Le mécano & Moi
Lorsque les corps et les cœurs s’embrasent…, le jeu du chat et de la souris revisité avec mon ami mécanicien.
Proposée le 26/11/2017 par Camelia Xiocaled Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: FHLieu: A la maison, intimeType: Fantasme
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Histoire précédemment publiée sur l’ancienne version du site, en 2 épisodes, regroupés en un seul et revue et corrigée. Même si elle date de quelques années, j’ai pris beaucoup de plaisir à la relire et à vous l’offrir.
____________________________________C’était un samedi de mai, le premier jour chaud de cette année, dont les mois de mars et d’avril avaient été particulièrement pluvieux. j’avais ce matin-là pris la route de bonne heure, comme à mon habitude le samedi afin de rejoindre à l’atelier mes amis Benjamin et Jeremy. Nous étions un trio d’amis plutôt disparates, tant dans nos âges, métiers, modes de vie ou origine. Nous avions cependant une chose en commun : notre goût pour les voitures, de préférence puissantes, et encore de préférences les BMW issues des ateliers Motorsport. c’était d’ailleurs à cause de l’une d’elles, ma dernière acquisition, une magnifique M5 de 1994, noire, intérieur cuir, entretenue avec amour par son précédent propriétaire, et bardée d’options en plus du rugissant 6 cylindres en ligne et ses 3.8l de 350cv ; que je m’étais levée aux aurores. c’était un modèle rare que j’avais eu la chance de trouver sur le net, et Benjamin et Jeremy étaient très impatients de la voir, depuis que la veille, je leur avais révélé la teneur de la surprise que je leur préparais. j’avais avec regret vendu quelques semaines plus tôt ma 135i que j’aimais beaucoup, mais dont les 306 cv ne me suffisaient plus : j’étais toujours à la recherche de plus de vitesse, de plus d’adrénaline.Il y avait maintenant plusieurs mois que nous nous connaissions : nous avions fait connaissance à l’entrée du Nurburgring, quelques français échoués et une femme au volant, manifestement seule, avait attiré leur attention. Loin d’être à leur niveau sur ce tracé mythique, Jeremy m’avait pris sous son aile, enchaînant en poisson pilote les tours, accélérant le rythme au fur et à mesure. j’étais sortie du Ring des étoiles plein les yeux, et j’avais pu voir le respect dans ses yeux : non seulement j’avais eu le courage d’affronter le ring et ses dangers, mais en plus, je ne m’y étais pas comportée en poltronne, et cela ne lassait pas de le surprendre. Le soir, nous reprîmes la route tous ensembles, et à l’étape du dîner, nous discutâmes plus avant, pour découvrir que nous n’habitions qu’à une trentaine de kilomètres les uns des autres. Jeremy et Benjamin me proposèrent donc de passer à leur atelier car je salivais à l’évocation des modèles peu courants qu’ils y hébergeaient et des voitures de course qu’ils y préparaient.De samedi en samedi, j’avais donc établi mes pénates avec eux, d’abord quelques dizaines de minutes, puis quelques heures, puis la journée entière. Je restais en retrait à les observer ouvrir les moteurs, changer des amortisseurs, des ponts ou des boites de vitesses, vider les voitures, les débarrasser de leur électronique parasite, les voire poncer intégralement avant de les repeindre. j’étais fascinée, et j’appris à respecter leur façon de travailler : dans le calme et le silence, avec efficacité, se parlant peu, et toujours pour des choses utiles. Je ne pipais pas, et j’appris ensuite qu’ils ne m’avaient au début que tolérée dans leur sanctuaire, mais que comme j’avais eu la présence d’esprit de ne jamais les déranger, ils s’étaient habitués à me voir ici. Petit a petit, j’essayais de me rendre agréable, du moins, à jouer un rôle de femme : je n’étais pas portée sur la chose, préférant le cambouis au fourneau et le volant a l’aspirateur. Cependant, je leur préparais leur repas du midi dans la kitchenette de l’espace salon/cuisine qu’ils avaient aménagé en mezzanine de l’immense grange qu’ils occupaient, leur servait café et rafraîchissements sans qu’ils aient à le demander. Jamais je ne protestais quand ils reculaient de 2h l’heure du déjeuner car ils étaient en train d’effectuer une manipulation délicate, et jamais je ne m’offusquais lorsqu’ils m’ignoraient pendant des heures. Je me faisais oublier, uniquement désireuse qu’on me laissa observer. Nul doute qu’ils s’y habituèrent.Un jour, ils furent manifestement en panne de mains. Sans attendre que l’on m’invite, je vins leur prêter main forte, et c’est ainsi que par la suite, ils m’acceptèrent à leurs cotés pour travailler. Je veillais à respecter les règles tacites : pas de bavardage, pas de gène. j’éclairais quand c’était nécessaire, apportais les bons outils, prêtais main forte. Petit à petit, ils me laissèrent faire des choses faciles, puis plus complexes. Benjamin, le spécialiste de la carrosserie, m’apprit patiemment toutes les étapes de la remise en état d’une carrosserie, quand Jeremy, de son côté, m’apprit a démonter puis a remonter un moteur. Je me souviens encore de cette séance mémorable, où je dus me débrouiller pour déculasser puis reculasser un bloc moteur, alors que je le sentais, présence magnétique à mon coté, prêt à corriger la moindre erreur. Sa présence, bien qu’il se posât en guide, me troublait depuis le début, et cela n’allait pas en s’arrangeant.Je ne m’étais d’ailleurs pas privée de fantasmer sur lui : très grand, né d’une mère black et d’un père blanc, il était plus chocolat que blanc, mais ses traits avaient la finesse et la régularité de ceux de son père. Il était bel homme, musclé, sec, le crane presque rasé, le sourire facile mais était assez taciturne, et avait une petite quarantaine d’années. Pour tout dire je le trouvais sexy en diable, et encore, je n’avais eu pour l’instant l’occasion de l’admirer qu’en gros blouson d’hiver et survêtement, la grange n’étant pas chauffée. Benjamin, bien qu’un peu plus jeune, plus expansif, drôle et plutôt joli garçon, blond aux yeux verts, était moins sec et moins athlétique. Il était d’une gentillesse rare, courtois, toujours galant, et m’adorait manifestement, cherchant ma compagnie, mais n’avait jamais pris aucune liberté ni ne m’avait fait d’avance. Je pense qu’il avait certainement remarqué que j’en pinçais pour Jeremy, et il avait préféré s’effacer au profit de son meilleur pote. c’était vraiment gentil de sa part, le problème, cependant, était que je semblais faire autant d’effet à Jeremy qu’un pavé de rue, c’est tout dire. Ceci étant, la raison de cette attitude me semblait évidente : Jeremy était marié depuis prés de vingt ans, et avait deux adorables petits garçons de douze et huit ans. Sa femme, une déesse sculpturale professeur de fitness, métisse, souriante, élégante et très femme d’intérieur ne pouvait que ravir un homme ! Pourquoi aurait-il alors posé les yeux sur moi ?A trente ans, j’étais loin d’être grosse mais je n’avais pas la finesse très classe de sa femme, malgré des hanches larges et des une jolie poitrine bien développée, haute et ferme. Peu féminine dans l’accoutrement, je ne portais que rarement des jupes, et pour cause, cela m’eut obligé porter des talons, ce que j’exécrais pour conduire. Si je ne rechignais pas à porter de temps à autre une tenue plus féminine pour aller en soirée par exemple, c’eut été un calvaire dans mon quotidien. Je préférais mes jeans Levi’s et mes débardeurs à bretelles spaghettis, agrémentés d’une collection de pull a col échancré pour l’hiver. j’avais certes des traits fins, de jolis yeux verts et de magnifiques longs cheveux blonds qui m’arrivaient à la taille, lisses et épais. Je haïssais mon nez, cassé quelques années plus tôt et ma peau émaillée de cicatrices disgracieuses, certes ténues, mais existantes. A vrai dire, j’étais probablement la seule à les voir, mais cela me complexait. Je compensais en m’offrant, toutes les 3 semaines, une demi-journée en institut, avec soin du visage et épilation intégrale en sus. c’était mon moment plaisir cocooning, et je ne l’aurais manqué pour rien au monde. Heureusement, mon activité de photographe me laissait pas mal de latitudes. Bref, si je travaillais mon apparence, c’était plus pour moi que pour séduire, car je ne me trouvais aucun charme.Force m’était pourtant de devoir le constater, j’exerçais involontairement sur les hommes une étrange attraction. Je n’étais ni allumeuse ni dragueuse, plutôt méfiante, et je fuyais d’autant plus vite qu’on essayait de m’approcher de trop prés. j’avais la fâcheuse tendance à m’enticher d’hommes qui n’étaient pas les bons, et cela se prouvait encore. Plus ils m’ignoraient, plus ils me plaisaient. Cependant, si j’aurais pu partir à la quête d’un célibataire, je n’envisageais pas de tenter quelque chose avec Jeremy, marié et manifestement très heureux en ménage.Quelle ne fut pas ma surprise, un jour où Jeremy n’était pas dans son assiette, d’apprendre par Benjamin que sa femme l’avait trompé avec l’un de ses élèves particuliers, et qu’il avait demandé le divorce ! Je le regardais avec curiosité et intérêt, pour aussitôt, culpabiliser : cet homme venait de subir l’éclatement de son couple et de sa famille, et moi je faisais des plans sur la comète !!!!Le temps passa. Son divorce fut prononcé, nous avions eu le temps de démonter puis de remonter intégralement une M5 en vue de l’emmener à son tour sur le ring. Il semblait de meilleure humeur de samedi en samedi, et Benjamin me confia un jour, sur le ton de la confidence qu’il n’avait jamais été très heureux avec sa femme, trop autoritaire, qui recherchait la compétition avec lui plus que la complicité. Et il ajouta, à mon grand désarroi, qu’il pensait que son ami était retombé amoureux. Je me sentis perdue, flouée, trahie. j’avais espéré, si ardemment, que l’amour dont je me consumais pour lui allait enfin trouver une réponse, qu’il allait se rendre compte que malgré nos dix ans d’écart, j’étais la femme de sa vie ! Une sombre tristesse m’envahit, et c’est le cœur lourd que je les quittais ce soir-là, plus tôt que d’habitude afin d’abréger ma torture. Si Benjamin me salua avec les effusions habituelles, Jeremy se contenta d’un signe, comme à son habitude, depuis la voiture sur laquelle il travaillait.Le samedi suivant, je restais chez moi à ruminer sur comment parvenir à l’intéresser. j’en fis autant la semaine d’après. Je reçus quelques e-mails interrogatifs, n’ayant pas manqué un samedi depuis des mois, mais j’y répondis vaguement et les questions se tarirent. Je décidais de vendre ma BMW, j’avais besoin de compenser ma souffrance par une augmentation de nombre de chevaux sous le capot. c’est ainsi que je commençais mes recherches pour dénicher quelques semaine plus tard, la perle rare dont j’ai parlé plus haut. Malgré que je sache que je me torturais, j’avais aussitôt averti Benjamin qui avait averti Jeremy de mon acquisition. Si Benjiamin parut enchanté que je donne signe de vie, Jeremy s’en tint à son habitude et me félicita simplement pour ce bel achat par le biais de notre ami. Néanmoins, ce fut lui qui me demanda si je comptais venir la leur montrer. Le lendemain, je pris donc la route vers l’atelier. Je m’aperçus que c’était devenu un tel rituel que je souffrais de m’en passer, et je résolus de continuer à y aller, tant pis pour moi. Arrivée sur place, je m’aperçus de suite que Jeremy était seul, et je ne posais pas de questions : il m’ouvrit le portail, me salua comme d’habitude de 2 bises sur les joues, peut-être un peu plus enthousiaste que d’ordinaire, puis s’intéressa à la voiture. Lorsqu’il eut fini d’en faire le tour, il était manifestement très enthousiaste, et me gratifiant de son sourire éblouissant et d’un regard admiratif, il m’informa que j’avais trouvé une perle rare. Mon moral remonta en flèche, j’avais réussi à l’intéresser. Nous rentrâmes la voiture dans l’atelier, et il se pencha sous le capot. Se redressant presque aussitôt, il m’invita à venir voir : saisissant ma cotte dans le coffre, je me retournais pour me changer : nous ne nous étions jamais embarrassés de fausse pudeur, les hommes se retournaient quand je me changeais et nous n’en parlions jamais. Je ne vis donc pas, pas plus que les autres fois, le regard de Jeremy sur mes fesses, mes cuisses, mes reins, je le vis pas regarder chacun de mes gestes, relevant les bras pour attacher mes cheveux en un chignon savant, dont je n’avais pas conscience qu’il soulignait la courbe gracile de mes épaules et de mon cou, et mettait en valeur le tatouage logé à la racine de mes cheveux. Lorsque je me retournais, il était plongé dans le moteur, et je ne doutais pas qu’il ne l’avait pas quitté. c’est lorsque j’arrivais au coté de la voiture, face à lui, que je vis, qu’il avait ôté son sweat-shirt et qu’il portait dessous un maillot sans manches assez moulant, qui mettait en valeur sa musculature bien développée. j’eus un vertige. j’étais raide dingue d’un homme qui se souciait de moi comme d’une guigne ! Du moins c’est ce que je croyais. Me penchant comme lui sur le moteur, je lui demandais ce qu’il en pensait. Sa réponse, fusant comme un cri du cœur, m’étonna et je relevais la tête.« Absolument magnifique !!!! »Il détourna les yeux aussitôt mais pas assez vite pour que je n’ai le temps de comprendre de quoi il parlait : j’avais, eu égard à la chaleur, renoncé à habitude de porter un sweat-shirt et un caleçon long sous ma cote : je n’avais gardé que mes sous-vêtements et mon débardeur a bretelle, nouant les manches de la cotte a la taille. Il avait les yeux sur mes seins, j’en aurais juré. Il reprit son impassibilité à la vitesse de la lumière, et comment savoir si il rougissait ? Troublée, je restais, à demie-penchée sur le moteur, les yeux posés sur lui. Il me jeta un coup d’œil en coin, puis aussitôt détourna a nouveau les yeux. Mon cœur se mit a battre la chamade. Se pouvait-il que? Une idée folle m’effleura l’esprit : et si, si.. si c’était de moi qu’il était en train de tomber amoureux et que tout ce cirque à mon égard n’ait été qu’un moyen d’essayer de se l’interdire, et de me garder à distance? Cruel, et un tantinet masochiste, mais après tout? j’avais bien, moi, tenté de renoncer !Je décidais de pousser mon avantage. Il n’avait pas bougé, pétrifié par sa bévue, et attendait, stoïque, que je m’offusque. A la place, je me rapprochais de lui. Chaque pas me parut durer une éternité, à la fois supplice et plaisir, l’attente, l’espoir, générant des sensations contradictoires et divines dans tout mon être. Malgré la chaleur, je tremblais. A l’ instant où j’allais le toucher, son regard, sombre, brûlant, profond, assoiffé, presque violent plongea dans le mien. La souffrance que j’y lu me coupa le souffle. Il s’écarta brusquement, me tournant le dos. Las, j’étais plus têtue que cela ! Quel autre sentiment que l’amour peut déchaîner les passions ainsi ? Je continuais à m’approcher de lui, les yeux rivés sur son dos et sur les spasmes qui agitaient sa musculature. Lorsque je ne fus plus qu’a quelques centimètres, je tendis la main. Tendis les doigts, comme une projection de tout mon être et de tout mon désir, vers son corps. Rien ne m’avait préparé à ce qui se passa lorsque mes doigts touchèrent son dos au travers de son maillot.Le contact de mes doigts sembla l’électriser. Il se retourna, grogna tel une bête furieuse, et comme le joueur de rugby se saisit du ballon ovale tant convoité, il m’attrapa violemment et me plaqua le long de la portière de ma voiture, laquelle, posée en équilibre au dessus du sol sur un pont mobile, bougea légèrement. Je ne tentais pas de me débattre, non seulement je n’en avais pas envie, mais j’aimais cette étreinte violente. Et quand bien même l’aurais-je voulu, il me dominait de trente bons centimètres, devait faire dans les cent dix kilos, je n’aurais pas pu le repousser ma vie en eut-elle dépendu. Plaquée contre la voiture, le souffle court, je le laissais pratiquer une affolante exploration : ses mains, plaquées sur mes hanches, remontaient le long de celles-ci pour redescendre sur mes fesses bien fermes, puis glissaient, toujours plaquées, dans mon dos, pour remonter à ma nuque, glisser sur mes épaules, emprisonner mes seins. Je gémis de plaisir, de désir, j’avais envie de sa bouche, de sentir son souffle chaud sur ma peau, de sentir son corps sur le mien, j’avais envie de faire l’amour, qu’il me fasse crier et jouir, de le faire jouir a son tour, de lui donner tout ce que je pouvais. Il releva la tête, rouvris les yeux qu’il avait fermés, et a nouveau, plongea ses yeux dans les miens. Il n’y avait plus qu’un désir incontrôlé dans le velours sombre de ses pupilles, et je m’abandonnais dedans. Je retins mon souffle, alors que mon cœur battait comme un possédé, et il se pencha vers moi, puis effleura mes lèvres des siennes. Ce fut à ce moment-là que ce fut trop, et je ne pus plus me contrôler : projetant mes deux bras autour de son cou, j’écrasais ma bouche sur la sienne. Il répondit avec entrain à ce baiser violent, écarta mes lèvres, glissant sa langue dans ma bouche, son souffle brûlant m’envahit et je crus défaillir. l’instant d’après, ses mains avaient glissé sur les fermetures éclair de la cotte, et elle tomba dans un bruit mou à mes pieds. j’arrachais son tee-shirt, découvrant sa peau lisse et presque imberbe, ses muscles tendus, la plastique parfaite de ce corps sur lequel j’avais tant fantasmé, espérant un jour le voir à nu, le toucher, appréhender sa peau, son odeur, la dureté de son sexe. Je me collais contre lui. A nouveau, il grogna, et il resserra sa prise autour de moi d’un bras, alors que de l’autre main, il m’enleva mon débardeur, libérant mes seins, tendus, aux tétons durcis et érigés, puisque je ne portais pas de soutien-gorge, puis abattant sa main sur ma hanche, il tira violemment sur le fin tissu du string. Un bruit de déchirure plus tard, celui-ci gisait à nos pieds, et j’étais nue, adossée à une voiture. La situation m’excitait tellement que je me sentais détrempée, que je sentais mon corps appeler à corps et à cris le corps qui se collait à moi. d’une seule de ses mains immenses, il saisit l’un de mes poignets, puis l’autre, et les levant, les maintins bien serrés au dessus de ma tête. Je crus défaillir. j’aimais qu’un homme prenne les choses en main, si j’étais indépendante et peu encline à la soumission au quotidien, et si je refusais les pratiques douloureuses ou humiliantes, j’aimais dans l’intimité qu’un homme soit dominant, qu’il prenne les choses en main et m’impose sa volonté. Il fit glisser son autre main depuis mes poignets, sur mon cou, ma gorge, puis saisit l’un de mes tétons, qu’il caressa d’abord, puis pinça légèrement. Je laissais échapper un cri. j’adorais ça, ça m’excitait, et j’entendais bien lui montrer de quelle façon j’avais l’intention de me comporter dans nos relations sexuelles. Car je n’avais pas l’intention d’en rester à une seule expérience, et je ne serais pas de ces femmes à vouloir avoir le dessus avec un homme qui manifestement, aimait contrôler les choses. Tout en gardant mais mains serrées, il défit la ceinture de son jean qui reposait sur ses hanches, puis la serra soigneusement autour de mes poignets. Si c’était un test, il allait voir ! Voyant que non seulement, je ne me débattais pas, mais qu’en plus, je continuais à le regarder bien en face, il fixa la ceinture à la poignée de plafond de la voiture, laquelle était juste à la bonne hauteur à travers la vitre ouverte.Ses deux mains libres, après m’avoir immobilisée, il recommença une exploration affolante, caressant, effleurant, une petite claque sur les fesses et il glissait sa main sur mon ventre. Je haletais et gémissais sans retenue maintenant. Je voulais qu’il me touche, qu’il me caresse, qu’il me prenne. Je sentais que je mouillais et même que de la cyprine coulait entre mes cuisses. d’une torsion habile de mes poignets, je parvins à me retourner, lui présentant mon dos. Il commença à l’embrasser, puis lentement mais sûrement, parvins à mes fesses. j’écartais les cuisses, gémissante, assoiffée, à sa merci. j’entendis le bruit de son jean qui chuta sur le sol, puis je sentis son sexe durci entre mes fesses, toujours bien à l’abri dans son boxer. Il fit glisser ses mains sur mes hanches, puis, entre mes cuisses et enfin, entre mes lèvres. Je sentais mon clitoris palpiter, je savais que je jouirais vite mais aussi probablement plusieurs fois. A l’instant où ses mains entrèrent en contact avec mon sexe, la jouissance me submergea et m’arracha un hurlement magistral. Je l’entendis rire, un rire joyeux, heureux, un rire de satisfaction. De nouveau, il me plaqua à la voiture, puis libéra son sexe, envoyant promener le caleçon. Levant les bras, il me détacha de la voiture, je me retournais face à lui. Son chibre tendu était plus impressionnant encore que je ne l’avais imaginé, long, épais, il devait approcher les vingt-cinq centimètres de long pour quatre ou cinq centimètres de diamètre. Je n’en avais jamais vu de cette taille, et devant sa perfection, j’eus une envie irrépressible de le sucer. j’adorais cela, cela m’excitait, et je dois avouer, en tout modestie que je le faisais très bien. Je m’agenouillais devant lui, et saisis entre mes mains encore liées son sexe tendu, le caressant avec amour, la peau douce, souple, tendue à l’extrême. Il posa une main sur mes cheveux, arracha l’élastique qui les retenait et le jeta dans la voiture par la vitre, puis imprima un léger mouvement de sa main à ma tête, exprimant sans équivoque qu’il en avait autant envie que moi. Je fis glisser mes mains sur la peau tendue, décalottant le gland. Il ne put retenir un gémissement, et j’en profitais pour le saisir délicatement entre mes lèvres. Je promenais avec délice ma langue sur la corolle du gland, tour à tour léchant amoureusement, puis suçant. Je léchais alors la longueur de la hampe, tenant fermement dans mes mains la base de son sexe érigé. Tout en savourant avec délectation son membre à l’odeur enivrante, je le regardais de sous mes cils. Il avait la tête rejetée en arrière, les yeux clos, la bouche entre-ouverte, il prenait un plaisir manifeste. Cela eut pour effet immédiat de me faire mouiller davantage, j’avais envie de lui à en être malade, j’avais envie de son sexe, j’avais envie qu’il me fasse l’amour, là tout de suite, comme je n’en avais jamais eu envie. Je cessais mes agaceries, embrassait son ventre parfait, plat, musclé, et remontait jusqu’à ses pectoraux parfaitement dessinés.Il fondit sur ma bouche, la prenant avec ses lèvres comme s’il manquait d’air. Il posa ses deux mains sur mon visage, m’embrassa sauvagement, puis, saisissant mes poignets toujours liés, il les passa autour de son cou, puis me souleva et me plaqua le long de la voiture. Le métal froid m’arracha un cri, mais je jetais mes jambes autour de ses hanches, et resserrais ma prise, son sexe tendu pris entre nos peaux, je bougeais lentement, il haletait, je devais avouer que sa résistance m’étonnait, je l’allumais sans vergogne, me frottant contre lui, espérant qu’il me donnerait enfin ce que j’attendais, mais il profitait du moment, promenant ses mains sur mon corps, mon dos, mon cou, mes épaules, mes flancs, mes fesses. Je sentis ses doigts glisser entre mes fesses, je gémis. Son visage enfoui dans mon cou, je le sentis sourire. l’animal, il en profitait et me faisait languir volontairement !
Assurant sa prise autour de mon corps, il entreprit se déplacer et de nous emmener sur la mezzanine dans le coin aménagé en salon/cuisine. La montée des marches fut quelque peu laborieuse, mais nous parvînmes en haut, essoufflés et encore plus avides. Il me déposa sur la table, meuble le plus proche, desserra la ceinture qui m’enserrait les poignets me libéra, et commença a m’embrasser, reprenant son exploration de mon corps. Avec douceur maintenant, il léchait chaque parties de mon corps, lentement et méthodiquement, m’affolant un petit plus a chaque seconde qui passait. Il descendait lentement mais sûrement, et ses lèvres finalement atteignirent mon sexe. Il en apprécia la courbe pleine et la peau souple et douce du plat de sa main, avant de plonger son visage dans mon entrejambe. J’eus un sursaut, puis un cri m’échappa alors qu’il caressait du bout de la langue mon clitoris, faisant glisser un doigt, puis deux dans mon intimité dégoulinante?. Je criais sans retenue maintenant, c’était divin, je sentais le deuxième orgasme arriver, et lorsque je sentis ses doigts glisser lentement vers la raie de mes fesses, je ne pus le retenir plus longtemps, et je jouis à nouveau, la vague me submergea, une décharge électrique me parcourut alors qu’il continuait ses caresses impitoyables. Je n’en avais jamais connu de si long, et je m’aperçus, honteuse, que j’avais projeté sur lui un long jet de cyprine. Loin d’être choqué ou dégoutté, il sembla trouver cela encore plus excitant, puisque cette fois, il se redressa et rapprochant son corps du mien, il posa enfin son sexe à l’entrée de mon intimité, puis, avec douceur, il poussa, centimètre par centimètre, attentif à mes réactions. j’étais si excitée que la taille de son engin ne représentait pas un problème, bien au contraire, je l’appréciais, je me sentais toute remplie et j’aimais ça. Soudain, il perdit enfin son self-control si longtemps maîtrisé et dans un râle viril, entreprit enfin de me faire l’amour avec force. Je me perdis dans le rythme qu’il m’imposait, le laissant diriger les opérations, c’était un tel délice, il était attentif à chacune de mes expression et à chacune de mes supplications afin de m’emmener toujours plus loin.En appui sur ses mains, le corps à demi-soulevé, une expression d’intense concentration sur le visage, il mettait autant de sérieux et d’ardeur à faire l’amour qu’à piloter son bolide sur le ring, et il me rendait folle. j’aimais la sensation de plénitude, de complétion, cette impression d’être en total accord et complètement faits l’un pour l’autre. j’avais appris à aimer chaque parcelle de sa personnalité, et j’apprenais à aimer son corps enfin découvert pour moi et sa façon de le bouger. A chaque coup de rein, une expression d’intense plaisir se peignait sur son visage, et aussi inexorable que les précédents, le vue de son plaisir, le déluge de sensation provoqué par son sexe dans le mien, par le contact brûlant de sa peau, de son ventre sur le mien, le frottement de son épiderme sur mon clitoris excité, je sentis arriver le troisième orgasme. Il était le premier à parvenir à me procurer un tel plaisir, aussi intense et aussi long. Je gémissais de concert avec lui, le suppliant de continuer, de me faire faire l’amour, plus fort, encore ! Je me cambrais contre lui, repoussant mon corps vers lui, avide de son contact, je voulais qu’il prenne mes seins dans ses mains, les pointes dures et tendues dans sa bouche, qu’il m’excite encore, j’aurais presque pu le supplier de me faire mal, tant la frontière entre plaisir et douleur était ténue. j’avais des vertiges, la nausée, mais j’en voulais plus, encore!Je le repoussais, surpris, il recula ; puis je me redressais et le poussant à nouveau, il trébucha et chuta dans le canapé. Un sourire aguicheur aux lèvres, je me jetais littéralement sur lui, et me mit a dévorer sa peau : je le léchais, l’embrassais, le mordait presque, sa peau avait la saveur salée de la transpiration, son odeur, forte et suave me fit presque tourner la tête, mais j’avais trop envie de lui pour me laisser détourner de mon objectif : rendre cette première fois entre nous si inoubliable qu’il ne puisse plus se passer de moi. j’embrassais sa hanche, courbée en deux, les fesses en l’air, dans une attitude totalement indécente, puis saisis dans ma main sa verge turgescente, et la branlait doucement, puis de plus en plus vite. Je vis dans ses yeux devenus fous combien le désir le rendait malade, et j’eus envie de lui appartenir corps et âme. Il n’avait pas encore calculé mes intentions. Bien qu’un peu craintive car je n’avais jamais pratiqué la sodomie avec un partenaire monté de la sorte, j’en avais tellement envie, que cela ne me sembla pas un obstacle. Je me caressais, indécente, glissant un doigt, puis deux, d’une main, tandis que je continuais à l’exciter encore de l’autre. Je ne me lassais pas de la vue de sa verge couleur chocolat, totalement imberbe, longue et régulière, j’aimais son odeur, son goût, bref, j’étais totalement accro à cet homme. Je le lâchais, me redressais, puis l’enfourchais, m’installant sur ses cuisses aux muscles bandés. Je posais mes mains sur sa poitrine, plongeais sur sa bouche. Il grogna. Le gardant prisonnier de mes lèvres, je me redressais, puis glissais ma main entre mes cuisses à la recherche de son vit, et je le saisis, le guidant doucement dans mon intimité. Il compris immédiatement, à l’angle de son sexe, que je m’apprêtais à lui offrir quelque chose de nouveau. Il répondit instantanément à mes baisers, glissa une main entre nos poitrines sur mon sein, pinça le téton érigé. Avide, il bougeait lentement son bassin, tentant de faciliter la pénétration. Je m’aperçus que mes craintes n’étaient pas justifiées : si la pénétration était lente, il était bien plus jouissive que douloureuse. Je lâchais son sexe, et m’empalais lentement sur son membre. Il commença à bouger lentement, je me laissais aller en arrière, lui offrant mes seins durcis, et mon clitoris gonflé. Je voulais qu’il me prenne, sans ménagements, qu’il me caresse, je voulais un quatrième orgasme, et je voulais le sentir jouir. Comprit-il mes envies ? Il continua sa caresse sur le sein qu’il tenait, puis glissa ses doigts dans mon intimité brûlante, frottant le plat de sa main sur mon clitoris. Il ne me fallut que quelques instants pour arriver à la jouissance, et cette fois, dans un râle libérateur, il jouit en même temps que moi, je sentis sa queue se gonfler puis le jet chaud de sperme se répandre dans mon corps, et le plaisir que nous prenions enfin ensemble dans un don de soi complet, nous emporta tel une déferlante sur une plage de sable blanc.Nous restâmes longtemps dans les bras l’un de l’autre, repus, épuisés, comblés. Nous aurions tant de temps pour parler, faire des projets. Dans l’éblouissement, nous avions complètement oublié Benjamin, et nous n’avions pas davantage entendu sa M3 arriver puis repartir, pas plus que nous ne l’avions vu nous observer longuement dans l’ombre du pilier de l’escalier, une expression de résignation, d’envie, et de colère mêlés sur son visage. © Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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