Soeur Cécile… l’orgue… n°1Je venais d’avoir 18 ans, j’étais plutôt réservé et absorbé par mes études d’électronique.Pas au point tout de même de ne pas me sentir concerné par le beau sexe…J’avais eu quelques expériences, plus ou moins réussies, autant à cause de mon ignorance que de celle de mes partenaires, généralement des filles de mon lycée, plus quelques séances que je qualifierais pudiquement de » touche-pipi » avec une de mes cousines …Rien de bien concluant, en fait…jusqu’au jour ou…A quelques dizaines de mètres de notre maison, un couvent de bonnes sœurs, entouré d’un haut mur, dressait ses imposants bâtiments.Infirmières, gardes-malades, ces religieuses, sœurs de l’ » Immaculée Conception « , si je me souviens bien, devaient être une vingtaine, généralement d’âge plutôt mûr, pour ne pas dire canonique.Trois d’entre elles pourtant, des novices, n’étaient guère plus âgées que moi.Je les voyais souvent passer devant la maison au retour du marché, à pied ou en bicyclette, papotant gaiement comme n’importe quelles filles de leur âge.Je les saluais toujours, et elles me répondaient d’une inclinaison de tête, pouffant joyeusement dès qu’elles étaient à quelque distance.L’une d’entre elle me semblait particulièrement jolie, assez grande, le visage d’un ovale parfait, un joli petit nez un tantinet retroussé et surtout des yeux d’un bleu de porcelaine absolument irrésistibles.Sans en être tout à fait sur, j’avais l’impression de ne pas lui être indifférent.Un regard un peu appuyé, un sourire que je trouvais incendiaire, eurent tôt fait de me mettre dans tous mes états !Me renseignant, sans en avoir l’air, auprès d’une voisine travaillant à la blanchisserie des sœurs, j’eus tôt fait d’en savoir un peu plus sur elle.Sœur Cécile, c’était son nom de religieuse, était orpheline, ses parents, morts dans un accident de voiture une quinzaine d’année auparavant, elle avait été recueillie par une de ses tantes, supérieure du couvent. » une pitié, si vous m’en croyez » avait ajouté la voisine, » une jolie demoiselle comme ça, ça devrait être ailleurs qu’enfermée dans un pareil endroit, Dieu me pardonne, mais je le dis comme je le pense ! « .Ce n’est pas moi qui l’aurais contredite…Je cherchais, en vain, le moyen de lier connaissance avec sœur Cécile, lorsqu’un samedi, rentrant du marché en bicyclette, un lourd panier sur le porte bagage, la jeune novice, peut-être un peu distraite par mon salut (enfin, je me plais à le penser), laissa la roue avant de son engin s’engager dans le rail du tramway, toujours présent entre les pavés, bien que ces bruyants véhicules eussent disparu de la circulation de la bonne ville de Rennes, bien des années auparavant.Ce qui devait arriver arriva, et notre bonne sœur chut brutalement sur la chaussée, jambe-ci, jambe-là, perdant dans la bagarre sa cornette empesée et l’espèce de fichu qui cachait sa chevelure.Je me précipitais sans hésiter à son secours, admirant au passage le dessin parfait d’une jambe révélée par sa robe relevée et la blondeur de sa courte chevelure, jusqu’alors dissimulée.J’étais tout de même un peu inquiet, la donzelle ne bougeant plus guère, une grosse bosse commençait d’ailleurs à poindre sur son front, tandis que son genou laissait apparaître par une déchirure du bas, une grosse écorchure sanguinolente.Sans plus hésiter, glissant un bras sous son buste, l’autre derrière les genoux, je la soulevais, non sans effort et je rentrais dans la maison, où je la déposais sur le canapé du salon.Attirée par le bruit, ma mère arriva sur ses entrefaites, nullement paniquée, elle avait été infirmière pendant la dernière guerre, et m’envoya chercher la boite à pharmacie.Lorsque je revins avec les secours, ce fut juste à temps pour voir ma mère ôter le bas déchiré, mettant en pleine lumière une jambe fine et encore plus belle que le premier regard me l’avait laissé penser.— eh bien, ne te gène pas, m’apostropha ma mère, rince-toi l’œil, au lieu de m’aider !— allez, nettoie-moi ce bobo au lieu de rester planté là, pendant que je ressuscite cette pouliche de Jésus !Il faut dire que ma mère, comme moi-même, n’était guère croyante, et n’avait pas la langue dans sa poche.Si ses relations étaient cordiales avec nos voisines religieuses, elle n’appréciait guère la hiérarchie catholique, qu’elle qualifiait en privé de parasites en soutane…Tandis que je pansais le genou de sœur Cécile, je jetais, aussi discrètement que possible, un coup d’œil vers le haut de sa cuisse, mal dissimulé par une sorte de jupon de coton assez grossier.Mais, impossible d’en voir plus sans remonter davantage le cotillon importun.Sur ces entrefaites, abondamment bassinée par ma mère, la novice reprenait connaissance, un peu éberluée de se retrouver dans un lieu inconnu, mais sans panique apparente.— oh ! Je suis désolée, dit-elle, vous êtes vraiment gentille de vous occuper de moi, mais ce n’est rien, je puis rentrer seule au couvent…A ce moment, elle m’aperçut, et, voyant que je tenais sa jambe, se mit subitement à rougir comme une pivoine, ce qui ne manqua pas de faire sourire ma mère.— Oh, oh ! lui dit celle-ci, il me semble que le sang vous revient fort rapidement à la tête…je vais pouvoir vous laisser quelques minutes à la garde de mon fils, tandis que je préviens votre mère supérieure que vous serez quelque peu en retard, surtout ne bougez pas d’ici.— Quant toi, ajouta t’elle, ironique, à mon adresse, ajoutant encore à la confusion de la malheureuse, ne profite pas de sa détresse pour détourner cette enfant de sa vocation !Nous nous retrouvâmes donc seuls tous les deux, situation que j’avais maintes fois imaginée, avec de nombreuses variantes, toutes plus à mon avantage les unes que les autres…J’avoue que, face à la réalité, j’étais moins courageux ; je restais là comme un idiot, la jambe de sœur Cécile sur les genoux, ne sachant trop quelle attitude prendre.Je dois dire que, de son côté, elle ne songeait nullement à la retirer, pas plus qu’à redescendre le jupon indiscret.Risquant le tout pour le tout, mon regard rivé au sien, je palpais doucement sa jambe au-dessus du genou.— vous n’avez pas mal, lorsque je vous touche, lui dis-je hypocritement ?— euh ! non, pas trop…— Cela veut sans doute dire que vous n’avez rien de cassé…vous savez, enchaînais-je aussitôt, cela fait longtemps que j’avais envie de vous connaître. J’espère que cela ne vous gène pas de vous retrouver seule avec moi ?Je crus voir subitement pétiller son regard.— Eh bien, me répondit-elle, pour être sincère, cela me fait plutôt plaisir…vous savez, au couvent, on ne voit pas grand monde, et parfois, il m’arrive d’imaginer un genre de situation comme celle-ci…— J’espère que je ne vous choque pas, ajouta t’elle aussitôt…— Ma fois non, balbutiais-je, j’avoue que moi aussi, j’avais rêvé de vous rencontrer, mais je ne pensais pas qu’une bonne sœur…euh ! pardon, une religieuse, avait ce genre de pensées.Un rire clair et frais fut la réponse à ma tirade embarrassée ; décidément, sœur Cécile avait réellement l’air moins gourde que moi.— D’abord, je ne suis pas, en tout cas, pas encore, une vraie religieuse. Je suis seulement une novice, une sorte d’apprentie, si tu veux…je peux te tutoyer ?— Bien sur, on doit avoir le même âge, non ?— Et tu as l’intention de devenir une vraie, euh, religieuse ?— En fait, pas du tout, mais ma tante le voudrait bien, et je ne sais trop comment sortir de cette situation sans lui faire de peine. En attendant, je poursuis mes études sous l’uniforme, dit-elle en riant, mais en espérant bien m’en débarrasser sans trop tarder.Interrompant notre conversation, ma mère revint dans la pièce, un léger sourire aux lèvres. Il faut dire que pendant toute notre conversation, je n’avais pas lâché la jambe de Cécile, et que celle-ci ne semblait toujours pas avoir la moindre envie de la récupérer.— Dis-moi, Hervé, je pense que tu pourrais rendre sa jambe à notre petite sœur, non ?— Vas donc plutôt ramasser son vélo et son chargement, après quoi tu la ramèneras en voiture. J’ai prévenu sa tante et elle l’attend au couvent…pas trop tard, si possible.Le retour vers le couvent fut un tantinet mélancolique, le charme n’était pas rompu, mais nous eûmes à peine le temps de nous confier l’un à l’autre.J’eus quand même le temps d’apprendre qu’elle était musicienne et étudiait le piano et l’orgue, après avoir passé son bac.J’appris également que Cécile était son véritable prénom, et que nous avions effectivement le même âge, à quinze jours près !Arrivé à quelque distance de la porte du couvent, nous nous aperçûmes qu’une délégation de cornettes attendait » sœur » Cécile, coupant net à toute effusion…J’eus quand même le temps de lui prendre la main, et, de sentir tout à coup sa jambe se presser contre la mienne, avant que, brusquement, sans me regarder, elle ne sorte de la voiture pour rejoindre sa tante.Je sortis vélo et provisions du coffre, les remis à la délégation ecclésiastique qui me remercia avec chaleur.Sœur Cécile me fit des adieux fort dignement, me faisant tout de même, à l’abri de sa cornette remise en place, un clin d’œil à faire fondre un iceberg !Je rentrais chez moi tout tourneboulé, échafaudant dans ma tête les projets les plus rocambolesques, allant de l’enlèvement façon Zorro, à l’escalade nocturne de la clôture conventuelle.Mais le destin qui, jusqu’alors, nous avait déjà bien aidé, allait encore nous prendre de vitesse…A peine une semaine après le choc de notre rencontre, la voisine qui m’avait si aimablement renseigné sur Cécile me remit une lettre portant la marque du couvent.Dévoré de curiosité, j’ouvris fébrilement l’enveloppe à la légère odeur de cire et d’encens.A mon grand étonnement, la supérieure, ayant appris que j’étudiais l’électronique, me demandait de bien vouloir passer examiner l’orgue de la chapelle dont la sonorité semblait depuis quelques jours présenter dissonances et bourdonnements quasi diaboliques.Mise au courant de cette demande, ma mère ne put s’empêcher de me faire remarquer avec quelque amusement que le couvent lui semblait bien renseigné…— Mais, au fait, ce n’est pas notre charmante sœur Cécile qui joue cet orgue atteint de troubles si soudains ?Maudissant intérieurement la clairvoyance de ma mère, je me munis sans plus attendre de ma mallette de contrôle et me précipitais vers la porte du couvent.J’y fus accueilli par la sœur tourière qui, d’un pas mesuré me conduisit à la chapelle, où, à ma grande déception, m’attendait la supérieure, tout en haut de la tribune ou se situait le pupitre de l’orgue, un magnifique et très moderne instrument.— Jeune homme, me dit la digne femme, en principe, ce lieu n’est pas ouvert aux personnes de votre sexe, hormis notre chapelain et confesseur.Toutefois, devant votre conduite exemplaire de la semaine passée, nous ferons une entorse à notre règle, d’autant que Sœur Cécile, notre organiste, qui se trouve être aussi ma nièce, m’a appris que vous étiez un spécialiste de cet instrument qui, bien que récent, semble être quelque peu défaillant.Je faillis lui répondre qu’il n’en était rien, que je n’étais qu’un modeste élève ingénieur et, que si je savais, en gros, comment fonctionnait l’orgue, j’étais bien loin de savoir le réparer.Une subite inspiration fit que, bien au contraire, j’abondais dans son sens, vantant sans vergogne mes talents supposés de docteur ès-orgues.— Eh bien, dans ce cas, je vous le confie ; sœur Cécile, qui en est la titulaire, vous expliquera la nature des problèmes qui la préoccupent. Je vous laisse donc travailler en paix.Je ne sais comment je fis pour garder mon sérieux devant cette évocation des problèmes de sœur Cécile, mais il est certain que j’y parvins, tandis que la mère supérieure quittait les lieux.Ladite Cécile, arrivée sur ces entrefaites ne semblait pas avoir entendu, aussi me salua t’elle avec gravité et alla s’installer devant le clavier.Mettant l’orgue en route, elle entama une série de gammes qui me laissa béat d’admiration ; toutefois, il était évident que le son laissait effectivement à désirer…en fait, les haut-parleurs, disséminés dans le cœur de la chapelle saturaient comme des baffles de hard rock !J’ouvris le boîtier de contrôle situé sous le pupitre et constatais rapidement que tous les réglages étaient poussés au maximum…J’allais corriger ce défaut lorsque je sentis une pression sur mon bras.C’était la jambe de Cécile qui repoussait ma main, m’empêchant de toucher aux curseurs, tandis qu’elle me faisait de la tête un vigoureux signe de dénégation !Je la vis, sans comprendre, programmer, tout en continuant à jouer, les registres de l’instrument avec l’habileté issue d’une longue expérience.C’est seulement lorsque je m’aperçus que l’orgue continuait à jouer, seul, alors qu’elle ne touchait plus les claviers, que je compris la ruse !J’étais encore tout éberlué lorsque Cécile, descendant de son banc, vint me rejoindre sous le pupitre, dans une grande envolée de jupons, me laissant apercevoir au passage deux longues jambes gainées de bas bleus, avec, tout là-haut un éclair de chair blanche.Me contemplant de ses deux grands yeux couleur d’océan, elle prit ma main entre les siennes et me dit tout bas :— c’est moi qui ai déréglé les haut-parleurs !— c’est ce que je vois, lui répondis-je bêtement, mais pourquoi ?— tu n’avais pas envie de me revoir ?— suis-je idiot, m’écriai-je ! bien sur que si …Tout en parlant, nous nous étions rapprochés l’un de l’autre et je pouvais sentir son odeur fraîche, mêlée d’un léger parfum d’amande douce, je contemplais sa bouche au dessin parfait, ses lèvres gourmandes, légèrement entrouvertes et un petit bout de langue qui…Je ne sais qui de nous deux fit le premier pas, mais toujours est-il que le petit bout de langue en question se retrouva très vite en train de jouer dans ma bouche une sarabande endiablée !Incroyable ! J’étais dans une chapelle de couvent et j’embrassais à pleine bouche une bonne sœur avec jupes, cornette et tout l’attirail religieux !Ce fantasme qui me trottait dans la tête depuis des mois, j’étais en train de le réaliser !Cécile, de son côté, n’avait pas l’air d’être embarrassée par la situation, tandis que l’orgue continuait imperturbablement son concert automatique, sa main, glissée dans l’ouverture de ma chemise dont elle avait au passage fait sauter quelques boutons explorait ma poitrine, agaçant au passage les bouts de mes tétons qui ne manquèrent pas de réagir, faisant monter en moi une excitation dont la localisation se situait un peu plus bas…Malgré l’inconfort de notre situation, je n’étais pas en reste et tentais bravement une percée de ma main libre sous la jupe de toile bleue. Caressant les jambes gainées de coton, je remontais doucement jusqu’au moment ou ma main rencontra la peau douce, entre le bas, serré à mi-cuisse et la culotte genre » petit bateau » dont je sentis le contact sur le dos de ma main.Un léger gémissement s ’échappa de sa bouche pressée contre la mienne, et je la sentis se raidir contre moi :— oh ! attends, haleta t’elle, en se redressant, on ne peut pas continuer ici, si quelqu’un arrivait ça serait un affreux scandale.Faisons un peu semblant de travailler, et je trouverais un moyen de nous ménager quelques moments de tranquillité !Le feu aux joues, et ailleurs…nous nous relevâmes et fîmes semblant de tester les différentes sonorités de l’orgue, nous empressant de dérégler encore davantage le malheureux instrument qui émettait des sons de plus en plus discordants.Au bout de dix minutes, Cécile remit le » pilote automatique » et, un doigt sur les lèvres, m’entraîna tout en haut de la tribune, ou s’ouvrait une porte donnant sur le clocher.Après avoir grimpé quelques marches, on arrivait dans une petite pièce, sorte de grand » dressing » encombré d’accessoires liturgiques : tapis, rideaux de sacristie, bougeoirs, guirlandes.Une odeur de cire et d’encens flottait en ces lieux éclairés chichement par quelques petites ouvertures dans les murs.Se laissant tomber sur une pile de rideaux de velours, Cécile entreprit de se débarrasser de son encombrante coiffure empesée, libérant une courte chevelure dont les boucles se paraient de reflets d’or dans le rayon de soleil tombant d’une des ouvertures.— aah ! dit-elle, avec un petit rire, je respire un peu mieux sans cette horrible coiffe ! Viens près de moi que nous fassions connaissance…mais sois sage, reprit-elle, subitement sérieuse, je ne suis pas une traînée, même si j’ai envie d’en savoir un peu plus sur les choses qu’on fait entre filles et garçons.— Tu sais, répliquais-je, je ne suis pas non plus le Don Juan des couvents…Tout en parlant, je caressais ses boucles blondes, suivant de la main la courbe douce de son cou, le dessin délicat de son oreille. Cécile, les yeux fermés, la bouche entrouverte, s’était laissée aller contre moi ; Mon autre main, glissée sous l’espèce de gilet qui lui emprisonnait le buste, cherchait un moyen d’ouvrir le vêtement compliqué.Avec un gloussement de petite fille, Cécile libéra les deux boutons cachés près de la ceinture et le vêtement se déroula légèrement, permettant à ma main d’aller plus loin, et d’entrer soudain en contact avec sa peau.Chaude, veloutée, celle-ci avait le toucher de la soie, j’en ressentis comme une décharge électrique, Cécile dut aussi ressentir quelque chose car elle poussa un léger soupir et se cambra, permettant à mon exploration de progresser.Et soudain, voilà qu’au creux de ma paume, venait se nicher le globe délicat d’un sein, petit, ferme et dont je sentais durcir la pointe entre mes doigts.Cécile gémit, et se pelotonnant contre ma poitrine, m’embrassa dans le cou, glissant sa petite langue dans mon oreille.— Mon Dieu, Hervé, je sens que je vais fondre, c’est trop bon, ne t’arrêtes pas…Telle n’était pas mon intention…renversant ma compagne sur la pile de tissu, je finis d’ouvrir le gilet et m’apparurent alors dans toute leur jeune et arrogante beauté, les seins parfaits de Cécile, dressés dans la lumière dorée de cette fin d’après-midi.Je les couvris de baisers, lui arrachant de petits cris, tandis qu’elle se cambrait de plus belle, la jupe longue remontée sur ses jambes, les mains passées derrière ma tête pour appliquer encore d’avantage ma bouche sur les aréoles d’un rose foncé.Ma main repartit à l’aventure, glissant sur le tissu un peu rêche d’un bas, jusqu’à la peau chaude de la cuisse.Au moment ou je touchais la douce moiteur de l’entrejambes enveloppé d’une sorte de coton côtelé, Cécile se contracta soudain, emprisonnant ma main entre ses jambes serrées.Je me rendis subitement compte que le tissu était trempé, résultat visible de l’effet de nos ébats sur la jeune novice.Il faut dire, pour être tout à fait honnête, que j’étais moi-même dans un état d’excitation avancé, sentant entre mes jambes mon sexe douloureusement rigide.Cécile serrée contre moi avait pris de nouveau possession de ma bouche, nos dents s’entrechoquant dans la violence de nos baisers.Au moment ou, pris d’une sorte de fièvre, nous allions poursuivre nos découvertes mutuelles, un vacarme soudain emplit notre cachette, brisant d’un seul coup l’élan de nos corps !Les cloches !!— L’angélus ! s’écria Cécile…il faut vite retourner à la chapelle, sinon les sœurs vont s’apercevoir de notre absence !Nous nous rhabillâmes à toute allure, paniqués à l’idée de nous voir découverts. J’aidais Cécile à remettre corsage, cornette et voiles et, encore tout essoufflés, nous retournâmes à notre orgue, Cécile sur son banc, moi à ma boite à outils …J’entrepris précipitamment de remettre les curseurs de réglage sonore à un niveau raisonnable…mais pas totalement, histoire de préserver l’avenir.Juste à temps !Surgissant des portes latérales de la chapelle, les bonnes sœurs arrivaient tous voiles déployés comme un vol de corneilles.Suite …dans Sœur Cécile n°2…si vos commentaires m’y encouragent !