— Non, je ne veux pas !— Mais enfin, chĂ©rie.— Non, tu sais que je n’aime pas ça !Antoine tient dans sa main son cinquième Ă©lĂ©ment, fiertĂ© de la gent masculine.— Mais pourquoi?— Parce que ça me rĂ©pugne. C’est tout !Antoine rĂ©flĂ©chit Ă ce qui pourrait la convaincre, maudissant ces reliques d’une Ă©ducation catholique vieille et dĂ©suète, vĂ©ritable frein Ă toute tentative d’innovation.— S’il te plaĂ®t, juste une fois. J’irai tout doucement. Je te promets que tu vas adorer.C’est le moment. Elle est dans la position idĂ©ale, nue, Ă quatre pattes sur le lit. Antoine peut voir parfaitement le petit trou entre les deux globes fessiers, petit trou si serrĂ© et si inaccessible, mais provocateur de si grands fantasmes.Que de fois il a rĂŞvĂ© de la prendre dans son cul, de la sodomiser, de la pilonner de la sorte, encore et encore, de rentrer dans cet orifice interdit ! Que de fois il l’a entendue crier, hurler Ă n’en plus finir, lâchant sans cesse des « Oh oui, chĂ©ri, encule-moi. » Que de fois il s’est senti jaillir, exploser dans ses entrailles, se vidant de ce contenu blanchâtre, de cette semence, rĂ©sultante de l’apothĂ©ose d’un orgasme masculin, vĂ©ritable source de soulagement et de satisfaction. Que de fois enfin il a tentĂ© de s’en approcher, lors de leurs Ă©treintes les plus endiablĂ©es, jurant Ă chaque fois qu’il y arriverait !Mais cette fois sera la bonne. Il va le faire. Il n’hĂ©sitera pas. Il va rentrer en elle et il ne sera plus question de faire demi-tour. Son attribut est fin prĂŞt, tendu au maximum, lubrifiĂ© de cyprine, appuyĂ© sur cet Ĺ“illet qui ne demande qu’à s’ouvrir. Il est aux aguets, tel un pilote de Formule 1 attendant avec impatience le signal du dĂ©part. Son moteur chauffe. Il va dĂ©marrer. Ça y est, il avance, lentement, sĂ»rement mais prudemment. Il pĂ©nètre dans l’antre sacrĂ©. Une forte rĂ©sistance s’oppose Ă sa progression, mais il sent distinctement les petits bouts de chair frotter contre son gland et s’écarter d’une façon infinitĂ©simale. Elle ne dit rien. Elle ne bouge pas. Elle se laisse faire.Antoine vient de recevoir un coup de pied Ă un endroit tel qu’il n’est sĂ»rement pas prĂŞt de l’oublier de sitĂ´t. Il s’écroule sur le lit pendant que son Ă©pouse se lève et se rhabille prestement.— T’es vraiment un connard. Va te faire foutre !Tentant bien que mal de faire abstraction de sa douleur, il saute du lit et l’enserre dans le but de la raisonner. Mais c’est elle qui a raison de lui et de ses bras, alors meurtris par le bout des ongles qu’elle lui rentre dans la peau, afin d’être libĂ©rĂ©e de sa captivitĂ© soudaine.Cette nouvelle source de douleur n’a pas pour effet de calmer Antoine qui envoie une grande gifle Ă sa femme, laquelle s’effondre sur le sol en sanglots.Antoine remet ses habits et la regarde pleurer. Il bouillonne de rage mais ne peut rien faire. Il en a dĂ©jĂ trop fait. Il met ses chaussures et sort de la chambre. Sa femme entend très distinctement le bruit ravageur de ses pas dans l’escalier et le claquement brusque de la porte extĂ©rieure.*Antoine marche seul, dans ce petit parc proche de leur nouvelle rĂ©sidence. Il repense Ă ce qui vient de se passer, Ă ce qu’il vient de faire. Il est nerveux, de mauvaise humeur, consĂ©quence de sa colère se refoulant très progressivement en lui.Il est mĂ©content de son Ă©pouse, mĂ©content de son comportement, mais ne peut cependant la blâmer. Jamais elle n’avait rĂ©agi comme ça. Et, plus grave encore, depuis leurs trois annĂ©es de mariage jamais il n’avait osĂ© la toucher. Il se sent brutal. Il se sent monstre. Il repasse sans cesse dans sa tĂŞte les paroles sorties de sa bouche.— Va te faire foutre !Jamais il ne l’avait entendue parler ainsi. Jamais il n’aurait pu l’imaginer prononcer des mots si blessants. Cela semblait irrĂ©el.— T’es vraiment un connard.Il avait rĂ©agi, mal rĂ©agi, il le sait maintenant. Mais c’est trop tard, trop tard pour revenir en arrière, il doit faire avec, trouver une solution.Une solution Ă quoi ? RĂ©aliser son fantasme ? Il peut dĂ©sormais faire une croix dessus. Non, trouver une solution pour son Ă©pouse, sa chĂ©rie, comment la rĂ©cupĂ©rer. Il revoit dans sa tĂŞte ces trois annĂ©es de bonheur, ces trois annĂ©es de caresses, de câlins, gentils ou torrides, ces trois annĂ©es merveilleuses qui venaient brusquement de s’achever sur un coup de folie. Non, il ne peut se rĂ©soudre Ă cela. Il aime sa femme, son amour. Il n’est rien sans elle. Il s’en rend compte maintenant.Il ne peut compter le nombre de fois oĂą il s’est imaginĂ© libĂ©rĂ© de sa contrainte, libĂ©rĂ© de son Ă©pouse. Il draguait tout et n’importe qui. Toutes les filles qu’il dĂ©sirait cĂ©daient Ă ses avances et atterrissaient dans son lit, sans exception. Et il se voyait pratiquer sans relâche son activitĂ© favorite, sans jamais sentir ne fĂ»t-ce qu’une petite rĂ©ticence. Et combien de fois n’a-t-il pas songĂ© Ă la tromper, Ă remplir sa collection de maĂ®tresses comme d’autres le font pour leur garde-robe. Il aurait pu, en cachette, laisser libre cours Ă toutes ses envies les plus folles, certaines si folles qu’il n’aurait mĂŞme pas osĂ© les Ă©voquer en prĂ©sence de sa chère et tendre.Mais voilĂ , la rĂ©alitĂ© Ă©tait bien lĂ . Il ne l’a jamais trompĂ©e. Il ne lui a jamais fait faux bond non plus, respectant ses dĂ©sirs et les limites que sa pudeur lui a imposĂ©es. Jusqu’à aujourd’hui…Antoine marche dans ce parc, rĂ©flĂ©chissant Ă son existence, sa raison d’être, Ă son Ă©pouse et Ă sa conduite. Il atteint ainsi un petit banc reculĂ©, tout entourĂ© de buissons. Il s’assied et rĂ©flĂ©chit encore. Ses narines repèrent une faible odeur qu’il ne peut formellement identifier, du soufre peut-ĂŞtre, bien qu’il ne voie pas de raison Ă la prĂ©sence d’une telle odeur ici.C’est au milieu de ses pensĂ©es qu’il entend le premier bruit, ressemblant Ă un craquement de branches. Son regard se tourne vers les buissons derrière lui, mais il ne voit rien qui puisse l’alarmer.Un autre craquement. Bah, sans doute un Ă©cureuil ou quelque chose de ce genre. Il ne s’imaginait mĂŞme pas qu’il puisse encore exister de tels animaux dans les parcs de nos jours, vu le terrain gagnĂ© chaque annĂ©e par le goudron et le bitume. Et toujours cette faible odeur, probablement aussi une des nombreuses sĂ©quelles de ce qu’on nomme la « civilisation ».Nouveau bruit. Cette fois-ci, plus de doute, c’est bien un sanglot qu’il vient d’entendre, et jusqu’à preuve du contraire, aucun Ă©cureuil n’a jamais sanglotĂ©. Antoine ne tient pas en place, il se lève de son banc, et sa curiositĂ© maladive le pousse jusqu’à pĂ©nĂ©trer Ă l’intĂ©rieur du bosquet d’oĂą s’élève la faible plainte.Et lĂ , il n’en croit pas ses yeux. Non, ce n’est pas un vagabond, c’est une jeune fille, oĂą plutĂ´t une jeune femme, mais qui semble si juvĂ©nile qu’on lui donnerait le paradis sans confession. Il l’observe, stoppant sa progression afin de ne pas divulguer sa prĂ©sence. Le spectacle est magnifique, elle est lĂ , Ă©tendue sur le sol entre les branches des buissons. Il peut voir une charmante robe rouge aux fines bretelles, couverture bien maigre pour cette fin de soirĂ©e de la douce saison. Il la dĂ©taille, du moins ce qu’il peut en voir. Ses jambes sont maigres et bien visibles avec cette robe qui lui remonte jusqu’au dessus du genou. Il voit ses cheveux, Ă©galement d’un rouge flamboyant, lĂ©gèrement bouclĂ©s et d’une longueur telle qu’ils doivent bien descendre jusqu’à sa taille. Ses Ă©paules sont nues, son cou simplment marquĂ© par les deux bretelles dont l’épaisseur indique clairement que rien ne passe par-dessous. Et son buste, en partie voilĂ© par sa tenue mais partiellement offert aux regards, grâce Ă ce dĂ©colletĂ© laissant entrevoir un peu plus que la naissance des seins, Ă ces deux petites pointes qui Ă©mergent du fin tissu et laissent prĂ©sager une poitrine jeune, douce, mais ferme et remplissant la main. Antoine s’imagine dĂ©jĂ porter la sienne Ă ces deux petites pommes, ces deux fruits qui ne demandent qu’à être cueillis. Il voudrait tant Ă©carter ces bretelles, caresser ces seins et y approcher la langue pour en titiller les mamelons. Il voudrait tant sentir l’odeur et la chaleur de ce corps. Il voudrait tant la relever, faire glisser sa robe Ă ses pieds et la prendre lĂ , dans le parc, dans la pĂ©nombre nocturne qui s’installe.Soudain, comme si elle avait pu entendre une partie de ses pensĂ©es, la jeune fille se redresse, s’appuyant de ses mains sur le sol de terre. Il voit pour la première fois son visage, mais ce qui le frappe le plus, c’est la couleur de ses yeux. Ils sont jaunes, d’un jaune perçant, remplis Ă la fois d’angoisse et de terreur, si inquiĂ©tants qu’ils font peur Ă Antoine qui ne possède nul endroit oĂą se cacher. Il reste lĂ , immobile, soumis Ă ces yeux de serpent, incapable du moindre mouvement.La jeune fille se redresse un peu plus et lui fait signe de s’approcher. MalgrĂ© sa crainte, Antoine ne peut refuser son invitation et vient s’asseoir Ă proximitĂ©. Il voit beaucoup mieux maintenant son dĂ©colletĂ© et ses formes, mais il ne peut y laisser son regard, tant les yeux de cette nymphe des jardins le fascinent.Un long silence s’installe, seulement entrecoupĂ© par le bruissement du vent dans les arbres. C’est Antoine qui le rompt en premier.— Comment t’appelles-tu ?La jeune fille baisse alors les yeux, soulageant Antoine de sa torpeur.— Certains m’appellent DitĂ©.Antoine pense ne jamais avoir entendu ce nom. Il s’interroge sur la prĂ©sence de cette fille, sur son attitude.— Pourquoi pleures-tu, on dirait que tu es triste. Quelqu’un t’a fait du mal ?La nymphe semble ne pas vouloir rĂ©pondre.— Tu es seule ?— Oui.Elle relève les yeux.— C’est moi qui ai fait du mal.— Et Ă qui penses-tu avoir fait ce mal ?— Au monde entier.Antoine se demande s’il n’a pas affaire Ă quelqu’un d’un peu dĂ©rangĂ©, ou bien Ă quelqu’un en grande dĂ©pression, s’imaginant ĂŞtre la cause de tout ce soi-disant malheur.— Tu n’as pas de famille ?— J’ai un père, mais cela fait longtemps qu’il m’a chassĂ©e.Pauvre fille.— Et des amis, des frères et sĹ“urs ?— Certains sont restĂ©s avec mon père, d’autres sont partis avec moi.DĂ©cidĂ©ment, Antoine ne comprend pas grand chose Ă propos de cette famille. Il voudrait en savoir plus.— Et pourquoi ton père t’a-t-il chassĂ©e ?— Parce que je me suis rebellĂ©e. Il agissait exactement Ă l’opposĂ© de ce que je dĂ©sirais. Etant l’aĂ®nĂ©e, j’ai voulu faire valoir mes droits, et il n’a pas apprĂ©ciĂ©. Alors je me suis retrouvĂ©e seule, exilĂ©e. Cela fait dĂ©jĂ très longtemps de ça.— Et tu n’as jamais essayĂ© de le contacter, de lui parler ?— C’est interdit.Antoine est de plus en plus compatissant envers cette jeune fille qui, malgrĂ© qu’elle lui soit totalement inconnue, l’attire de plus en plus. Mais il ne remarque mĂŞme pas qu’il s’est un peu plus approchĂ© et qu’elle, de son cĂ´tĂ©, a fait de mĂŞme.— Et c’est pour cela que tu es triste, parce que ton père ne veut plus de toi ?— Plus personne ne veut de moi. Je suis totalement oubliĂ©e. On ne me porte mĂŞme plus d’attention. C’est Ă peine si on me voit encore.— Mais moi je te vois. Je fais attention Ă toi. Je t’ai entendue pleurer depuis mon banc. Tu vois que quelqu’un s’intĂ©resse encore Ă toi.— Tu es vraiment intĂ©ressĂ©Â ? Tu es prĂŞt Ă me croire, Ă me faire confiance ?— Oui, bien sĂ»r, tu as l’air d’en avoir besoin. Je suis prĂŞt Ă te porter toute mon attention.— Ce n’est pas sur moi que tu portes ton attention, mais sur mes seins !Et avant qu’Antoine ne soit remis de sa surprise, la jeune fille tend ses lèvres et lui donne un baiser langoureux, interminable, irrĂ©sistible. Il ne peut que l’accepter, et sa langue part Ă la recherche de la sienne, lui rendant ce merveilleux hommage.Sentant un sentiment de bonheur l’envahir, ainsi qu’une envie dĂ©jĂ prĂ©sente grandir une fois de plus, il avance la main en direction de son cou, la pose sur sa peau douce et entame une descente programmĂ©e vers l’objet de son dĂ©sir, situĂ© un peu plus bas, lĂ oĂą la peau est plus douce encore.Mais une fois arrivĂ© Ă la hauteur de la naissance des seins, alors qu’il s’apprĂŞtait Ă plonger dans ce dĂ©colletĂ© tentateur et Ă empaumer le fruit dĂ©fendu, sa main est stoppĂ©e net par l’intervention de la nymphe qui, attrapant le poignet, l’écarte dĂ©finitivement.La jeune fille termine son baiser et prend une faible distance. Son regard de feu est de nouveau plongĂ© dans le sien. C’est alors que se produit l’évĂ©nement qu’il n’espĂ©rait plus. La jeune fille porte ses deux mains aux bretelles de sa robe, les Ă©carte doucement et les fait glisser le long de ses bras, dĂ©voilant sa poitrine de rĂŞve, ses seins voluptueux, si attirants, aux tĂ©tons fièrement dressĂ©s, extrĂŞme invitation Ă la caresse, tentation Ă laquelle Antoine ne peut rĂ©sister. Il avance de nouveau la main, cette fois-ci directement vers l’objet de sa convoitise, mais un lent hochement de tĂŞte de la part de sa compagne lui fait comprendre que cette tentative est vaine. Il doit donc supporter la vue de ces seins sans pouvoir ne fĂ»t-ce que les effleurer, supplice infâme que mĂŞme le lĂ©gendaire Tantale ne pourrait imaginer.Sur ce, plongeant toujours son regard perçant dans celui d’Antoine, la jeune fille pousse celui-ci de la main dans les buissons, l’allonge sur le flanc et pose son autre main sur son pantalon, Ă l’endroit exact de la bosse engendrĂ©e par son membre tendu. Elle se met Ă appuyer sur celui-ci, Ă travers le tissu, tout en entamant un lĂ©ger mouvement de va-et-vient qui ne peut que le rendre plus raide encore. Son visage arbore alors un sourire malicieux, signe de sa satisfaction vis-Ă -vis de ce dĂ©sir qu’elle seule fait monter en lui, en son amant bouillonnant, en sa proie. Et, tout en souriant, en infligeant son regard Ă cet homme, elle se met Ă dĂ©faire les boutons du pantalon afin d’atteindre son sexe et de le libĂ©rer de son emprise.Et lorsque celui-ci jaillit, elle le saisit de la main et prĂ©cipite sa bouche dessus, s’arrĂŞtant Ă peine Ă un centimètre de son gland Ă©mergeant. Et Antoine, qui pensait avoir subi le plus grand supplice de sa vie, se retrouve maintenant avec une torture bien plus pĂ©nible encore. Cette fille qui tient son pĂ©nis dans sa main, qui s’est couchĂ©e sur le sol, allongĂ©e un peu plus bas Ă cĂ´tĂ© de lui, les bretelles de sa robe tombant le long de ses bras, les seins libres se baladant Ă quelques centimètres de son corps et Ă portĂ©e de main, la bouche et les lèvres infiniment proches de lui et prĂŞtes Ă engloutir son membre dont la tension est au plus haut point, cette fille sort simplement sa petite langue et se met Ă titiller bien consciencieusement le petit frein de cette queue qui lui est offerte, en se gardant bien de toucher la moindre autre partie. Plus encore, car sa deuxième main est loin de rester inactive. Celle-ci se glisse entre ses deux jambes, frĂ´lant ses boules au passage, et se met Ă toucher cette partie devenue si sensible entre son sexe et son cul.Antoine se sent pris en tenaille et devient incapable du moindre mouvement. En revanche, la jeune fille bouge lĂ©gèrement sa main afin d’assurer un petit mouvement rĂ©gulier Ă ce sexe dont elle est devenue maĂ®tre. Sa langue continue Ă titiller le frein, de plus en plus vite, ce qui a pour effet d’augmenter la respiration d’Antoine. Le mouvement de sa main s’accĂ©lère Ă©galement afin d’atteindre une cadence rapide, tandis que sa queue sent la pression de ses doigts devenir de plus en plus forte. Soudain, elle relâche son emprise et plonge sur ce sexe, l’attrapant de sa bouche par le cĂ´tĂ©, laissant courir sa langue tout le long du pĂ©nis, passant d’un cĂ´tĂ©, puis de l’autre, le parcourant entièrement et donnant l’impression de le dĂ©vorer dans sa totalitĂ©. Pendant ce temps, la main libre prend possession de ses bourses, les malaxe et les emprisonne, tandis que l’autre se rapproche dangereusement du petit trou.Et c’est alors que la fille avale la queue toute entière et la plonge au plus profond de sa gorge, Ă la limite de l’étouffement. Au mĂŞme moment, Antoine sent un doigt pĂ©nĂ©trer dans son derrière et s’enfoncer violemment jusqu’au fond de son cul. Son souffle en est coupĂ©, et il sent sa bitte entièrement prisonnière de la bouche de cette fille. Il sent cette bouche se retirer complètement jusqu’à ne plus avoir aucun contact avec son corps, puis replonger sur cette queue en l’avalant jusqu’à la base, se retirer puis redescendre, remonter, redescendre. Cette fille le suce comme il n’a jamais Ă©tĂ© sucĂ©, le pĂ©nètre comme il n’a jamais Ă©tĂ© pĂ©nĂ©trĂ©. Elle suce sa bitte comme une diablesse, toujours plus rapidement et serrant bien les lèvres afin qu’il les sente glisser le long de sa queue, remontant Ă chaque fois au plus haut, son doigt tournant au fond de son cul. Il sent monter le plaisir en lui. Il sent venir cette semence, remplissant ses bourses et remontant le long de son pĂ©nis, alors que cette fille n’a de cesse d’effectuer sa fellation ravageuse. Il sent qu’il atteint le point de non-retour, qu’il va jaillir, qu’il va expĂ©dier en saccades sa semence au plus profond de la gorge de cette…Un chien ! Un chien vient de surgir des buissons !— Cerbère ! Qu’est-ce que t’as trouvĂ© lĂ Â !Antoine a une sainte horreur des chiens.— HĂ©Â ! Pourriez pas rappeler votre clebs ! Il y a des gens, ici.— Oh ! ’Scusez-moi, m’sieu, j’vous avais pas vu. Mais vous en faites pas, il est très gentil.Ben tiens, c’est bien connu. Tous les chiens dans les parcs sont gentils et ne mordent jamais.— Allez, ouste… Fiche le camp.VoilĂ une chose de faite. Antoine essaie de reprendre ses esprits. Il revoit cette nymphe le sucer, le happer, le… Mais oĂą est-elle passĂ©e ! Antoine regarde, se retourne, cherche de tous les cĂ´tĂ©s, Ă©carte les branches des buissons avoisinants. Mais rien, disparue, envolĂ©e. Il doit se rendre Ă l’évidence. Il ne peut observer qu’une traĂ®nĂ©e blanchâtre sur le sol, traĂ®nĂ©e dont une partie se trouve sur l’une de ses mains. Il se relève en tentant de se dĂ©barrasser des bouts de branches et de feuilles accrochĂ©s Ă ses habits, et referme les boutons de son pantalon.Il n’a pourtant pas rĂŞvĂ©. Elle Ă©tait bien lĂ , couchĂ©e sur le sol. Sinon, pourquoi se serait-il Ă©talĂ©Â ? Il est encore tout couvert de terre. Elle a disparu, subitement, alors qu’il Ă©tait en train de se faire sucer, alors qu’il Ă©tait en train de tromper sa…Sa femme, il l’avait complètement oubliĂ©e. Il n’avait mĂŞme plus pensĂ© Ă elle. Il avait succombĂ© aux charmes de cette sorcière venue de l’antre du mal sans mĂŞme une seule hĂ©sitation. Les remords le prennent soudain. Il s’en veut, il repense Ă l’état dans lequel il l’a laissĂ©e, en pleurs Ă la suite de leur dispute.Cette pensĂ©e de son Ă©pouse lui devient insupportable, et Antoine se met Ă courir dans le parc, reprenant en sens inverse le chemin qui l’a conduit jusqu’au banc. « fa » Antoine court sur le chemin. Il la revoit, malheureuse, en train de sangloter, couchĂ©e sur le sol. « mi » – « fa » Il prie intĂ©rieurement pour qu’il ne lui soit rien arrivĂ©. Oh ! mon Dieu ! Et si elle avait tentĂ© quelque chose ! Et si elle avait commis l’irrĂ©parable ! « ré » – « mi » Antoine se dirige rapidement vers la sortie, qui semble tout Ă coup si loin. Et qu’est-ce que cette musique qu’il entend ? « do » – « ré » Des notes. Des notes sourdes isolĂ©es. Lui qui ne s’y connaĂ®t en rien, il ne peut mĂŞme pas savoir Ă quoi correspond cette mĂ©lodie. Elle semble venir de l’extĂ©rieur du parc, lĂ oĂą il se dirige. « fa » – « fa » – « sol » Il se dirige. Il se dirige. Mais il ne voit toujours rien. OĂą est passĂ©e cette sortie ? Elle n’était pas aussi loin tout Ă l’heure. Et cette odeur qui revient… « fa » – « mi » – « ré » – « do » La musique semble augmenter. Mais aucune trace d’une quelconque sortie. Il court plus vite. Les arbres semblent le couvrir. La nuit tombe. Le ciel devient rougeâtre. « mi » – « fa » – « mi » L’odeur de soufre se fait de plus en plus forte. La nuit de plus en plus rouge. Il court sous la pluie de feu, ne pouvant s’arrĂŞter, sentant toucher au but. « rĂ© ré » Et lĂ , tout Ă coup, alors qu’il croyait entrevoir la limite du parc, il le voit, le banc, celui sur lequel il s’était assis. Il venait de le quitter quelques minutes plus tĂ´t, il avait couru sans cesse dans la mĂŞme direction, mais il le retrouvait lĂ , au mĂŞme endroit, exactement.Mais le plus surprenant, ce n’était pas le banc en lui-mĂŞme. Derrière, lĂ oĂą se trouvaient les fameux buissons, lĂ oĂą il avait fait cette Ă©trange rencontre, s’élevait une maison, avec une porte haute comme trois hommes.Et au-dessus de cette porte, une inscription, dans un langage ressemblant Ă une sorte d’Italien : « Lasciate ogne speranza, voi ch’intrate. » Antoine n’y comprend plus rien. Il renonce Ă comprendre. Il s’approche de cette maison, mĂ» par une force soudaine, extĂ©rieure Ă lui-mĂŞme. Il frappe trois coups sur la lourde porte et, n’obtenant pas de rĂ©ponse, fait tourner lentement celle-ci sur ses gonds.Et lĂ , au milieu d’une immense pièce complètement vide, se trouve un lit. Sur ce lit, une fille aux cheveux rouges, entièrement nue, allongĂ©e sur le ventre. DitĂ©Â ! Elle semble dormir, et son corps rayonne dans toute la pièce comme s’il portait une grande lumière.Antoine s’approche, avance la main afin de toucher ce lit bien rĂ©el, afin de toucher ce corps qu’il n’a pu qu’admirer jusqu’à prĂ©sent. Un corps parfait, une peau si douce, une chaleur si forte. Et ces fesses, bien rebondies, attirantes. Ces fesses qu’il voit pour la première fois. Ces fesses qu’il dĂ©sire. Il passe sa main dessus, les caresse, puis glisse le cĂ´tĂ© de la main dans la fente les sĂ©parant. Il approche son visage et dĂ©couvre ce que l’on pourrait dĂ©crire comme un vĂ©ritable « cul de dĂ©esse ». Une rondelle parfaite, ouverte, large. Autant de place qu’il faut pour y passer l’un ou l’autre doigt.Il est inutile de dĂ©crire la rĂ©volution se mettant Ă submerger Antoine, l’incitant Ă se mettre dans le plus simple appareil, et Ă se coucher sur le corps brĂ»lant de cette nymphe. Il ne lui faut que quelques secondes pour en prendre possession, pour enfoncer son pieu de chair lĂ oĂą il rĂŞve tant de pĂ©nĂ©trer depuis des annĂ©es, pour le faire aller, dedans, dehors, pilonnant littĂ©ralement ce corps qui lui est offert, et dĂ©ferlant sa fureur jusqu’à l’apparition des premiers gĂ©missements.Mais, lorsque la fille se met Ă gĂ©mir, lorsqu’elle commence Ă crier son bonheur, un doute l’envahit. Il connaĂ®t ces cris. Il connaĂ®t bien ces râles de plaisir pour les avoir entendus mille et mille fois. Il regarde le visage de son amante et reconnaĂ®t l’oreille, le nez, le menton, la bouche. Il prend alors conscience de ce qu’il est en train de faire, de ce qui se passe rĂ©ellement.Il est en train de sodomiser sa femme.Et le plus incroyable, c’est que celle-ci est en train de prendre son pied. Elle jouit, elle hurle de bonheur en sentant le sexe de son mari aller et venir Ă l’intĂ©rieur de ses entrailles. Elle lui a donc pardonnĂ©. Elle lui a mĂŞme offert plus, ce qu’elle avait toujours refusĂ©. Son cul. Et il ne s’en prive pas, dĂ©ployant tout le reste de son Ă©nergie dans cette chevauchĂ©e conjugale. Il la prend et la reprend jusqu’à hurler lui-mĂŞme de bonheur, rejoignant sa femme dans ce duo endiablĂ©. Les cris se font de plus en plus forts, la possession de plus en plus profonde, jusqu’à l’arrivĂ©e d’un second jet, inondant l’intĂ©rieur de son Ă©pouse, se rĂ©pandant dans tout le corps, les propulsant tous deux dans une longue extase, puissante et inĂ©galĂ©e, avant qu’ils ne retombent enfin l’un sur l’autre, rompus, Ă©reintĂ©s et si fatiguĂ©s qu’ils tombent presque instantanĂ©ment dans les bras de MorphĂ©e.*Dans son sommeil profond, Antoine ne peut voir la pluie venue du ciel, pluie de soufre et de feu, emplissant la pièce et s’abattant sur le lit, l’emmenant lĂ oĂą le jour ne pointe jamais… Sources d’inspiration:— Dante, La divine comĂ©die— Genèse 19 : 1 – 29