Le secret de Charlotte : chapitre 1
Un jeune Ă©tudiant tombe amoureux d’une fille de sa fac. Le sentiment semble partagĂ©, mais cette dernière ne cesse pourtant de le repousser sous d’Ă©tranges prĂ©textes. Quel secret cache-t-elle ?
Proposée le 20/09/2017 par Loco2016 Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: GroupesLieu: Sauna, club, sexe shopType: Fantasme
Chapitre 1 :Je suis en première annĂ©e Ă l’universitĂ©. Les Ă©tudes sont difficiles, mais pouvoir vivre dans son petit studio d’Ă©tudiant, loin de ses parents, c’est quand-mĂŞme vachement le pied. C’est bon de pouvoir enfin ĂŞtre libre et de faire ce qu’on veut, mĂŞme si faut quand-mĂŞme rester un minimum sĂ©rieux. Je me suis fais de nouveaux amis parmi les gens de ma fac. Le soir, on sort souvent ensemble et faisons la fĂŞte en buvant comme des trous jusqu’Ă rentrer complètement plein mort. Pourvu que mes parents n’apprennent jamais ça. Parmi notre petit cercle, je flash complètement sur Charlotte. C’est une fille de dix-neuf ans, petite, mince, avec de longs cheveux noirs. Mais vraiment, noir, tellement qu’Ă mon avis cela doit ĂŞtre une couleur. Elle est un peu l’outsider de notre groupe. Elle est timide, toujours sĂ©rieuse, et ne fait jamais la fĂŞte. Elle doit tellement peu souvent sortir de chez elle qu’elle est pale comme un mort. Si elle ne s’habillait pas toujours de façon coincĂ©e genre petite fille gentille, je pourrais la confondre avec une gothique. Mes amis sont au courant que j’ai le bĂ©guin pour elle. Ils n’ont d’ailleurs aucune gĂŞne pour me charrier souvent :
— Mais elle est plate, Alex ! DĂ©conne pas ! Plate comme une planche Ă pain ! Qu’est ce que tu lui trouves ?
Comme si la beautĂ© d’une femme dĂ©pendait de la taille de sa poitrine… sĂ©rieux… Ce qu’ils peuvent ĂŞtre immature parfois. Ce que je lui trouve ? Elle est trop belle et aussi très intelligente. Intelligente pas seulement dans le sens qu’elle s’en sort super bien dans ses Ă©tudes, mais parce qu’elle est cultivĂ©e et ouverte d’esprit. Quand on lui parle, on comprend tout de suite que ce n’est pas une cruche qui passe son temps Ă s’abrutir devant de la tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ©. Elle n’est pas superficielle, du genre Ă s’extasier sur un Bratt-Pitt, Ă ne penser qu’aux prochaines soldes, ni Ă crier comme une demeurĂ©e Ă la moindre mention d’un certain boys band. Elle est plus mature que son âge. Je voudrais juste pouvoir la dĂ©rider un peu, qu’elle se dĂ©tente et se lâche ; je remarque bien qu’elle garde toujours une certaine distance avec les gens. Nous nous entendons bien. Peut-ĂŞtre un peu trop. Les filles, je sais comment ça marche. Quand tu les rencontres, ou tu sors avec elle, ou tu deviens amis ; mais une fois que tu es ami, c’est fini, il y a plus moyen de pĂ©cho. Craignant que mes chances ne dĂ©clinent encore plus avec le temps, je me dĂ©cide un jour de me lancer et de lui dĂ©clarer ma flamme. Je m’attendais Ă ce qu’elle refuse, mais cela ne rend pas la chose plus facile :
— Je suis dĂ©solĂ© Alex, je t’apprĂ©cie beaucoup, mais ce n’est pas possible, me rĂ©pond-t-elle particulièrement embarrassĂ©e.
— Mais pourquoi ? fais-je.
PitiĂ©, qu’elle ne me dise pas des banalitĂ©s genre « j’ai peur de perdre un ami » ou des conneries de ce genre.
— Je… Je ne suis pas une fille pour toi, c’est tout.
— Tu ne crois pas que c’est Ă moi d’en dĂ©cider ça ?
Non mais, qu’est ce que c’est que cette rĂ©ponse !
— Je suis dĂ©solĂ©e, fait-elle, juste avant de m’abandonner limite en courant.
J’ai le cĹ“ur brisĂ©. Mes potes essaient de me remonter le moral en me convainquant de sortir faire de la fĂŞte le soir mĂŞme. Nous allons nous Ă©clater dans un cercle Ă©tudiant oĂą j’essaie de l’oublier dans l’alcool. Je finis la soirĂ©e complètement minable, il a fallu me ramener chez moi en me portant Ă bout de bras. Le lendemain, je suis malade au point que j’en ai loupĂ© les cours. Au moins, mon corps est dans le mĂŞme Ă©tat que mon esprit : complètement en ruine.
Je la revois les jours qui suivent. L’ambiance est tendue, nous sommes tous les deux gĂŞnĂ©s. Nous nous Ă©vitons le plus possible et lorsque nous sommes ensemble, nous parlons très peu. Avec le temps, les choses s’amĂ©liorent et redeviennent normale. Ă€ vrai dire, mĂŞme plus que normal. Je me fais peut-ĂŞtre des illusions, mais j’ai vraiment l’impression qu’un truc est en train de naĂ®tre entre nous. Quelque chose qui est plus que de la simple complicitĂ© entre amis. Plusieurs mois passent ainsi. Mes sentiments ne font que grandir pour elle. Je l’aime, elle me fait envie. La nuit dans mon lit, je me branle en pensant Ă elle. Je me fais gicler en m’imaginant toutes les choses que j’aimerais lui faire. Des choses… impures. Du genre qu’une fille comme elle ne voudrait certainement jamais faire. J’ai honte, c’est mal, je le sais, mais elle me rend dingue.
Quand je commence Ă m’astiquer vraiment tous les jours, je n’en peux plus. Il faut que je lui parle. Je me dis que les choses ont bien Ă©voluĂ© entre nous. Je suis certains que je ne me fais pas des films, qu’il y a quelque chose de rĂ©ciproque. Je fais alors une deuxième tentative un soir oĂą nous rentrons Ă moitiĂ© bourrĂ© d’une soirĂ©e, une des seules Ă laquelle elle n’ait jamais acceptĂ© de venir.
— Alex, ce que tu es lourd ! rĂ©pond-t-elle Ă ma dĂ©claration. Je pensais qu’on avait mis tout ça derrière nous.
Sa rĂ©action me fait mal, mais je refuse de m’avouer vaincu :
— Je sens bien qu’il y a un truc entre nous, ne me dis pas que je m’imagine des choses.
— Alex, je t’aime beaucoup, mais… tu ne me connais pas vraiment. Il y a des choses, si tu savais… cela te ferait peur et tu prendrais des jambes Ă ton cou. Je ne veux pas que ça arrive, je tiens trop Ă toi pour ça.
— N’importe quoi ! fais-je Ă©nervĂ© qu’elle me fasse finalement le couplet du « je ne veux pas, cela gâcherait notre belle amitié ». Tu sais que tu peux tout me dire. Je ne vois pas ce qui pourrait me choquer.
— Je…
Je sens qu’elle hĂ©site.
— Non. Je ne suis pas une fille pour toi, je te l’ai dĂ©jĂ dit. N’essaie pas d’en savoir plus, Alex, s’il te plait.
Putain de merde. Cette fois, plus que de la tristesse, c’est surtout de la colère que je ressens. Elle me rejette, elle refuse de me parler. Elle ne me fait pas confiance ? J’essaie d’insister pour les tirer le vers du nez, mais au bout d’un moment, elle fait un malaise. Elle a dĂ» boire bien plus que ce qu’elle pouvait tolĂ©rer. Nous sommes dans la rue, au beau milieu de nulle part. En bon gentleman, je la ramène chez elle en la portant. Je lui prends ses clĂ©s pour entrer et l’amène jusqu’Ă sa chambre. Elle s’Ă©croule sur le lit et s’endort tout de suite. Si j’Ă©tais la pire des ordures, je profiterais d’elle, mais je ne suis pas comme ça. J’hĂ©site un instant Ă l’abandonner, mais je dĂ©cide de rester. Non pas parce que je suis un type louche ou un pervers, mais au contraire, parce que je veux ĂŞtre un bon ami. Elle est malade, je ne pense pas que ce soit une bonne idĂ©e de la laisser seule. Je ne voudrais pas qu’elle fasse un coma Ă©thylique ou une merde de ce genre.
Le lendemain, elle se rĂ©veille avec une sacrĂ©e gueule de bois. Elle s’Ă©tonne de ma prĂ©sence, je lui explique ce qui s’est passĂ©. Elle semble avoir oubliĂ© une bonne partie de la soirĂ©e d’hier, mais bizarrement, pas le moment oĂą je lui ai rĂ©vĂ©lĂ© mes sentiments. Elle me remercie pour ce que j’ai fais pour elle, puis je prends congĂ© quand je sens qu’elle va suffisamment mieux. Chienne de vie.
J’essaie de faire ce qu’elle m’a conseillĂ© et de l’oublier, de passer Ă autre chose. J’ai rencontrĂ© quelqu’un, mais cela n’a pas durĂ© longtemps. C’Ă©tait bon d’ĂŞtre de nouveau en couple, et surtout de pouvoir enfin rebaiser, mais une fois les couilles bien vidĂ©es, il ne restait plus grand chose ; je n’avais pas vraiment de sentiment pour elle. Finalement, c’Ă©tait surtout une histoire de sexe ; j’ai fini par la larguer.
Je suis toujours proche de Charlotte, mais c’est plus une torture qu’autre chose. Je suis jaloux Ă chaque fois que je vois un homme lui tourner autour. L’idĂ©e quelle puisse ĂŞtre avec un autre me rend fou. Par chance, elle les envoie tout le temps balader. NĂ©anmoins, je continue Ă me demander : pourquoi s’obstine-t-elle Ă repousser tout le monde de cette façon ? Quelle est cette chose qui est censĂ©e me faire peur si je l’apprenais ? Je me suis mis Ă m’imaginer plein de choses, du genre que c’est peut-ĂŞtre un transexuelle ou d’autres trucs du mĂŞme genre. C’est peut-ĂŞtre idiot, mais je veux savoir.
Une fille comme elle ne pouvait pas rester Ă©ternellement cĂ©libataire. Elle finit par trouver quelqu’un. Putain, ce que je suis Ă©cĹ“urĂ©. Qu’est ce qu’il a de plus que moi ce con ? Pourquoi veut-elle bien de lui et pas de moi ? Quand je le rencontre la première fois, je rĂ©alise tout de suite que c’est un vrai connard. Qu’est ce qu’elle lui trouve, sĂ©rieux ? Je ne comprendrais jamais les femmes. Je ronge mon frein en silence et continue de jouer les bons amis, mais cela me tue. Je ne supporte pas l’idĂ©e qu’elle puisse se faire toucher par un autre. Qu’il puisse la baiser, profiter de son corps, et pas moi, jamais. Je la veux, tellement.
C’est sans surprise que la dĂ©couvre quelque mois plus tard complètement en pleurs. L’imbĂ©cile l’a plaquĂ©. Je devrais en ĂŞtre heureux, mais je ne le suis pas. Bordel, quand on a une fille comme elle, on ne s’en dĂ©barrasse pas comme une merde ! On la câline et on la choie ! J’ai envie de lui casser la gueule, sĂ©rieux ! Je la prends dans mes bras pour la rĂ©conforter, mais c’est chez Benny, son meilleur ami qu’elle parvient Ă sĂ©cher ses larmes. Je ne connais pas ce gars-lĂ , je ne l’ai jamais vu, mais de lui aussi, je suis jaloux. Si je ne peux pas sortir avec, j’aurais au moins eu envie d’ĂŞtre la personne dont elle est le plus proche. Je me console en me disant que c’est difficile de rivaliser avec quelqu’un qui la connait depuis plus longtemps que moi.
Le temps dĂ©file encore. Nous sommes passĂ©s tous les deux en seconde annĂ©e. J’espĂ©rais qu’elle finisse par me confier son secret, mais mĂŞme après plus d’un an, je remarque qu’elle prend toujours bien soin Ă marquer une certaine limite entre nous. Je ne parle pas simplement d’une friendzone, on dirait qu’elle a simplement peur d’ĂŞtre proche de quelqu’un.
J’ai essayĂ©, j’ai vraiment essayĂ© de l’oublier, mais je n’y arrive pas. Cela tourne presque Ă l’obsession. Ça serait plus facile de tourner la page si je finissais pas dĂ©couvrir que c’est une grosse conne qui n’en vaut pas la peine, mais plus je la connais, plus je tombe amoureux. Cette fille est juste parfaite. J’ai craquĂ© de nouveau, et j’ai repris mes masturbations en pensant Ă elle. Je la veux… c’est viscĂ©ral. Est-ce qu’elle sait au moins combien elle me fait souffrir ? De toute façon, c’est mieux comme ça, mieux vaut qu’elle n’en sache rien : qu’est ce que cela apporterait ? Je veux nĂ©anmoins passer une nouvelle Ă©tape avec elle. Je tiens Ă ĂŞtre plus proche, plus intime. Je tente alors de la convaincre de me confier son secret. Elle m’Ă©nerve : elle ne lâche rien. Elle ne veut vraiment pas me parler. Depuis le temps qu’on se connait, elle devrait pouvoir me faire confiance, bordel !
« Être un type bien », c’est important pour moi. J’ai toujours essayĂ© d’ĂŞtre gentil, de ne jamais agir comme un connard ; mais parfois, je reste humain, et je fais des conneries en dĂ©passant les bornes, comme quand je dĂ©cide d’aller voir directement son meilleur ami pour avoir des rĂ©ponses vu qu’elle n’est pas prĂŞte Ă m’en donner. Je connais pas ce « Benny » — quel nom ridicule, quand-mĂŞme — je ne l’ai jamais vu. Il lui a fallu du temps avant mĂŞme qu’elle me rĂ©vèle son existence. J’ai dĂ» mener un vrai travail de dĂ©tective pour avoir des informations sur lui. Première surprise : il travaille dans un sex shop. CoincĂ©e comme elle est, je ne l’imaginais pas cĂ´toyer ce genre de mec. Quand j’arrive sur place pour avoir un tĂŞte-Ă -tĂŞte, seconde surprise : il est tatouĂ© et percĂ© de partout ; un vrai clichĂ© ce type. D’un pas assurĂ©, je vais l’aborder et lui avoue d’entrĂ©e qui je suis.
— Ah, c’est vous l’ami dont elle parle tout le temps, me dit-il d’un ton sympathique.
Curieux, elle, elle ne me parle presque jamais de lui. Cela me rend jaloux. Je ne sais pas ce qui me prend. Je lui explique tout. Je lui raconte que je sais qu’elle a un secret que je veux savoir. Si ce gars est vraiment son meilleur ami, il doit le savoir, non ? Il me fixe silencieusement dans les yeux en prenant le temps de me jauger, puis il me rĂ©pond enfin :
— Je comprends votre situation. Si j’Ă©tais Ă votre place, je voudrais savoir moi aussi, mais vous savez aussi bien que moi que ce n’est pas Ă moi de vous le dire.
J’avais donc raison, il sait.
— Je le sais, mais…
— Mais je sais aussi comment fonctionne Charlotte, me coupe-t-il. Parfois, elle a besoin d’un coup de pouce. Vous tenez vraiment Ă savoir ?
— Oui, fais-je d’un ton pĂ©remptoire.
Il me regarde encore en rĂ©flĂ©chissant un instant, puis il semble avoir pris une dĂ©cision lorsqu’il prend un bout de papier et inscrit quelque chose dessus avant de me le tendre.
— Tenez, dit-il. Venez à cette adresse, demain, à vingt-et-une heure trente.
— Qu’est ce que cela veut dire ?
— Il y a des choses qu’il est difficile d’expliquer et qu’il est prĂ©fĂ©rable de montrer.
— Merci, fais-je confus.
— Ne dite pas ça. Vous allez me dĂ©tester après ça. Avant d’essayer de me casser la gueule, rappelez-vous juste que c’Ă©tait VOTRE dĂ©cision. Ok ?
Je quitte le sex shop un peu dĂ©pitĂ©. Je ne comprends pas ce qu’il a voulu dire par lĂ . Tout ce que je sais, c’est que je suis prĂŞt Ă tout pour dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ©. Le jour-J, je me rends alors sur place. Cela doit ĂŞtre une erreur, c’est l’adresse d’un de club privĂ©. J’essaie malgrĂ© tout d’entrer, histoire de ne pas avoir fait tout ce chemin pour rien, mais je me fais jeter par le balourd qui monte la garde.
— Laisse-le, Marcus, entends-je soudain. Il est avec moi.
Benny apparait de l’intĂ©rieur du bâtiment et me fais signe de le rejoindre. La montagne de muscles me laisse passer. Je fixe ce dernier d’un air de dĂ©fi avant de pĂ©nĂ©trer dans ce repaire secret. Benny me fait traverser un long couloir. Il y a de la musique, mais je comprends tout de suite qu’il ne s’agit pas d’une boite de nuit. Il fait sombre, les murs noirs sont tapissĂ©s de tentures de velours rouges. Je n’ai plus de doute quand j’arrive Ă un bar : je suis dans une espèce de boite Ă partouse ou un club d’Ă©changiste. Les gens sont Ă moitiĂ© nus, des couples, voire carrĂ©ment des groupes s’embrassent et se pelotent sans aucune pudeur. Je peux mĂŞme entendre des cris très explicites provenant de derrière certaines portes. Qu’est ce que je fous lĂ ? Je n’ai jamais mis les pieds dans ce genre d’endroit, ce n’est pas mon genre. Et surtout, quel est le rapport avec Charlotte ? Qu’est ce qu’elle y ferait ici ?
— Tu veux toujours savoir ? me demande mon guide.
— Oui.
— Par lĂ , me dit-il en pointant du doigt l’escalier. Premier Ă©tage, troisième porte Ă droite.
Je ne sais pas par quelle force mystique je ne pas fais demi-tour. Je suis gĂŞnĂ© par tout ce qui m’entoure. Toute cette dĂ©bauche et cette aura de sexe me met mal Ă l’aise. Je vais Ă l’Ă©tage et traverse un couloir. J’entends du bruit Ă travers les portes. Il y a des gens en train de baiser lĂ -dedans. Combien sont-ils ? J’arrive devant celle indiquĂ©e par Benny. Je m’arrĂŞte un instant. J’hĂ©site. Qu’est ce qui m’attends derrière ? Il est trop tard pour faire marche arrière, de toute façon. Je prends une bonne bouffĂ©e d’air avant de tourner la poignĂ©e. J’entre dans la pièce, le cĹ“ur serrĂ©, et n’arrive pas Ă croire ce que j’y vois.
La scène est tout simplement surrĂ©aliste. Une fille est en train de se faire prendre par trois mecs juste devant mes yeux. Elle est allongĂ©e sur l’un qui lui baise la chatte, tandis qu’un autre lui bourre le cul, le tout pendant qu’elle suce le dernier. Tout autour d’eux, il y a un cercle d’hommes en train de se branler en les matant. Certains sont Ă poil, d’autres habillĂ©s. Je ne comprends pas ce que je fais lĂ . C’est complètement dingue. Je pensais que ce genre de truc n’arrivait que dans les films pornos, oĂą les gens sont payĂ©s, pas dans la vraie vie.
Il me faut un temps pour la reconnaitre, ou plutĂ´t pour l’accepter : cette fille au milieu de tous ces mecs, c’est Charlotte, ma Charlotte. Je suis troublĂ©, j’ai l’impression de rĂŞver. Charlotte est une fille prude et timide. Ce n’est juste pas possible qu’elle soit lĂ , dans cet antre de la perversion, au centre d’une orgie.
Les mecs sont loin d’ĂŞtre doux avec elle. Il la bourre comme une salope. Ils la traitent de pute et de sac Ă foutre. Elle beugle comme une furie. Pourquoi personne ne fait rien et se contente de regarder ? Ils sont malades oĂą quoi ? Il faut intervenir ! Je fais un pas en avant avec l’intention de casser la gueule Ă ces connards pour qu’ils la laissent tranquille, quand j’entends sa voix :
— Ouiiiiii ! Encore ! Putain ! Bande de salauds ! Plus fort ! J’adore vos bites !
J’hallucine. Je vais me rĂ©veiller, c’est juste pas possible. Ces mots ne peuvent pas avoir Ă©tĂ© prononcĂ©s par ma Charlotte. Non, je ne suis pas en train d’assister Ă un viol. Elle est consentante et prends manifestement son pied. Je ne sais plus oĂą me mettre. J’observe la scène avec les autres, mĂ©dusĂ©. Ă€ un moment, ses yeux se tournent vers moi. Elle me fixe, elle m’a reconnu, c’est certain. Elle m’a vu avec mon regard choquĂ© et scandalisĂ©. Cela ne change rien, elle continue de pomper ce sexe qu’elle a dans la bouche sans se soucier de moi.
La scène se poursuit devant mes yeux. Les mecs se relayent en changeant de trou. Ils se servent d’elle comme d’une chose, tandis qu’elle ne cesse de crier :
— Aaah oui, utilisez-moi les garçons ! Je suis votre garage à bites ! Votre pute ! Je ferais tout ce que vous voudrez, mais pitié, baisez-moi !
Je ne la reconnais pas. Cette fille d’apparence si innocente, se comporter de façon si obscène… MĂŞme dans mes rĂŞves les plus pervers, jamais je n’ai osĂ© imaginer…. Je ne comprends pas : c’est la fille de tous mes fantasmes, je suis jaloux Ă chaque fois qu’un mec approche d’elle. Je la veux pour moi tout seul. Je rĂŞve de son corps et de pouvoir lui faire l’amour, j’ai envie de casser la gueule Ă ces enculĂ©s qui ont Ă la fois l’audace et la chance de la toucher, et pourtant, j’ai sorti ma bite de mon pantalon et ai commencĂ© Ă me branler comme tout le monde. Je suis dur. J’ai beau essayĂ© de le nier, quelque part, tout ceci m’excite.
Je ne suis apparemment pas le seul. Certains voyeurs ont dĂ©jĂ giclĂ© un coup dans le vide en voyant la scène. Quelques uns sont partis, les autres semblent dĂ©cidĂ©s Ă assister au spectacle jusqu’Ă bout. Un gars qui n’en peut manifestement n’en peux plus et s’avance vers elle pour se faire sucer. Elle accepte son pĂ©nis sans discuter. Si n’importe qui peut participer, je me demande ce que font les autres. Je prĂ©fère ne pas me poser trop de question.
Ils la font changer de position. Ils la malmènent, ils la giflent, ils la fessent, ils l’insultent de tout les noms, jamais elle ne se rebelle. Ce n’est pas la Charlotte que je connais, timide mais avec son caractère. Elle se donne entièrement Ă eux, leur faisant confiance pour lui donner du plaisir en en prenant sur elle. De temps en temps, elle me regarde. Elle ne fait ça avec personne d’autre du public, rien qu’avec moi. Je lis dans son regard Ă la fois de la provocation et de l’excitation. Comme si cela l’excitait de savoir que j’Ă©tais lĂ , en train de la regarder, et de me branler.
Cela dure une Ă©ternitĂ©. Ils la baisent, ils l’enculent, ils la forcent Ă les prendre dans sa bouche jusqu’Ă en manquer d’air. Ils la retournent dans tous les sens comme une vulgaire poupĂ©e gonflable. Je n’avais jamais vu une fille se faire traiter comme un tel dĂ©chet, et surtout aimer ça. Ă€ la fin, ils lui attachent les mains dans le dos et lui ordonne de se mettre Ă genoux. Ils se branlent devant sa figure, prĂŞt Ă Ă©jaculer. Les salauds, je les dĂ©teste d’ĂŞtre de telles ordures, mais quelque part, je tuerais pour ĂŞtre Ă leur place pour lui dĂ©charger moi aussi mon foutre sur sa belle petite gueule.
— Oh oui ! Oui ! s’extase-t-elle, complètement en transe. Allez-y ! Souillez-moi de foutre ! Couvrez-moi de sperme ! Giclez-moi dessus !
Elle ouvre grand la bouche en sortant la langue pour souligner son impatience et sa soumission. Cela me donne envie de m’astiquer plus fort. Un premier mec beugle soudainement :
— Aaah ! Oui ! Allez, bon appétit sale chienne !
Il lui envoie son foutre au visage. Les autres suivent les uns après les autres. C’est une vĂ©ritable douche de sperme. Certaines personnes de l’assemblĂ©e viennent se joindre Ă la fĂŞte pour l’arroser. Moi je n’en peux plus de la voir comme ça, le corps littĂ©ralement inondĂ© de semence d’hommes qui coule le long de sa peau. Je finis par craquer et Ă me faire Ă©jaculer dans le vide. Je l’aime trop et je suis trop choquĂ© pour ce qui se passe pour m’avancer et me soulager sur elle comme le font d’autres, mais j’ai tout de mĂŞme trop besoin d’Ă©vacuer du sperme pour me calmer. Mon esprit pervers me fait m’imaginer malgrĂ© moi que je lui jouis Ă la figure et qu’elle accepte mon don avec un sourire de bonheur. Je me sens si sale.
Je me vide bien les couilles, puis, honteux, je rouvre les yeux. C’est terminĂ©. Elle est entourĂ©e de bites qui ont fini de juter pour elle. Les sexes encore bandĂ©s semblent sourire d’un sourire bĂ©at, Ă©puisĂ©. Charlotte elle-mĂŞme semble heureuse, radieuse. Elle branle quelques unes de ses queues en train de ramollir en leur faisant des bisous.
— Alors les garçons, ça vous a plu ? J’ai Ă©tĂ© bonne ?
— Oh oui, Charlotte, tu as été superbe ce soir, répond un grand black.
— J’ai Ă©tĂ© une bonne salope ?
— La meilleure.
Elle a le visage, les seins, et le ventre maculĂ© de sperme. Elle joue avec en se l’Ă©talant, puis se lèche les doigts pour le gouter. Jamais, au grand jamais, je n’aurais cru Charlotte aussi salope.
Je remets ma bite dans mon pantalon et sors de la pièce, troublé. Je ne sais pas ce que je suis censé ressentir, ce que je ressens en ce moment. Je descends retrouver Benny.
— Alors, tu as tout vu ? me dit-il.
— Oui, j’ai tout vu.
— Voilà , maintenant, tu sais. Tu as envie de me casser la gueule ?
— Non. Je voulais savoir, et tu m’as aidĂ©.
— Tu regrettes ?
— Je ne sais pas.
— Tu veux lui parler ?
— Je… je ne sais pas.
— Viens, je vais vous trouver un coin oĂą vous pourrez discuter en privĂ©, prend-t-il la dĂ©cision Ă ma place. Je vais aller la prĂ©venir. J’imagine qu’elle t’a vu.
Il m’emmène dans une chambre vide. Avec un grand lit rond, et des miroirs partout. J’attends environ dix minutes, quand je vois Charlotte dĂ©barquer fĂ©brilement, recouverte d’un peignoir, les cheveux mouillĂ©s. Elle vient de sortir de la douche. Je prĂ©fère la voir comme ça que toujours souillĂ© par tous ces mecs.
— Hey, me salue-t-elle sobrement comme si rien ne s’Ă©tait passĂ©.
— Hey, fais-je pour lui répondre.
Elle semble calme, bien qu’un peu sonnĂ©e. Je la sens Ă©tonnement dĂ©tendue. J’ignore si c’est l’effet du sexe sur elle, oĂą le fait qu’elle se sente mieux en ma prĂ©sence maintenant que « je sais ».
— Tu ne t’es pas enfuis en courant, j’imagine que c’est bon signe.
— Je ne sais pas.
— Je ne voulais pas que tu l’apprennes comme ça.
— C’est Benny qui m’a invitĂ©.
— Je me doute. Comment m’aurais-tu trouvĂ©e, sinon ?
— Ça n’a pas l’air de t’avoir dĂ©rangĂ©.
— Je… Je me suis un peu laissĂ©e emportĂ©e par la folie du moment. Je suis toujours comme ça quand je… Enfin… bref. Ça m’a excitĂ©e que tu sois lĂ . Encore plus quand je t’ai vu te branler pour moi… Ça t’a plu ?
— Je ne sais pas.
— Je t’ai vu pourtant jouir. J’en ai jouis rien qu’Ă le voir.
Je ne dis rien, je ne sais pas quoi dire. Je suis complètement dĂ©pitĂ©. En s’en rendant compte, elle semble regretter son commentaire.
— J’imagine que je te dois quelques explications, dit-elle pour couper le silence.
— Tu ne me dois rien.
— Si, je te le dois. Tu voulais savoir, non ? Et bien voilĂ . Je… je ne suis pas normale, Alex. Sentimentalement, j’ai des besoins… particulier, des besoins honteux, qui feraient que je perdrais tout respect de mon entourage si cela se savait.
— Tu as besoin te faire prendre par plusieurs mecs à la fois ?
— Non, enfin pas vraiment. Je suis une soumise, Alex. J’ai besoin qu’on… me prenne, qu’on me malmène, qu’on me traite comme une chose, une esclave. Je sais que c’est sale, mais c’est la seule chose qui m’excite.
— Comment c’est possible ? Comment s’est arrivĂ© ?
— Qu’est ce que tu crois ? Qu’il m’est arrivĂ© un truc horrible quand j’Ă©tais petite et que cela m’a brisĂ©e Ă vie ? L’explication est plus simple que ça : je suis comme ça, c’est tout. C’est… mon truc. J’ai toujours Ă©tĂ© ainsi, il m’a juste fallu du temps pour le comprendre. Quand j’Ă©tais adolescente, j’ai toujours Ă©tĂ© attirĂ©e par les vilains garçon. J’ai eu mes premiers rapports sexuels avec de vĂ©ritables connards, mais je n’ai jamais rĂ©ussi Ă prendre mon pied. Au dĂ©but, je pensais que c’Ă©tait juste parce que mes ex Ă©taient nuls au lit, puis Ă force, j’ai finis par croire que je n’aimais simplement pas le sexe que c’Ă©tait pas pour moi.
— Comment en es-tu arrivé là , alors ?
— Et bien, un jour, j’ai rencontrĂ© un vrai salaud. Il me traitait comme de la merde, mais il me faisait jouir comme personne. C’est lĂ que j’ai compris. J’aimais ça, me soumettre Ă un homme, qu’il puisse me faire ce qu’il veut.
— Je ne comprends pas, qu’est ce qui t’excite dans ça ?
— Je ne sais pas comment expliquer ça. Les gouts et les couleurs, tu sais. J’aime…. sentir le dĂ©sir primal chez un homme, le besoin. Le sentir s’abandonner Ă ses pulsions animales et m’abandonner avec lui. Cela me donne l’impression d’ĂŞtre quelqu’un d’autre, d’Ă©chapper Ă la rĂ©alitĂ©. J’aime qu’un homme me fasse sentir que c’est moi qu’il veut, que c’est de moi qu’il a besoin pour se soulager, qu’il est prĂŞt Ă tout pour ça. Cela me donne envie de me soumettre, de tout faire pour lui donner du plaisir, qu’il aime ça au point de devenir accro.
— Comment ça a fini avec ton connard de copain ?
— Mal. J’ai dĂ©couvert qu’ils couchaient avec des autres filles dès que j’avais le dos tournĂ©. Je suis peut-ĂŞtre une soumise, mais j’ai des limites. Si je suis avec un homme, je veux qu’il me veuille moi et rien que moi.
— Que s’est-il passĂ© ensuite ?
— Je l’ai larguĂ©, je suis partie. J’ai très mal vĂ©cu cette sĂ©paration. Pas parce que je l’aimais ou que c’Ă©tais l’homme de ma vie : ce n’Ă©tait pas le cas, et Ă vrai dire, on est mĂŞme pas restĂ© un an ensemble, mais parce que j’ai rĂ©alisĂ© ce que j’Ă©tais. Je me suis senti sale, honteuse, indigne d’ĂŞtre aimĂ©e. Je n’en avais jamais parlĂ© Ă personne jusqu’alors. J’avais du mal Ă accepter ce que j’Ă©tais, ce que j’aimais. J’ai essayĂ© d’avoir des relations « normale » après cela, mais rien Ă faire, cela ne me satisfaisait pas. J’ai essayĂ© de pousser certains de mes copains Ă pimenter nos rapports, Ă ĂŞtre un peu plus… bestial, mais cela n’a pas marchĂ© non plus. Cela les a mis mal Ă l’aise ; quand cela ne leur a pas fais peur. Ils m’ont fui. Certains m’ont dit des choses… horribles. Que je n’Ă©tais pas normale, que je devais me faire soigner, que j’avais un problème. Pendant longtemps, je les ai cru, jusqu’Ă ce que… je rencontre Benny.
— Comment ça ? Qu’est qui a changĂ© ? Vous ĂŞtes sorti ensemble ?
— Non, non. Benny et moi… je sais que ça va te paraitre surprenant, mais on n’a jamais rien fait. Lui, son truc, c’est vraiment le sado-maso. J’aime ĂŞtre dominĂ©e, mais lĂ , c’est encore un tout autre niveau. Non. Il m’a simplement appris que… je ne devais pas avoir honte, que je n’Ă©tais pas « anormale ». Il m’a fait comprendre que j’Ă©tais juste diffĂ©rente, avec des besoins diffĂ©rents. Il m’a fait rencontrer des gens « comme moi », des gens diffĂ©rents, avec des gouts… originaux. Ça m’a fait du bien. J’ai enfin pu parler sans tabou, me sentir libre, acceptĂ©e. Je sais que j’aurais toujours du mal avec les gens, que la sociĂ©tĂ© ne me comprendra jamais, mais au moins, je ne suis pas seule.
— Mais comment es-tu arrivée dans ce club ?
— C’est compliquĂ©… Ou simple, je ne sais pas. C’est Benny qui m’y a introduite. Les propriĂ©taires sont des amis Ă lui. J’Ă©tais reluctance au dĂ©but, mais il a fini par me convaincre. Ici, je pouvais tester mes limites. Explorer ma sexualitĂ© sans honte ni consĂ©quences. Vivre des aventures sans lendemain avec des inconnus qui ne me connaissaient pas. Cela m’a permis de me dĂ©couvrir moi-mĂŞme. Cela ne veut pas dire que je suis heureuse comme ça. J’ai Ă©videmment envie de rencontrer quelqu’un et de vivre l’amour, mais au moins, ici, je peux me libĂ©rer de mes frustrations sexuelles.
— Ils ne m’avaient pas l’air de t’ĂŞtre si inconnu que ça tout Ă l’heure.
— Oui, glousse-t-elle. Je suis devenue une habituĂ©e ici. Alors Ă force… Mais… tu comprends maintenant ? Tu comprends pourquoi je ne t’ai rien dit ?
— Oui, tu avais peur que je prenne la fuite, ou que je raconte çà tout le monde et que cela se sache. Mais regarde ! Je suis toujours lĂ ! Je pensais que tu pouvais me faire confiance quand-mĂŞme !— Non, ce n’est pas ça. Enfin, pas QUE ça. Bien sĂ»r, au dĂ©but, j’avais peur que cela t’effraie, mais… Alex… J’ai envie d’un petit-ami, mais j’ai besoin de plus qu’un petit d’ami, j’ai aussi besoin d’un maitre qui me domine et qui m’utilise. Quelqu’un qui n’a pas peur d’ĂŞtre brutale et autoritaire avec moi. Tu es un garçon gentil, et tu me plais beaucoup, vraiment. Mais justement, gentil, tu l’es trop. C’est pour cela ne pourra jamais marcher entre nous. J’ai dĂ©jĂ empruntĂ© cette voie auparavant, je sais comment cela se termine. On s’entendrait bien, mais tu ne pourras jamais me satisfaire sexuellement, et pour moi, le sexe, c’est très important dans la vie d’un couple.
— Je te plais vraiment ?
— Oui, bien sûr.
— J’ai dĂ» mal Ă te suivre, d’un cĂ´tĂ©, tu dis que je suis gentil et que je te plais, mais d’un autre, tu sors avec des connards qui te traitent comme de la merde et que tu quittes au bout de deux mois.
En disant ça, je pense Ă©videmment Ă son crĂ©tin d’ex.
— Je sais. Je… C’est compliquĂ©, ok ?! Tu crois que je n’en souffre pas, de ça ? Je ne suis plus une adolescente, je sais que les « vilains garçons » ne pourront jamais me rendre heureuse. Je cherche un homme Ă la fois dominateur, mais qui m’aimerait et me respecterait. Je sais que c’est contradictoire et impossible Ă trouver. Pourquoi tu crois que je passe autant de temps dans ce club ? Je… je suis dĂ©solĂ©e Alex. Je te l’ai dit, je ne suis pas une fille pour toi, je ne suis pas une fille bien.
J’ai la tĂŞte qui tourne et les pensĂ©es qui fusent. C’est beaucoup d’information Ă digĂ©rer. Cela explique tellement de choses, comme pourquoi elle ne passe quasi jamais ses soirĂ©es avec nous, pourquoi elle est Ă la fois timide, mais avec du caractère. C’est une nouvelle Charlotte que je dĂ©couvre ce soir, pourtant, c’est aussi la mĂŞme. C’est la mĂŞme fille dont je suis tombĂ© amoureux, et que j’aime toujours. Je l’imaginais douce, pure, innocente. En rĂ©alitĂ©, c’est une perverse. Cela me choque, mais est-ce un mal ? Au fond, nous sommes tous des pervers, certains ont juste plus de mal Ă l’accepter. Elle, elle sait l’assumer, et finalement cela la rend encore plus attirante Ă mes yeux. Je crois que c’est pour ça qu’au lieu de me barrer lorsque je l’ai vue avec ces trois mecs, je me suis branlĂ©.
— Qu’est ce que tu en sais que je ne pourrais pas te satisfaire ? fais-je soudain après un long moment de silence sur un ton autoritaire.
— Alex, je…
Je la coupe tout de suite :
— Toi non plus, tu ne me connais pas. Je t’aime, je te veux. MĂŞme après tout ce que j’ai vu et tout ce que tu m’as dit. Tu le comprends, ça ?!
— Je… oui, rougit-elle.
— Je te veux, toi, et personne d’autre. Je fantasme sur toi depuis un an. Je me branle comme un fou en pensant Ă toi. J’ai envie de ton corps, je suis jaloux rien qu’Ă penser qu’un autre puisse te toucher ou profiter de toi. J’ai vu ces enculĂ©s te sauter par tous les trous. Ça m’a rendu malade, malade de ne pas pouvoir ĂŞtre l’un d’entre eux. J’ai pu voir le plaisir qu’ils ont eu Ă te baiser, le bonheur que c’est de pouvoir te baiser, l’extase quand ils ont Ă©jaculĂ©. Je veux le connaitre moi aussi. Je refuse d’abandonner maintenant que je sais que je te plais vraiment. Tu ne peux pas me dire ça, et me balancer que je suis incapable de te satisfaire avant mĂŞme d’avoir essayer. Je ne peux pas continuer Ă vivre et Ă te cĂ´toyer en faisant semblant de rien, sachant que tu viens ici tout le temps pour te faire prendre comme une chienne quand moi je n’ai pas le droit de tirer mon coup sur toi.
— Alex…
— Tais-toi ! Demain, tu viens chez moi, Ă vingt-heure. Je vais te prouver que je suis digne de toi. Je vais te baiser, Charlotte, et je vais te faire jouir plus fort que tout ces salauds rĂ©unis. Quand j’en aurais fini avec toi, tu auras l’impression que ce que tu viens de vivre aujourd’hui Ă©tait de la rigolade. Je vais te faire mienne, et tu deviendras ma pute accro Ă ma queue.
Je ne lui laisse pas le temps de rĂ©pondre. Je quitte la pièce furibond en claquant la porte. Je souffle un bon coup. Je rĂ©alise en fait que je ne suis pas vraiment en colère. J’avais juste besoin de lui dire ces choses, aussi sales et perverses qu’elles soient. Moi aussi j’en ai marre de jouer les gentils garçons, il est temps d’assumer mon cĂ´tĂ© pervers. Je suis un animal prĂŞt Ă tout pour pouvoir la sauter, au moins rien qu’une fois. Demain, je prie qu’elle soit lĂ . © Copyright : Ce rĂ©cit comme tous les autres sont protĂ©gĂ©s par le Code de PropriĂ©tĂ© Intellectuelle.
Laisser une note/commentaire (ou bien faire un signalement)Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protĂ©ger les oeuvres littĂ©raires de nos auteurs.Cette page est destinĂ©e Ă ĂŞtre consultĂ©e en ligne et ne peut pas ĂŞtre imprimĂ©e ou copiĂ©e.© Copyright : Ce rĂ©cit comme tous les autres sont protĂ©gĂ©s par le Code de PropriĂ©tĂ© Intellectuelle. Un nombre important d’auteurs nous ont donnĂ© l’exclusivitĂ© totale de leurs textes.
Fermer définitivement
L’activation des cookies et de javascript est nĂ©cessaire Ă son bon fonctionnement.
Suite à des abus avec les notes, nous avons apporté quelques modifications à celui-ci pour plus de partialité envers les auteurs qui sont très sensibles à ce que vous pensez de leurs histoires érotiques.
La nouvelle version a pour but d’Ă©viter au maximum les abus inhĂ©rents Ă la notation des rĂ©cits coquins, et donc des auteurs (les votes multiples par exemple).
Il sera maintenant impossible de noter plus d’une fois la mĂŞme histoire Ă©rotique.
Les notes attribuĂ©es Ă la volĂ©e pour un mĂŞme auteur (qu’elles soient bonnes ou mauvaises) seront modĂ©rĂ©es.
Commentaires de l’histoire :
Voir les autres récits érotiques de cet auteur ou bien pour le contacter par email
Histoires Ă©rotiques choisies :
Le secret de Charlotte : chapitre 3
Le secret de Charlotte : chapitre 2
Le secret de Charlotte : chapitre 4
Le secret de Karima
Le secret d’Ilhem