Nous Ă©tions en plein de mois de juin, par une bien chaude journĂ©e de celles qui prĂ©cèdent les vacances, de celles qui sentent bon les dĂ©parts prochains, de celles qui donnent un vrai sens Ă la vie.J’avoue que l’envie de se promener Ă©tait plus forte que celle de retourner au dur labeur d’un après-midi de stage fort peu rĂ©munĂ©rateur. J’inventai donc une excuse, il faut dire que dans l’art de mentir, je n’avais plus besoin de stage…Je dĂ©cidai donc que j’allais mettre Ă profit cet après-midi pour une balade urbaine, oĂą je risquais de me laisser porter par une rencontre amoureuse que je ne pourrais repousser, tant l’envie en Ă©tait grande. Oui, bien sĂ»r, le temps ne se prĂŞtait pas Ă des câlins collĂ©s sur nos peaux suintantes de sueur, mais c’était l’esprit qui l’emportait, et il faut dire que le mien Ă©tait particulièrement Ă©chauffĂ©.Je travaillais sur le parvis de la DĂ©fense et, avant d’aller rĂ©cupĂ©rer ma petite Mini, plus proche du nom d’épave que d’Austin, je dĂ©cidai de me rafraĂ®chir en terrasse, dans le centre commercial, afin de profiter de la climatisation et refroidir ainsi tous les Ă©lĂ©ments de ce corps surchauffĂ©.Je m’aperçus très vite que l’image qui se dĂ©gageait de moi ne devait pas ĂŞtre forcĂ©ment recommandable, Ă en juger par les regards de ces messieurs qui louchaient autant sur mon buste que sur mes jambes.Il faut dire que la chaleur m’avait contrainte Ă ne pas couvrir mon corps de grand-chose et moi, les contraintes, je ne le les supporte pas, c’est pourquoi mĂŞme mon buste ne pouvait tolĂ©rer des bretelles de soutien-gorge agressives. C’était donc un tee-shirt très court qui couvait ce buste, un tee-shirt « marinière », exactement, laissant apercevoir mon ventre, rendu très attractif par le joli nombril qui m’avait Ă©tĂ© fait lors de ma naissance, que je te remercie, Ă´Â ! toi, la sage-femme. Une minijupe plissĂ©e bleu marine, couleur assortie aux rayures de la marinière que je porte pour couvrir si peu ce buste apparemment convoitĂ©. Quant Ă mes pieds, de jolies mules avec des talons pas trop hauts et de couleur marine, pour aller avec la jupe – vous en faites quoi de la coquetterie !Un string de couleur bleu marine – jusqu’oĂą va se loger l’amour des assortiments de couleurs, quand mĂŞme !HĂ©las un dĂ©tail m’avait Ă©chappĂ©Â : la longueur de la jupe et le port de ce string risquaient d’effaroucher les regards, mais Ă©tait-ce vraiment volontaire, je vous laisse en juger.Pour mes observateurs attentifs, passagers d’Escalator, l’affront Ă©tait purement prĂ©mĂ©ditĂ©, en jugeaient-ils par leurs regards. Ceci dit, bien que parfois agressifs, ce n’était pas dĂ©nuĂ© de tout plaisir pour moi.Il est vrai que je ressentais en mĂŞme temps un plaisir indescriptible et une gĂŞne insurmontable qui me faisaient, malgrĂ© tout, presser le pas pour Ă©courter un supplice ambigu.Je bus, que dis-je, je dĂ©gustai mon citron pressĂ©, Ă la terrasse de ce restaurant qui terminait son service de midi. Je me mis Ă flâner du regard et observer les passants, pour y sonder les Ă©tats d’âme, pourquoi pas.Puis tout Ă coup je sentis imperceptiblement un regard se poser sur moi, plus exactement sur mes cuisses. En fait, de l’autre cĂ´tĂ© de la galerie, accoudĂ© Ă la rambarde qui surplombait le premier niveau du centre commercial, un homme d’une trentaine d’annĂ©es avait eu la mĂŞme idĂ©e que moi : laisser flâner son regard ! Mais avait-il les mĂŞmes objectifs que moi, ce regard plus inquisiteur que curieux ? J’avoue que l’homme n’était pas mal, grand, brun, distinguĂ©, pantalon de toile qu’il portait bien, beige de surcroĂ®t, une chemise foncĂ©e tranchait avec ce costume dont il soutenait la veste sur son dos de sa main gauche, style dĂ©filĂ© de mode de Kelvin Klein.Ses yeux Ă©taient rivĂ©s, le mot n’est pas exagĂ©rĂ©, sur mon entrejambe, quelle impudeur quand mĂŞme ! Je ne savais plus quelle attitude adopter pour faire dĂ©tourner ce regard. Mais, au fait, pourquoi faire dĂ©tourner ce regard ? Ce n’était pas aussi dĂ©sagrĂ©able que vous pourriez le penser, ou tout du moins ce que peuvent penser les jeunes jouvencelles de l’association catholique intĂ©griste « Familles et Patrie ».Je dĂ©cidai de faire perdre la mâle assurance de mon observateur de dame nature, pour ce, j’allais user de mes arguments de choc ! J’entrepris donc des mouvements somme toute très innocents, mais qui permettaient de temps Ă autre de faire apparaĂ®tre Ă mon observateur les territoires secrets qu’il aurait bien voulu conquĂ©rir.Ah ! je sentais que je reprenais le dessus de la situation, les gestes de mon « sniper du regard » devenaient plus dĂ©sordonnĂ©s, comme si le malandrin avait enfin quelque chose Ă se reprocher, on sentait chez l’individu une volontĂ© de discrĂ©tion, que son attitude avait changĂ©Â ! Comme s’il s’agissait d’un fĂ©lin chasseur qui cherche Ă garder secrète aux yeux des autres sa future proie, pour mieux la dĂ©guster en Ă©goĂŻste, serais-je cette proie ? J’étais fière de cette victoire, quand soudain je me rendis compte qu’un autre Ă©lĂ©ment, auquel je n’étais pas Ă©trangère, rendait notre voyeur de service plus humble au regard des autres, surtout au mien, effectivement, il arrivait mal Ă maĂ®triser sa joie intense, qui formait une bosse intĂ©ressante sous son pantalon de toile beige. Une main essayait vainement de dissimuler ce handicap qui rendait ce « visio-sniper » plus vulnĂ©rable Ă mon goĂ»t, et moi, j’aime la vulnĂ©rabilitĂ© chez un homme.Soudain, je me rendis compte des proportions intĂ©ressantes du sujet, quinze mètres environ devaient nous sĂ©parer, mon observateur et moi-mĂŞme, et je pouvais voir ce handicap, ce devait ĂŞtre un handicap bien intĂ©ressant !Je dĂ©cidai d’accentuer le jeu en Ă©cartant plus longtemps et de façon plus frĂ©quente mes cuisses, afin qu’il puisse Ă loisir scruter cette entrĂ©e mystĂ©rieuse. Je levai les yeux pour vĂ©rifier l’état du patient, quelle horreur ! il avait disparu, cela avait dĂ» ĂŞtre insurmontable pour lui, il avait pris la poudre d’escampette pour fuir, pour oublier ou aller se satisfaire avec l’image que je lui aurais laissĂ©e, j’avoue que cette troisième solution soignait particulièrement mon ego fĂ©minin en la matière !Je me replongeai donc dans la lecture de mon magazine avec plus de tenue que tout Ă l’heure, et j’arrivai enfin, après cette pĂ©riode de deuil de presque cinq bonnes minutes, Ă oublier sans souffrance. Le serveur encaissa ma consommation et je commençai Ă rassembler mes affaires dans mon sac polochon bleu Ă©lectrique de chez Lancel, quand je sentis soudainement une main douce et Ă©lectrique sur ma cuisse.— Vous alliez partir sans mĂŞme me saluer, belle demoiselle impudique ? dit mon observateur ressuscitĂ©Â !J’eus le souffle coupĂ© net, et l’avantage venait d’être repris par mon adversaire, si tant est que l’on pouvait l’appeler ainsi !Effectivement, mon cĹ“ur se mit Ă battre plus que de raison, Ă©tais-je impressionnĂ©e, surprise, plus impressionnĂ©e que surprise ou plus surprise qu’impressionnĂ©e ? Pour ma part, je prĂ©fère la deuxième solution, question d’amour propre, sans doute !Je gratifiai mon beau voyeur d’un sourire qui dut le mettre en confiance, Ă en juger par sa main qui se faisait plus pressante sur ma cuisse nue, qui s’électrisa sous l’effet de la caresse.Que voulez-vous ! je ne suis qu’une faible femme, et sous cette chaude après-midi, sous cette moiteur difficilement contenue par la douce climatisation, je ne pouvais ne pas ĂŞtre insensible Ă une telle tentation. Pardon, Seigneur !Nicolas, s’appelait-il, je dĂ©couvris un homme sĂ©duisant et attirant. J’essayais plus de dĂ©couvrir les possibilitĂ©s de ces lèvres si bien dessinĂ©es que de dĂ©crypter les paroles de cet hidalgo. Il faut dire que je ne suivais pas tous les Ă©lĂ©ments de sa conversation et qu’il s’en aperçut assez vite, Ă©clatant d’un rire communicatif.Je ressentais une envie indescriptible pour cet homme que j’avais aguichĂ© et qui maintenant dĂ©montrait tant d’intĂ©rĂŞt pour moi. Nous dĂ©cidâmes de lever le camp et d’errer au grĂ© de cet après-midi.— Avez-vous une voiture ou voulez-vous que nous prenions un taxi ? me dit-il tendrement intĂ©ressĂ©.— J’ai ma voiture, lui dis-je ironiquement, si on peut appeler cela une voiture… En fait j’ai mon Ă©pave, mais je crains que vous ne soyez un peu Ă l’étroit, enfin vous verrez bien !— Ce sera un tel plaisir d’être serrĂ© auprès de vous si vite, que je ne vais pas m’en plaindre, si ?Nous nous rendions au parking et je sentis sa main devenir plus intime, dirons-nous, dans cet ascenseur, oĂą nos bouches se soudèrent l’une Ă l’autre dans un baiser arborant ce qui prĂ©sageait de se passer sous cet après-midi torride !ArrivĂ©s auprès de ma petite Austin, mon cavalier servant fut amusĂ© et me dĂ©clara :— Je n’osais espĂ©rer une plus petite voiture, vraiment le ciel est avec moi, comment vais-je pouvoir essayer de tenir mes distances ? impossible ! dit-il dans un sourire.— Croyez bien, cher monsieur, qu’aucune prĂ©mĂ©ditation de ma part ne pourra m’être reprochĂ©e pour cette acquisition automobile, qui, il faut bien le dire, me rend d’immenses services, surtout en cet après-midi ! Vous ne trouvez pas ?Nous partĂ®mes Ă rire tous deux et j’ouvris ma portière afin de pĂ©nĂ©trer dans cette caisse Ă chaussures qui allait peut-ĂŞtre devenir un de ces endroits de rĂŞve !Il fallut que je me plie en quatre pour aller ouvrir Ă mon passager, ce qui, visiblement, ne le dĂ©rangeait pas, puisque mes mouvements lui permettaient d’entrevoir encore une fois mes jambes, qui semblaient tant l’intĂ©resser tout Ă l’heure. Il prit place Ă cĂ´tĂ© de moi et me proposa, si mon vĂ©hicule le permettait, bien sĂ»r, d’aller dans un endroit plus tranquille, oĂą nous prendrions un peu de fraĂ®cheur.— Que pensez-vous d’aller au Parc de Saint-Cloud, en cet après-midi de semaine, nous devrions trouver un endroit isolĂ© et plus frais qu’ici, cela vous dit ?— Va pour le Parc de Saint-Cloud, dis-je dans un souffle.J’avais tellement envie de cet inconnu, que mĂŞme un petit coin de la place de la Concorde m’aurait suffi !Mon moteur vrombissait dĂ©jĂ , ce qui fit sourire mon passager si dĂ©sirable, qui ne prĂŞtait aucune attention aux instruments de bord, non, d’autres instruments, faisant certainement partie de sa check-list, l’intĂ©ressaient plus.Ă€ peine ma voiture s’avançait dans les allĂ©es du parking que nous n’avions pas encore quittĂ©es, que la main de Nicolas se posa sur ma cuisse largement dĂ©couverte, vu la longueur de la minijupe. Mais pourquoi Papa ne m’a-t-il pas offert une Austin automatique ? Je n’aurais pas Ă jouer avec mes deux jambes pour piloter cette caisse Ă savon ! Ceci dit, il avait peut-ĂŞtre eut-il raison, c’était un tel dĂ©lice, cette main qui commençait son voyage inquisiteur sur mes cuisses nues et il m’était difficile de les serrer, eĂ»t Ă©gard Ă la conduite, bien sĂ»r !Ce fut dans la rampe d’accès de la sortie que mon passager profita de la situation, alors que j’étais en train de lutter avec tous les Ă©lĂ©ments – difficultĂ©s de la pente, Ă©troitesse de la voie de roulement, maĂ®trise de ses rĂ©flexes pour Ă©viter d’autres conducteurs Ă©ventuels, acharnement Ă maintenir le moteur au bon rĂ©gime malgrĂ© le ralenti – en effet, je sentis sur le tissu du string, pas très Ă©pais, il faut le noter, un doigt inquisiteur qui risquait de me trahir sans attendre.En effet, très vite, Nicolas put se rendre compte de mon intĂ©rĂŞt pour lui, lorsque ce doigt joua si excellemment avec le bord de ma petite culotte, ce qui provoqua un premier contact de sa peau sur mes lèvres dĂ©jĂ très largement humides, et croyez-moi, la chaleur n’était pas seule en cause !Heureusement le jour nous Ă©blouissait soudain, avec ce soleil si violent, surtout après cette obscuritĂ© du parking. Je mis très vite mes lunettes, pour ne pas souffrir plus, dĂ©jĂ que de conduire dans des conditions pareilles n’était pas Ă©vident, je n’allais pas en plus risquer l’aveuglement !Puis nous voici fondus dans la circulation si intense d’un après-midi de pleine semaine du mois de juin, comme c’est souvent le cas dans le quartier de la DĂ©fense.Mais ces prouesses de conduites laissaient totalement indiffĂ©rent mon passager, il faut dire qu’autre chose l’intĂ©ressait nettement plus, comme les chauffeurs-livreurs des camionnettes qui nous cĂ´toyaient parfois dans la circulation. Effectivement, il faut dire que n’importe quel gendarme aurait pu me faire la morale, Ă distraire ainsi les travailleurs de la route, envieux de mon passager pour sa main, qui se promenait ainsi sur mes cuisses et mon bas-ventre largement dĂ©couverts aux yeux de ceux qui se donnaient la peine de regarder.J’étais dans un Ă©tat second, et fus Ă©tonnĂ©e que ma conduite n’en souffrĂ®t pas plus que cela, bon, d’accord, les voitures qui me suivaient, et dont les conducteurs semblaient si Ă©nervĂ©s du train d’enfer que je leur infligeais, me doublaient avec un agacement contenu dans leurs attitudes, je m’en foutais complètement, Ă prĂ©sent je ne pensais qu’à la fontaine d’amour que mon plaisir Ă©tait en train d’alimenter. Je mouillais tant et tant que je ne pouvais absolument pas mentir sur mes intentions, au mĂŞme titre que Nicolas, qui exhibait une bosse assez consĂ©quente dans son pantalon et dont j’avais pu me rendre compte – dans une ligne droite, afin de ne pas mettre en pĂ©ril notre expĂ©dition.Ă€ prĂ©sent, ses doigts pĂ©nĂ©traient mon intimitĂ© profondĂ©ment, et je remerciais Papa de m’avoir fourni une voiture avec une pĂ©dale d’embrayage, ce qui me permettait d’écarter les cuisses assez facilement en me donnant une contenance.Je n’aurais voulu que ce voyage s’arrĂŞte pour rien au monde, je profitais en Ă©goĂŻste des caresses de cet homme, je m’abandonnais sans rien faire, je n’avais pas Ă Ă©changer mais Ă subir simplement, ce que j’adorais, d’ailleurs ! Il fouillait mon intimitĂ©, et je m’en rĂ©galais, je tenais mon volant Ă deux mains, et heureusement que mes vitres Ă©taient ouvertes pour m’empĂŞcher de crier mon bonheur, je crois que ce mĂŞme voyage en plein hiver aurait eu des consĂ©quences assez nĂ©fastes sur mes cordes vocales ! Je soulevais de temps Ă autre mes fesses dĂ©nudĂ©es pour que Nicolas puisse mieux s’adonner Ă ces fouilles qui me ravissaient d’aises et d’envies.Enfin, nous trouvions dĂ©jĂ dans Suresnes quand son index pĂ©nĂ©tra mon entrĂ©e interdite, vous rendez-vous compte d’autant de kilomètres parcourus durant cette aventure envoĂ»tante ! Heureusement que je n’étais pas chauffeur de taxi, payĂ©e au kilomètre, je n’aurais certainement jamais pu nourrir quelque famille que ce soit.Lorsque son index, qui Ă©tait au centre de mon Ĺ“illet, rejoignit son pouce, qui Ă©tait, lui, sur mon clitoris durci du plaisir qu’il me donnait, ce fut un ravissement ! Je ne pus m’empĂŞcher de penser Ă l’histoire drĂ´le que me racontait mon petit frère : pourquoi les femmes ont l’anus aussi rapprochĂ© du vagin… pour les porter comme des packs de bières, me disait-il tout le temps. Et lĂ , Nicolas Ă©tait en train de placer ses doigts comme un porteur de bière, je n’aurais jamais imaginĂ© que cela pouvait faire autant de bien. Je me mis Ă sourire avant de sentir un orgasme commencer de monter en moi. Ce fut au feu rouge suivant que cet orgasme arriva Ă son comble, quand les doigts de Nicolas s’agitèrent en frottant mon bouton d’or et en pĂ©nĂ©trant mon intimitĂ© si trempĂ©e, j’en coulais sur le siège et la cyprine risquait de laisser des taches indĂ©lĂ©biles sur ma jupe plissĂ©e bleu marine, Ă ce feu oĂą j’étais arrĂŞtĂ©e, un conducteur voisin suivait la scène avec de grands yeux Ă©carquillĂ©s, il me vit entrouvrir la bouche et fermer les yeux, dut mĂŞme entendre mon souffle lorsque le plaisir m’inonda, je venais de jouir, en effet !Ce fut le klaxon des conducteurs derrière nous qui nous sortit de notre torpeur, mon conducteur voisin et moi-mĂŞme ! Il nous fallait avancer, au grand dĂ©sespoir de ce conducteur voyeur qui aurait au moins quelque chose Ă raconter Ă ses collègues de bureau.Enfin le parc de Saint-Cloud s’ouvrait devant nous, j’avais Ă©tĂ© une prudente conductrice, Ă en juger par le temps que j’avais mis Ă me rendre sur place. Ce qui ne semblait pas perturber Nicolas plus que cela ! Visiblement, lui avait adorĂ© rouler aussi doucement, moi aussi d’ailleurs mais chut !Nous nous engageâmes dans une allĂ©e moins frĂ©quentĂ©e que les autres, j’arrĂŞtai la voiture et fondis sur Nicolas, comme pour mieux me libĂ©rer de cette Ă©nergie que j’avais contenue jusqu’à maintenant. Je m’emparai de ce sexe que je libĂ©rai de son carcan de vĂŞtements, j’ouvris la braguette de Nicolas pour libĂ©rer ce sexe gonflĂ© de plaisir et je posai mes lèvres sur cette colonne qui vibrait sous mes doigts. J’en dĂ©calottai le bout pour laisser apparaĂ®tre le gland rougi de plaisir, mes doigts redescendirent la peau du prĂ©puce puis de nouveau recouvrirent ce gland avec cette peau qui roulait sous mes doigts, ma langue, quant Ă elle, caressait l’extrĂ©mitĂ© du mĂ©at, je sentais Nicolas qui commençait Ă dĂ©faillir et sa queue tressautait dans ma bouche, j’imaginais l’explosion de son plaisir toute proche. Ma bouche se mit Ă accĂ©lĂ©rer son mouvement de va-et-vient, pendant que ma langue, qui courait autour de la corolle de son gland enflĂ© de plaisir, entamait un mouvement de succion responsable, somme toute, de l’état second de Nicolas. Celui-ci fermait parfois les yeux et je sentais l’issue toute proche. Je guettais quand mĂŞme parfois si nous Ă©tions observĂ©s, je tenais Ă garder notre intimitĂ© sans ĂŞtre dĂ©rangĂ©s pour jouir tout notre saoul. Je voulais qu’aucun mateur ne vienne me voler ce plaisir que je voulais Ă moi tout entier.Personne en vue, je ne devais plus compter que sur moi, Nicolas Ă©tait incapable de surveiller quoi que ce soit. Il allait exploser, j’avoue que le plaisir m’inondait Ă©galement, Ă sucer ce pĂ©nis d’une taille tout Ă fait honnĂŞte, qui ne vibrait que pour moi en cet instant. J’aurais tant voulu que cette colonne me procure un plaisir intense Ă me pĂ©nĂ©trer profondĂ©ment, mais hĂ©las ! j’étais bien certaine que Nicolas ne pourrait attendre jusque lĂ , puis je ne voulais pas qu’un tel plaisir soit par trop Ă©phĂ©mère, sans avoir eu le temps de me procurer une jouissance dont j’étais digne.Je me savais suffisamment capable de rĂ©veiller Nicolas après ce plaisir buccal, dirons-nous, afin de me provoquer un orgasme vaginal dont je rĂŞvais depuis le dĂ©but de l’après-midi. Puis celui-ci ne m’avait-il pas fait jouir tout le long du chemin ? Puis j’aime tellement les prĂ©liminaires des caresses qui me procurent une telle jouissance, j’aime ces masturbations qui provoquent chez moi une rĂ©elle envie de faire l’amour, de me donner complètement !Ma bouche, qui se faisait pressante autour de ce gland qui tressautait entre mes lèvres, aspirait, pendant que de mes mains libres je caressais ses bourses, mon doigt s’immisçait entre ses fesses qu’il soulevait, pour me faciliter le passage, de temps en temps mes doigts aidaient la peau de cette colonne Ă s’agiter de bas en haut puis inversement, je le branlais superbement pendant que je le suçais, quand enfin je sentis les premières giclĂ©es envahir ma gorge. Je dus ouvrir ma bouche pour Ă©viter ce dĂ©ferlement de plaisir qui coulait telle une fontaine. Je ne pouvais tout avaler, un plaisir si intense l’aurait-il mis dans cet Ă©tat d’abondance ? Ă€ moins qu’une longue pĂ©riode d’abstinence n’eĂ»t prĂ©cĂ©dĂ© nos Ă©bats – un si bel homme, je n’y croyais pas, ce n’était pas possible.Ma bouche, maculĂ©e de son sperme que je dĂ©gustais, avait Ă prĂ©sent cessĂ© d’envelopper ce gland que j’admirais dĂ©verser ces derniers spasmes de plaisir. Je lĂ©chais les dernières coulĂ©es qui faisaient irruption de son volcan en mouvement, je buvais son plaisir avidement. Ma langue apaisait cette furie qui s’était emparĂ©e de cette colonne en en caressant le sommet, en suivant les courbes de ce superbe champignon qui gonflait encore par soubresauts successifs entre mes lèvres si actives. Mes mains, enfin, continuaient de flatter cette peau si douce sous les doigts, et ceux-ci, de temps en temps, opĂ©raient un nettoyage en règle, en re-calottant le gland noyĂ© de ce sperme que j’avais tant aimĂ©Â !C’est sa langue Ă lui qui est venue me nettoyer la bouche, dans des baisers tendres que j’ai particulièrement apprĂ©ciĂ©s, tant par l’érotisme que par l’attention. Je me rendis compte soudain que j’avais joui uniquement dans cette fellation, c’était la première fois que j’éprouvais autant de plaisir dans cet acte, que j’avais pourtant dĂ©jĂ dispensĂ© Ă d’autres.Puis nous restâmes un moment soudĂ©s l’un Ă l’autre, sans rien dire, juste un peu rajustĂ©s dans nos tenues, chacun, afin de ne pas susciter des fausses idĂ©es d’exhibitionnistes mal placĂ©es. Cet instant Ă©tait magique, j’eus voulu qu’il dure Ă©ternellement.La fin de l’après-midi commençait Ă nous rappeler Ă la rĂ©alitĂ©, je ne voulais pas le quitter, la faim nous tiraillait un peu, puis je voulais tellement qu’il me fasse l’amour, mais pas comme ça, dans la voiture, je le voulais tout Ă moi, Ă l’abri des regards, je le voulais sans inhibitions, je le voulais crĂ©atif dans les actes d’amours, je le voulais tout Ă moi, je ne voulais pas le partager, je le voulais nu, je le voulais me pĂ©nĂ©trer, je le voulais communier avec moi dans ces fougueuses aventures.Mais ceci sera l’objet de la suite de mon rĂ©cit dans un avenir très proche soyez-en sĂ»rs !Nathalie !