RĂ©sumĂ© de l’Ă©pisode prĂ©cĂ©dentStĂ©phanie a rompu avec amant et amante.Trois mois s’écoulent ainsi. Mais un dimanche matin, StĂ©phanie se rĂ©veille tard. Elle prend son petit-dĂ©jeuner, seule bien sĂ»r. Comme toujours, elle file ensuite dans la salle de bain, se regarde dans le miroir. Pour la première fois depuis la rupture avec Yoann, elle se rend compte qu’elle a maigri, que son corps ne respire plus la santĂ©. Je dois retourner Ă la piscine, se dit-elle, retrouver mon hygiène de vie, malgrĂ© tout. C’est ainsi que la jeune femme reprend l’habitude de pratiquer la natation. Sans le savoir, elle a retrouvĂ© la voie de son bonheur.En effet, quelques semaines plus tard, alors qu’elle entre sur le bord du bassin pour aller poser sa serviette, StĂ©phanie se retrouve face Ă face avec HĂ©lène, qui sort de la piscine. Les deux jeunes femmes restent interdites un long instant, incapables de parler. HĂ©lène est belle, dans son maillot de bain d’une seule pièce, qui dĂ©voile largement ses hanches.— Je vais poser ma serviette, je reviens tout de suite, finit par prononcer du bout des lèvres StĂ©phanie.— Je me doucherai plus tard, lui rĂ©pond HĂ©lène, je vais nager encore un peu. Rejoins-moi dans le bassin.StĂ©phanie prend sa douche comme il se doit. Elle tremble de partout. Ainsi, quand elle se retrouve dans le bassin Ă cĂ´tĂ© d’HĂ©lène qui l’a attendue au terme d’une longueur, elle provoque l’inquiĂ©tude de son amie :— Tu as froid, on dirait, tu es drĂ´lement agitĂ©e.StĂ©phanie esquisse un petit sourire pour rassurer HĂ©lène, et elle l’invite Ă nager de concert. Sans dire un mot, les deux amies traversent plusieurs fois le bassin. Alors, StĂ©phanie s’arrĂŞte. HĂ©lène la rejoint immĂ©diatement.— Aime-moi encore ! supplie la première.— Je te suis ! accepte la seconde.Les deux femmes se rendent dans un Ă©troit vestiaire. Elles se font face de nouveau pendant un long moment. Le regard d’HĂ©lène est sĂ©vère. Ă€ proprement parler, StĂ©phanie n’est pas encore parfaitement convaincue que son amie est disposĂ©e Ă l’aimer comme avant. Mais finalement, HĂ©lène Ă©carte toutes les supputations de StĂ©phanie :— Je t’en ai voulu terriblement, explique-t-elle. Non parce que tu as dĂ©couvert l’amour avec un homme ; encore que nous nous Ă©tions promis d’explorer notre plaisir Ă deux avant de connaĂ®tre autre chose. Tu as connu Yoann, et tu as su avec lui Ă©toffer la connaissance de ton sexe. Il n’y a rien de condamnable Ă cela. Mais je croyais sincèrement ĂŞtre digne de confiance. J’aurais aimĂ© que tu me fasses part de tes nouvelles expĂ©riences, que tu me racontes. Cela faisait partie de notre relation. Je me suis sentie trahie. Je n’ai pas pu supporter cela une seule seconde et je suis partie sans rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences. J’ai beaucoup souffert, mais je ne voulais pas cĂ©der. C’était avant tout ta faute Ă toi, et je ne suis pas assez faible pour m’excuser d’un crime que je n’ai pas commis.Ă€ ces mots, StĂ©phanie Ă©clate en sanglots sur l’épaule de son amie. Leurs deux poitrines simplement sĂ©parĂ©es par l’étoffe des maillots de bain se serrent l’une contre l’autre. HĂ©lène garde l’initiative. Elle considère que la faiblesse de StĂ©phanie est l’aveu de sa culpabilitĂ©. Cela lui suffit amplement. Elle ne veut pas rompre les liens si riches qui les unissent. Elle entend simplement que StĂ©phanie respecte dorĂ©navant Ă la lettre les termes du contrat tacite qui existe entre les deux femmes.HĂ©lène retire le maillot de bain de StĂ©phanie. Elle s’agenouille devant sa partenaire, place ses mains sur les hanches de son amante. Elle pose quelques baisers sur les cuisses de StĂ©phanie qui frissonne, mais de bonheur maintenant. Elle retrouve avec une joie non dissimulĂ©e le plaisir des caresses d’HĂ©lène. Cette dernière explore avec sa langue le sexe de son amie, qui exulte. De nouveau, il se charge de sa sĂ©crĂ©tion, si bien qu’HĂ©lène peut sans difficultĂ© glisser un doigt dans le vagin de StĂ©phanie, en exciter toutes les surfaces. La jeune femme se tord de plaisir, physique d’abord, tant l’expertise d’HĂ©lène fait des merveilles, mais aussi sentimentale, car elle sait que l’aventure peut reprendre entre elle et son amie, et qu’elle peut en attendre une variĂ©tĂ© de sensations et de satisfactions nouvelles.Bien entendu, la collaboration entre les deux femmes reprend dès le lendemain. Les clientes de l’ « Amour de femme » retrouvent leurs deux interlocutrices habituelles, pour leur plus grande satisfaction. Plus rien ne sĂ©pare HĂ©lène et StĂ©phanie. C’est comme une parenthèse qui s’est refermĂ©e, que l’on a totalement oubliĂ©e. Elles discutent sans s’arrĂŞter, de sujets très variĂ©s. Ainsi, une question vient Ă l’esprit d’HĂ©lène :— Pourquoi, d’après toi, les femmes aiment tant la lingerie ? Est-ce un besoin ? Quel plaisir en retire-t-on ? Je n’y ai jamais rĂ©flĂ©chi. C’est un problème intĂ©ressant, non ?— Tu as raison. D’ailleurs, la question est plus vaste : pourquoi les hommes offrent des bodies Ă leurs femmes, plutĂ´t que des roses ? Comment se fait-il qu’ils aiment cela Ă ce point ?— Il faudrait leur demander. Pour moi, la rĂ©ponse est claire : ce serait trop simple sans, les hommes aiment les choses compliquĂ©es !— Mmmh, ce n’est peut-ĂŞtre pas si trivial. Penses-tu qu’ils aimeraient nous trouver nues dans leur lit ? Crois-tu qu’ils apprĂ©cieraient que l’on ne porte rien sous une petite jupe ? Je n’en suis pas si sĂ»r. Vois-tu, je crois que la nuditĂ© offerte sans effort est un peu vulgaire. Nous nous devons de cacher nos seins, nos fesses, notre sexe, mĂŞme Ă l’homme qu’on aime. De la sorte, nous ne les offrons qu’après un rite initiatique. Ne pas porter de lingerie, c’est encourager la prĂ©cipitation et risquer de graves dĂ©ceptions. Ton soutien-gorge, ta culotte donnent le rythme de l’acte sexuel. Ton amant excite ta poitrine, tes Ă©paules par ses baisers, pas ses caresses, puis il enlève ton soutien-gorge. Fin de l’acte un. Il s’applique Ă stimuler tes fesses, tes hanches, ton ventre, puis il retire ton slip. Fin de l’acte deux. Alors, il te fait l’amour et tu peux l’apprĂ©cier, car son dĂ©sir a grandi au cours de la pièce, et toi, tu es prĂŞte Ă le recevoir, car ton corps est prĂ©parĂ©. Bien sĂ»r, plus ce que tu portes est joli, plus c’est agrĂ©able pour ton amant. Et plus il y a de sous-vĂŞtements, plus la pièce est longue et difficile Ă jouer !— Tu dois avoir raison. Mais n’y a-t-il pas aussi un peu de fausse pudeur dans le fait de porter de la lingerie ? Ne crois-tu pas qu’il s’agit de cacher les symboles du plaisir, comme on se dissimule en faisant l’amour sous des draps ?— Peut-ĂŞtre, Ă l’occasion, mais cela ne me semble pas ĂŞtre un Ă©lĂ©ment de rĂ©ponse prĂ©pondĂ©rant. Quand bien mĂŞme, cela en serait un, je n’en serais pas choquĂ©e. Pour ma part, j’estime qu’il y a du bon Ă ce que l’acte d’amour engendre un peu de retenue. Je trouve tellement merveilleux de crĂ©er une si grande intimitĂ©. J’ai peur de voir l’acte d’amour se banaliser. Le plaisir sexuel serait mis sur le mĂŞme rang que les petites satisfactions que nous offre notre sociĂ©tĂ©. Il serait dĂ©valorisé…L’une et l’autre sont muettes au sujet de Yoann. Elles meurent d’envie d’en parler, mais ne trouvent pas l’instant propice pour aborder le sujet. Finalement, StĂ©phanie invite son amie Ă l’accompagner chez elle, après la fermeture de la boutique. Lorsqu’elles arrivent dans l’appartement, StĂ©phanie demande Ă HĂ©lène de se mettre Ă l’aise. Cette dernière comprend ce que signifient ces mots. Elle retire le tee-shirt et le caleçon qu’elle portait et les pose sur le dos d’un fauteuil. Elle dĂ©voile ainsi un coordonnĂ© de dentelle noire : un slip de forme brĂ©silienne et un soutien-gorge aux fines bretelles. Pendant ce temps, StĂ©phanie s’est elle aussi dĂ©barrassĂ©e de ses vĂŞtements. Elle porte donc simplement une culotte et une brassière de coton jaune. Les deux jeunes femmes s’assoient en tailleur sur le lit de StĂ©phanie, face Ă face.— Il m’a invitĂ©e Ă Brest, dĂ©clare la jeune femme, et je suis tombĂ©e dans le piège de sa sĂ©duction.Puis elle raconte Ă son amie toute leur histoire, ne cachant pas sa peur initiale ni l’intensitĂ© des sensations et du plaisir rencontrĂ©s avec Yoann. HĂ©lène Ă©coute avec beaucoup d’attention, sans prononcer un mot. Bien entendu, StĂ©phanie explique aussi qu’elle ne voit plus Yoann depuis le lendemain de l’affaire, parce que son corps avait refusĂ© de vivre ainsi, ce qui Ă©meut quelque peu HĂ©lène. La discussion se prolonge tard dans la soirĂ©e. Les deux femmes cherchent Ă dĂ©terminer leur avenir. La solution qu’elles envisagent n’est pas conventionnelle : si Yoann veut encore de StĂ©phanie, il devra considĂ©rer qu’elle ne fait qu’une avec HĂ©lène. Si ce n’est pas le cas, elles se passeront de lui. Elles sont parfaitement satisfaites de ce plan.— Je vais l’appeler, annonce triomphalement StĂ©phanie.AussitĂ´t dit, aussitĂ´t fait :— AllĂ´,— C’est StĂ©phanie, te rappelles-tu de moi ?— Évidemment, je ne rĂŞve que de toi. Mais je n’ai rien fait pour mĂ©riter ton appel, ne suis-je plus exclu de ton paysage ?— J’ai retrouvĂ© la joie de vivre… et l’envie de continuer notre aventure.— Comment cela se fait-il ?— HĂ©lène est près de moi.— J’en suis heureux, mais peux-tu concilier tes deux amours maintenant ?— Cela ne dĂ©pend que de toi. Mais si tu as envie de moi, tu devras la supporter, elle aussi. C’est Ă prendre ou Ă laisser. Du reste, tu m’as fait comprendre que cela t’attirait plus ou moins. Si ce n’est pas qu’un fantasme sans volontĂ©, c’est le moment de le prouver !— Je suis assez attirĂ© par cette expĂ©rience. J’arrive chez toi demain matin.— Elle sera Ă ta place dans mon lit, ne l’oublie pas…Ainsi, les deux jeunes femmes passent la nuit dans le lit de StĂ©phanie. Elles ont gardĂ© leurs sous-vĂŞtements, ne se sont pas caressĂ©es. Elles se sont endormies soudainement, la tĂŞte d’HĂ©lène posĂ©e sur l’épaule de StĂ©phanie. Comme convenu, le lendemain matin, Yoann entre dans l’appartement, se dirige immĂ©diatement vers la chambre et y dĂ©couvre les deux jeunes femmes qui dorment encore. Il s’assied sur le bord du matelas, près de son amante, pose un baiser sur sa bouche. StĂ©phanie ouvre les yeux, esquisse un sourire.Mais son attention se porte immĂ©diatement sur HĂ©lène. Elle embrasse sa partenaire, lui prodigue quelques caresses. Yoann rejette le drap au pied du lit. Les deux femmes sont allongĂ©es devant lui, enlacĂ©es. HĂ©lène se rĂ©veille petit Ă petit. Elle ne dĂ©laisse pas le corps de son amante. Sous le regard attendri de Yoann, les deux amies se livrent sans complexe Ă leurs caresses favorites. Avec passion, elles s’enlèvent mutuellement leurs dessous, se couvrent de baisers. Les mains de l’une glissent sur le corps de l’autre, s’attardent sur la pointe d’un sein, sur la rondeur d’une fesse, dans la fente humide de leurs sexes.Quand elle estime qu’HĂ©lène est au bord de l’orgasme, StĂ©phanie quitte le lit forçant Yoann Ă se lever. Sans rien lui demander, elle le dĂ©shabille rapidement, dĂ©voilant le pĂ©nis gonflĂ© par la scène d’amour auquel il a assistĂ©.— Prends-la ! glisse-t-elle Ă l’oreille de son amant.StĂ©phanie a laissĂ© HĂ©lène allongĂ©e sur le lit, les jambes Ă©cartĂ©es. Elle accompagne Yoann jusqu’au corps de la jeune femme, lui pose un baiser sur les lèvres, avant de rĂ©itĂ©rer sa demande. Yoann regarde un instant le corps magnifique d’HĂ©lène qui s’offre Ă lui. Vraiment, il ne s’était pas rendu compte que le mannequin fĂ»t si beau. Il pĂ©nètre en elle avec douceur, puis va-et-vient dans le sexe mouillĂ© de plaisir de la jeune femme. StĂ©phanie a le plus grand mal Ă retenir le dĂ©sir qui la taraude. Elle a posĂ© ses deux mains sur son pubis, qu’elle serre furieusement pour contenir toutes les sensations qu’il Ă©met. Finalement, la semence de Yoann envahit le sexe d’HĂ©lène, qui pousse un dernier cri sourd. StĂ©phanie s’allonge Ă cĂ´tĂ© de ses deux partenaires, heureuse.Les deux jeunes femmes prennent leur petit-dĂ©jeuner pendant que Yoann occupe la salle de bain. Elles sont parfaitement joyeuses, rient pour un rien. La prĂ©sence Ă l’« Amour de femme » ne dure pas longtemps ce jour-lĂ . Elles ont tellement hâte de prolonger la dĂ©couverte du plaisir. Yoann les attend dans l’appartement de StĂ©phanie. Il n’est pas peu surpris de les voir se dĂ©shabiller dès leur arrivĂ©e, ne gardant comme Ă leur habitude, que leurs sous-vĂŞtements.— Nous faisons toujours cela ! clament-elles en cĹ“ur.Du reste, Yoann n’y voit aucun inconvĂ©nient. Il suit du regard les deux amantes qui circulent lĂ©gèrement vĂŞtues dans l’appartement. Elles vaquent Ă leurs occupations, sans guère se prĂ©occuper de Yoann, jusqu’à ce que d’un regard complice, elles dĂ©cident de faire l’amour.— Je vais te l’offrir ! murmure HĂ©lène.Le jeune homme ne comprend tout d’abord pas très bien ce dont il s’agit. Mais dĂ©jĂ , HĂ©lène l’invite Ă se lever, lui retire un Ă un ses vĂŞtements, sans baiser, ni caresse. Lorsqu’il est nu, elle s’agenouille devant lui. Du bout des doigts, elle caresse la naissance de la verge, que le dĂ©sir n’a pas encore gonflĂ©e. Alors qu’elle commence Ă lĂ©cher le gland, elle sent le membre changer de proportion. Elle le mordille savamment pour qu’il devienne dur. StĂ©phanie la fĂ©licite :— Tu es dĂ©jĂ une experte !La langue d’HĂ©lène continue son Ĺ“uvre quelques instants, puis la jeune femme se relève :— Je crois qu’il est Ă toi !StĂ©phanie s’avance devant Yoann, l’embrasse, passe ses bras autour de son cou.— Fais-moi l’amour ! lui demande-t-elle.Son amant retire avec dĂ©licatesse le soutien-gorge, fait glisser le slip de sa partenaire Ă ses pieds. Il la saisit par les hanches, la soulève avec douceur et pĂ©nètre en elle progressivement. StĂ©phanie sent le pĂ©nis de Yoann dans son sexe. Un court instant, elle pense aux prĂ©cĂ©dents Ă©checs pour mieux les effacer de sa mĂ©moire.Yoann s’est retirĂ© de StĂ©phanie. Il a invitĂ© la jeune femme Ă s’allonger sur l’épaisse moquette. Il Ă©carte dĂ©licatement les jambes, s’allonge sur le dos de son amante. Il place ses mains sur les hanches de la jeune femme, les soulève lĂ©gèrement et entre de nouveau en elle. Yoann aime le contact des fesses de StĂ©phanie sur son ventre. Il redĂ©couvre le sexe de sa partenaire. Il l’excite longuement, rĂ©sistant tant bien que mal Ă la tension croissante qui l’étreint. Quand celle-ci dĂ©passe ses forces, il libère sa semence dans le ventre de StĂ©phanie, puis pose sa tĂŞte sur une Ă©paule de la jeune femme.HĂ©lène n’a rien manquĂ© de la scène. Elle s’est assise dans le canapĂ©. Elle ne s’est pas caressĂ©e, mais elle sent que la dentelle de son slip regorge de la sĂ©crĂ©tion de son sexe, que ses seins sont gonflĂ©s de dĂ©sir. Ă€ quoi bon attiser ce plaisir alors qu’il est si doux d’exercer sa volontĂ©, face Ă la chaleur qui envahit son corps ?Les trois amants organisent ainsi leur vie Ă trois. Les deux femmes se retrouvent très souvent au cours de la semaine, dans l’appartement de l’une ou de l’autre. Elles pratiquent rĂ©gulièrement la natation et la gymnastique, et c’est chaque fois l’occasion de caresses. Elles inventent en outre sans cesse de nouveaux jeux amoureux. Elles ont ainsi dĂ©couvert le plaisir qu’elles avaient Ă se rhabiller mutuellement après l’amour. Certes, il est doux de retirer les vĂŞtements de sa partenaire quand le dĂ©sir croĂ®t, mais, selon elle, il n’est pas dĂ©sagrĂ©able non plus de remettre une culotte ou un soutien-gorge sur le corps fatiguĂ©, mais comblĂ© de son amante.Yoann se rend Ă Toulouse le week-end. StĂ©phanie regagne avec lui son appartement qu’elle dĂ©laisse quelque peu pendant la semaine. Il n’a plus jamais fait l’amour Ă HĂ©lène, et elle ne l’a plus jamais caressĂ© depuis la sĂ©ance d’initiation organisĂ©e par StĂ©phanie. Du reste, HĂ©lène se fait assez discrète lorsque Yoann est lĂ . Elle ne veut pas empĂŞcher la passion entre les deux amants. Elle veut juste disposer de StĂ©phanie quand son corps le demande. Petit Ă petit, Yoann et StĂ©phanie sentent naĂ®tre en eux la volontĂ© de crĂ©er un vĂ©ritable foyer, et de vivre toute la semaine ensemble. Pour l’instant, ils se contentent de ce rythme de vie, car ils ne savent pas quelle serait la rĂ©action d’HĂ©lène, et parce que StĂ©phanie a toujours besoin du plaisir qu’elle lui procure. NĂ©anmoins, leur projet prend forme un peu plus chaque week-end.Mais c’est d’HĂ©lène elle-mĂŞme que la solution de ce dilemme va venir. Un samedi après-midi, StĂ©phanie et Yoann sont seuls dans l’appartement de la jeune femme. Ils sont en train de lire tous les deux sagement allongĂ©s sur le lit, la tĂŞte soutenue par un Ă©pais oreiller. StĂ©phanie s’est mise Ă l’aise : elle a gardĂ© une brassière et un panty de coton gris clair. Après une bonne heure de lecture, elle est un peu lasse de cette activitĂ©. Elle pose le livre sur la table de chevet, se retourne, le ventre sur la couette, dĂ©voilant ainsi au regard de Yoann son dos et le tissu lĂ©gèrement tendu qui masque ses fesses.Bien sĂ»r, le jeune homme ne rĂ©siste pas longtemps Ă cette vision sensuelle juste Ă cĂ´tĂ© de lui. Après quelques instants, il n’y tient plus : il laisse de cĂ´tĂ© l’ouvrage qu’il tenait et pose une main sur le dos de StĂ©phanie. Celle-ci n’attendait que cela. Elle se relève pour le dĂ©shabiller, ne lui laissant pas mĂŞme son caleçon, puis elle reprend sa position allongĂ©e, le visage tournĂ© vers le matelas. Yoann a tout de suite compris le dĂ©sir de StĂ©phanie. Elle ne l’avait jamais exprimĂ© depuis qu’il lui avait fait l’amour ainsi lors de l’initiation d’HĂ©lène.Aussi, Yoann Ă©carte doucement les jambes de StĂ©phanie et s’allonge sur elle. Il glisse ses mains sous la brassière, mais ne caresse pas les seins de son amante. Celle-ci sent très bien la pression du pĂ©nis de Yoann sur le tissu de son panty, entre ses jambes. Elle veut que cela dure encore assez longtemps, au moins suffisamment pour que son sexe se remplisse de sa sĂ©crĂ©tion. Lorsqu’elle s’estime prĂŞte Ă recevoir la verge de son amant, StĂ©phanie pose ses mains sur ses hanches et mime le retrait de son vĂŞtement. ImmĂ©diatement, Yoann s’exĂ©cute ; il bascule Ă cĂ´tĂ© de la jeune femme, enlève doucement le panty, et reprend sa place entre les jambes de StĂ©phanie.Son pĂ©nis hĂ©site entre les lèvres du sexe de sa partenaire. Il fait durer le plaisir du contact des fesses toutes chaudes de son amante sur son ventre. Enfin, il pĂ©nètre doucement dans le sexe de StĂ©phanie. Elle crie son plaisir. C’est si diffĂ©rent ainsi. Yoann soulève lĂ©gèrement les hanches de la jeune femme pour entrer plus profondĂ©ment en elle. Au fur et Ă mesure que l’excitation devient insupportable, Yoann accĂ©lère son mouvement de va-et-vient entre les cuisses de StĂ©phanie. Lorsqu’il n’y tient plus, il s’arrĂŞte, aussi profond en elle que possible. La jeune femme sait alors que l’amour a atteint son sommet. Yoann libère en elle sa semence en de longs jets saccadĂ©s. StĂ©phanie relève une dernière fois le bassin pour accepter le don de son amant, puis s’endort sur l’oreiller après un ultime petit cri. Yoann pose sa tĂŞte sur le dos de sa partenaire et se laisse gagner Ă son tour par le sommeil.Alors que StĂ©phanie et Yoann dorment depuis un petit moment, on sonne Ă la porte d’entrĂ©e. Brutalement rĂ©veillĂ©s, les deux amants s’habillent Ă la hâte et StĂ©phanie va ouvrir. Avec surprise, c’est HĂ©lène qui est derrière la porte… et elle n’est pas seule. StĂ©phanie reconnaĂ®t Marc qui lui tient la main.— Tu connais Marc, s’exclame HĂ©lène Ă son amie, nous nous connaissons depuis longtemps au club, plus de dix ans ; voilĂ trois ans que nous dansons ensemble rĂ©gulièrement ; mais notre histoire d’amour a pris son envol il y a quinze jours environ !StĂ©phanie les invite immĂ©diatement Ă entrer.— Heureusement que tu m’avais dit que ce n’était pas ton genre ! fait-elle remarquer malicieusement Ă HĂ©lène.Elle est folle de joie. Elle a rapidement fait son raisonnement dans sa tĂŞte : son amante a trouvĂ© l’assurance de son bonheur, elle va pouvoir concrĂ©tiser son projet avec Yoann. Elle s’étonne toutefois de n’avoir rien remarquĂ©.Les quatre jeunes gens passent la soirĂ©e ensemble, la discussion est animĂ©e et l’humeur souriante. Lorsque l’heure s’avance, HĂ©lène finit par dire :— Il est temps pour Marc et moi de rentrer dans mon appartement !Mais, avant de partir, elle attire StĂ©phanie dans sa chambre.— Ah ! Ces femmes ! Toujours des secrets Ă se confier… s’exclame Yoann en plaisantant avec Marc.Loin des deux hommes, HĂ©lène murmure Ă StĂ©phanie :— J’ai trouvĂ© l’homme qu’il me fallait, il me rend follement heureuse. Il va habiter avec moi. Je crains que nous devions renoncer Ă quelques plaisirs ensemble…— Ce n’est peut-ĂŞtre pas plus mal ainsi. Yoann et moi avions de plus en plus envie de nous installer Ă Brest. Il est peut-ĂŞtre temps d’opter pour une vie plus normale !— Nous avons vĂ©cu une expĂ©rience formidable toutes les deux. Il faut que je te dise : tout ce qui s’est passĂ© depuis que nous nous connaissons, je l’ai appris Ă Marc. Il ne s’est pas du tout fâchĂ©, mais dĂ©sormais, il me veut en exclusivitĂ©, ce qui est comprĂ©hensible.— Bien sĂ»r. Nous garderons le souvenir de cette merveilleuse initiation.— Alors tu vas quitter Toulouse pour Brest ?— Oui, nous avons envie de fonder une famille avec Yoann. Tu te chargeras de l’« Amour de femme », moi, je continuerai Ă dessiner de nouveaux modèles.— Tu me confies l’« Amour de femme » ? Vraiment, c’est une grosse responsabilitĂ©. C’est ta crĂ©ation. J’aurais trop peur que…— Je te fais confiance. Tu as dĂ©jĂ prouvĂ© que tu savais en tirer le meilleur usage, mieux que moi sans doute. J’y tiens vraiment.Les deux femmes s’embrassent longuement avant de sortir de la chambre de StĂ©phanie. Cette dernière conclut :— Nous allons maintenant vivre comme n’importe quelles femmes, mais nous ne pourrons jamais voir la vie comme elles !