Mon beau militaire, pilote de l’aéronavale
Je l’avais rencontré sur le net, nous nous étions mutuellement séduits, et enfin, le jour est venu où il est revenu…
Proposée le 26/11/2017 par Camelia Xiocaled Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: FHLieu: A la maison, intimeType: Fantasme
J’avais fait sa connaissance sur Internet. Il habitait a environ 70 kilomètres de chez moi, avait 30 ans, était militaire de carrière, et en mission en Afrique. Nous visitions sporadiquement ce site de rencontre l’un et l’autre, sans grande conviction, et ce soir-là, nous étions tous deux connectés. Une passion commune pour les voitures, et nous commençâmes à discuter sur messagerie instantanée.J’appris qu’il était passionné par son métier, qu’il aimait les voyages qu’il faisait de manière régulière, ayant parcouru la moitié du monde. Il me fit profiter de ses multiples photos, et les soirées puis les nuits passèrent, d’histoire en histoire. Il apparut quelques fois sur les photos, et je me pris finalement à le trouver assez sexy : petit, râblé, mais musclé et sec, le visage mince, avec une ombre de barbe, les cheveux courts, le sourire en coin, un éclat scintillant dans ses étranges yeux noisettes en amande. La dernière qu’il me montra avant que tout dérape, le montrait assis nonchalamment sur la portière d’une superbe mustang de 1966, rouge brillant, en jean levis blanc, pumas et une chemisette blanche ornée d’un dragon rouge. La photo avait été prise lors d’un voyage qu’il avait fait sur une base Américaine, pour y suivre une formation destinée à l’élite de l’aéronavale internationale… J’appris a cet instant que non content d’être militaire, il était également pilote de chasse. La coïncidence me surprit tant que nous commençâmes derechef à échanger dessus : j’avais à la même période fait un séjour dans une prestigieuse université, située dans la même ville que la base où il avait séjourné.D’anecdote en anecdote, le fou rire nous saisit, et j’appris bientôt qu’il rentrerait d’Afrique du Sud quinze jours plus tard. De but en blanc, il me demanda un service : pourrais-je aller le chercher à l’aéroport, car sa sœur, enceinte de 8 mois, ne pourrait venir le chercher. Sans réfléchir outre mesure, j’acceptais. Puis, la conversation dévia, et prit un tour de plus en plus personnel : nous en vînmes à parler de nos aspirations, de nos désirs, de nos envies, puis, plus tard dans la nuit, de sexe et puis, encore plus tard, de nos fantasmes… Nos conversations quotidiennes, rythmées par les connections chaotiques de la zone, perdue au milieu de nulle part, dans laquelle il se trouvait, prenaient un tour différent selon l’heure… Le jour voyait d’anodines conversations de la vie quotidienne, puis la tombée de la nuit leur donnait un tour plus personnel, et la nuit tombée, ainsi que l’engourdissement des esprits et des corps, donnaient a nos échanges un tour plus fantasmagorique, et au fur et à mesure que la nuit s’avançait, plus érotiques.Nous en vînmes à échanger des propos plus crus, qui nous excitaient, nous échauffaient, et me faisaient peur tout à la fois : après tout je ne connaissais pas cet homme, et c’était l’inconnu quant à la suite des événements.Deux jours avant son départ, ils subirent une tempête de sable, qui les coupa du monde. Je n’avais donc comme informations qu’un aéroport, un n° de vol et un horaire. Le mercredi soir, je sortis ma voiture, puis pris la route, direction, Roissy. Deux heures plus tard, je me stationnais dans l’un des parkings, presque vide. Il était 23h, et l’avion arrivait a 23h30. J’avais donc encore un peu de temps. J’en profitais pour sortir le sac de sport du coffre de ma voiture et me changeais rapidement pour une tenue un peu sexy que mon vieux jean patiné par le temps et mon pull en cachemire. J’avais mis en dessous de mon jean, un ensemble de lingerie fine, rouge sang, que j’aimais tout particulièrement. Je me trouvais, une fois n’est pas coutume, plutôt sexy dans ma jolie jupe fluide et mon chemiser en soie noire. A l’idée de ce qui allait certainement se produire, je sentis mes reins s’enflammer, et mon entrejambe s’humidifier. Pourvu qu’il fasse aussi bien l’amour qu’il en parlait, et qu’il soit aussi sexy que sur les photos! Je mis la toche finale à mon apparence en rafraîchissant mon maquillage, puis j’enfilais ma longue veste en peau noire, et saisissant mon sac, je me rendis vers le terminal…J’arrivais au moment précis où l’avion se posait dans un long glissement gracile sur la piste, monstre d’acier et de verre, la chaleur s’échappant des turbines faisant trembler l’air vibrant du bruit du quadriréacteur. Les lumières de la piste scintillaient, projetant des éclairs au passage des ailes de l’avion. Rapidement après que l’avion se fut immobilisé, les passagers montèrent dans la navette, puis le véhicule se dirigea vers le terminal.Mon cœur battait la chamade. J’étais curieuse de découvrir le visage réel de cet homme qui habitait mes rêves depuis plusieurs mois maintenant. Je brûlais d’impatience, scrutant la file de passagers, dévisageant les hommes. L’expression affamée de son visage me le fit repérer plus vite que son visage en lui-même. Un sourire éclatant l’illumina lorsqu’il m’aperçut, et il brilla tel un astéroïde au milieu d’un ciel d’encre, visage heureux au milieu de la colonne de visages fatigués et gris. Je me raccrochais à cette lumière, goûtant chacun de ses pas vers moi, chacun de ses regards, chacun de ses gestes. Je ne voyais plus rien, plus rien que son visage et je m’accrochais a l’immensité de ses yeux, couleur de sable mouillé, promesse de grands espaces et de nouvelles sensations.L’image semblait s’être figée, le film tourner au ralenti. Il se déplaçait avec élégance et aisance, son jean noir dessinait suavement ses muscles, et laissait deviner la forme de son sexe : nul doutes que le long voyage en avion n’avait pas eu lieu sans laisser galoper son imagination.., le tee-shirt blanc moulait ses pectoraux et abdominaux, et la veste en cuir noire qu’il portait sur son bras brillait sous les éclairages au néon. Il avait une allure folle, . Je ne remarquais aucun des regards admiratifs des hommes que je croisais, entièrement tendue vers celui qui venait à moi. Soudain, il fut devant moi, et son étrange sourire en coin, qui plissait ses yeux et lui donnait cette expression rieuse, me fit chavirer. Incapable de bouger, j’attendis, les yeux rivés sur les siens. Il posa son sac, puis fit un nouveau pas. Il tendit la main, effleura mon visage. Le contact de sa peau sur la mienne, pour la toute première fois, me donna envie de pleurer. C’était divin, et je fermais les yeux. C’est les yeux toujours fermés que je sentis son corps se rapprocher, puis ses bras de refermer autour de moi, et son souffle chaud sur mes cheveux. Je me sentis vaciller. Son étreinte se resserra autour de moi.- Tout va bien.
….
– Tout va bien….Sa voix était chaude, grave, onctueuse, et glissa comme une sensuelle caresse sur mon corps engourdi. Je me serrais contre lui, posait mes mains sur son torse. Ses muscles durs et la chaleur de son corps, me firent frissonner. Il saisit son sac d’une main, et de l’autre m’entraîna fermement vers le parking. Je me sentis gauche à coté de l’incroyable décontraction qu’il affichait. Une fois au parking, il jeta son sac dans le coffre de la voiture que j’avais déverrouillé de loin, puis me reprit dans ses bras, plongea son regard dans le mien. Je le soutins, et vis toute la sauvagerie née de la terre désolée dont il revenait et toute l’implacabilité de son métier dans ses yeux qui s’approchaient dangereusement. Quand il fut trop près pour que je puisse distinguer son visage, je fermais les yeux et m’abandonnais à ce premier baiser que nous échangions. Ses lèvres étaient brûlantes, un peu rêches, mais pressantes… Je savourais ce baiser, prenant petit à petit conscience de mon corps qui s’éveillait, de mon sang qui affluait dans mon cœur et mon cerveau, de mes doigts engourdis accrochés à ses épaules, de mes lèvres qui cherchaient les siennes, avides, de ce baiser sans fin… Je me serrais contre lui, savourant sa proximité après les milliers de kilomètres qui nous avaient séparés pendant des mois. Mes lèvres refusaient de se détacher des siennes, notre baiser devint plus ardent, il pressa son corps contre le mien, grogna, nous basculâmes sur le capot de ma BMW. Le contact fut rompu, ses yeux brillaient. Il glissa sa main sous ma nuque, puis l’autre au creux de mes reins, sous l’épais manteau. La chaleur de sa main a travers le tissu, me fit frissonner.
De nouveau, nous nous perdîmes dans un baiser, ses mains se faisant plus présentes, plus insistantes. La main qu’il avait placé sur mes reins, glissa le long de ma hanche, puis fit remonter doucement d’un geste habile ma jupe. Ses doigts finirent par atteindre ma peau, me provoquant une décharge électrique plus forte encore. Je m’agrippais à lui plus violemment, passais une jambe autour de la sienne, mon souffle se fit plus court. Soudain, entre deux baisers passionnés, il rit doucement.- Quoi ? M’exclamais-je dans un souffle.
– Je crois qu’on devrait se mettre en route. Je te ferais bien l’amour là maintenant sur le capot de ta voiture, mais bien qu’il y ait personne dans le parking pour l’instant, c’est un pari un peu risqué…
– Oh…. Oui c’est vrai.Je m’obligeais à reprendre possession de moi-même, puis descendis du capot, contrite. Il rit de nouveau à mon expression.- Viens, on s’en va.
– On va où ?
– je ne sais pas encore, mais on ne peut pas rester là.Je lui lançais les clés de ma voiture. Surpris, il m’interrogea du regard.- A toi de conduire. Ça va te changer des jeeps et des avions de chasse!
– Tu es sure ? Je ne voudrais pas te l’abîmer, elle est si belle…. La BMW noire, une série 1 coupé, rutilait de mille feux sous l’éclairage. Il tourna la clé de contact, et les 306 chevaux du moteur 3,5l essence rugirent d’un coup. Il parut surpris, me lança un regard admiratif, puis commença à reculer précautionneusement. Nous sortîmes du parking, puis primes l’autoroute vers le Nord. Sa conduite souple et fluide m’engourdit les sens, et je sentis les vibrations de son sourire, avant de sentir sa main sur mon genou. L’électricité qui passa entre nous, me réveilla instantanément. De nouveau, il fit glisser la jupe vers le haut, glissa sa main sur ma peau, puis s’enhardissant, remonta l’étoffe en même temps qu’il appuyait sur l’accélérateur. Un violent désir charnel m’étouffa. Les 6 cylindres en ligne répondaient à ses sollicitations avec autant de joie que moi à ses caresses, et ses deux turbos soufflaient puissamment. Il ôta sa main, passa la 4e lorsque nous atteignîmes la zone rouge… Sa main remonta encore, en même temps que l’aiguille du compteur de vitesse montait dangereusement. Lorsque sa main atteignit le creux de mon entrejambe, nous étions à plus de 210 kms/h, le moteur hurlait et ôtant de nouveau sa main, il passa la 5e à la volée. Ramenant sa main sur mon entrejambe, tout en restant concentré sur la route, il entreprit de glisser un doigt, puis deux, sous le fin tissu du string. Je fermais les yeux et m’abandonnais à la caresse. Lorsque je rouvris les yeux, haletante, l’aiguille phosphorescente du compteur flirtait avec le 260. Je n’arrivais pas à paniquer, j’aimais la vitesse et l’adrénaline qu’elle provoquait et cela ne m’avait jamais impressionné…. Je goûtais le contact de sa main chaude sur mon sexe brûlant, ses doigts agiles et inquisiteurs qui m’excitaient toujours plus, je ne sus combien de temps s’écoula, toujours à la même vitesse, mais soudain il ôta sa main, et nous ralentîmes. Reprenant conscience, le clitoris palpitant, je regardais dehors : nous prenions une sortie, et après avoir payé à un péage automatique, nous nous enfonçâmes dans la nuit.Il arrêta la voiture sur un parking déserté, puis coupa le moteur. Nous nous regardâmes, un instant, puis, se penchant par-dessus l’accoudoir central, nous reprîmes nos baisers. A mon tour, je posais ma main sur sa jambe, remontais… Son sexe était dur et tendu sous la compression du jean. Un râle lui échappa lorsque je l’effleurais. Nous passâmes à l’arrière de la voiture, et enfin, nous laissâmes libre court à nos désirs….Les yeux dans les yeux, je fis passer son tee-shirt par dessus sa tête, découvrant sa peau, bronzée et lisse, sans une once de graisse, les muscles tendus étaient tels que je les avais fantasmés. Du bout des lèvres, j’effleurais sa peau, tout en continuant à le regarder, puis effleurait ses tétons de la langue. Toujours du bout de la langue, je descendis le long de son torse. Arrivée à la ceinture, les yeux rivés sur les siens, excitée par le désir fou qui les envahissaient, je fis sauter la boucle, puis, un a un, les boutons de son jean… Ne se retenant plus, il dégrafa mon chemisier puis fit sauter mes seins par dessus le bord du soutien gorge. Il les prit a pleine bouche, mordillant les pointes érigées, m’arrachant un gémissement de plaisir, qui se mua en halètement de désir. Il fit glisser la jupe jusqu’à la taille, ancra ses mains sur mes hanches et fit tomber le léger string. J’écartais les cuisses et m’installais à califourchon sur lui. Je me mis à mordiller le lobe de son oreille, puis me laissais glisser de sur ses genoux, le regard planté sur lui, qui, les yeux grands ouverts, savourait son plaisir. Je fis glisser ma langue le long de son corps, jusqu’à embrasser sa verge au travers du tissu de son caleçon. N’y tenant plus, je sortis délicatement son sexe, et le pris en bouche, tout en le regardant langoureusement. Je léchais sa hampe, puis son gland, effleurant le pourtour, le gobant, le suçant, tout a tout doucement puis plus fort. Il criait de plaisir, puis…- Arrête ! Je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme là ! Tu sais, on ne m’a jamais fait ca, j’ai l’impression que tes yeux me disent, je te tiens, tu es à moi… J’en reviens pas d’avoir du atteindre 30 ans sans avoir jamais rien connu de pareil… Je le fis taire d’un doigt sur ses lèvres…- Mais tu es à moi… caresses-moi…Aussitôt, il s’exécuta, prenant d’abord en main mes fesses, les malaxant, puis, me faisant tourner, à genoux sur la banquette, il glissa deux doigts dans ma fente… La re-découverte de mon sexe détrempé lui arracha un nouveau râle tandis que je criais à mon tour de plaisir. Ses doigts englués de cyprine, il entreprit de les faire glisser plus haut… Dans un frisson d’extase, je tendis mon fessier vers lui, et il y engouffra ses deux doigts. De l’autre main, il glissa 3 doigts dans mon intimité. Je criais sans retenue, personne ne pouvait nous entendre. Soudain ses deux mains disparurent, et j’entendis le bruit du tissu que l’on froisse puis du plastique que l’on déchire. Devinant ce qu’il faisait, je restais dans la même attitude, la croupe offerte, les lèvres béantes, gémissant d’impatience …- J’arrive, j’en meurs d’envie, je te veux….Bizarrement ces mots m’excitèrent, et j’eus envie de jouer les chiennes en chaleur, je le désirais si violemment que je voulais son sexe, encore et encore ….- Viens, prend moi, je te veux, j’en peux plus, baise-moi !
– Oh oui, tu vas voir, je vais te prendre et te faire crier !
– Oui, ouiiiiiiiiiiii !!Un cri m’échappa quand il posa son sexe encapuchonné dans son préservatif à l’entrée de mes lèvres. D’un coup de rein, il me pénétra, puis, derechef, mis des coups de plus en plus violents. Il modifiait son rythme au gré de mes cris, guettant ce qui m’exciterait, ralentissait, se retirait presque pour mieux s’enfoncer. La tête me tournait, c’était délicieux, je ne sus combien de temps cela dura. Nous criâmes à l’unisson, tandis qu’il avait de nouveau glissé deux doigts entre mes fesses, caressant sa verge à travers la fin membrane séparant les deux cavités. Je sentis la jouissance si longtemps retenue monter, et nous jouîmes en même temps, le sang battant furieusement dans mon clitoris, me faisant tendre mon dos, écarter les cuisses encore plus avant, tandis que sa main se plaquait sur mon sein, saisissant le téton gonflé… je criais plus fort, et déclenchais un deuxième orgasme à la suite du premier, sentant le sperme s’écraser au fond de mon intimé.Épuisés, nous nous effondrâmes sur la banquette et échangeâmes un regard complice. Nous nous rhabillâmes rapidement, puis ouvrîmes les fenêtres, pour faire partir la buée, et constatâmes qu’il était plus de 3h du matin. Nous reprîmes enfin la route vers le Nord afin de nous rendre chez moi. A aucun moment, nous n’avions vu la voiture de police, garée dans l’ombre, dont les deux policiers avaient pu pimenter leur ennuyeuse ronde par un peu de voyeurisme. Le jour filtrait à travers les persiennes, l’heure devait déjà être avancée, les lueurs blanches de ce mois de janvier indiquant que la matinée avait déjà pris le pas sur le petit jour. J’ouvris les yeux : le soleil dessinait des volutes sur les draps soyeux, et la douce chaleur des braises qui rougeoyaient dans la cheminée de la chambre apportaient à la pièce une douce intimité. Des foulards sur les lampes, des bougies consumées, des sous-vêtements qui jalonnaient notre retour de la nuit, et mes draps chiffonnés : un rêve ? Mais quel beau rêve… érotique, chaud, puissant, bouillonnant … je m’étirais, telle une chatte langoureuse, et me retournais. Un corps avait marqué sa place dans le lit, la place était encore chaude, une montre en or sur la table de chevet, des emballages de préservatifs … je sursautais. Ce n’était donc pas un rêve ?!? Je souris … Puis une légère bouffée de honte m’assaillit alors que je repensais a cette nuit …. Nos corps mêlés dans la voiture, la vitesse (pourvu qu’il n’y ait pas eu de radar !), l’adrénaline, l’excitation montante, ses doigts, ses mains, ses lèvres sur mon corps. Je frissonnais, puis me tortillais un peu à la sensation d’excitation qui revenait. J’entendais l’eau couler dans la douche, il se débarrassait des miasmes de son long voyage et cette nuit de folie. Ses mains … longues, larges, puissantes … il m’avait serré contre son corps, sans hésiter, sûr de lui, sûr de nous, sûr de nos sensations. Il m’avait caressée, avec assurance, avec douceur, avec force ; il m’avait embrassée, léchée, excitée de sa langue, j’avais vibré, tremblé, crié. Il m’avait prise, plusieurs fois …. Je rouvris mes yeux que j’avais fermés a ces souvenirs et fixais la table de nuit : je comptais quatre emballages, sans compter celui qui gisait dans la voiture. Waouh ! L’ensemble de la nuit était une nébuleuse de sensations, je ne me rappelais plus rien de précis en dehors de l’incroyable plaisir que j’avais pris et des orgasmes multiples que nous avions eu ensemble. Je me souvenais que nous étions arrivés vers 3h30 du matin chez moi, nous étions entrés sans allumer la lumière, avions traversé les pièces à la lueur fantomatique de cette nuit de pleine lune, pour échouer dans ma chambre dont j’avais préparé l’ambiance, espérant que les événements prendraient exactement cette tournure. Une lampe diffusait une lumière rougeâtre, tamisée, et les braises de la cheminée luisaient encore. D’un coup d’œil, il apprécia l’ambiance : draps soyeux rouges et gris, multiples oreillers, couette moelleuse, bougies rouges, le feu, les foulards rouges posés sur les lampes. Après avoir embrassé la scène du regard, il me prit dans ses bras et me posa délicatement sur le lit, posant ses lèvres dans mon cou par la même occasion. Il alluma les bougies, attisa le feu ; éteignit la lampe d’ambiance, tandis que je l’observais. Il se mouvait sans hâte, avec une grâce féline surprenante pour un homme aussi sec et râblé. Remarquant la grosse chaîne stéréo allumée, il me regarda d’un air interrogateur. Je lui souris mon assentiment et il appuya sur le bouton de lecture. Aussitôt, la voix d’une chanteuse d’opéra emplit la pièce : Carmina Burana retentit avec force, nous aimions tout deux l’opéra. Il sourit à son tour, baissa le son de quelques crans puis revint vers moi ….Il ôta son tee-shirt, défit la ceinture de son jean, enleva chaussures et chaussettes. Je l’admirais, son corps musclé me ravissait, et la bosse revenue de son caleçon me troublait prodigieusement. Il portait ses plaques autour du cou, et un tatouage ornait son dos : un dragon multicolore partait de sa hanche pour remonter enrouler sa queue autour de son biceps. Cela avait du être de longue d’immobilité, mais le résultat lui allait a merveille, rendant encore plus viril ce corps déjà affolant. En caleçon, il s’approcha. Je fermais les yeux, gémis lorsqu’il me toucha, me tendis quand il remonta sur ma cuisse … il m’ôta mes bottes, fit glisser mes bas, puis mon string, m’enleva ma jupe, dégrafa chemisier et soutien gorge …. Mes seins pointèrent, il les pris dans ses mains, chaudes, puis ses lèvres a nouveau sur l’intérieur de mes cuisse, effleurèrent mon clitoris découvert, le pubis imberbe, puis sa langue sur mes tétons, son sexe durci qui se calait entre mes jambes, bougeant doucement, échauffant les chairs, détrempant de mon humidité son caleçon …. Je perdis pied, criais mon plaisir. La suite est une nébuleuse.Tout en repensant à ces événements, j’avais fait glisser ma main entre mes cuisses, et commencer à me caresser. Ma poitrine s’était à nouveau tendue, je gémissais doucement. Je n’avais pas entendu l’eau s’arrêter, pas plus que la porte s’ouvrir doucement. C’est son odeur que je perçu en premier : gel douche – le mien – shampoing, mousse à raser, parfum. Ces senteurs mêlées m’enivrèrent. J’ouvris les yeux. Il était là, assis sur le lit, tel un adonis de mythologie, souriant de toutes ses dents – blanches et brillantes. Sa peau brillait dans les rayons tamisés du soleil. Toute l’ivresse de la nuit me revint, et la soif que j’avais de lui. Je continuais à me caresser, plus fort, excitant mes chairs déjà détrempées et sensibles, le regardant droit dans les yeux. Il s’approcha doucement, puis m’enfourcha, tête-bêche : je pris son sexe tendu dans ma bouche, tendis qu’il prenait entre ses lèvres mon clitoris, le mordillant. Des deux mains, j’ouvris mes lèvres, lui donnant un meilleur accès. Il passa ses doigts sur mon pubis, les fit glisser dans ma raie, descendit plus bas, effleura la corolle de mon fessier. A nouveau un déluge de sensations m’envahit, et je le suçais plus ardemment, sentant son membre grossir entre mes lèvres. Il abandonna ses caresses, gémit, il bougeait au même rythme que mes lèvres. Soudain il se retira, mes lèvres luisaient de son jus, il avait retenu son éjaculation, mais un peu de sperme s’était écoulé malgré tout. Il m’observa me lécher les lèvres, immobile, puis, l’instant d’après, le regard brûlant, il fondit sur moi, m’embrassa, m’écarta les cuisses, fit peser son poids sur moi. Se redressant, il saisit un nouveau préservatif … je lui pris des mains, l’ouvris de mes dents, et dans une sensuelle caresse, les yeux dans les yeux, je le fis glisser sur son membre durci. C’est à cet instant que je pris conscience de la taille de son vit : long, large, le gland légèrement plus gros, épais et rond, droit comme un I, il était sacrement bien membré …. Je sentis une coulée de cyprine le long de ma raie : observer son sexe à quelques centimètres de mon nez me faisait un effet terrible …. Le préservatif mit, je reculais, puis me retournais pour me mettre a genoux ; puis je reculais vers son membre, qu’il branlait doucement : je vins me mettre en butée dessus, il poussa et me pénétra, poussant son avantage. Il saisit mes cheveux détachés, puis pilonna, y mettant toute la force de nos désirs réunit. La pièce s’emplit lentement de la chaleur que nous dégagions, de nos râles et de nos cris, de nos demandes susurrées ….- prend-moi ….
– Vas-y, plus fort …
– Fais-moi jouir …
– Encore ….
– Oui, encore !!!!Soudain, il se retira, puis fit glisser son gland vers le haut … comprenant ce qu’il voulait, je tendis mon corps vers lui, écartant les fesses pour qu’il puisse entrer par la petite porte. Il pesa doucement d’abord, sollicitant la permission avec douceur. Ma corolle s’ouvrit obligeamment, et son gland s’engouffra. Il poussa encore, et bientôt, je sentis qu’il me remplissait toute entière. Il passa une main entre mes cuisses, effleura mon clitoris gonflé, puis de son autre main, en équilibre précaire, il saisit mon téton érigé. Je ne pus retenir un cri, pas plus que l’orgasme violent qui me fit trembler de tout mon corps. Dans le même temps, il commença à bouger, d’abord lentement, puis plus vite, nous gémissions, je sentais sa jouissance proche … elle arriva, en longues vagues, il cria à son tour, puis trembla. Nous nous effondrâmes l’un sur l’autre, déjà épuisés. Puis il se retira, ôta le préservatif …. Et j’eus l’envie incontrôlable de le sucer encore : me retournant, je pris son sexe encore gonflé dans ma bouche, et le suça jusqu’à ce qu’il soit entièrement débarrassé de sa semence. Aux anges, nous nous pelotonnâmes dans les bras l’un de l’autre, la journée et les suivantes promettaient …. © Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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