C’est le mercredi dans les rues d’A…, je faisais quelques courses, que j’ai croisĂ© le couple, qui ne m’a d’ailleurs pas vu. Au centre de la ville, se trouvait une immense place, dont une partie donnait sur des ruelles louches. Assez curieusement, si le reste de la place Ă©tait totalement neutre, cette partie, sans doute parce qu’elle Ă©tait boisĂ©e, Ă©tait une sorte de no man’s land, sur laquelle ne s’aventuraient que les gens qui Ă©taient dans le franchissement des limites.
Je laissais mon regard glisser sur ces quelques bancs. Il n’y avait absolument personne Ă cette heure. Sauf eux, installĂ©s surf un banc, un Ă droite, un Ă gauche, encadrant une magnifique trans blonde, dont on n’aurait pas pensĂ©, au premier abord qu’elle avait une quĂ©quette entre les cuisses, parce qu’elle n’avait pas grand chose de masculin. Pourtant, c’Ă©tait bien une queue d’homme, d’une dimension respectable que le mari et la femme se partageaient, en la lĂ©chant en mĂŞme temps.
—Je crois qu’ils auront dĂ©couvert le meilleur du dĂ©partement sans avoir besoin de nous, j’ai dit Ă ma femme en rentrant, en lui racontant ce que j’avais vu.
Ils avaient décidé de partir le dimanche matin, au terme de ces deux semaines.
—On aura passĂ© deux semaines ensemble, vous avez changĂ© pas mal de choses pour nous, sans vous en rendre compte, et on voudrait se sĂ©parer sur quelque chose de beau. On vous a prĂ©parĂ© un repas fin pour ce soir.
Et c’est vrai qu’on avait voulu faire les choses bien, avec un repas plus raffinĂ© qu’Ă l’ordinaire, du champagne, du foie gras en entrĂ©e, et des crevettes flambĂ©es au porto et un magnifique gâteau qu’avait fait ma femme. On avait aussi fait le choix de s’habiller autrement. J’avais mis un beau costume, et ma chĂ©rie avait optĂ© pour une robe rouge que je ne lui avais jamais vue encore, qui la collait comme une seconde peau et mettait en valeur ses charmes. Mais eux non plus n’Ă©taient pas en reste, et lui avait choisi un magnifique smoking, sans doute louĂ© dans l’après-midi, tandis qu’elle avait Ă©galement optĂ© pour une robe qui mettait ses charmes en avantage.
Je crois qu’on Ă©tait Ă peu près sur la mĂŞme longueur d’ondes. C’est-Ă -dire qu’ils savaient qu’on les avait fait venir parce qu’on voulait basculer sur du sexe une dernière fois, et nous on savait oĂą on voulait aussi en venir. Les surprendre, c’Ă©tait une Ă©vidence.
On venait de finir le dessert et le champagne nous avait fait perdre les contours de la rĂ©alitĂ© Ă tous les quatre quand ma femme s’est levĂ©e et approchĂ©e de Sandra pour prendre sa bouche d’un baiser vorace. Sans nul doute, son Ă©poux ne s’attendait pas Ă ce que je vienne vers lui. Je ne l’ai pas embrassĂ©, je suis tombĂ© Ă genoux devant lui et j’ai sorti sa queue de son pantalon, avec en moi le souvenir de mes annĂ©es d’adolescence oĂą je vivais avec une règle, celle de la bisexualitĂ©. Mais ce n’Ă©tait sans doute pas la première fois qu’un homme prenait sa queue dans sa main, et il semblait aimer ça, Ă en juger par la vitesse avec laquelle son sexe s’est rempli de sang, aussi Ă©norme que le jour oĂą je l’avais vu se faire sodomiser par sa femme.
Ca a Ă©voluĂ© très vite. Mon Ă©pouse a attrapĂ© un sac en papier rouge, qui Ă©tait posĂ© sur la table, et elle l’a tendu Ă Lola.
—C’est un cadeau. Je sais que tu en as dĂ©jĂ plusieurs…EspĂ©rons que tu n’as pas celui-lĂ . Sinon, je le garderai. On s’en servira mon mari et moi. J’ai choisi exactement celui que je souhaitais que tu utilises sur moi.
Lola a ouvert le paquet que contenait le sac . Un gode Ă©pais et long. Je me suis demandĂ© s’il avait Ă©tĂ© moulĂ©, comme c’Ă©tait parfois le cas, c’Ă©tait en tout cas ce que disaient les pubs, sur une queue d’acteur porno. On aurait dit que non, la queue Ă©tait trop lisse,mĂŞme si on lui avait rajoutĂ©, au bout, un Ă©norme gland. En tout cas, avoir ça dans le ventre, c’Ă©tait indĂ©niablement ĂŞtre remplie. Muriel m’avait cachĂ© qu’elle avait achetĂ© ce gode. Il Ă©tait vrai qu’on ne s’Ă©tait pas concertĂ©s, avec simplement la dĂ©cision de faire de cette soirĂ©e un moment vraiment intense.
Elle l’a tendu Ă Lola, qui s’en est harnachĂ©e, avec des gestes qui trahissaient son habitude. Mon Ă©pouse s’est pliĂ©e en deux au dessus de la table, s’offrant Ă Lola, qui, avec une expression avide, s’est approchĂ©e d’elle, la queue de plastique Ă la main. On a regardĂ© Frank et moi, curieux et malsains. Lola a baladĂ© la queue de plastique sur le cul cambrĂ© de mon Ă©pouse, dans son sillon, venant appuyer sur sa muqueuse anale, sans y pĂ©nĂ©trer, avant de glisser jusqu’Ă sa vulve, toute gonflĂ©e, ses lèvres dilatĂ©es d’excitation. Elle a fait rentrer la queue de plastique lentement, centimètre après centimètre, et mon Ă©pouse a gĂ©mi longuement. Elle a bien fichĂ© trois quarts de la queue en elle avant de s’arrĂŞter.
—Dis moi ce que tu veux…Je reste comme ça, je bouge…?
—Je veux que tu fasse aller et venir la queue en moi…C’est la première fois que j’en utilise une, et je ne pensais pas…Que ça serait aussi bon…
Lola n’allait pas louper une telle opportunitĂ©. Elle s’est mise Ă faire bouger la queue de plastique dans le vagin de mon Ă©pouse, qui s’est tordue en gĂ©missant, prise au piège de son plaisir. Ca m’a troublĂ©, autant de voir le gode Ă©norme rentrer en elle, la fouiller que de saisir ce plaisir qui la tordait.
J’avais envie de plaisir moi aussi. Des souvenirs remontaient en moi, que je n’avais pas ravivĂ©s avant ce moment. La verge de plusieurs garçons rentrant en moi, au moment de l’adolescence. J’aurais sans doute continuĂ© dans cette voie si je n’avais pas rencontrĂ© celle qui devait devenir mon Ă©pouse, pour qui j’avais Ă©prouvĂ© un vĂ©ritable coup de foudre, au point de renoncer Ă mes pulsions les plus profondes. Mais je n’avais vraiment renoncĂ© Ă cette partie de moi-mĂŞme.
J’ai attrapĂ© un prĂ©servatif, et je l’ai fait coulisser le long de la queue dilatĂ©e. Sans doute que, lorsque je l’avais vue, le premier jour, j’avais pensĂ©, au fond de moi-mĂŞme, sans jamais vraiment me l’avouer, qu’elle serait pour moi avant qu’il ne parte.
Je suis venu me placer au dessus du membre dilatĂ©, et je l’ai attrapĂ©, le sentant chaud et Ă©pais au bout de mes doigts. Je me suis laissĂ© tomber dessus. La queue a glissĂ© en moi, m’a rempli. Ca a Ă©tĂ© tellement fort que j’ai joui, balançant des traits de sperme dans tous les sens, sous les yeux des deux femmes qui nous jetaient un regard malsain. Il est rentrĂ© totalement en moi, et j’ai su que dans les jours, les mois qui viendraient, je voudrais Ă nouveau me faire remplir par une queue d’homme et sentir son sperme jaillir en moi.
Pendant que les deux filles Ă©changeaient leurs rĂ´les, Lola enlevant de gode de sa ceinture, Lola s’Ă©quipant, il m’a fouillĂ©, en me soulevant. J’avais l’impression enivrante que sa queue n’Ă©tait pas seulement plantĂ©e dans mon rectum, mais qu’Ă chaque nouveau mouvement, elle s’enfonçait encore plus profondĂ©ment en moi, jusqu’Ă me remplir tout entier. Les filles, dans un dĂ©sir sans doute de se rapprocher de nous, se sont positionnĂ©es dans une position semblable, Mon Ă©pouse assise, et Lola sur elle. Je pensais que Lola allait guider la queue de plastique vers son vagin, mais elle l’a amenĂ©e vers les plissements de son anus, qui l’ont absorbĂ©e…
C’est comme cela que nous avons tous joui. Sandra en frottant son sexe comme une forcenĂ©e, pendant que Lola la fouillait, mouillant avec abondance, trempant sa main, ses chairs, et le sol, et moi la queue figĂ©e dans une Ă©rection douloureuse pendant que Frank me faisait aller et venir sur sa queue qui grossissait en moi, jusqu’au moment ou il a libĂ©rĂ© un torrent de sperme, le crachant longtemps, jet après jet, en harmonie avec le second orgasme qui m’a saisi, amorcĂ© après que sa jouissance ait commencĂ©, me faisant moi aussi Ă©jaculer Ă n’en plus finir.
Ce n’Ă©tait que le dĂ©but, et nous avons Ă©tĂ© au bout de la nuit, et de nos jouissances. Une cĂ©rĂ©monie d’adieu.
Ils sont partis le lendemain matin, et on s’est bien rendus compte que, mĂŞme si nous ne les regretterions pas du tout, ils avaient bouleversĂ© une sexualitĂ© que nous croyions Ă©panouie, pour nous ouvrir de nouveaux horizons.