Rochefeuille – Chapitre 9 et Fin : L’Exil.
Après le décès du Comte Hector de Rochefeuille, c’est son fils François qui prend la direction du domaine. A peine sortit du monastère dans lequel son éducation a été faite, il ne tarde pas à découvrir les aspects inavouables de la vie à Rochefeuille. Cette découverte sonnera la fin de la vie tumultueuse de Rochefeuille.
Proposée le 28/02/2019 par Marc Paul Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: GroupesLieu: InclassableType: Roman
Hector de Rochefeuille suivait au grand galop ses chiens de chasse. Depuis tôt le matin, il traquait un sanglier et voilà que la bête était maintenant acculée. Les chiens le tenaient en respect, il ne restait plus qu’à le servir à la lance. Mais le solitaire, dans un dernier sursaut d’énergie, fonça sur le cavalier et sa monture. Le cheval du Comte se cabra et désarçonna son cavalier. Le sanglier se rua sur son tortionnaire et l’embrocha entre les jambes avant de prendre la fuite. Les piqueurs, distancés par leur maître, arrivèrent trop tard pour sauver le Comte d’une hémorragie massive.La nouvelle du décès du Comte se répandit dans tout le domaine et ses alentours comme une trainée de poudre. Les mauvaises langues ne purent s’empêcher de médire, de rapporter que le Comte était mort par là où il avait péché, qu’entre cochons le plus fort et celui qui mange les génitoires de l’autre car la légende couru que le sanglier avait dévoré celles du Comte avant de s’enfuir.
Les funérailles passées, le château de Rochefeuille plongea pour quelques temps dans une profonde torpeur. La Comtesse ne quittait plus ses appartements, parfois Margot, Ninon, Sylvère et Aloïs lui tenait compagnie le soir, tentant d’apaiser la mélancolie qui avait saisi Catherine de Rochefeuille. Mais les grandes fêtes, les orgies n’étaient plus de mise. Et même si les deux servantes et les deux écuyers faisaient le maximum pour distraire Catherine de Rochefeuille, celle-ci ne s’adonnait que rarement à leurs débauches.Pourtant, au fil des semaines, Catherine reprit gout à la vie. A l’occasion d’une visite des Marmaing, elle s’offrit volontiers au marquis Pierre, à son fils Hector ainsi qu’à Louis mais aussi à Françoise et Hortense qui était aussi du voyage. La fête n’avait pas eu ni le faste, ni la débauche de celles d’avant mais Catherine y redécouvrit, avec le jeune Marquis en particulier, les plaisirs de la chair. Le jeune homme s’appliqua à donner à la veuve de son défunt parrain un bon plaisir et il la fourra plusieurs fois dans la soirée au cul comme au con.
Le Comte François sortit du couvent dans lequel il étudiait depuis cinq ans pour reprendre les affaires de son père. Son arrivée, cinq mois après le décès du Comte Hector, suscita un fort enthousiasme dans tout le domaine.
On savait qu’il avait été éduqué par les bons pères, on espérait qu’il ne suivrait pas les chemins de débauche de son père et de ses amis. On voulait croire, que les femmes et les filles des laboureurs et des artisans ne seraient plus forcées et pourraient vaquer à leurs occupations sans craindre l’apparition d’un cavalier aux cheveux roux et aux yeux verts.
Dès son retour, le Comte François fit le tour du domaine de Rochefeuille accompagné de Léon, le régisseur. Les gens qu’il rencontraient, étaient tous impressionnés par ce grand jeune homme, brun de poil comme sa mère, un peu austère. Il semblait aimable pourtant, et attentif à ce que lui disaient ses gens.
Peu à peu, les langues se délièrent, on lui parla de la multitude d’enfants roux aux yeux verts nées depuis de nombreuses années dans tout le domaine et il put constater de lui-même cette particularité. François de Rochefeuille était troublé par ces commérages. Ce qu’il avait pris au début pour des insinuations semblaient se confirmer au fil de ses rencontres. Quand on lui parla de la femme du forgeron, il se rendit chez elle et la questionna avec insistance. Elle finit par lui avouer avoir été foutue par le Comte Hector pendant que son mari réparait un étrier. Puis petit à petit, il interrogea d’autres femmes comme une des filles du bourrelier, Jeannette la mère de Margot et bien d’autres, toutes celles qui avaient enfanté d’un enfant roux.
Le Comte remarqua que Léon, qui assistait à ces interrogatoires, semblait encore plus embarrassé que lui. Il le questionna à son tour :
• Dis-moi, Léon, serais-tu au fait de tout ce que l’on vient de me dire ?
• Oui, Monsieur, par ouï-dire. J’avais entendu ces paroles qui m’avaient été rapportées par d’autres. Mais je n’y avais pas accordé d’importance. Les ragots vont bon train dans le domaine. Répondit Léon en tortillant son chapeau de feutre.
• Mais toi-même, as-tu été témoin de ce genre d’infamie ?
• Non Monsieur, jamais. Mais…
• Mais ? Dis-moi tout ce que tu sais, Léon ! Sois sans crainte, je ne cherche que la vérité.
• Monsieur le Comte Hector me demandait parfois d’aller à Bourges chercher des musiciens pour les fêtes qu’il organisait.
• Et c’est tout ? Insista le Comte François, déçu de cette révélation sans importance.
• Non, ce n’est pas tout. Je devais aussi trouver des ribaudes, des gueuses pour la fête et je ramenais tout le monde le lendemain.
• Et qui participait à ces fêtes, le sais-tu ?
• Ces fêtes avaient lieu avec les Marmaing, vos voisins, le plus souvent. Mais aussi avec des seigneurs venus de Paris ou d’ailleurs.
• Ma marraine, la Marquise de Marmaing participait-elle à ces orgies, et ma mère également… ? Demanda le Comte en se signant.
• Je l’ignore, Monsieur, quand j’arrivais les musiciens et les filles étaient reçues par mademoiselle Hortense et, maintenant par mademoiselle Marguerite. Je n’en sais pas plus.
• Fort bien. Je te remercie de ta franchise.
Le Comte François rentra tard au château. Il dina seul dans le cabinet de travail de son père, le sien désormais. Il s’assit derrière le grand bureau et se prit la tête entre les mains pour réfléchir aux révélations qui lui avait été faites dans la journée.
Catherine de Rochefeuille avait diné seule dans sa chambre. Son fils, parti à la découverte du domaine n’était pas rentré et elle n’avait pas eu le cœur de manger seule dans la grande salle à manger. Ninon vint prendre la vaisselle et les restes du repas qu’elle avait à peine touché. Elle était accompagnée de Margot. Ninon partie, Margot demanda :
• Madame souhaite-t-elle que je l’aide pour son coucher ?
• Oui, ma bonne Margot.
Margot délaça la robe de Catherine de Rochefeuille et la fit tomber par terre. La Comtesse s’assit devant sa coiffeuse pour que Margot défasse sa coiffure et brosse ses longs cheveux bruns. En coiffant sa maitresse, elle voyait ses petits seins dans l’ouverture de la chemise. Tout en brossant la chevelure, Margot repensait aux fêtes, aux orgies du passé. Combien y-en-avait-il eu depuis qu’elle était au service de Madame ? En cinq ans, peut-être dix, au moins. Une dizaine, c’était cela, les Marmaing visitaient leurs voisins deux fois l’an. Et c’est toujours avec eux que la débauche atteignait son apogée. L’attitude de Catherine de Rochefeuille, durant ces fêtes, aurait été surprenante pour qui ne connaitrait d’elle que la face visible. Comment pouvait-on imaginer cette femme d’une noblesse incontestable, à l’attitude austère en public, se donner ainsi sans retenue pendant ces orgies. La dernière fête revenait à l’esprit de Margot, une fête où la Comtesse s’était montrée particulièrement active, comme si elle pressentait le drame qui allait se produire, comme si elle savait que cette orgie allait être la dernière.
Ce jour-là, elle s’était fait prendre par deux fois par trois hommes simultanément, d’abord elle chevauchait le Comte qui lui prenait le con, le jeune Marquis Hector qui l’enculait pendant qu’elle suçait Aloïs. Puis le tour de Louis, de Sylvère et du Marquis Pierre était venu.
La voix rauque de la Comtesse tira Margot de sa rêverie :
• Eh bien, ma bonne Margot, que fais-tu ?
Margot se rendit compte qu’elle avait cessé de brosser les cheveux de la Comtesse, que la chemise de celle-ci avait glissée sur son bras, dévoilant complètement un sein qu’elle caressait doucement.
• Oh, que Madame veuille me pardonner, je rêvassais. S’excusa Margot en retirant prestement sa main.
• Viens avec moi devant la cheminée. Dit la Comtesse en se levant, insouciante que sa chemise ait glissée sur le sol dans le mouvement.
Elle entraîna Margot vers la peau de loup étendue devant l’âtre où brulait une grosse buche. Elle délaça le corset de Margot. Les deux femmes s’embrassèrent longuement, debout. Catherine déshabillant sa servante, pendant que celle-ci, les bras noués autour de sa nuque, enroulait sa langue autour de celle de sa maîtresse.
Elles s’allongèrent ensuite sur la peau de loup comme elles l’avaient fait tant de fois, surtout en période froide quand elles préféraient la chaleur du feu au confort du lit de Catherine de Rochefeuille. Elles se cajolèrent, faisant monter leur désir mutuel avant de se sucer ensemble, la joue de l’une prenant la cuisse de l’autre comme oreiller. Elles se firent jouir ensemble. Catherine de Rochefeuille soupira :
• Ma douce Margot, quel grand plaisir m’as-tu fait une fois de plus ! Vas dans ma commode, dans le tiroir du haut, tu trouveras un coffret en bois. Apportes-le moi.
Margot s’exécuta et donna à la Comtesse ce qu’elle avait demandé. Catherine l’embrassa de nouveau en lui tendant le coffret :
• Ceci est un présent que je projetais de te faire à l’occasion du cinquième anniversaire de ton entrée à mon service. Mais le destin a fait que je n’ai pas eu l’occasion de fêter cela. Dit la Comtesse, sa voix rauque tremblant d’émotion.
Margot prit le coffret et l’ouvrit. Elle y découvrir un vit en bois semblable à celui que Ninon et elle avaient fabriqué. Mais il était de meilleure facture, plus lisse, plus semblable à un vrai vit d’homme. Il était fait d’un bois dur, du buis et surtout il était pourvu de lanières en cuir pareillement au vit d’argent de la Comtesse. Margot la remercia :
• Madame est trop bonne avec moi. Je ne sais pas comment remercier Madame la Comtesse…
• Tu me remercies tous les jours par ton ardeur au travail comme au lit. Et si tu veux me remercier encore plus, prends ce vit et fout moi avec. J’ai envie de sentir un vit dans mon con. Répondit Catherine de Rochefeuille soudainement pleine de gaité.
Margot ne se fit pas prier. Elle s’allongea entre les cuisses ouvertes de sa maitresse et lui fourra le con avec son vit en bois. Catherine murmurait à son oreille de Margot et fouettait son ardeur :
• Par le diable, ce vit en bois est plus agréable que le mien en argent. Il est moins froid, presque aussi chaud qu’un vit d’homme. Fout-moi fort, ma douce, défonce-moi le con que j’en jouisse.
Le comte François avait pris la décision de questionner Margot puisque c’était elle qui recevait les gueuses que son père faisait venir pour agrémenter ses fêtes. Elle saurait lui dire à quoi ces catins étaient employées. Il ne voulait pas laisser trainer l’affaire et se dirigea vers la chambre de la première dame de chambre, au risque de devoir la réveiller si elle dormait déjà.
En passant devant la porte de la chambre de sa mère, il entendit des gémissements, des petits cris, des râles. Craignant sa mère souffrante, il ouvrit la porte et découvrit ce qui se jouait sur la peau de loup devant la cheminée. La Comtesse Catherine, sa mère bien-aimée, nue, à quatre-pattes sur une peau de loup qui se laissait foutre par Marguerite, sa première dame de chambre, toute aussi nue elle aussi et pourvue d’un appendice à la taille avec lequel elle sodomisait sa maîtresse. Cette catin tenait sa mère par les hanches et la besognait, comme un homme besogne une femme, par de lents et puissants coups de reins dont chacun tirait un râle de la bouche de sa mère.
Il se passa quelques secondes avant que Margot ne découvre l’arrivant muet de stupeur. Elle cria :
• Oh, mon Dieu ! Et se retira brutalement du cul de la Comtesse.
Catherine de Rochefeuille, déjà dans les brumes d’un orgasme proche, découvrit la raison du cri de Margot et de l’arrêt brutal de la sodomie qui la chavirait. Elle se saisit de la jupe de Margot et cacha sa nudité tant bien que mal.
François de Rochefeuille mit quelques secondes avant de réagir. Son visage était rouge de colère et ses yeux lançaient des éclairs. Il parla d’une voix forte, maîtrisant avec peine les tremblements de ses mains.
• Madame, j’ai été, ce tantôt, instruit des pratiques indignes de feu Monsieur mon père. Je n’imaginais pas une seconde que son vice vous avait à ce point gagnée. Votre conduite immorale est indigne de notre famille et du nom de Rochefeuille. Je ne sais pas encore le sort que je vous réserve mais sachez que la punition que je vous donnerai aura pour but de vous faire expier vos péchés jusqu’à ce que Dieu ou Satan vous appelle à lui. Vous et votre catin ne sortirez de cette chambre tant que ma décision ne sera pas prise. Un menuisier viendra pour condamner cette porte et une servante vous apportera du pain chaque jour afin que votre turpitude ne soit connue de personne.
Le Comte tourna les talons, referma la porte et la verrouilla. Quelques minutes plus tard, les deux femmes entendirent des coups de marteaux derrière la porte.
Margot sanglotait, ne cherchait pas à se revêtir, ni même à se débarrasser de son vit qui ceignait encore sa taille. Son beau rêve s’effondrait comme un château de cartes. Elle imaginait le pire pour elle comme pour Catherine. Un couvent dans lequel la Comtesse resterait enfermée et dépérirait. Et pour elle ? La honte, le bannissement, le bucher peut-être. Une main se posa sur son épaule. Catherine était habillée avec sa tenue d’équitation.
• Margot, ma douce Margot. Ne pleure pas, cela ne sert à rien. Il nous faut nous enfuir très vite.
• Mais, Madame, comment faire ? La seule porte est verrouillée et maintenant condamnée et votre fenêtre est si haute et donne sur le bassin.
• Il y a un escalier secret que je suis seule maintenant à connaitre. Mon défunt mari m’avait instruit de son existence. Le couloir qui se trouve derrière cette tenture conduit aux écuries par une porte fermée par un verrou de l’intérieur. Ceci avait été fait par un aïeul de mon mari, grand fouteur lui aussi, pour recevoir discrètement les femmes qu’il courtisait. Habilles-toi maintenant.
• Que dois-je faire, Madame ? Demanda Margot en remettant ses vêtements.
• Tu vas sortir d’ici par l’escalier secret. Trouve Sylvère, Aloïs et Ninon, j’ai une totale confiance en eux. Dit leur que nous devons partir, que ce sont mes ordres, nous leur expliquerons ensuite. Il nous faut ma jument avec ma selle et deux autres chevaux pour vous quatre. Ninon et toi ne savez pas monter, vous monterez avec les deux écuyers. Ne parle à personne d’autre ! Tu as bien compris.
• Oui, Madame. Mais où allons-nous ?
• A Marmaing, dans un premier temps. Il est dix heures du soir, il faut que dans une heure nous soyons partis.
Margot prit l’escalier et se retrouva dans les écuries. Elle courut vers la chambre de Sylvère et la trouva vide. Elle faillit éclater en sanglot de peur et de dépit. Elle ouvrit la porte voisine, celle de la chambre d’Aloïs et malgré son angoisse, elle eut un sourire en voyant ses trois amis, Ninon et les deux écuyers couchés, dans le même lit. Elle ne put s’empêcher de penser qu’ici aussi le plaisir avait été présent en début de soirée. Elle les réveilla, leur expliqua rapidement la situation. Aussitôt tout le monde s’affaira en silence et dans le noir.
Les trois montures et leurs cavaliers prirent la direction du château de Marmaing où ils arrivèrent une heure plus tard. Le Marquis Pierre fût réveillé ainsi que la Marquise Françoise. Catherine de Rochefeuille les mit au courant de son infortune. Le Marquis réfléchit un peu avant de dire :
• Ma bonne amie, vous et vos gens ne pouvez rester ici. Votre fils pensera certainement à vous chercher ici en premier. Les langues vont se délier et il apprendra vite, s’il n’en est pas déjà instruit, que nous étions vos partenaires dans les délicieuses fêtes de Rochefeuille. J’ai un relais de chasse en bord de Cher, Louis va vous conduire et reviendra. Françoise, ma chère amie, pouvez-vous réveiller notre régisseur et lui demander de venir ici. En attendant, prenez un peu de repos. A votre avis, quand votre fils découvrira-t-il votre fuite ?
• Sans doute pas avant le matin.
• Très bien, vous serez dans mon pavillon de chasse dans une bonne heure. Il peut venir, je l’attends de pied ferme.
Le Comte François arriva au grand galop au milieu de la matinée. Il arrêta son cheval couvert d’écume au pied de l’escalier qu’il gravit en un seul bond.
Devant le Marquis tout sourire qui s’avançait vers lui les bras ouvert, il demanda tout de go :
• Où est ma mère ?
• Bonjour, mon cher Rochefeuille, votre mère n’est point ici. Pourquoi une telle question à une heure si matinale ?
• Ne faites pas l’innocent, Marquis, je sais de la bouche d’une de mes servantes que vous, votre fils et votre femme participiez activement aux dépravations qui était le quotidien de Rochefeuille avant la mort de mon père.
• Une de vos servantes, dites-vous ! Voilà une bien grande importance donnée aux dires d’une gueuse.
• Cette servante m’a même conté comment votre fils l’a déshonorée après que ma perverse mère et votre catin l’aient envoûté.
• Catin ! Est-ce ainsi que vous parlez de ma chère et tendre épouse, votre marraine ?
• Je ne vois pas d’autre nom à lui donner !
• Écoutez mon jeune ami ! Je suis prêt, en mémoire de votre père, à ne pas vous tenir rigueur de cet écart de langage. A la condition que vous quittiez mes terres immédiatement et que vous n’y paraissiez plus jamais. Si vous refusez, je suis à votre disposition pour régler ce différend à l’épée et sur le champ.
Cette dernière phrase refroidit les ardeurs du Comte François. Les bons pères ne lui avaient pas enseigné l’art de l’escrime et il savait le Marquis redoutable bretteur. Le Comte François tourna les talons et repartit au grand galop.
Les révélations de Suzon n’eurent pour effet que l’enfermement du curé au teint jaune dans un couvent et le retour de la morale sur les terres de Rochefeuille. Mais Suzon ne profita guère de ses aveux car le Comte François de Rochefeuille la fit enfermer, elle aussi, dans un couvent. Depuis quatre années, les temps avaient changé avec le couronnement du roi Louis le quinzième et la mort du régent Philippe.
Dans le relais de chasse du Marquis de Marmaing, Catherine de Rochefeuille, Margot, Ninon, Sylvère et Aloïs avait pris du repos pendant deux semaines. Le Marquis Pierre et son fils les visitaient deux fois par semaine. Les nouvelles qu’ils apportaient de Rochefeuille n’étaient pas inquiétantes pour les fugitifs. Pourtant, un soir autour de la grande table qui les réunissait pour les repas, la Comtesse Catherine dévoila ses plans pour l’avenir :
• Mes chers amis, vous vous doutez bien que nous ne pouvons rester ici indéfiniment. Mon fils finira bien par savoir où nous nous cachons de sa colère. Il nous faut préparer notre départ.
• Où Madame la Comtesse veut elle nous conduire ? Demanda Margot.
• Dans le pays qui m’a vu naître, ma bonne Margot ! En Louisiane !
• En Louisiane !!!! S’exclamèrent les quatre jeunes gens en cœur.
• Oui, en Louisiane. Vous savez probablement que je suis née dans ce pays neuf et sauvage. Mon défunt père s’y était établi juste avant ma naissance et y a fait fortune dans le commerce des fourrures. A son décès, mon frère a repris les activités de notre père et s’occupe de nos affaires. Je sais que là-bas nous ne manquerons de rien et que nous pourrons prospérer.
• Madame, sauf votre respect, je voudrais poser une question. Demanda Sylvère.
• Tu peux poser toutes les questions que tu souhaites, mon bon Sylvère et tes compagnons d’infortune aussi. Répondit la Comtesse.
• Pour vous, je comprends que cela sera aisé mais nous, nous sommes partis sans rien. Aloîs et moi sommes de petite noblesse et Margot et Ninon sont des paysannes. Que deviendrons-nous dans cette contrée lointaine et que l’on dit peuplée de sauvages ?
Catherine de Rochefeuille sourit :
• J’ai pensé à cela aussi, mon bon ami, et je tiens à assurer votre avenir à tous pour vous et votre descendance. Ce ne sera pas le plus facile et j’espère que Monsieur de Marmaing pourra nous apporter son aide. Je veux faire de vous, Sylvère et Aloïs, mes deux fils, ainsi vous hériterez, à ma disparition, de mes parts dans les affaires de mon père. Et je veux aussi que vous preniez Margot et Ninon pour épouses afin qu’elles aussi aient le même avantage. Je vous laisse choisir entre vous quatre qui sera la femme de qui, même si j’ai une petite idée sur la réponse.
Un grand silence ce fit autour de la table.
• Mais, Madame, comment allez-vous réussir ce tour de magie. Demanda Ninon.
• C’est là que j’attends le concours de Monsieur de Marmaing. Il faudra qu’il nous trouve un curé pas trop scrupuleux qui fasse de faux certificats de naissance et aussi, qu’il vous marie. Êtes vous d’accord pour tenter cette aventure avec moi ?
• Oh, oui, Madame. Répondirent les quatre jeunes gens.
• Mais avant cela, prenez l’habitude de ne plus m’appeler Madame la Comtesse mais appelez-moi mère. Conclu Catherine en riant pour la première fois depuis longtemps.
Il ne fut pas difficile pour Pierre de Marmaing de convaincre un curé de faire les faux papiers, quelques écus suffirent. Sylvère et Aloïs étaient désormais Comte et Vicomte de Rochefeuille, fils de Catherine et Hector. Margot et Ninon, afin de pouvoir épouser les deux anciens écuyers avaient également de faux actes de naissances qui indiquaient une ascendance de basse noblesse. Les deux mariages de Sylvère avec Margot et d’Aloïs avec Ninon furent célébrés en même temps dans une petite chapelle.
Après la cérémonie, les Marmaing, Catherine de Rochefeuille, Hortense et Louis, et les jeunes mariés se retrouvèrent dans le relais de chasse. Ce fut l’occasion d’une grande fête, qui, sans musiciens ni gueuses, n’avait pas le faste des orgies de Rochefeuille, en possédait néanmoins toute la débauche.
Margot et Ninon, jeunes mariées, subirent le même cérémonial qu’Hortense à l’occasion de son mariage avec Louis. Ce n’était un secret pour personne que les deux jeunes femmes se donnaient depuis longtemps aux deux écuyers, qu’elles leur permettaient de leur foutre le con, mais la comtesse Catherine avait tenue à ce que le cérémonial en vigueur à Rochefeuille fut respecté.
Hector de Marmaing, son père et Louis, le régisseur, avaient été chargés de faire monter le plaisir des jeunes mariées. Il revenait à la Comtesse Catherine, à la Marquise Françoise et à Hortense la mission d’obtenir une belle bandaison des deux hommes.
Margot eut le privilège de passer la première. Allongée en travers d’une chauffeuse, les jambes tenues à la verticale et largement ouvertes par Louis, elle offrait son con à la bouche et aux doigts du Marquis Pierre. Le jeune Hector avait fourré son vit dans sa bouche et elle le suçait avidement pendant qu’elle flattait les génitoires et branlait le vit dressé de Louis.
Tout près, Sylvère avait pris place sur une grande table, Hortense lui chevauchait la tête et offrait son con ruisselant à sa bouche pendant que Catherine de Rochefeuille et Françoise de Marmaing se disputait son vit qui passait d’une bouche de Comtesse à celle d’une Marquise.
Les trois hommes n’avaient aucune retenue. Ils changèrent de place plusieurs fois, se vidèrent chacun leur tour les génitoires dans la bouche de Margot, lui provoquèrent de beaux et bruyant plaisirs.
Les femmes avaient une tâche autrement plus délicate. Elles devaient maintenir Sylvère dans un état de forte bandaison mais sans aller trop loin pour ne pas l’amener au point de non-retour.
Quand Margot cria son troisième extase, ses boute-en-train la portèrent, pantelante, et l’allongèrent sur une table, les fesses près du rebord. Dans le même temps, les femmes libérèrent Sylvère et le conduisirent entre les cuisses ouvertes de son épouse. Catherine et Françoise, tout en gardant ouvert le compas de jambes de Margot, guidèrent le vit de Sylvère vers le con palpitant. Hortense poussa le cul de Sylvère pour qu’il s’y enfonce.
La Comtesse et la Marquise laissèrent les chevilles de Margot se poser sur les épaules de son mari et tous se réunirent autour de la table pour regarder, encourager et applaudir à grands cris. Sylvère besogna Margot par de lents coups de reins mais sa résistance arriva vite à sa limite et il se vida pour la première fois dans le con de sa bien-aimée.
Ninon et Aloïs eurent droit ensuite au même cérémonial.
La soirée se poursuivit en orgie jusqu’à ce que les corps repus de plaisir rendent grâce. Chacune des femmes avaient été foutues par chacun des hommes. Et elles finirent par s’endormir, le cul et le con douloureux d’avoir subis trop de vits. Les hommes, les génitoires vides, le vit ramolli, les rejoignirent dans un sommeil réparateur.
Dès le lendemain, les cinq fugitifs prirent la route de Nantes. Ils y trouvèrent des places dans une goélette en partance pour la Nouvelle-Orléans. Ce navire transportait du sucre, des céréales et des lingots de fer vers le nouveau monde. Dans ses cales se trouvaient aussi une dizaine de « Filles de la cassette » destinées à épouser des colons.
Plusieurs mois plus tard, des courriers apportèrent des messages aux Marmaing. Catherine, ses deux fils et ses belles-filles s’étaient établi dans la plantation des parents de la comtesse. Dans ses courriers, Catherine décrivaient la vie et les orgies qui avaient lieu dans leur domaine.
Plus personne dans le royaume de France n’entendit parler de la famille de Rochefeuille.© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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