lui rendit son étreinte silencieuse, mes yeux rivés dans les siens. »Extraordinaire, tout s’enchaine avec brio, de l’humour à l’émotion en passant par les combats, on à fond dedans de la première à la dernière minute, un joyau de mise en scène et de vrais théâtre. Avec des idées charmantes, comme les caisses pour faire les chevaux, si drôles. »Elle accueillit ma tirade avec un sourire d’extase, ravie que ça m’ait plu. Je bougeais ma jambe, dans l’espoir de trouver la sienne, pour découvrir qu’elle avait eu la même idée, la scène nous fit rire, mais notre contact ne s’en arrêta pas pour autant.
« Il faut que j’y retourne », déplora-t-elle sans me quitter des yeux. Nous restâmes ainsi encore un long instant, je me permis de caresser son avant-bras, profitant de la douceur de sa peau et de son étonnante densité. »Oh demain il faut que tu vois madame Ming, un mélange de théâtre et de marionnettes ! » s’exclama-t-elle soudain. »Impossible, je pars ce soir, je ne peux pas faire autrement » la nouvelle sembla l’attrister, et j’en étais aussi désolé que ravi.Elle se pencha vers moi, mes yeux me trahirent et allèrent brièvement se perdre dans son charmant décolleté. Ce qui la fit rire, et moi rougir, elle appuya un peu plus fort sa jambe contre la mienne, je sentais un désir indécent m’envahir alors que je pouvais respirer son odeur délicate et que ces lèvres semblaient si proches. »Tu ne peux pas partir », me murmura-t-elle à l’oreille avec tellement d’intention que j’en frissonnai de plaisir.Elle recula juste assez pour que l’on se regarde à nouveau dans les yeux, si proche que je sentais son souffle, je sentais son désir soudain qui m’électrisait. J’avais l’impression d’être sous tension, entre ses mains et son regard, sa proximité et sa jambe contre la mienne, mon coeur rata un battement. J’avais envie de l’embrasser, là maintenant, et j’aurais parié qu’elle aussi.Elle recula, un sourire sur les lèvres, une idée dans la tête, et elle disparut à nouveau. Respirer. J’avais oublié de respirer.Elle reparut plusieurs fois, pour servir à droite à gauche, et je bus tranquillement mon verre en l’observant. Chaque fois qu’elle me regardait, j’avais envie de l’enlacer, de la sentir enfin contre moi. Elle me jetait des regards brulant, avec un sourire plus espiègle que jamais, ce qui finit de me persuader qu’elle avait une idée derrière la tête que je ne tarderais pas à connaitre. Et le moment vint où elle se dirigea droit vers moi, tenant son plateau haut au-dessus d’elle, ignorant sur son passage les demandes d’attention. Elle posa devant une belle assiette, et sagement pliée, un sous-vêtement vert que je devinais être le sien. Mes yeux bloquèrent un moment sur le morceau de tissu, l’imaginer nue juste à côté de moi me fit grand effet, mon corps réagit, passant du désir à l’excitation et elle fit si bien mine de rien, que ça ne fit qu’attiser mon envie d’elle. Nous échangeâmes un regard d’une intensité nouvelle, et alors qu’elle se rapprocha pour allumer une bougie, je glissai délicatement ma main derrière son genou, pour remonter doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Elle stoppa son mouvement, les lèvres légèrement entrouvertes dans un souffle silencieux, ce qui me donna terriblement envie d’aller plus loin, mais le jeu ne faisait que commencer. Je relâchai mon emprise et elle reprit ses mouvements. Un nouveau regard brulant échangé, elle partit dans un pas de danse qui fit tourner sa jupe. Même ainsi impossible de voir qu’elle ne portait rien, mais cette simple idée attisa mon imagination bien plus que si je l’avais ainsi découverte. Elle se faufila dans la foule, reprenant son rôle, et je l’observant, la sachant nue. Chaque fois qu’une situation prêtait à y penser, elle m’envoyait un regard espiègle teinté de désir et je chavirais. La soirée passa ainsi, moi l’observant, elle jouant. Chaque fois que l’occasion se présentait, elle revenait vers moi, pour me servir un verre, un soft bien sûr, pour rien au monde je n’aurais voulu vivre ça sous alcool, il me fallait tous mes esprits pour profiter. Ou débarrasser, choisir un dessert, et chaque fois notre jeu reprenait. Je m’enhardissais, m’extasiant de son contact, la caressant chaque fois que je le pouvais, elle me le rendit en me saisissant la main, le bras ou l’épaule chaque fois que son corps cachait la vue au reste des quidams. La terrasse se vida petit à petit, à mesure que la nuit tombait et l’heure avançait. Je sentis une légère fatigue ralentir un peu Pique, elle devait courir ainsi depuis bientôt dix heures ! Les rues, à leurs tours, commencèrent à se vider et bientôt il n’y eut plus que la rumeur lointaine de concert dans la ville, la rue et la terrasse devinrent silencieuses. Elle et la dernière autre serveuse commencèrent à monter les chaises sur les tables pour faire fuir les deux derniers groupes qui tardèrent un peu. Puis je vis Pique faire signe à sa camarade qu’elle fermerait et l’autre s’en alla. Ma belle verte rentra et ne reparut que bien après, il n’y avait alors qu’un dernier petit trio bien alcoolisé, qui accepta de partir sans résistance. Nous échangeâmes un long regard, ravis d’être enfin libérés de la foule. Elle me fit un petit signe, me disant d’attendre un peu qu’elle ait fini de ranger et rentra. Tranquillement, je mis les dernières chaises sur les tables et entra à mon tour, pour la voir derrière le bar, occupé à nettoyer et ranger les verres. Accoudé au bar, je l’observais de haut en bas, appréciant son esthétique si parfaite. Elle se mordit doucement la lèvre en me voyant faire, je voyais dans ses yeux l’envie de tout envoyer balader et passer à la suite, mais elle se contint, professionnelle jusqu’au bout. Je me retournai, observant la salle intérieure, il y faisait bon, merci à la climatisation, de belles tables en bois massif trônaient çà et là, la décoration mettait bien sûr le théâtre à l’honneur. Voyant qu’il restait le sol à faire, je passai derrière le bar, puis derrière elle. Mis mes mains sur ses hanches, doucement, écarta ses cheveux de son cou et approcha mes lèvres de sa nuque, sans la toucher; je sentis son corps se tendre, elle cessa de manipuler les verres, trembla légèrement. Je relâchai mon contact pour saisir le balai un peu plus loin et retourna dans la salle. Elle me lança un regard effronté, me déclarant une guerre silencieuse, et me regarda balayer un instant avant de secouer la tête et de continuer sa tâche.Les verres terminés, elle se saisit de la pelle et de la balayette, et entreprit de ramasser les petits tas que j’avais faits. Chaque fois, elle se pencha, exhibant sa souplesse et laissant à mon imagination le souvenir de sa nudité. Bien sûr, elle ne se penchait jamais dos à moi, s’eut été vulgaire, toujours dans un angle où je ne pouvais qu’apprécier ces courbes sans rien voir. Son petit jeu attisa mon désir, nos regards étaient aussi brulants l’un que l’autre, avec une lueur de défi sauvage. Je m’assis à moitié sur une table, l’observant avec insistance alors qu’elle terminait. L’endroit reluisait, plus de tâche à accomplir. Pique s’avança vers moi comme un prédateur de sa proie, je sentis mon corps répondre à son appel primitif, dieu que j’avais envie d’elle ! Elle posa ses mains sur mes mains, interdisant tout mouvement, et s’approcha encore, jusqu’à coller son bassin contre le mien, sa poitrine effleurant doucement la mienne. Son contact m’enflamma, son intention était si forte que j’eus l’impression que j’allais céder et l’embrasser comme un fou. Mais je n’en fis rien, son nez toucha délicatement le mien, nos souffles se firent courts, elle sentait diablement bon, et je compris que son absence de tout à l’heure était pour prendre une douche. L’instant dura une éternité, nos lèvres à quelques centimètres, nos nez se caressant, son bassin contre le mien, la sachant nue en dessous, ce qui ne faisait qu’attiser encore un désir déjà brasier. Puis elle se détacha, reculant de deux pas avec un regard fou, sa poitrine se soulevant à un rythme sans équivoque, qu’elle était belle. Elle se dirigea tranquillement, comme si de rien n’était, vers le panneau électrique, et coupa une à une toute les lumières les plus fortes, nous laissant dans une demi-pénombre d’éclairage indirecte. Ce qui ne la rendait que plus désirable dans cette ambiance électrique. Je me décollai de ma table et me plaçai au centre, elle me rejoignit et je saisis ces mains que je fis glisser dans son dos, interdisant à mon tour toute retraite. Je fis glisser mon souffle sur sa gorge et son cou, capta son désir, sa bouche légèrement entrouverte, son souffle court, son odeur qui changea légèrement, ses mains qui enserraient les miennes plus fort. Mes lèvres remontèrent sans la toucher, jusqu’à effleurer sa bouche, je sentis son corps réagir, ses lèvres qui me cherchaient. Puis je fis deux pas en arrière, nous échangeâmes un long regard de désir bouillant, au bord de la rupture, mais aucun des deux ne voulant céder, je me dirigeai tranquillement vers un jukebox revisité, à écran tactile, et fouilla les musiques sous son regard interrogateur.
Un rock fit résonner la salle, elle sourit, incrédule. Je l’admets, une autre musique aurait été mieux, un tango par exemple, mais je ne sais danser que le rock et la mazurka.
Je m’approchai d’elle, doucement, et l’invita à danser. Elle s’approcha, saisit ma main avec force, et, les yeux dans les yeux, nous avons dansé. Quelle force dans ce corps ! Sa densité m’étonna encore, si agréable au toucher. Rapidement nous vîmes que l’un et l’autre s’y connaissaient en rock, et je me laissais aller à des virevoltes, quelque peu déconcentré par sa jupe tournoyant toujours plus vite, me laissant voir des brides de son corps splendides, la naissance de son fessier galbé. Le faisait-elle exprès ? Bien sûr. La musique continua, j’effleurais son dos, ses épaules m’enivraient de son odeur et de ses cheveux qui dansaient eux aussi. Elle caressait mes épaules, m’enserrer avec force, je voyais le désir dans son regard et un brin d’admiration. La musique s’arrêta.
Un rire franc nous prit, les yeux dans les yeux, dans le silence de la pièce, nous avons ri ensemble, et c’était bon, la tension retomba un peu. Elle essuya une larme au coin de son oeil et s’approcha décidée. Elle me saisit pars la main et derrière la nuque et m’embrassa avec fougue. Le gout de sa bouche m’envahit, la force de son désir me fit vibrer de passion, je lui rendis son baiser avec la même passion, la prenant par la taille, une main dans son dos. Nos langues s’invitèrent, fiévreuse, nos mains se baladèrent, sa peau si douce défila sous mes doigts, ses mains passèrent sous mon t-shirt et elle me l’enleva d’un geste empressé. Je me collais à elle, sentant son corps contre le mien, elle détacha ma ceinture et le bouton de mon pantalon qui glissa au sol. Je fis mine d’ouvrir la fermeture éclair de sa robe, mais une légère pression sur mon bras m’avertit que je n’en avais pas le droit. Un bref regard m’informa qu’elle avait bien envie d’aller plus loin, mais sa robe était apparemment un interdit. Nous reprîmes nos caresses, elle me mordilla l’épaule, m’arrachant un premier gémissement. « Mon Dieu, si tu fais ça » pensais-je, puis je lui rendis sa morsure. Elle gémit à son tour que c’était bon de l’entendre, je l’embrassai plus fort encore, ma main remonta doucement sa jupe, prenant soin de griffer très légèrement sa cuisse, mon geste lui arracha un second gémissement, elle planta ses yeux dans les miens, me mettant au défi d’aller plus loin. Ce que je fis sans hésitation, je partis à l’exploration de sa hanche, qui chatouilleuse, la fit trembler légèrement, elle blottit sa tête dans mon cou en respirant plus fort en sentant que je glissais vers l’intérieure de sa cuisse. Sentant mon hésitation, elle écarta à peine les jambes, juste assez pour que je puisse le sentir, et je repris mon ascension, profitant de la douceur infinie de cette partie de son corps. À peine plus haut, je sentis sa peau mouillée, loin encore de l’objectif. Elle dégagea sa tête et me regarda, un peu plus fragile, son regard me disait:
« Ça fait des heures que tu joues avec moi, bien sûr que je suis trempée. »
De ma main libre, je pris sa tête et l’embrassa délicatement, je sentis ces lèvres trembler dans un baiser sincère et fit durer cette étreinte jusqu’à ce qu’elle gémisse dans ma bouche à l’instant ou ma main atteint son sexe qui n’attendait que ça. Son intimité si trempée de désir me fit l’effet d’une bombe, et je me sentis soudain à l’étroit dans mon boxer, réagissant à son baiser autant qu’à son corps. Nous sommes restés ainsi un long moment, notre baiser se fit de plus en plus fiévreux, à mesure que mes doigts passèrent de l’immobilité à l’action. Explorant doucement ses grandes lèvres, caressant chaque recoin de son intimité, au rythme de son souffle et de ses mains qui m’étreignaient de plus en plus. Mes doigts glissant sur ses fines petites lèvres la firent gémir, et ses petits bruits accompagnèrent rapidement mes mouvements. Elle se mit sur la pointe des pieds, répondant à la tension dans son corps, et enserra mon épaule avec un soupir quand enfin je vins chatouiller délicatement son clitoris. Elle cessa notre baiser pour me regarder avec des yeux pleins de désir et de plaisir, elle ne se tenait plus droite, absorbée par ce qui se passait entre ces cuisses. Je jouais de plus en plus fort avec son bouton d’amour, tournant autour, jouant à l’entrée de son sexe dégoulinant, et il était si réceptif à mes caresses qu’elle gémissait de façon désordonné, le corps tendu, la bouche entrouverte. Nous reprîmes nos baisers. »C’est bon ce que tu me fais », me murmura-t-elle entre deux baisers. Je glissai un doigt dans son sexe en réponse, lui arrachant un nouveau gémissement et un regard de malice, jouant un moment en elle, me délectant de son accueil si complet et de son sexe. Puis j’en ressortis pour me concentrer sur son clitoris, plus fort que jamais, ma main libre la serra contre moi, elle enfouit sa tête dans mon cou en gémissant de plus belle, comprenant que je ne la laisserais pas partir. Son plaisir parti en flèche, elle respirait lourdement, sa main agrippa mon épaule comme si elle voulait la broyer, je sentis les premiers tremblements envahir son bas ventre, ses gémissements cessèrent, elle retenait sa respiration sous la sensation de l’orgasme qui montait. Et lorsqu’enfin elle aspira goulument l’air, c’était pour jouir avec force tremblement, elle se dégagea ne pouvant en supporter davantage, mais se serra plus fort contre moi, je sentais son corps s’agiter et je l’enlacer à mon tour, que c’était bon de la sentir jouir contre moi.
Elle me jeta un regard un peu incrédule, et m’embrassa langoureusement, puis recula légèrement; sa main se porta à son ventre où je devinais que la sensation ne s’était pas encore dissipée. »T’es beau putain » me dit-elle soudain en m’observant, nous échangeâmes un regard plein d’envie et de respect l’un pour l’autre. Elle se blottit à nouveau contre moi et je lui rendis son étreinte. Sa main glissa doucement vers mon ventre, fit tomber mon boxer et saisit doucement mon sexe. La sensation était grisante, je la serrai un peu plus fort pour l’encourager et elle me branla doucement, la faire jouir m’avait beaucoup excité, et son contact doux et sûr me fit décoller rapidement. On s’embrassa avec passion, son corps contre le mien, mon sexe a sa merci, c’était si bon. Elle rompit le moment pour nous faire reculer vers une banquette. On se débarrassa rapidement des derniers vêtements, excepté, toujours, de cette énigmatique robe, et elle poussa jusqu’à ce que je sois assis. Elle écarta doucement mes jambes pour se placer entre les deux, m’adressa un sourire sournois et son regard rivé dans le mien, mis mon gland dans sa bouche. J’en gémis autant de surprise que de plaisir, sa langue enlaçait savamment les parties les plus sensibles, me faisant décoller, sa main enserrait ma base qu’elle branlait doucement, sa bouche était chaude et parfaitement humide. Les sensations m’envahirent, de plus en plus difficiles à contrôler. Puis, a intervalle irrégulier, elle s’amusa à prendre mon sexe tout entier dans sa bouche, faisant déferler des vagues de plaisir. Sa main libre explora mon torse puis vint enserrer la mienne. Ma respiration se fit haletante, mon corps se tendit, c’était si bon que mon bassin bougeait tout seul sous ses assauts. Elle continua, et mon plaisir monta irrémédiablement, plus je réagissais et plus elle semblait y prendre du plaisir, elle accéléra, y mit plus de vigueur encore et je n’y tins plus.
« Je vais jouir, Pique, je vais jouir! » la prévins-je, mais bien à l’opposer de se retirer, elle accéléra encore, me rendant fou de plaisir, et me prit tout entier en elle au moment où l’orgasme m’emporta pour jouir dans sa bouche. Je rejetais la tête en arrière, tremblant de plaisir, et elle se retira, souriante et triomphante.Je l’embrassai à pleine bouche en remerciement, nous échangeâmes des caresses fiévreuses, et, sans effort, je la mis sur la table. Elle m’adressa un sourire complice, puis s’allongea, lascive. Elle leva ses jambes bien droites, exhibant sa souplesse, et les croisa légèrement, m’offrant enfin la vision de son sexe et de ses jambes. De longues jambes musclées, aux courbes parfaites, rejointes en un sexe parfaitement épilé, deux petites lèvres fines dépassaient très légèrement, encadrant l’entrée de son vagin. Elle était magnifique. Je saisis ces jambes délicatement et les écarta, je la sentis se tendre et se cambrer légèrement, s’attendant surement à ce que je la prenne avec force. Mais bien à l’opposé, je mis un genou à terre et goutais à ce sexe si attirant. Elle gémit en sentant ma langue sur son clitoris, le gout du sexe d’une femme est indescriptible, mais celui-là était clairement le meilleur que j’ai connu doux et sucré, légèrement acide. Un délice. Guidés par ses gémissements, ainsi que par ses jambes et son ventre qui se contractaient au rythme de ma bouche, j’entrepris de la lécher comme si ma vie en dépendait. Je serrais ses hanches, les mains sur son ventre, pour l’empêcher de fuir, son bassin accompagnait chacun de mes gestes, ces gémissements se changèrent en petits cris alors que ma langue fouilla l’entrée de son sexe, entoura son clitoris, joua encore et encore, elle se redressa sur des coudes, le souffle court, le regard implorant, et retomba lorsque j’accentuai encore la pression sur son bouton d’’amour. Ses cris se firent plus fort, elle tremblait légèrement, se cambrait, cherchait instinctivement à échapper à mon emprise. Puis elle agrippa ma tête de ses mains autant que de ces cuisses, son plaisir explosa, son sexe se contractait de façon désordonnée alors qu’elle tremblait de plaisir. Je continuai même lorsque je la sentis jouir, je fis durer son plaisir, elle cria et gémit, se tortilla et trembla, rien n’aurait pu être aussi bon que de la voir comme ça. Quand je sentis qu’elle ne pouvait plus en supporter davantage, je relâchai doucement mon étreinte et elle me guida vers ses lèvres pour un baiser intense. Elle me serra dans ces bras, le souffle encore court, j’aurais voulu fusionner avec elle à cet instant, lui rendant son étreinte avec force et bienveillance. Nous échangeâmes un long regard passionné, je me perdis dans ses yeux étincelants, souhaitant que l’instant ne s’arrête jamais. Son bassin bougea légèrement vers l’avant, sans me quitter des yeux elle effleura mon sexe tendu de sa vulve trempée, je lui souris, mourant d’envie de lui faire l’amour et elle s’allongea avec un sourire lascif. Doucement, je glissai mes mains sous sa robe pour découvrir son ventre, aux abdominaux superbement dessinés, et je caressais cette vision de rêves des deux mains, tout en frottant doucement nos sexes l’un contre l’autre. Je compris que seule sa poitrine m’était interdite d’accès, et profita de cette chance pour explorer son corps affuté, faisant naitre de petits gémissements à force de caresse intime. Je me penchais pour l’embrasser tendrement, puis plus passionnément lorsque nos langues se mêlèrent, son désir se fit fiévreux alors que mon sexe se mit naturellement en position. Elle poussa un adorable petit cri lorsque mon gland appuya contre l’entrée de son sexe, notre désir réciproque ne faisait aucun doute, mais par déformation personnelle je demandais doucement, avec un sourire:
« Puis-je? » ma question la surprit, mais parut lui plaire, elle se redressa légèrement et, les yeux dans les yeux, répondit en souriant:
« J’ai envie de toi, prends moi ».J’entrais alors en elle avec délectation, lentement, d’une poussée contrôlée. Elle gémit et soupira, se cambra pour m’accueillir, ses récents orgasmes l’ayant rendu particulièrement sensible, elle renversa la tête en arrière et saisi mon poignet en tendant tout son corps lorsque je fus tout entier en elle. Sentir son sexe si accueillant autour du mien, ses contractions et les mouvements de son bassin faillirent me faire perdre de vue l’objectif. Mais cette fois, j’étais en contrôle, et rien ne pouvait m’empêcher de lui donner tout le plaisir que je voulais. Après un léger arrêt pour profiter de nos regards entremêlés, nos corps au fond l’un de l’autre, j’entamais un premier mouvement, long et lent. Je la sentir se tendre à nouveau, brulante d’envie, elle s’attendait à ce que je me laisse aller à la prendre de toute la force de notre désir, mais je n’en fis rien. Le plaisir est dans la retenue ma très belle. Elle me lança un regard interrogateur en me sentant si lent et doux, et bougea son bassin pour m’encourager à accélérer, mais un grand sourire narquois fut ma seule réponse, j’appuyais fortement au fond de son sexe et elle poussa un petit cri, suivi de la frustration de me sentir repartir lentement. Après quelques mouvements où elle se dandina entre plaisir et frustration, elle comprit que je n’avais pas l’intention de lui céder, mes mains saisirent ses cuisses pour l’empêcher de bouger et je continuais mon lent balai. Ce qui ne fit qu’attiser son désir et bientôt son plaisir monta, elle gémit chaque fois que je rentrais, soupira à chaque retrait, sa respiration se fit saccadée, elle bougeait la tête de droite à gauche au fil de ces sensations et m’envoyait des regards brulants. Rien que ces yeux auraient pu me faire jouir, la voir ainsi à ma merci était la chose la plus excitante qu’il m’ait été donné de voir. Son bassin accompagnait chacun de mes mouvements et ses abdos saillants m’offraient un spectacle imprenable. Puis j’accélérai doucement, elle releva légèrement la tête, contractant ses abdos sous le soudain afflux de sensation et gémis, les sourcils froncés, les yeux rivés sur mon sexe qui entrait et sortait avec une force maitrisée entre ses cuisses entravées. Je la laissais s’habituer à ce nouveau rythme, et lorsqu’elle se détendit légèrement, j’accélérais encore. Elle poussa un petit cri incontrôlé, et eut un petit rire, elle me regarda, comprenant que je n’aurais aucune pitié. Je profitai de ce nouveau rythme pour accentuer la force des coups au fond d’elle, son plaisir monta en flèche. Elle contracta si fort son ventre qu’elle était presque recroquevillée sur moi. Je passai une main dans son dos pour la soutenir, continuant sans relâche, elle gémissait fort, le souffle court et c’était si bon que je faillis défaillir. Lorsqu’elle releva la tête pour m’embrasser, je saisis ses lèvres avec passion et accélérai encore. Elle poussa un:
« Oh putain » en se laissant retomber en arrière, elle se cambra, chercha instinctivement à se dégager, mais je l’en empêcha et au milieu de ces cris de plaisir je captai son sourire. Elle me lança un regard d’admiration un peu incrédule, découvrant peut-être de nouvelles sensations, je l’espère. Je conservais ce rythme maintenant intense, sentant mes abdos brulés et son corps au bord de l’extase. Sa tête aller et venait, vers moi ou sur le côté, ses jambes bloquées gigotaient, elle était si belle ainsi, son corps luisant de plaisir. Chaque mouvement lui arrachait un cri, elle avait le souffle si court que son visage rougissait. Et j’accélérai encore, saisissant ces cuisses au plus près de ses hanches pour accentuer ma force, elle ferma les yeux et les plissa, sa bouche figée dans un O silencieux, ses mains s’agitaient, appuyant sur son bas ventre comme pour juguler son plaisir, saisissant les miennes, caressant son cou, ses seins dissimulés ou agrippant la table. J’aurais voulu la voir ainsi pour toujours, si belle dans on ivresse de plaisir. J’accélérai encore, jusqu’aux limites de mon physique, chaque coup faisait vibrer tout son corps, je restais attentif à chacun de ses signaux. Elle crispa la mâchoire, respirant et criant entre ses dents, ses mains agrippèrent le bord de la table au-dessus de sa tête, à s’en faire blanchir les phalanges, la tête enfouie dans son aisselle, elle n’était plus que plaisir intense et instinctif. Mon propre plaisir explosa, mais je le jugulai pour me focaliser entièrement sur elle, son corps se mit à trembler, je continuais encore et encore, elle hurla, voulut se redresser sur une épaule, retomba, trembla encore. Son bassin voulu fuir, n’y parvint pas, trembla de plus belle, elle cria au rythme de mes coups alors que l’orgasme l’emportait, puissant, agitant tout son corps. Sa main serra fort mon poignet, elle me lança un regard de détresse, je raffermis ma prise la pilonna de toutes mes forces. Elle se cambra, la poitrine vers le ciel, criant de façon chaotique, emportée par l’orgasme, elle se tourna instinctivement sur le côté, tremblant de tous ses membres et je sentis que son corps la lâchait. Je relâchais ma prise, immédiatement elle se recroquevilla, nous séparant complètement et trembla, tout son corps contracté. J’admirais son sexe ouvert, ses fesses parfaites, ses jambes musclées, sa peau si douce et si ferme, son ventre découvert, son visage enfoui dans ses mains, si rayonnant de plaisir. Elle se releva d’un bon, et m’enlaça si fort que je crus ne plus pouvoir respirer, instinctivement je lui rendis la pareille, voulant me fondre en elle pour toujours. Nos torses se soulevaient avec forces, cherchant l’air pour se remettre, et rapidement nous avons respiré à l’unisson, profitant chacun de la sensation du corps de l’autre, de la force et de l’intention dans nos bras. Plusieurs minutes passèrent dans notre étreinte, lorsqu’elle leva son visage vers le mien, une larme roulait doucement sur sa pommette, elle me sourit, et je l’embrassai avec tendresse. Nous passâmes ainsi un long moment à échanger des baisers doux et sincères, dans la pénombre du moment. C’était si bon.Elle me poussa légèrement, jusqu’à ce que je puisse la voir en entier. »Je voulais avoir quelque chose à offrir de plus, pour un moment comme celui-là », me dit-elle doucement, un peu timide. Elle défit lentement l’attache de sa robe, et la laissa glisser à terre. Ses mains encadrèrent un bref instant sa poitrine, des seins ronds splendides, que sa musculature travaillée gardait attachés haut, arrogant. « À toi, juste à toi. Je suis toute à toi ce soir », me murmura-t-elle tout bas, comme si je pouvais la rejeter. »Tu es magnifique, vraiment ». J’étais profondément touché en vérité, l’idée qu’elle avait eu une myriade d’amants n’avait eu aucune importance dès le départ, mais qu’elle s’offre ainsi était le plus cadeau que je pouvais recevoir. Je comblais le vide entre nous et la serra avec force et tendresse. Ses seins nus contre moi me firent frissonner, nous restâmes ainsi longtemps. Je l’embrassais avec une infinie douceur, ma main se dirigea vers cette poitrine offerte, elle frissonna légèrement. Doux et ferme, si chaud, je jouais un instant avec son téton si petit, elle soupira d’aise. Puis elle me poussa jusqu’à ce que je sois de nouveau assis sur la banquette, elle grimpa sur moi et colla son corps contre le mien en m’embrassant fougueusement. D’un geste habile, elle se pénétra de mon sexe et commença à faire des aller-retour dans son intimité encore trempée.
Ses gestes étaient doux, sincères, sans maitrise, juste l’envie de m’avoir en elle. Elle me regarda dans les yeux, j’y vis une légère fragilité, touchante, et lui rendit son regard. Mes yeux ne savaient plus quoi regardait tellement ils avaient de beauté devant eux, son bassin jouait, mon plaisir montait et je me laisser faire, elle gémit lorsque je saisis son téton dans ma bouche. Elle serra un peu plus fort son corps contre ma bouche, et je jouais de ma langue, tout en caressant l’autre sein. Mes mains allaient de sa poitrine à son dos nu, sur ces cuisses et ses fesses, alors qu’elle me faisait l’amour avec une infinie tendresse. Je me laissais aller à ce plaisir, accompagnant ses mouvements pour accentuer son plaisir. Les yeux dans les yeux, le visage si proche que nous respirions chacun le souffle de l’autre, nous fîmes l’amour ainsi longtemps, sans vraiment chercher le plaisir, mais plutôt le partage.Au bout d’un moment, elle m’adressa un sourire espiègle et changea sa position pour se mettre en appui sur ses pieds de part et d’autre de ma taille. Elle appuya de tout son poids sur mon sexe, et nous échangeâmes un long gémissement, puis elle s’appuya sur mon genou et se mit en arrière, et, à la force de ses cuisses, fit d’amples et puissants aller-retour. Elle sur moi, je n’avais aucun moyen de contrôler, tous les deux déjà très excités, je n’avais aucune chance. Ses mouvements puissants, son regard brulant et décidé ne firent qu’un bouché de moi, elle accéléra sans pitié, ses yeux pleins de défi rivé dans les miens, je gémis à mon tour sous ces assauts terribles, sentant mon sexe prêt à exploser. Instinctivement je voulus saisir sa taille pour ralentir la cadence, mais elle me saisit les mains et s’appuya dessus pour les immobiliser contre mon ventre. Son visage à quelques centimètres du mien, concentrée à l’extrême, elle gémissait au rythme de son corps, si belle, si sauvage. Ces seins qui rebondissaient juste devant moi me donner envie de la posséder complètement pour toujours, elle accéléra encore, m’arrachant un cri d’extase, c’était si bon ! Comment pouvais-je avoir envie d’elle alors même qu’elle me faisait l’amour comme une déesse, j’avais l’impression que rien ne pourrait me sevrer. Ses gémissements s’accentuèrent, ce qui ne fit qu’amplifier mon plaisir qui montaient inexorablement, elle mit plus de poids sur chacun de ses mouvements et je fermais les yeux avec force pour essayer de lui résister plus longtemps, mais un long gémissement sorti de ma bouche alors que son sexe s’emparait sans relâche du mien, mon corps trembla et je jouis si fort, elle s’arrêta tout au fond de son corps, serré contre moi, et mon orgasme provoqua de longues giclées en elle, ses yeux si étincelants et fiers rivés dans les miens. Elle, nue, échevelée et fière, c’était l’expression de la beauté, je gravais profondément cette image en moi.
Encore secoué par mon orgasme, elle m’embrassa avec passion, nos souffles courts, nos corps repus. Elle se serra contre moi et moi contre elle, sans un mot, dans la force de l’instant, son corps chaud et doux contre le mien. Nous n’avons plus bougé, j’entendis son souffle dans mon oreille devenir régulier, son corps qui se détendit, et je me souviens m’être endormi aussi. Impossible de dire combien de temps, peu surement. J’ouvrais les yeux, un peu hébété et engourdi, elle toujours sur moi, je caressais son dos pour la réveiller. Ses petits yeux fatigués s’ouvrirent avec une pointe de malice.
« Salut bel inconnu », murmura-t-elle. Je ne répondis pas, me contentant de la regarder avec tendresse et un intérêt grandissant. Elle se dégagea pour se relever, et rigola en sentant son corps tout engourdi par sa position, elle étira son corps merveilleux corps nu juste devant moi avec un sourire provoquant et me tendit la main. »J’ai une chambre là-haut, viens »Nous avons ramassé nos affaires en tas, et sommes montés, encore à moitié endormis. La petite chambre n’était pas la sienne de toute évidence, plutôt une pièce impersonnelle pour dépanner les saisonniers. Mais malgré tout, elle avait éparpillé des brides d’elle un peu partout, des affiches et des flyers bien sûr, un masque de théâtre italien en bois, une grosse valise verte au pied du lit, une peluche en forme de Crokmou et des draps aux couleurs vives. Elle entra dans son lit à quatre pattes, m’offrant la vue de son magnifique fessier avec un regard joueur et s’affala de tout son long en m’invitant de ces bras ouverts. De la voir ainsi, j’avais à nouveau envie d’elle, mais la fatigue se faisait sentir et la nuit était déjà bien avancée. Je m’affalais à mon tour, et me serra contre son corps, elle blottit sa tête dans le creux de mon cou et emmêla nos jambes, une main sur mon torse. J’étais bien à cet instant, j’aurais remercié l’univers tout entier de m’offrir une telle nuit. »Pique? » Elle leva vers moi ces yeux endormis, mais toujours étincelants.
« Merci » murmurais-je, sincère. Ses yeux pétillèrent un peu plus, elle sourit et m’embrassa doucement. J’eus l’impression qu’il y avait quelque chose d’intime dans ce dernier baiser, mais seul l’avenir, si avenir il y avait, pourrait me le dire. Elle se blottit à nouveau et s’endormit presque immédiatement. Sa journée avait été bien plus longue et épuisante que la mienne, et je pris plaisir à la sentir endormie conte moi, elle, si belle, si naturelle, si douce, je n’arrivais pas à croire que je puisse être là, en sa compagnie.Alors, incapable de dormir, j’ai saisi mon portable aussi discrètement que possible, et j’entrepris de poser les grandes lignes de ce récit. Par pour le raconter à quelqu’un, mais pour que se soit raconté, parce que, quelque pars, le monde est un peu plus beau grâce à elle. Bien sûr, j’ai modifié quelques détails concernant Pique, et le restaurant, afin qu’elle ne puisse pas être reconnue. Merci de m’avoir lu.© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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