En bons Français moyens, Corinne et Christophe avaient conclu un voyage en hôtel club, pension complète, en Tunisie, dans la station d’Hammamet. Quinquagénaires encore alertes et même sexy, ils se faisaient une joie de se rôtir au soleil pour revenir bronzés et épater leurs collègues respectifs. Corinne était particulièrement fière de son corps. Reine de beauté dans sa jeunesse, 1,75 m sous la toise, faux cheveux blonds mi-longs, yeux émeraude, les ans ne l’avaient pas trop abîmée en dépit de quelques rides et d’une silhouette un peu moins fine. Son orgueil, c’étaient ses fesses. Ni trop grosses, ni trop maigres, ni trop étroites, la raie bien marquée, elles supportaient allègrement le pantalon moulant. Quand elle marchait, elle savait des yeux mâles rivés sur les roulements de ses globes charnus. Elle en usait et en abusait même parfois au point de passer pour allumeuse, car elle restait fidèle à son mari. Celui-ci n’était pas peu fier de s’afficher à ses côtés, en particulier lorsqu’elle portait, comme durant ces vacances tunisiennes, un pantalon de coton à rayures latérales qui lui faisaient comme une seconde peau, au point que Corinne se contentait dessous du strict minimum pour ne pas tacher le tissu. Elle aussi était fière de son homme, grand et sec, bien découplé, viril, crâne rasé.Le premier acte qu’ils avaient accompli, arrivé à leur hôtel, avait été de baiser sur le lit XXL pour en apprécier toutes les possibilités. Un lit ferme qui « rendait » bien aux mouvements de hanches. À tant faire, ils avaient aussi expérimenté la salle de bains dotée d’un vaste miroir au-dessus des deux lavabos. Ils s’étaient regardés baiser, Christophe positionné derrière Corinne, cheveux ballants sous les coups de boutoir, observant mutuellement la montée de leur plaisir, avant de retourner au lit pour jouir.— Voilà des vacances qui commencent bien, avait conclu la fausse blonde en embrassant son homme.Corinne sortit de la valise son bikini acheté avant de partir, masquant juste l’essentiel : le pubis, la raie des fesses et les mamelons. Quelques grammes de tissu maintenus par des bouts de ficelle. « Avec ça, je ne ferai pas mes cinquante balais », avait-elle assuré. Christophe ne l’avait pas démentie et promit qu’elle provoquerait un effet bœuf autour de la piscine de l’hôtel. Lorsqu’elle l’avait essayé devant lui après l’avoir acheté, il avait eu une érection instantanée et le bikini avait rapidement voltigé avant un coït court, fougueux, mutuellement jouissif, qui avait totalement rassuré Corinne sur l’efficacité de son achat. Mais cette fois, dans l’hôtel d’Hammamet, comme ils venaient de baiser, et bien, le commentaire du mari fut purement esthétique :— Tu es belle à damner un saint.De fait, elle ne passa pas inaperçue en déambulant autour de la piscine, entourée des murs de l’hôtel sous forme de fer à cheval. Elle accentua légèrement son ondulation, consciente des regards sur le mince triangle de son slip. Les bords du bassin étaient cependant occupés par une majorité de seniors car nous étions en septembre. Plusieurs dames mûres eurent des regards courroucés devant cette apparition provocatrice qui allumait les yeux de leur conjoint. Christophe souriait dans sa barbe tout en redressant le torse, conscient de l’envie qu’il suscitait chez les autres hommes. Ils se baignèrent, Corinne sortit de l’eau en relogeant un sein qui s’était échappé et en relevant son slip qui avait dévoilé le haut de la raie de ses fesses. Et tous deux s’allongèrent sur un bain de soleil afin d’entamer les séances de bronzage.C’est alors qu’apparut un autre couple qui fit à nouveau tourner toutes les têtes. Un couple à peau noire, inattendu dans ces lieux. Corinne fut d’emblée hypnotisée par l’homme, au torse sculptural, abdos, biceps et pectoraux saillants, le short de bain visiblement bien rempli devant comme derrière. Il sourit à Corinne en passant devant elle, révélant une dentition éclatante de mâle sûr de son effet. Mais c’est surtout la femme qui révolutionna la piscine. Ses seins en obus manquaient à chaque pas de jaillir du mince soutif tendu à craquer. Son fessier bombé était tout juste masqué par un slip soumis à une torture par ses circonvolutions fessières. Ses pommettes saillantes sous sa chevelure en dreadlocks et ses yeux de braise révélaient un caractère presque hautain et elle passa devant Christophe en l’ignorant avec superbe. Il en fut bouche bée. Ni l’un ni l’autre n’étaient particulièrement jeunes, on pouvait leur donner la quarantaine. Mais l’érotisme qui se dégageait d’eux était tellement intense que Corinne et Christophe se sentirent aussitôt relégués à des baigneurs ordinaires. Désormais, toute la piscine les suivait des yeux, qu’ils s’allongent, déambulent ou aillent à l’eau.*******Le hasard fit qu’ils se retrouvèrent au dîner avec une table voisine. La glace fut rompue au buffet avec des commentaires sur les mets proposés, et la conversation commença d’une table à l’autre. Le couple, prénommé Sandra et Boubacar, était d’origine congolaise par leurs parents mais était né et avait toujours vécu en France. Il gérait une salle de fitness (d’où sa musculature, conclut Corinne) et elle codirigeait une maison de retraite. Ils avaient deux enfants adolescents, comme Corinne et Christophe, ce qui les rapprocha un peu plus. Et tous sous la garde de la famille pendant une escapade longtemps désirée en Tunisie.Pendant cette conversation, Christophe avait du mal à détacher les yeux des cuisses puissantes de Sandra, tellement découvertes par sa mini robe qu’en se penchant un peu, il put apercevoir son slip blanc, bien détaché sur sa peau noire. Corinne était tout autant fascinée par la musculature des bras de Boubacar, découverts par son débardeur. Elle avait toujours eu un faible pour les hommes musclés.C’est donc tout naturellement qu’ils sortirent ensemble après le dîner. Après avoir déambulé sur le front de mer, ils décidèrent d’aller danser dans une boîte de nuit. Les deux femmes ne tardèrent pas à attirer les regards : Sandra par ses seins qui tressautaient dans son soutif pigeonnant, généreusement découvert par son décolleté à bretelles, Corinne par son fessier moulé dans son pantalon de coton. Mais la garde rapprochée de leurs conjoints dissuada les tentatives de drague de quelques godelureaux visiblement affamés et peu rebutés par la différence d’âge, il est vrai en partie occultée par la demi-pénombre de la boîte de nuit.Entre deux danses, les deux femmes et les deux hommes tinrent conversation en aparté. L’alcool, la musique, l’excitation vacancière favorisèrent des propos moins convenus. Le tutoiement était devenu de rigueur. C’est ainsi que Sandra raconta à Corinne qu’elle et Boubacar étaient des habitués du Cap d’Agde, « pour la mer, la plage et les rencontres », glissa-t-elle. Corinne comprit l’allusion à demi-mot :— On ne connaît pas cet endroit mais c’est un lieu de naturisme et d’échangisme, non ?— Tout à fait. C’est très sympa, vous devriez essayer. Vous auriez beaucoup de succès, c’est sûr.— Donc, vous êtes, heu, échangistes ?— Mmmhh, oui, parfois, ça met du piment à notre couple.— On ne dirait pas que vous en avez besoin.— On n’en a pas besoin, rassure-toi. On aime faire l’amour ensemble, mais ça nous excite de nous regarder changer de partenaire. Je te choque ?— Euh, un peu oui, enfin non, c’est votre affaire, surtout si vous continuez à vous aimer.— C’est le cas.Pendant que les deux femmes tenaient ces propos intimes, les deux hommes n’étaient pas en reste.— Ta femme est superbe, un vrai canon, dit Christophe à Boubacar.— La tienne aussi. J’imagine qu’elle doit très bien faire l’amour.Un peu surpris par la réflexion, Christophe balbutia avant d’avouer :— Oui, je n’ai pas à me plaindre. Elle me donne beaucoup de plaisir. Et la tienne ?— Un volcan en éruption. J’ai parfois du mal à suivre tellement elle aime ça. Elle te fait envie ?— Heu, c’est un peu délicat de répondre, mais qui serait insensible à une beauté pareille, hein ?— Dis-moi, ça te dirait de la baiser ?— Pardon ? Tu… me proposes de faire l’amour à ta femme ?— Oui, si tu m’offres la tienne en même temps. Nous sommes échangistes.Christophe encaissa la révélation sans répondre. Cette rencontre vacancière prenait une drôle de tournure. Heureusement, les deux femmes venaient de se lever et proposaient une nouvelle danse sur un nouveau rythme.La nuit était bien avancée lorsque les deux couples regagnèrent leur hôtel. Tout en se déshabillant, Corinne et Christophe commentèrent leur rencontre. Ils tournèrent un moment autour du pot en louant le caractère enjoué et débonnaire du couple noir. Puis, Corinne glissa :— Tu sais ce que m’a dit Sandra ? Ils sont échangistes.— Oui, Boubacar me l’a dit aussi. Et tu ne sais pas la meilleure ? Il m’a proposé un échange : toi avec lui, moi avec Sandra, et dans la même chambre.— C’est pas vrai ! Quel culot !Un ange passa sur le lit où le couple s’apprêtait à dormir. Et Christophe se lança :— Cela te plairait, toi, de faire l’amour avec ce type ?— Et toi, ça te plairait de le faire avec cette nana ? Pendant que je me ferais sauter par lui ?— C’est peut-être une expérience à vivre, non ?— Elle t’excite, hein, la black aux gros nichons ? Avoue-le.— Et toi, tu ne fantasmes pas devant la grosse queue du black ?— Comment tu sais qu’il a une grosse queue ?— Ne me dis pas que tu n’as pas vu son truc balancer sous son short à la piscine. C’était presque indécent.Corinne ne répondit pas. Bien sûr qu’elle l’avait vu, son « truc ». Elle n’arrêtait même plus d’y penser. Elle regardait l’athlétisme à la télé rien que pour voir les splendides corps des sprinters en action. Elle n’avait jamais fait l’amour avec un homme noir et c’était son principal fantasme. Et si c’était l’occasion de sa vie ? Le fait que Christophe soit présent n’était pas un inconvénient, au contraire. Et s’il faisait lui-même l’amour avec Sandra, peut-être que ça donnerait « du piment à leur couple », comme l’avait dit celle-ci.— On en reparlera demain, dit-elle. Pour l’instant, dormons, le jour va bientôt se lever.Mais ils dormirent mal. L’alcool, le bruit et désormais le sexe agitèrent leur corps. Et c’est le visage un peu chiffonné qu’ils se rendirent tardivement au buffet du petit-déjeuner.*******Les deux couples firent désormais table commune et ne se quittèrent plus de la journée, tant à la piscine que dans des promenades sur le front de mer ou des excursions programmées par l’hôtel. Deux soirées passèrent, terminées par une bise appuyée. Le rapprochement demeurait contenu dans des normes vacancières. Mais lors de la soirée suivante, où on n’avait pas lésiné sur les cocktails, un slow langoureux mit Christophe en contact direct avec les obus de Sandra et Corinne avec le costume trois-pièces de Boubacar. L’insistance du couple noir à maintenir ce contact charnel fut ressentie par Christophe et Corinne comme un appel à des relations sexuelles, auxquelles ils aspiraient sans se l’avouer. C’est pourquoi ils n’opposèrent qu’une faible résistance lorsqu’ils furent entraînés dans la chambre du couple noir sous prétexte d’un dernier verre présenté le sourire aux lèvres et l’œil égrillard. Tous les quatre avaient envie de baiser et la question en suspens était seulement « avec qui ».Comme les dames étaient très légèrement vêtues, leurs maris n’eurent pas à s’employer pour dévoiler entièrement leur corps. Le bronzage morcelé de Corinne et la peau d’ébène de Sandra constituaient désormais un puissant appel érotique pour les deux hommes qui se mirent à bander. C’est alors que Corinne stupéfia la chambrée en s’avançant résolument vers le bermuda de Boubacar, le baissa et dévoila un pénis qui tenait de la saucisse de Morteau, pour ne pas dire de l’andouille de Vire, provoquant une exclamation admirative de la quinquagénaire. Sans transition, avec une résolution qui épata son mari, elle se mit en bouche le gland proéminent avec un « mmhh » évocateur tout en levant les yeux vers le destinataire comme pour jauger l’effet de sa succion. Les deux autres observèrent la scène qui lançait les ébats échangistes. Puis Sandra s’allongea en travers du lit, cuisses ouvertes sur une chatte toute rose, et dit à Christophe :— Tu me fais une petite léchouille ?Le mâle blanc mit devant ses responsabilités, finit par détacher les yeux de la fellation de son épouse pour glisser son museau entre les larges cuisses de Sandra et entreprit un cunni inédit, la nuque verrouillée par la main de la récipiendaire. Adroit dans l’exercice, il produisit rapidement une ondulation des hanches de la noire et en oublia ce qui se passait à côté, tant il était concentré. Et quand il se releva, le visage barbouillé de cyprine, il découvrit Corinne et Boubacar en plein 69, son épouse dessus et toujours se délectant du glorieux pénis remplissant sa bouche.— On va baiser maintenant, déclara Sandra, tirant de son sac deux préservatifs dont elle couvrit elle-même les deux tiges au summum de leur érection.Christophe et Corinne se regardèrent pour la première fois depuis le commencement de leur échange.— Tu es vraiment d’accord ? demanda-t-elle à son mari.— Tu en as tellement envie que même si je n’étais pas d’accord, je n’y pourrais rien, répondit-il.— Alors, fais-le aussi et ne te pose pas de question, dit-elle en s’allongeant, coudes sur le matelas, pointes de seins dressées, cuisses ouvertes, l’image même du désir féminin d’être pénétrée.Christophe observa Boubacar se positionner, la main sur la bite pour la guider vers sa cible béante. Il entra lentement, avec précaution, les yeux dans ceux de Corinne, qui saisit ses chevilles pour s’ouvrir en grand. Lorsqu’il fut totalement engagé, elle poussa un râle que Christophe avait rarement entendu d’elle quand il lui faisait l’amour. Dès que Boubacar entama ses mouvements de cul, Corinne lui mit les talons dans les reins en exprimant une série d’onomatopées de plaisir.— Tu vois, ils baisent et on va faire pareil.Sandra avait murmuré à l’oreille de Christophe en lui tenant la queue. Elle l’attira à son tour entre ses cuisses et il la ramona bras tendus, en parallèle avec l’autre couple, jetant son regard alternativement sur les seins mouvants de la noire, qui exaltaient son désir, et sur le visage de Corinne, tantôt crispé, tantôt illuminé, très ouverte avec ses jambes repliées et ses orteils rétractés. La chambre résonnait du bruit des peaux en contact et des approbations sonores des deux femmes envers la prestation de leur serviteur. Si Sandra était en « terrain connu » avec cet échange rapproché, tel n’était pas le cas de Christophe et Corinne, qui se découvraient mutuellement en train de baiser avec des tiers. C’est pourquoi ils se regardaient souvent comme pour vérifier que l’autre prenait aussi son plaisir.Ce fut encore plus vrai quand les deux femmes prirent l’initiative de chevaucher leur partenaire, ce qui permit à Christophe de constater avec quelle allégresse Corinne remuait son cul, la grosse queue du Noir enfoncée jusqu’à la garde. D’abord de face puis de dos, ses belles fesses frémissantes, quasi enthousiastes, se levant et s’abaissant d’un coup sec comme pour profiter au maximum du volume et de la raideur du chibre. Christophe était tellement subjugué par ce spectacle qu’il en oubliait presque ce qui se passait sur lui, à savoir l’opulente femelle qui s’était mise sur ses pieds pour allonger sa bite dans le pal vaginal. Il l’encouragea en empaumant sa prodigieuse poitrine, d’une fermeté absolue, bien éloignée des seins menus de Corinne, du moins en comparaison. Ce contact faillit le faire éjaculer et il implora Sandra de se retirer sous peine de « tout lâcher ». Celle-ci s’exécuta et son mari en profita pour émettre la même revendication car lui aussi se trouvait au bout du bout. Et lui aussi tenait à maintenir son érection, trop heureux d’honorer une femelle aussi passionnée que Corinne.Cette pause provoqua un bref échange entre les protagonistes. Sandra ouvrit le bal à l’intention de Christophe :— Alors, ça t’excite de voir ta femme se faire baiser par mon homme ?— Ce qui m’excite, c’est de te baiser toi, éluda le quinquagénaire.— Faux cul. Et toi, Corinne, ça t’excite de voir ton homme me baiser ?— Ce qui m’excite, c’est la queue de ton mari, répondit-elle.— Vous êtes bien deux faux culs, tiens. Moi, j’aime regarder Bouba te baiser, Corinne. Il te fait jouir, hein ? T’en penses quoi, Christophe ? Avoue que tu aimes la voir jouir, ta femme, avec un autre que toi ?Christophe répondit par un sourire. Elle avait tapé juste, Sandra. Voir Corinne perdre complètement les pédales sous les assauts de cette bête de sexe de Boubacar l’avait littéralement frappé au cervelet… et à la queue. La voir se tordre, griffer, talonner, l’entendre gémir, encourager, célébrer, c’était comme s’il la découvrait dans l’amour. Ou plutôt dans le sexe. Il avait hâte de la voir se faire reprendre. Quand Sandra se mit à quatre pattes sur le lit, invitant Corinne à faire de même à ses côtés et les deux hommes à faire leur devoir de mâle, Christophe se sentit renaître de ses cendres, la bite verticale, prête à s’enfoncer à nouveau. Il imposa à Sandra de se mettre en inversion sur le travers du lit par rapport à l’autre couple car il voulait mieux voir l’expression de Corinne lorsqu’elle serait à nouveau pénétrée. Elle fit « hou ! » et roula des hanches en se mordant les lèvres, concentrée sur la grosse bite qui la fouillait.— Alors, tu viens ?Sandra rappela Christophe à la réalité de son cul plantureux, offert, et les deux peaux claquèrent à nouveau. Tout en besognant dur, Christophe continuait d’observer Corinne. Elle se léchait les lèvres, tirait la langue entre ses dents, les yeux clos ou grands ouverts, répondant des fesses aux coups de boutoir de Boubacar, ses cheveux balançant au rythme de ses louvoiements. Elle laissait parfois échapper un jappement de plaisir. Il la vit glisser une main sous elle, supposément pour se caresser le clito mais le gémissement de Boubacar révéla qu’il n’en était rien :— Elle te prend les couilles ! indiqua Sandra à Boubacar, comme s’il ne s’en était pas aperçu. Une initiative qui confirma Christophe dans l’idée que Corinne se régalait. Elle était, aux yeux de son mari, la quintessence de la femme en train de baiser, et de bien baiser. Et pas avec lui. Mais vu qu’il pilonnait en même temps un corps d’ébène en extase qui n’était pas son épouse, il était mal fondé à s’offusquer. D’autant que lui aussi prenait son pied. Et ce n’était pas fini.— Tu m’encules maintenant ?Christophe crut avoir mal entendu mais Sandra répéta l’injonction :— Lèche-moi d’abord mon petit trou et encule-moi, j’adore ça.Corinne avait beau ne pas être du genre coincé, elle ne lui avait jamais parlé comme ça. Quand il la sodomisait, c’était toute une affaire pour la préparer. C’est pourquoi ils adoptaient rarement cette posture. Il répondit donc sans se faire prier à l’attente de Sandra et la lécha en lui écartant les fesses, la queue toujours aussi raide. Il s’enfonça en elle, les mains crispées sur ses larges hanches et les pieds sur le matelas, avec une facilité dérisoire, signe que la dame était expérimentée. Le confort de son rectum s’offrit à ses poussées tandis qu’elle proclamait sa joie d’être « enculée ». Cette fois, c’est Corinne qui le regardait tout en continuant de se faire prendre par-derrière. Ils se sourirent mutuellement avec une complicité qui ne s’était jusqu’alors pas manifestée.Boubacar émit alors à son tour l’intention d’entrer par la porte de derrière, sans doute inspiré par le cul superbe de la blonde, mais celle-ci refusa tout net :— Non, ça, c’est réservé à mon mari.Ce fut la première fausse note de leurs ébats à quatre. Corinne se mit alors à la tâche de participer à la jouissance de Christophe. Elle attrapa ses couilles ballottantes, les caressa, les lécha, stimula son mari par le verbe « allez, vas-y, jouis dans son cul ! », injonction confirmée par Sandra dont les nichons dansaient la samba entre ses bras tendus, et Christophe lâcha tout dans un grognement venu du fond de ses tripes. Corinne l’embrassa sur la bouche avant de se rapprocher de Boubacar, qu’elle avait provisoirement négligé. Elle l’emboucha après l’avoir débarrassé de sa capote et le pompa jusqu’à ce qu’il s’abandonne à son tour dans une puissante giclée qui arrosa le visage et la poitrine de Corinne. Fin du plan à quatre.*******Le séjour des deux couples touchait à sa fin. Leurs ébats mutuels les avaient évidemment encore rapprochés et un fluide érotique régnait autour d’eux. Les déhanchements des deux femmes à la piscine, dans leur frêle bikini, leur petite moue satisfaite, leur port de tête royal, leur poitrine haute, débordaient d’une sensualité exubérante de femelles bien baisées. Pour autant, le couple blanc refusa la proposition du couple noir de « remettre ça ». Sandra avait même suggéré un échange dans deux chambres séparées. Mais Corinne et Christophe voulaient rester sur le succès de leur découverte. Surtout, ils avaient envie de baiser ensemble. Sans capote. Bien que son intimité ait été un peu mâchée par l’imposant et puissant pénis de Boubacar, et bien que Christophe eut le gland rosi par ses coups de boutoir dans l’antre de Sandra, ils demeuraient très excités sexuellement et avides de copuler tout en échangeant non le ou la partenaire mais leurs impressions. Pour leur dernière journée, ils s’offrirent une sieste crapuleuse particulièrement verbeuse.Ils commencèrent à sommeiller, elle en petite culotte, lui en slip. Ils savaient qu’ils allaient baiser mais ils reculaient l’échéance, attendant que l’autre prenne l’initiative. Elle vint de Corinne, qui glissa sa main dans le slip de son homme. C’était sa façon de faire quand elle avait envie. Mettre la main sur la braguette du pantalon, l’ouvrir et fourrager jusqu’à obtenir l’érection désirée. Quand elle sentit sous sa main la tige croître et embellir, elle commença par s’attacher les cheveux. C’était encore sa manière à elle de signifier à son homme son envie de baiser. Et en l’occurrence, de sucer, sans être gênée par son opulente chevelure. Le miroir de la penderie voisine, vicieusement installée par les concepteurs de l’hôtel à côté du lit, lui renvoya son image en pleine succion. La main de Christophe s’était glissée à son tour dans sa petite culotte et tirait dessus pour l’en débarrasser. Ils furent bientôt dans la tenue adéquate pour l’acte sexuel complet et accompli, à savoir la nudité intégrale. Christophe bandait comme un cerf grâce au savoir-faire de son épouse, certes, mais aussi par son désir profond de la faire jouir à son tour après l’avoir vue en transes sous les assauts du Noir.— Tu la veux vraiment, ma queue ? Tu ne vas pas regretter celle de Boubacar ? dit-il à Corinne.— Bien sûr que je la veux. Et toi, tu ne vas pas regretter le gros cul de Sandra ?— Ton cul est aussi beau que le sien mais elle, elle aime se faire enculer.— Ah, ça t’a plu, hein, de l’enculer, gros cochon.— Autant que toi de te faire mettre par la grosse bite de Boubacar.Ces propos grivois étaient tenus en masturbation réciproque, entre deux mélanges de langues. Corinne voyait que Christophe piaffait de s’enfoncer en elle et lui sentait sous son doigt la vulve de son épouse dégouliner de cyprine. Ils continuèrent un peu à s’exciter, à se provoquer, à se branler.— Je ne t’avais jamais vu jouir comme tu as joui comme tu as joui sur Boubacar en lui caressant ses grosses couilles.— J’ai joui parce que tu me regardais, c’est ça qui m’excitait. Et ça m’excitait aussi de voir que tu faisais jouir Sandra.— Même quand je l’enculais ?— Surtout quand tu l’enculais. C’est pourquoi je t’ai dit de jouir dans son cul.— Et si je te prenais par le cul, aujourd’hui ?— Ah, ça te fait envie, hein ?— Tu as le cul fait pour ça, d’ailleurs tout le monde le regarde à la piscine.— Comme celui de Sandra. Tu lui as léché le trou du cul, gros cochon.— Et je vais te lécher le tien aussi si tu es d’accord pour que je t’encule.— Je vais voir. Mais je veux que tu me baises bien d’abord. J’en peux plus, arrête de me chauffer, baise-moi.— Tu es sûre que tu ne veux plus baiser avec Boubacar ? Sentir sa grosse queue ? Elle était bonne, hein, avoue-le.— Bien sûr qu’elle était bonne, tu m’as vue, non ? Mais arrête de parler de lui, viens, s’il te plaît.Et Christophe, à cran lui aussi, poussa Corinne sur le lit, se glissa entre ses cuisses grandes ouvertes et la pénétra recta, jusqu’à la garde d’emblée, tant elle était humide. Ils mêlèrent leurs cris, leurs sourires, leurs rictus en copulant avec toute l’ardeur de leurs fessiers, les yeux dans les yeux. Corinne jouait de ses jambes et de ses pieds, Christophe de ses doigts sur ses mamelons. Ils baisaient, non comme mari et femme, mais comme amant et maîtresse. Elle le chevaucha, de face puis de dos en lui caressant les couilles comme elle l’avait fait avec Boubacar, tandis qu’il glissait son pouce dans son anus avec une idée derrière la tête.À la demande de Corinne, il la prit par-derrière, debout au bord du lit, les mains collées à ses hanches. Elle venait le chercher à grands coups de fesses, se retournant parfois pour l’observer, jusqu’au moment où elle prononça la petite phrase qu’il attendait :— Encule-moi, maintenant.Il s’accroupit et lui lécha longuement l’anus en l’humectant de sa salive, lui mettant la chair de poule sur ses belles fesses.— Encule-moi comme Sandra.Il ne se fit pas prier. Il entra lentement mais plus facilement qu’il ne l’aurait cru. Dès qu’il fut totalement engagé, dès qu’il fit claquer la peau de son ventre sur ses fesses, Corinne manifesta son adhésion par des roulements de hanches et des jappements de plaisir. Ce fut pour lui une sodomie de rêve, rien à voir avec ses précédentes tentatives plus ou moins réussies avec elle. Elle tourna vers lui un visage écarlate et des yeux embués, la langue sur les lèvres, ce qui était chez elle le signe qu’elle jouissait. Lorsqu’elle se cambra violemment, en proie à un orgasme anal inédit, il éjacula en s’arrachant les reins car il avait laissé beaucoup de sperme dans les draps ces derniers jours. Ils s’aplatirent ensemble, elle cuisses en V, lui en I. Essoré. Leurs lèvres se trouvèrent avant de basculer sur le dos, en travers du lit. Il s’assoupit alors et elle le regarda, énamourée. Il l’avait encore fait jouir.*******Le séjour passa très vite. Si les deux couples continuèrent à se fréquenter, ils ne se retrouvèrent plus au lit. Ils n’en échangèrent pas moins leur numéro de téléphone à l’heure de reprendre l’avion. Sandra et Boubacar signifièrent clairement qu’un nouveau plan à quatre avec un couple aussi sexy leur plairait bien. Corinne et Christophe laissèrent planer un doute, mais l’un et l’autre savaient que cet épisode serait sans lendemain. Il n’en alimenterait pas moins leurs fantasmes pendant leurs ébats futurs. Christophe n’avait pas fini de parler à Corinne de la queue de Boubacar et son épouse de le stimuler avec le souvenir du cul de Sandra.