Teikoku
Dans un monde fantasy, un aristocrate dĂ©chu se lance dans l’improbable conquĂŞte de 12 femmes aux pouvoirs quasi divins dans le but de crĂ©er le plus grand empire n’ayant jamais existĂ©.
Proposée le 30/01/2022 par Agentchelateur Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: FHLieu: InclassableType: Fantasme
Teikoku est une nouvelle sĂ©rie que je viens de crĂ©er et avec laquelle je vais m’éloigner un peu de mes territoires habituels. Je vais retourner vers mes anciennes amours du fantastique et notamment de l’hĂ©roĂŻc fantasy mais aussi m’essayer aussi Ă dĂ©crire des relations qui ne seront pas forcĂ©ment toutes des actes contraints.J’espère que cela vous plaira et si c’est le cas n’hĂ©sitez pas Ă me laisser des messages que ce soit sur le site ou bien en m’envoyant un message privĂ© en cliquant sur mon profil.
 CHAPITRE 1
 Parisshy Ă©tait surnommĂ© la dĂ©bauchĂ©e et elle portait bien son nom. C’était une ville tous les extrĂŞmes Ă©taient possibles. Si tu avais suffisamment d’argent tu pouvais trouver tous les plaisirs imaginables et si tu n’en avais pas, c’Ă©tait toi les plaisirs en question. La ville accueillait donc bien entendu des centaines de bordels et des milliers de prostituĂ©es. On y retrouvait de tout, des humaines, des elfes, des mi-humaines et mĂŞme des dĂ©mones dont le royaume d’origine, Ferno se trouvait Ă seulement une cinquantaine de kilomètres plus au Sud. Ceder Rif et Hirsin Tas entrèrent dans l’un de ces Ă©tablissements. L’ambiance Ă©tait sombre et glauque, la fumĂ©e Ă©mise dans les diffĂ©rentes flasques Ă Marwan crĂ©ait une sorte de brouillard dans lequel il Ă©tait difficile de discerner l’environnement. Les deux hommes s’installèrent Ă une table pas trop sale, compte tenu de l’endroit et attendirent qu’un serveur ou une fille vinrent Ă eux.  «   Franchement, commença Hirsin Tas en posant ses fesses sur le petit tabouret qui faisait office de chaise. Si vraiment tu voulais une pute, tu aurais pu choisir un Ă©tablissement de meilleure qualitĂ©. » Ceder Rif ne rĂ©pondit pas. Il se contenta de considĂ©rer son ami avec un air ironique. Hirsin Tas Ă©tait un humain de grande taille aux larges Ă©paules et dont la carrure impressionnait mĂŞme les plus costauds. Avec sa chevelure brune frisĂ©e, sa barbe bien taillĂ©e et sa peau brune et tannĂ©e comme l’était souvent celle des guerriers, il Ă©tait parfois difficile d’imaginer qu’il put se lier d’amitiĂ© avec un mi-humain mais Ceder Rif n’était pas n’importe quel mi-humain. Il Ă©tait aussi grand que son ami, son teint Ă©tait clair et ses origines animales n’Ă©taient que très peu visibles. Il fallait dire que quand on Ă©tait d’origine aristocratique, on apprenait Ă cacher les parties les moins fières de son anatomie. Ainsi, de loin, personne n’imaginait qu’en dessous de ses vĂŞtements, il portait un pelage noir sur sa poitrine et ses membres aussi sombre et dru que celui de l’animal de son lignage, l’ours. Un serveur daigna enfin s’intĂ©resser Ă eux.«   Deux soccas, indiqua Hirsin Tas.-        Une cuve de marwa ? Questionna le serveur.-        Pas du tout. Le socca suffira.-        Dites-moi, intervint alors Ceder Rif. Est-ce qu’une dĂ©nommĂ©e Leora travaille toujours ici ?-        Leora ? RĂ©pĂ©ta le serveur l’air un peu surpris. On peut pas dire que ce soit une fille de la dernière fraĂ®cheur. MĂŞme ici, vous trouverez mieux qu’elle.-        Je veux juste la voir. C’est possible ?-        Elle est avec un client. C’est une chambre avec miroir. Comme ça, si certains veulent se rincer l’Ĺ“il, ils le peuvent… Moyennant une petite pièce. » Hirsin Tas manqua s’étouffer devant la proposition mais ce ne fut rien quand il rĂ©alisa que Ceder Rif sortait sa bourse de sa poche avant de lancer deux pièces de bronze au serveur. Ce dernier testa les pièces puis leur indiqua de le suivre. Hirsin Tas n’aurait jamais cru se retrouver un jour dans une telle position. Dans un bouge infâme, nimbĂ© de fumĂ©e de drogue, Ă aller Ă©pier les Ă©bats d’une prostituĂ©e de bas Ă©tage avec un de ses clients. Il ne connaissait pas ces travers chez son ami et se demandait s’il n’était pas en train de perdre la tĂŞte. Le serveur les conduisit dans une petite salle sombre. A la gauche se trouvait un grand miroir. Il s’agissait d’un miroir sans tain qui permettait aux personnes prĂ©sentes dans ce cagibi de pouvoir voir tout ce qui se passait dans la chambre d’Ă cĂ´tĂ©. Dans ladite chambre, installĂ©s sur un lit aux draps plus que douteux, deux individus Ă©taient en pleine action. Il y avait un mi-humain au visage simiesque qui chevauchait une jeune femme. En fait Hirsin Tas n’était pas sĂ»r qu’elle fut si jeune que ça, son visage Ă©tait dĂ©jĂ très ridĂ© certainement Ă cause de l’usage de drogues. Elle Ă©tait très mince, le teint mat et des cheveux violets, tĂ©moignant de sa jeunesse. Des filles aux cheveux colorĂ©s perdaient souvent leur couleur une fois passĂ©e la quarantaine. Compte tenu de ce qu’elle devait consommer comme drogue, pour avoir conservĂ© un tel panache, celle-lĂ de ne pas avoir plus de 30 ans. Ă€ une Ă©poque, elle avait dĂ» ĂŞtre belle mais maintenant il restait plus grand-chose. Ses hanches semblaient totalement absentes et sa poitrine qui pendait mollement aurait Ă©tĂ© voluptueuse si elle n’avait pas Ă©tĂ© aussi fripĂ©e. L’homme devait ĂŞtre un soldat ou quelque chose comme ça, comme en tĂ©moignaient les vĂŞtements qui Ă©taient posĂ©s un peu partout dans la chambre. Il ne devait pas avoir beaucoup d’argent pour se payer une pute aussi mal lotie. De toute manière, les soldats du coin, après quelques mois passĂ©s en opĂ©ration, ça aurait couchĂ© avec des chiens de l’enfer. En tout cas le gaillard ne semblait pas trop s’offusquer de l’état de sa partenaire. Il la prenait en levrette donnant de grands coups de reins et la faisant sursauter Ă chaque fois. La fille ne faisait mĂŞme pas l’effort de montrer qu’elle ne ressentait rien. Elle restait Ă quatre pattes rĂ©sistant aux coups de reins sans Ă©mettre le moindre son. Son expression Ă©tait vague et elle semblait penser Ă tout autre chose. Hirsin Tas se demandait mĂŞme si elle pensait Ă quoi que ce fut. L’homme continuait Ă la besogner sans se soucier de son manque de rĂ©action. À un moment donnĂ© il changea de position et la plaça sur le dos. Elle se laissa faire sans montrer une quelconque envie. Une fois sur le dos, elle Ă©carta les jambes afin de favoriser une nouvelle pĂ©nĂ©tration qui ne tarda pas Ă arriver. L’homme la prit alors en missionnaire, tâtant sa poitrine molle qui allait et venait au rythme de ses coups de reins toujours aussi puissants. La jeune femme fixait le plafond et ne montrait toujours aucune Ă©motion. Elle aurait très bien pu faire ses courses qu’elle aurait eu la mĂŞme expression. Le client finit par venir au plaisir et Ă©jacula dans le ventre de la prostituĂ©e. Elle ne rĂ©agit toujours pas indiquant qu’elle ne craignait pas de tomber enceinte. L’usage trop intensif de drogue stĂ©rilisait souvent leurs utilisateurs, homme ou femme. Ca devait ĂŞtre le cas pour elle, parce que, vu son Ă©tat, elle devait en consommer plus que la moyenne. «   Tu es content ? Interrogea Hirsin Tas en se tournant vers son ami.-        SĂ»rement pas, rĂ©pondit celui-ci. Ce n’est pas elle. Encore ratĂ©. » Il sortit alors un petit carnet qu’il ouvrit Ă la première page. Hirsin Tas vit qu’il y avait une sĂ©rie de noms dont la moitiĂ© avait Ă©tĂ© rayĂ©e. Ceder Rif tira un trait sur un nouveau nom de cette liste et referma le carnet. «   Bon, reprit-il en re glissant le carnet dans sa poche. On n’a plus rien Ă faire ici, on s’en va.-        Et on va oĂą maintenant ?-        Garolia. On retrouve les autres. » Hirsin Tas afficha enfin un sourire radieux. Garolia, Ă©tait un pays en guerre et la guerre, c’était bien une chose dans laquelle il excellait. CHAPITRE 2  Myrtil Ă©tait un petit village situĂ© au sud-Ouest de Garolia. Il Ă©tait très peu peuplĂ©, Ă peine une centaine d’âmes, des paysans qui tentaient de survivre dans ce monde de chaos.  SituĂ© juste Ă la frontière des confins au rebord de la forĂŞt de la nuit, ce petit village n’était que rarement concernĂ© partout le dĂ©sordre qui rĂ©gnait dans le royaume. FanstĂ© Ă©tait un vieux paysan d’une cinquantaine d’annĂ©es qui travaillait son petit lopin de terre pour en tirer une subsistance pour lui et pour sa petite fille. Cette dernière qui venait d’avoir 18 ans l’attendait chez eux en prĂ©parant le repas. Le champ se trouvait un peu en dehors du village mais pas assez pour que le vieux paysan ne vit pas la fumĂ©e qui en Ă©manait.Il comprit immĂ©diatement qu’il se passait quelque chose de grave et ce fut confirmĂ© par l’arrivĂ©e de Monge.«   Fansté ! Fit le jeune homme en s’approchant de lui. Des soldats… Ils ont pris ta fille.»  FanstĂ© comprit ce qui se passait est parti en courant en direction du village il lui fallut dix longues minutes pour arriver Ă destination. Il trouva la porte de sa petite cahute dĂ©foncĂ©e, l’intĂ©rieur complètement ravagĂ© mais aucune trace de quiconque. Il ressortit, affolĂ© point ce fut Ă ce moment qu’il entendu dès qu’il entendit des cris en provenance de la grange Le village Ă©tait petit et aucun agriculteur n’avait les moyens de possĂ©der sa propre grange. Cependant, comme ils Ă©taient solidaires, ils s’Ă©taient arrangĂ©s pour en construire une dans laquelle ils stockeraient toute leur rĂ©colte. C’était Ă cet endroit lĂ que les envahisseurs avaient emmenĂ© les quelques jeunes filles qu’ils avaient trouvĂ©es. CHAPITRE 3 HĂ©raldia Ă©tait une jeune fille sĂ©duisante par tous ses atours. Avec ses longs cheveux blonds, sa taille fine et ses belles formes, elle n’aurait pas jurĂ© dans les cours des diffĂ©rents duchĂ©s de Garolia. Mais en cet instant cette beautĂ© Ă©tait devenue un fardeau. Les soldats Ă©taient arrivĂ©s en dĂ©but d’après midi alors que son grand-père Ă©tait dĂ©jĂ au champ depuis de longues heures. Enfin, on pouvait difficilement appeler soldats cette bande de manants aux tenues dĂ©pareillĂ©es, aux armures Ă©brĂ©chĂ©es et aux visages mal rasĂ©s. MĂŞme avec sa petite expĂ©rience, la jeune fille sut immĂ©diatement qu’elle avait affaire Ă ce qu’on appelait des traĂ®nards. Il s’agissait de soldats qui avaient fui un champ de bataille Ă l’orĂ©e d’une dĂ©faite et qui s’Ă©taient reconvertis en pillards. Les trainards Ă©taient la pire plaie de Garolia pour les paysans qui ne pouvaient compter sur la protection des diffĂ©rents ducs qui ne pensaient qu’à se faire la guerre au lieu d’assurer la protection du petit peuple vivant sur leurs territoires. Leur village Ă©tant assez loin du centre du pays et des lieux de bataille, ils n’avaient encore jamais vu dĂ©barquer ces bandes d’égorgeurs. Leur chance venait de passer. Celui qui semblait les commander attrapa la jeune fille par les cheveux dès qu’il entra dans leurs cahutes. Les autres se mirent Ă tout ravager Ă la recherche de quelques richesses. Le chef avait trouvĂ© son trĂ©sor et il comptait bien en profiter. La jeune fille se dĂ©battit et tenta d’échapper Ă un sort sinistre mais l’homme la faisait deux fois et, mĂŞme s’il Ă©tait fatiguĂ© par des annĂ©es d’errance, il restait bien plus fort qu’elle. Il la traĂ®na vers la grande grange. On y avait installĂ© du fourrage pour le bĂ©tail, ce fut pour lui l’endroit idĂ©al pour assouvir ses dĂ©sirs. La jeune femme portait juste une simple une robe sans rien en dessous. Ce vĂŞtement ne constitua pas une grande rĂ©sistance face Ă cet homme dĂ©terminĂ© qui la dĂ©chira avec son couteau.  Quand elle se retrouva nue, Heraldia tenta de s’enfuir. Elle griffa l’homme qui, en rĂ©ponse lui envoya un grand coup de poing dans le ventre. Elle se plia en deux sous l’effet de la douleur et il l’attrapa par les cheveux pour la forcer Ă se relever.Deux nouvelles claques suffirent Ă calmer les ardeurs de la jeune fille qui savait que cet homme n’hĂ©siterait pas Ă la tuer. Il la projeta alors sur le sol, la forçant Ă Ă©carter les cuisses. Il se glissa entre elles et dĂ©fit le bas de son de son armure pour libĂ©rer son pĂ©nis. La jeune fille, vaincue, tourna la tĂŞte pour ne pas voir le sort qui l’attendait. Elle Ă©tait vierge et la pĂ©nĂ©tration n’en fut que plus douloureuse. L’homme la transperça totalement et s’allongea sur elle en prenant sa poitrine Ă pleines mains. Il puait les ordures et son haleine sentait l’alcool. Heraldia fut prise immĂ©diatement un haut-le-coeur mais ce n’Ă©tait pas le pire. Le pire Ă©tait la sensation qu’elle avait dans son ventre. Le membre qui allait et venait en elle la rĂ©vulsait au dernier point.Elle n’avait jamais Ă©tĂ© vraiment amoureuse mais, dans ses rĂŞves profonds, avait toujours espĂ©rĂ© connaĂ®tre une première fois romantique avec un jeune paysan oĂą peut-ĂŞtre un chevalier, un riche noble. Jamais, mĂŞme dans ses pires cauchemars, elle n’avait imaginĂ© que sa première fois fut aussi terrible.  L’homme continua d’aller et venir en elle tout en jouant avec ses seins. Il lui mordit les tĂ©tons, lui arrachant un cri. Le premier depuis qu’il avait commencĂ© Ă la violer. La jeune fille Ă©vitait toujours de croiser celui de son violeur qui ne semblait pas s’en offusquer, ne pensant qu’à son seul plaisir physique. Autour d’elle des cris d’autres jeunes filles se faisaient entendre.  Elle comprit rapidement qu’il s’agissait d’autres jeunes filles du village que les Ă©gorgeurs avaient dĂ©nichĂ©es dans leurs cachettes et emmenĂ©es en ce lieu pour leur faire subir le mĂŞme sort que celui qu’elle connaissait dĂ©jĂ . Le viol dura de longues minutes puis elle sentit qu’il se crispait puis une Ă©trange chaleur envahit son ventre. Il avait joui en elle. Elle serra les poings et se mordit les lèvres pour ne pas crier en rĂ©alisant qu’il pouvait l’avoir mise enceinte. Une certitude l’envahit alors : les Ă©gorgeurs ne portaient pas ce nom pour rien. Ils Ă©taient rĂ©putĂ©s pour tuer toutes leurs victimes une fois qu’ils en avaient fini avec elle. Ă€ cet instant, elle se surprit mĂŞme Ă espĂ©rer que ce fut le cas. Le pillard se releva, rĂ©ajustant son armure et se tourna en direction de ses hommes qui attendaient derrière.«  J’en ai fini avec celle-lĂ , expliqua-t-il. A vous d’en profiter ! » Deux autres hommes s’approchèrent alors de la jeune femme qui Ă©tait toujours allongĂ©e, les dents serrĂ©es. Ce fut Ă ce moment que FanstĂ© arriva dans la grange. CHAPITRE 4 FanstĂ© dĂ©barqua donc dans la grange alors que le chef des pillards venait d’autoriser Ă ses hommes Ă profiter du corps de sa petite fille. Il hurla et se jeta sur eux. C’était un vieux paysan qui, s’il avait livrĂ© quelques batailles dans sa jeunesse, n’avait plus ni la force ni les compĂ©tences pour faire le poids contre des guerriers comme eux mĂŞme s’il s’agissait de traĂ®nards.Les hommes mirent rapidement Ă terre avanrt de le rouer de coups jusqu’à ce qu’il perdit conscience. Il fut rĂ©veillĂ© par plusieurs grands coups de pied dans son ventre. En ouvrant les yeux, il vit un homme se relever d’entre les cuisses d’Heraldia et comprit que d’autres hommes l’avaient encore violĂ©e pendant son inconscience. Les coups de pied venaient du chef des traĂ®nards qui s’Ă©tait agenouillĂ© Ă son niveau.«   On a bien profitĂ© de ta fille, fit l’homme qui avait compris le lien de famille entre eux. On va prendre tout ce qui nous intĂ©resse et toi, c’est plus ton problème. » Les pillards l’agrippèrent avec sa petite fille et les entraĂ®nèrent en dehors de la grange. Heraldia n’opposa aucune rĂ©sistance mĂŞme si elle avait compris le sort qu’ils leur rĂ©servaient. FanstĂ© avait lui aussi compris. Il criait et suppliait les hommes, non pas de l’Ă©pargner mais d’épargner sa petite fille qui avait encore une longue vie Ă vivre mais ces hommes n’avaient plus d’âme et faisaient le mal sans remord. Les hommes les traĂ®nèrent jusque dans un petit champ aux abords du village. Ils les jetèrent au sol et le chef s’approcha d’eux.«  Vous ĂŞtes vraiment des inutiles, insulta-t-il. MĂŞme pas capable de se dĂ©fendre, juste des lapins bons Ă ĂŞtre mangĂ©s. » L’homme sortit son Ă©pĂ©e. Elle Ă©tait Ă©brĂ©chĂ©e et rouillĂ©e mais Ă©tait encore capable de tuer une personne surtout si elle ne possĂ©dait pas de protection. Il la leva et FranstĂ© ferma les yeux en attendant la mort. Une mort qui ne vint pas car une intrusion changea le dĂ©roulement des Ă©vĂ©nements. CHAPITRE 5 Le pillard s’était arrĂŞtĂ© dans son mouvements en apercevant la silhouette qui s’approchait d’eux. ImmĂ©diatement, il se demanda qui pouvait ĂŞtre celui qui ne semblait pas les craindre. L’homme Ă©tait grand, avec un avec une belle musculature sans ĂŞtre pour autant impressionnante. Il portait surtout une armure flambant neuve et arborait un Ă©cusson que le pillard ne reconnut pas. Il ne connaissait pas tous les emblèmes de Garolia mais une chose lui dit qui ne s’agissait pas d’un seigneur de ce royaume. Car l’homme Ă©tait aristocratique sans aucun doute. Il avançait droit et fier, la main posĂ©e sur le pommeau de son Ă©pĂ©e, prĂŞt Ă la sortir. Tous les pillards prĂ©sents s’étaient tournĂ©s vers lui et le surveillaient, mĂ©fiants. C’était un homme seul et il ne reprĂ©sentait pas un grand danger pour la dizaine d’hommes qui se tenaient en face de lui. Pourtant, il continuait d’avancer vers eux, sĂ»r de lui. «   Cessez cela ! Lança l’homme en s’arrĂŞtant Ă moins de deux mètres des pillards. Les hommes se mirent Ă rire de concert.«   Et qui va nous en empĂŞcher ? Ricana le chef des pillards. Toi peut ĂŞtre ?-        Moi ? non. Mais eux, oui. » Au moment oĂą l’homme terminait cette phrase, une volĂ©e de flèches fendit l’air en provenance de l’ombre des arbres de la forĂŞt. Elle s’abattit sur les pillards en tuant la moitiĂ© pour le coup. Au mĂŞme moment, une troupe de cavaliers sortit du mĂŞme endroit et chargea sur les survivants.Les pillards tentèrent de s’enfuir mais ils n’avaient aucune chance. Ils n’avaient cette fois pas affaire Ă de simples paysans ou Ă des traĂ®nards comme eux mais bien Ă des hommes entraĂ®nĂ©s et motivĂ©s. Ils furent massacrĂ©s en quelques secondes. Hirsin Tas tira sur la bride de son cheval et lui fit faire demi-tour. Il revint vers Ceder Rif qui se tenait toujours debout au milieu des cadavres des pillards. «  C’est tout ? Questionna-t-il sur un ton déçu. Juste quelques pillards. MĂŞme pas de quoi s’échauffer un peu.-        Éliminez-les tous ! Ordonna Ceder Rif en ne cherchant pas Ă relever l’ironie de son ami. Que personne ne puisse tĂ©moigner que nous sommes prĂ©sents Ă ce lieu. » Hirsin Tas hocha la tĂŞte et relança son cheval. Il repartit vers ses hommes puis ils prirent la direction du village. Ceder Rif se retourna et se pencha vers FanstĂ© et sa petite fille. Il retira sa cape et la dĂ©posa sur les Ă©paules de la jeune fille qui Ă©tait toujours nue. Il se tourna ensuite vers le vieux paysan.«  DĂ©solĂ© de ce que vous avez subi, fit-il compatissant. Nous allons faire payer tous ces hommes. –        Merci, rĂ©pondit laconiquement FanstĂ© qui savait que le mal qui avait Ă©tĂ© fait ne pouvait ĂŞtre rĂ©parĂ©.-        Je voudrais rencontrer le responsable de votre village, ajouta l’aristocrate, j’ai une proposition Ă lui faire. » Fanste hocha la tĂŞte et se demanda si Kikelin Ă©tait toujours vivant. CHAPITRE 6 Kikelin Ă©tait bien vivant. Il n’avait Ă©chappĂ© Ă la mort que de justesse grâce Ă l’arrivĂ©e des cavaliers dans le village. Ces derniers avaient rapidement Ă©liminĂ© tous les pillards y compris ceux qui tentaient de s’enfuir. Il ne faisait aucun doute que ces hommes connaissaient leur mĂ©tier. FanstĂ© conduisit donc Ceder Rif en prĂ©sence de celui que tous considĂ©raient comme l’ancien du village et une sorte de maire. L’homme se montra très respectueux en dĂ©pit du fait que Kikelin n’était qu’un simple paysan et lui clairement un aristocrate. Kikelin Ă©tait un mi humain dont l’animalitĂ© s’exprimait surtout dans sa posture qui rappelait un peu une tortue. Il se tenait souvent courbĂ© comme s’il devait porter un lourd poids sur le dos. Les Ă©cailles qui recouvraient sa peau Ă©taient beaucoup plus discrètes et son visage n’avait aucun trait reptilien. Il s’entendit naturellement bien avec l’aristocrate qui ne cachait pas non plus sa nature de mi-humain. «  Je veux vous proposer une protection, annonça l’aristocrate. Mes hommes vont rester ici et Ă©viteront qu’il vous arrive de nouveaux dĂ©sagrĂ©ments. Une bataille s’est dĂ©roulĂ©e Ă quelques dizaines de kilomètres d’ici et il reste encore beaucoup de traĂ®nards.-        Effectivement, reconnut Kikelin qui n’avait pas eu l’information de cette bataille. Mais nous n’avons pas de quoi vous payer.-        À ce que j’ai vu, vous avez de la nourriture et cela nous suffira pour l’instant. Le gĂ®te et le couvert pour mes hommes, le temps que je règle certaines affaires. Ensuite nous vous laisserons tranquilles et, si nous rĂ©ussissons ce que nous voulons, vous ne serez plus en danger. » Kikelin rĂ©flĂ©chit. Les rĂ©coltes avaient Ă©tĂ© bonnes et ils avaient de quoi nourrir l’Ă©quivalent du double du village. Il avait envisagĂ© de vendre ce surplus au marchĂ© de l’Ă©tĂ© ce qui aurait permis d’acheter de quoi construire une nouvelle grange. Compte tenu de la situation et, si l’homme avait raison concernant la prĂ©sence de trainards, cet investissement attendrait bien une saison de plus. Leur survie le valait bien. Il accepta donc l’offre de l’aristocrate. CHAPITRE 7 Le grand bateau cheminait le long du fleuve Alakuf, Hirsin Tas se posa sur le bord du bastingage pour regarder l’eau couler.  Ils avaient laissĂ© leur petite troupe au village de Myrtil avec la certitude qu’ils seraient logĂ©s et nourris. Mais Ceder Rif avait dĂ©jĂ dĂ©cidĂ© de repartir cette fois vers le village portuaire de Karkhol. Le capitaine avait du mal Ă suivre la logique de son ami et avait dĂ©cidĂ© d’exiger des explications. « Tout ça peut te paraĂ®tre bien compliquĂ©, avait avouĂ© Ceder Rif. Nous sommes en conquĂŞte.-        ConquĂ©rir Garolia ? Je sais qu’il n’y a pas d’état et que les rois passent rarement une annĂ©e entière sur le trĂ´ne mais ça ne sera pas facile surtout avec si peu d’hommes.-        Garolia, ce n’est qu’un dĂ©but. Je vois beaucoup plus loin que ça. Ce que je veux ce sont les 12 royaumes. »  Hirsin Tas avait soufflĂ© devant cette dĂ©claration. Les 12 royaumes alors lĂ c’Ă©tait le pompon.  Le monde par-delĂ les confins avait Ă©tĂ© depuis longtemps divisĂ© en 12 royaumes diffĂ©rents, de tailles et d’importances variables. Ils Ă©taient tous gouvernĂ©s de manière diffĂ©rente et accueillaient des peuplades aussi variĂ©es qu’antagonistes. Hirsin Tas avait toujours su que son ami avait pour ambition de rĂ©gner mais il avait pensĂ© qu’il comptait seulement prendre le pouvoir Ă Garolia. Ce monde Ă©tait chamarrĂ© mais surtout la proie d’un immense chaos. Cela faisait longtemps que lĂ lignĂ©e rĂ©gnante lĂ©gitime avait Ă©tĂ© anĂ©antie et que, de tyrans en tyrans et de rĂ©volution de palais en guerre de sĂ©cession, le royaume avait Ă©tĂ© comme parcellĂ© en petits territoires gouvernĂ©s par des chefs de guerre qui ne cessaient de se combattre avec l’ambition de s’installer sur le trĂ´ne. L’endroit idĂ©al pour une bande d’aventuriers qui rĂŞvaient de se payer une part du lion.  Mais les ambitions de Ceder Rif dĂ©passaient l’entendement. Il y avait dans les mondes de par-delĂ les confins, des royaumes immenses gouvernĂ©s par des rois au pouvoir absolu et soutenus par des armĂ©es parfaitement organisĂ©es. S’emparer d’un de ces mondes Ă©tait dĂ©jĂ compliquĂ© mais des 12 ça frĂ´lait l’utopie. «  Dis-moi, reprit Ceder Rif, semblant changer de conversation. Tu connais bien sĂ»r les gardiennes des portes.-        Bien entendu. Qui ne connait pas cette bande de sauvages ? » Les gardiennes des portes, en voilĂ un grand sujet. En mĂŞme temps que les 12 royaumes avaient Ă©tĂ© créés, le fondateur avait installĂ© dans des temples censĂ©s ouvrir sur le monde du ciel, des sortes de prĂŞtresses.  12 femmes, toutes vierges et possĂ©dant un pouvoir issu de l’autre monde, certains disaient mĂŞme le pouvoir de Dieu. On appelait cela le pouvoir christique et il faisait d’elle des guerrières hors du commun quasiment impossibles Ă vaincre. Elles formaient donc une sorte de caste qui bĂ©nĂ©ficiaient de la lĂ©gitimitĂ© du ciel. On disait qu’elles Ă©taient le sang de Dieu. Après c’était Ă peu près tout ce qu’elles avaient en commun. Suivants les royaumes, ces femmes s’associaient ou non au pouvoir. Certaines Ă©tant mĂŞme très proches des rĂ©gnants et assurant une partie de leur lĂ©gitimitĂ©. Dans d’autres mondes, elles se tenaient bien Ă l’Ă©cart de toutes les luttes intestines se contentant d’assurer une sorte d’autoritĂ© spirituelle et, mĂŞme dans certains cas, elles se comportaient juste comme de grandes salopes adorant profiter des pauvres gens qui les adoraient. «   Je ne vois cependant pas ce qu’elles viennent faire lĂ , ajouta le capitaine.-        Je compte m’emparer de leur pouvoir.-        T’emparer du pouvoir du ciel ? Ă€ ce que je sais tu n’es ni une femme et encore moins une vierge. » Ceder Rif avait alors marquĂ© un temps de silence. Il avait tournĂ© son visage vers le hublot de leur cabine et sembla se perdre dans la dans la contemplation du ciel rougi par le soleil couchant.  «  Je ne t’ai pas parlĂ© de toute ma vie, reprit-il songeur. Je t’ai racontĂ© comment j’avais Ă©tĂ© chassĂ© de mon pays et que j’avais perdu mon droit au trĂ´ne mais je ne t’ai pas prĂ©cisĂ© ce que j’ai fait les annĂ©es qui ont suivi et qui ont prĂ©cĂ©dĂ© notre rencontre. J’étais un Ă©rudit dans mon monde ce qui Ă©tait une qualitĂ©. Mais j’étais encore plus curieux que la plupart de mes frères et cousins et, dans certains livres, j’avais dĂ©couvert l’existence d’un lieu unique, la bibliothèque de la forĂŞt noire.-        Bibliothèque de la forĂŞt noire ? Demanda Hirsin Tas qui n’avait jamais entendu parler de cet endroit.-        Oui, c’est un endroit presque mythique mais j’ai pu y accĂ©der. On y trouve lĂ -bas des livres plus anciens que l’histoire mĂŞme. Certains disent mĂŞme des livres Ă©crits de la main de Dieu. Je ne suis pas aussi spirituel mais c’est sĂ»r, on y trouve des livres très anciens et certains plus vieux que la crĂ©ation des 12 royaumes. Et j’ai dĂ©couvert certains secrets aussi grâce Ă eux, le pouvoir christique peut ĂŞtre volĂ© aux prĂŞtresses. Pour cela, il suffit de leur prendre leur virginitĂ©, elles perdent alors leur pouvoir et celui qui les a prises l’acquiert. » Hirsin Tas fronça les sourcils. Prendre une gardienne des portes ? C’était aussi incongru que d’imaginer voir un cochon voler. Ce qui dĂ©finissait justement les gardiennes des portes, c’était leur virginitĂ© et il Ă©tait impensable qu’une seule d’entre elle acceptât de renoncer Ă ce qui les dĂ©finissait ainsi qu’au pouvoir qui en dĂ©coulait.  Il ne fallait pas ĂŞtre bien malin pour comprendre que cela signifiait qu’il faudrait le prendre de force et justement, vaincre une gardienne des portes Ă©tait aussi facile que d’arrĂŞter un troupeau de taureaux lancĂ© Ă pleine course. On y finissait Ă©crasĂ© quasiment Ă chaque fois. «  LĂ ton ambition dĂ©passe de loin tout ce que je pouvais imaginer, reprit le capitaine. Vaincre ces femmes, je ne pense pas que ça soit possible. –        C’est lĂ que tu te trompes. Certains l’ont rĂ©ussi. Pas Ă une aussi grande Ă©chelle que ce que ce que j’imagine mais elles ne sont pas invincibles. Il y a mĂŞme un homme qui avait entrepris de s’emparer du pouvoir christique et, tu ne me croiras peut-ĂŞtre pas, mais il avait vaincu et possĂ©dĂ© quatre d’entre elles.-        Admettons que tu aies raison, quatre ça ne fait pas 12 et je sais qu’elles sont loin d’être bĂŞtes. Elles donnent parfois l’impression de mener leur vie tranquillement dans leur coin mais je me doute quand mĂŞme qu’elles ont des connexions et, que si elles sentent un danger qui les menace toutes, elles sauront se coaliser afin de se prĂ©server.-        Elles ont mĂŞme un conseil, confirma Ceder Rif. Il se rĂ©unit rarement et jamais avec les 12 en mĂŞme temps mais elles ont une vraie cohĂ©sion mĂŞme si certaines jouent parfois un peu les rebelles. Je ne dis pas que ce sera facile et je ne suis mĂŞme pas sĂ»r que ce soit totalement possible mais la chance existe et je compte bien en profiter pleinement.-        OK, imaginons : tu bats et tu violes une de ces prĂŞtresses. VoilĂ tu as un pouvoir divin mais seul contre une armĂ©e tout ce pouvoir ne suffira pas et, Ă ce que je sais, ces prĂŞtresses elles n’ont pas d’armĂ©e.-        Le pouvoir christique, ce n’est que la première Ă©tape. Il nous faut effectivement des hommes et beaucoup. C’est pour ça aussi que nous allons Ă Karkhol. Il y a des mercenaires et j’espère en recruter suffisamment. » Hirsin Tas n’avait pas insistĂ© car la discussion Ă©tait allĂ©e dĂ©jĂ bien loin mais il savait que leurs finances Ă©taient dĂ©jĂ aux limites et que payer une armĂ©e de mercenaires Ă©tait hors de leurs moyens.  Cependant, avec le temps, il avait appris une chose de Ceder Rif. C’était un homme qui Ă©chafaudait toujours des plans et qui prĂ©voyait toujours ses coups trois ou quatre coups Ă l’avance. Il avait donc certainement dĂ©jĂ une idĂ©e de comment il rĂ©ussirait Ă monter cette armĂ©e. CHAPITRE 8 Ils arrivèrent Ă Karkhol trois jours après leur conversation. L’endroit Ă©tait un peu mieux famĂ© que Parisshy mais on Ă©tait quand mĂŞme loin du haut du panier.  Il s’agissait d’une ville portuaire du royaume de Malo, situĂ©e Ă l’embouchure du Alakuf et qui donnait sur le delta de la mer bleue.Hirsin Tas se dit qu’il allait rencontrer des marins avec en prime une ribambelle de mercenaires et autres traĂ®nes savates qui pullulaient dans tous les ports. Et cela sans compter tous les marchands d’esclaves qui profitaient de la loi malouĂ©enne qui autorisait leur activitĂ©. Ils se retrouvèrent Ă nouveau dans un Ă©tablissement offrant des services de plaisir. L’ambiance Ă©tait quand mĂŞme bien plus agrĂ©able que lors de leur prĂ©cĂ©dent voyage. Pas de fumĂ©e de Marwan, des tables propres et des chaises en bon Ă©tat. Le serveur vint immĂ©diatement Ă leur rencontre et se montra bien plus poli que celui qu’ils avaient rencontrĂ© Ă Parisshy. «  Dites-moi, demanda Ceder Rif après avoir passĂ© la commande. Est-ce qu’une certaine Souraya travaille toujours ici ? » Le serveur sourit doucement, visiblement il avait l’habitude qu’on s’enquit de cette jeune femme. Il se contenta de tourner le regard en direction de la scène qui se trouvait sur leur gauche. Une jeune femme venait d’arriver. Elle devait mesurer dans les 1m60, et sa tenue qui rappelait celle des princesses de l’orient dissimulait Ă peine son anatomie. Une anatomie qui valait le dĂ©tour. La jeune femme Ă©tait belle et ronde avec une poitrine voluptueuse, un ventre bien plat, des hanches très fines et un fessier rebondi. On Ă©tait bien loin de la Leora de Parisshy car lĂ on avait vraiment affaire Ă une poupĂ©e de plaisir. Elle avait le teint hâlĂ© des filles du Sud mais avec une chevelure blond cendrĂ© qui ressortait sur sa peau brune. De loin, son regard bleu qui dĂ©tonnait dans son physique semblait briller dans la semi-obscuritĂ© de l’endroit. Elle commença Ă danser sous le regard presque hypnotisĂ© d’une bonne partie des hommes prĂ©sents. Ceder Rif se pencha pour mieux regarder et afficha alors un sourire des plus radieux. «  C’est elle, dĂ©clara-t-il sans que Hirsin Tas fut certain qu’il lui parlât. Je la veux ! » Le serveur ne parut aucunement surpris et se contenta de hausser les Ă©paules.«   Elle est très demandĂ©e, expliqua-t-il. Les prix sont très Ă©levĂ©s.-        Je paierai ce qu’il faut mais je la veux maintenant et tout de suite. » Pour illustrer ses propos, il sortit une dizaine de pièces d’argent qu’il posa sur la table. Cette fois, le serveur fut pris de court et Hirsin Tas comprit qu’il n’avait pas envisagĂ© de proposer une telle somme. Ceder Rif ne semblait pas s’en occuper, il voulait juste ĂŞtre sĂ»r d’avoir ce qu’il voulait.CHAPITRE 9 Ceder Rif fut donc conduit avec tous les Ă©gards jusqu’à une grande chambre situĂ©e Ă l’étage de l’établissement. Elle Ă©tait acceptable mĂŞme s’il avait Ă©tĂ© habituĂ© Ă un luxe plus important. Souraya l’attendait dĂ©jĂ . Il pu la dĂ©tailler encore un peu plus. Elle devait avoir Ă peine 20 ans et toute la fraĂ®cheur inhĂ©rente Ă ce jeune âge. Elle ne devait pas ĂŞtre prostituĂ©e depuis bien longtemps mĂŞme s’il ne doutait pas que bien des hommes avaient dĂ©jĂ profitĂ© de ses charmes. Si on attendait la majoritĂ© des femmes pour les mettre dans des bordels, il n’y avait aucune limite pour les rĂ©duire en esclavage. Il s’approcha et elle se redressa pour se mettre Ă son niveau. Il ne lut dans son regard que de la soumission et il comprit qu’elle avait subi un dressage en règle. Il savait que la femme qu’il recherchait avaient Ă©tĂ© rĂ©duite en esclavage et il se doutait qu’elle eut un comportement comme cela. Il tendit alors les mains pour tâter ses seins gĂ©nĂ©reux. Elle tendit la poitrine afin de lui faciliter le travail et commença Ă se passer les lèvres autour des la langue pour attiser encore un peu son dĂ©sir. Ceder Rif tira alors sur le soutien-gorge qui cachait Ă peine sa poitrine et les deux belles mamelles furent libĂ©rĂ©es. Il commença Ă jouer avec ses tĂ©tons qui se dressèrent rapidement. Sa rĂ©activitĂ© le combla. Il se serra encore un peu plus Ă elle, glissa sa main sous le tissu de sa culotte et commença Ă tâter son intimitĂ©. Elle Ă©tait dĂ©jĂ bien humide et il apprĂ©cia cela. Souraya abandonna son attitude passive et vint se coller Ă lui. Ă€ son tour, elle posa la main sur son entrejambe et commença Ă lui masser le sexe au travers du tissu de son vĂŞtement. Dans le mĂŞme temps, elle approcha son visage du sien pour l’embrasser.Le jeune homme accepta volontiers cette offre et ils s’embrassèrent profondĂ©ment et longuement. La prostituĂ©e dĂ©fit alors le pantalon de son client et prit le pĂ©nis entre ses mains pour le masturber. Elle Ă©tait visiblement experte en la chose et obtint une Ă©rection en très peu de temps. L’homme n’était pas en reste. Il continuait Ă caresser la jeune femme tout en l’embrassant goulument. Puis cette dernière bascula en arrière, l’entraĂ®nant avec elle. Il se retrouva donc allongĂ© sur elle, le sexe en Ă©rection au contact de son entrejambe. L’invitation Ă©tait Ă©vidente et il l’accepta bien volontiers. Il plaça alors son pĂ©nis Ă l’entremise de ses petites lèvres et lĂ pĂ©nĂ©tra d’un coup sec. Comme elle Ă©tait très bien lubrifiĂ©e, la pĂ©nĂ©tration se passa sans problème. Il commença alors Ă aller et venir en elle, doucement mais fermement tout en continuant a profiter de tous ses atours. Souraya se mit Ă gĂ©mir et Ă complimenter son amant comme elle avait sans doute appris Ă le faire depuis qu’elle Ă©tait devenue une esclave sexuelle. Ceder Rif ne savait pas si elle simulait totalement ou si son esprit avait Ă©tĂ© conditionnĂ© au point qu’elle crut vraiment ressentir du plaisir avec ses clients. Il n’en avait en rĂ©alitĂ© pas grand-chose Ă penser car le passĂ© de prostituĂ©e de cette femme allait bientĂ´t s’arrĂŞter. Il continua ainsi Ă lui faire l’amour avec une vĂ©ritable tendresse et obtint d’elle un Ă©trange comportement. Elle cessa de crier pour le fixer de son regard bleu azur d’un air interrogateur. Elle n’avait visiblement pas l’habitude qu’un homme la prit en cherchant rĂ©ellement Ă crĂ©er une intimitĂ© avec elle. Ceder Rif en fut satisfait. C’était exactement l’effet qu’il voulait produire. Il continua Ă aller et venir en elle tout en la caressant, touchant des zones Ă©rogènes de telle façon qu’elle se mettait Ă gĂ©mir doucement de ce plaisir dont elle ignorait jusqu’à l’existence. Le coĂŻt dura de longues minutes. Les deux amants redoublaient d’ardeur et de passion. Puis il finit par jouir, se retirant d’elle au dernier moment et Ă©jaculant sur le drap du lit. De nouveau, elle se montra circonspecte devant ce signe de respect. Ceder Rif se rhabilla prestement avant de se tourner vers un miroir, parfaitement conscient que quelqu’un les observait.«  Je veux parler au propriĂ©taire, lança-t-il Ă l’intention de cet espion. Tout de suite ! J’ai une affaire Ă lui proposer. »© Copyright : Ce rĂ©cit comme tous les autres sont protĂ©gĂ©s par le Code de PropriĂ©tĂ© Intellectuelle.
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