Cheat-Code Lvl 01: Tutorial
Draguer c’est compliquĂ©, en particulier quand on a le charisme d’une moule constipĂ©e. Alors que se passerait-il s’il existait des « aides » rendant la chose triviale ? Une sorte de cheat-code de la sĂ©duction ?
Notre « hĂ©ros » va le dĂ©couvrir, mais les choses ne seront peut-ĂŞtre pas aussi simples qu’elles y paraissent.
Proposée le 19/05/2019 par Clover Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première foisPersonnages: FHLieu: Bureau, travailType: Roman
Ma vie n’était qu’une succession de poisse avant qu’une chance inouĂŻe me tombe violemment sur le coin du pif. Ă€ croire que mes parents m’avaient conçu Ă partir de chats noirs, de bouts de miroirs brisĂ©s et de sang de gitans en colère, le tout au-dessus d’un vieux cimetière indien.
Ma vie amoureuse Ă©tait Ă l’avenant et j’enchainais plus d’échecs qu’un cul de jatte amateur de courses en sac. La dernière dĂ©ception en date illuminait douloureusement l’écran de mon tĂ©lĂ©phone alors que je courais dans les couloirs du mĂ©tro pour tenter d’arriver Ă l’heure au taf. « Hier soir Ă©tait une erreur. Je ne veux pas risquer de perdre notre amitiĂ©. – Jennifer ». Je soupirai pour la vingt-cinquième fois de la matinĂ©e, le crâne encore cotonneux d’une cuite. Et n’allez pas vous imaginer des trucs grandioses. L’erreur en question n’était qu’un malheureux baiser saveur vomi entre deux amis d’enfance ronds comme des queues de pelle. J’avais passĂ© la nuit Ă tenter de consoler Jennifer. Elle m’avait appelĂ© hier soir en pleurs suite Ă sa troisième rupture avec son petit-ami. Ou la quatrième ? J’avais arrĂŞtĂ© de compter. LubrifiĂ©es par l’alcool, les choses avaient dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. En bien pour ma part ! Bon, je ne me faisais guère d’illusions, comme Ă chaque fois, elle se rabibocherait pas plus tard qu’Ă la fin de la journĂ©e avec le prĂ©nommĂ© Derreck. Probablement Ă grands coups de langue. Putain de Derreck ! Sa gueule d’ange rĂ©chauffait le cĹ“ur des femmes et ma jalousie.— HĂ© tu peux pas faire gaffe, tocard !La voix grinçante comme une scie m’arracha Ă mes chouineries intĂ©rieures. Ça et le coup Ă l’épaule que je venais de donner par inadvertance Ă une baraque Ă l’air aussi aimable qu’un croc de boucher. Il plaquait un clodo contre un mur, ses grosses pognes agrippĂ©es au tas de trous qui servait d’habit au malheureux. Il le secouait comme on secoue un pommier, ce qui, au vu de sa touffe de cheveux sales, revenait Ă tenter de rĂ©colter des poux. Le pauvre bougre m’adressa un regard dĂ©sespĂ©rĂ© par-dessous une paire de sourcils broussailleux.— Euh… mais, qu’est-ce que vous faites ? demandais-je hĂ©roĂŻquement.Aujourd’hui encore, je ne sais toujours pas ce qui m’a pris. La marche Ă suivre pour ne pas finir avec quelques centimètres d’acier dans l’intestin grĂŞle est pourtant facile Ă retenir. Elle se compose de trois Ă©tapes fort simples. Un, regarder le bout de ses pieds. Deux, bafouiller « pardon mon brave, dĂ©solĂ© de vous avoir dĂ©rangĂ© au beau milieu de votre agression » et surtout, trois, se carapater vite fait sans un regard en arrière.
Je tentais de rattraper le coup en gardant la bouche grande ouverte quelques secondes dans l’espoir que mes mots regagneraient gentiment ma gorge d’oĂą ils n’auraient jamais dĂ» sortir.— De quoi elle se mĂŞle la tronche de geek ? ricana une jeune femme dans le dos du gentleman agresseur.En toute autre circonstance, j’aurai probablement pris le temps d’apprĂ©cier la plastique avantageuse de la demoiselle brune qui me toisait, un dĂ©licieux sourire cruel aux lèvres. Malheureusement, le poing de son pote baraquĂ© me cueillit dans le bide et gâcha mes vellĂ©itĂ©s admiratives. Un second coup, directement sous le menton cette fois, fit valser mes lunettes dans un bruit de verre brisĂ©. j’eus le temps de voir plusieurs galaxies d’étoiles avant de tomber Ă la renverse.Alors que je gisais courageusement au sol, la demoiselle se pencha au-dessus de moi, sans doute pour me rĂ©conforter en m’offrant la vue de ses tatouages et de son dĂ©bardeur Ă l’effigie de je ne sais qu’elle groupe de death metal que son imposante poitrine Ă©tirait dĂ©licieusement. Le fait que je la remarque en dĂ©pit de mon absence de lunettes Ă©tait tout Ă son honneur. HĂ©las, cela ne suffit pas Ă dĂ©tourner mon attention du coup de savate dans les reins qu’elle m’envoya . Puis un autre, et encore un autre. Son camarade l’accompagna avec encore moins de dĂ©licatesse pour mes cĂ´tes. Perclus de douleurs, la mâchoire serrĂ©e, j’appliquais alors la fameuse technique de combat dite de « je fous mes bras devant le visage et je serre les fesses le temps que ça passe », sans grand succès.— Il a eu son compte, lâcha-t-elle de très longues secondes plus tard. Viens, ça bouge, on se casse.Après un dernier coup de latte d’adieu, la demoiselle et son compère se carapatèrent. Comme le voulait la grande tradition urbaine, strictement aucun badaud ne s’était arrĂŞtĂ© pour voler Ă mon secours. Tout au plus rĂ©coltais-je les grognements de quelques mĂ©contents indisposĂ©s par le fait de devoir effectuer un dĂ©tour pour ne pas salir leurs chaussures avec ma face.Je me redressais, mes boyaux calĂ©s entre les molaires et avec la curieuse impression d’avoir la tĂŞte plus lourde que le corps. Tous se mĂ©langeait autour de moi dans un flou jaune-marron qui n’avait d’artistique que le nom. Merde de chiotte de cul de crotte. Mes lunettes ! C’est pas vrai ! Elles ne devaient pas avoir volĂ© bien loin. Je retrouvais aussitĂ´t le sol que je tâtais avec autant de fĂ©brilitĂ© que le corps d’une amante plantureuse. Du moins, je pense que c’est ce que je ferais dans ce genre de situation, n’ayant encore pas pu confronter cette thĂ©orie Ă la rĂ©alitĂ©.— C’est ça qu’tu cherches gamin ?Les doux effluves d’un parfum me saisirent les narines. Du caca n°5, de toute Ă©vidence. Au creux d’une pogne tremblante se tenaient mes lunettes, presque intactes, Ă l’exception d’une large rayure sur le verre gauche. Je les remis sur mon nez et le regrettais aussitĂ´t. Le clodo me souriait de toute son absence de dents en ultra haute dĂ©finition.— Merci d’m’avoir aidĂ© gamin, dit-il tout en lissant l’avant des guenilles qui lui servait de vĂŞtement. C’est courageux d’ta part. Sans toi, j’sais pas ce qui me serait arrivĂ©.Je balbutiais un « j’y suis pas pour grand-chose » hĂ©roĂŻque qui prit la forme de « pgranchoze » une fois sortie de ma bouche endolorie. Je me rassurais en me disant qu’au moins, j’avais une excuse toute trouvĂ©e pour dĂ©barquer en retard au boulot et expliquer ma gueule de dĂ©terrĂ©e.— Ils vous voulaient quoi ? fini-je par demander entre deux halètements.— Comme Ă chaque fois. Me piquer mes sous. Ils passent de temps en temps. (Un gloussement de dinde le secoua.) Pas de chance pour eux, j’avais dĂ©jĂ tout planquĂ©.Ne sachant trop quoi rĂ©pondre, je lui adressais un sourire mal assurĂ© et, une fois mon souffle et mes esprits retrouvĂ©s, lui fit mes adieux.Avec une heure de retard, j’arrivais en clopinant Ă l’entrĂ©e des locaux de l’assurance Van Himton ou je travaillais comme expert-comptable junior – nom bien pompeux pour dĂ©signer un stagiaire glorifiĂ©. Tout au fond du grand hall, derrière un large bureau en U, Sandra la chargĂ©e d’accueil ne prit mĂŞme pas la peine de relever la tĂŞte de derrière son Ă©cran lorsque je dĂ©barquais le souffle court. Dommage. Un beau visage aurait Ă©tĂ© parfait pour laver de ma mĂ©moire celui de l’aimable clochard. Bon, c’Ă©tait pas une grosse surprise. J’Ă©tais Ă peu près sĂ»r que la jolie employĂ©e ne connaissait pas mon nom, et encore moins mon existence, mĂŞme après trois mois Ă lui passer sous le nez tous les jours. J’avais bien tentĂ© Ă plusieurs reprises d’attirer son attention en parlant très fort au pied de son bureau, sans succès. Pas ma plus grande idĂ©e de drague faut dire, mais on fait ce qu’on peut avec le manque de talent qu’on a.En passant, je tentais d’apercevoir un peu de sa plastique qu’un ensemble chemisier/tailleur mettait toujours savamment en valeur. C’est lĂ que je le remarquais un Ă©norme dĂ©tail.Un cĹ“ur flottait au-dessus de sa tĂŞte !Et pas n’importe quel cĹ“ur. Il se balançait de haut en bas, comme soumis Ă une gite invincible, et me fit aussitĂ´t penser Ă une icĂ´ne de jeu vidĂ©o. DĂ©tourĂ© de rouge, son centre Ă©tait complètement noir. Vide. Pendant un cours instant, je tentais d’imaginer quel artifice rendait cela possible. Peut ĂŞtre Ă©tait-ce un drone ? Sans hĂ©lice, ça paraissait mal barrĂ©. Un fil de pĂŞche invisible peut-ĂŞtre ? Possible, mais pourquoi ? Sandra se lançait dans un cosplay expĂ©rimental ? Elle semblait pourtant bien stricte pour ce genre de dĂ©lire.Je me dĂ©calais pour mieux voir et le cĹ“ur suivit le mouvement pour rester parfaitement perpendiculaire Ă mon regard. Je tournais encore un peu, et rebelote.— Qu’est ce que c’est que ce bordel, lâchais-je.La jolie hĂ´tesse releva la tĂŞte pour me gratifier d’un regard aussi noir que si je venais de couler un bronze sur son bureau. — J’ai quelque chose sur le visage ? demanda-t-elle alors que j’écarquillais les yeux Ă les laisser tomber de mes orbites.— Euh… non, c’est juste que… vous ne voyez pas ?Je dĂ©signais le dessus de sa tĂŞte d’un doigt tremblant. Sandra fronça les sourcils en se demandant quelle blague je prĂ©parais, mais la curiositĂ© l’emporta et elle leva les yeux pour suivre ce que je lui indiquais.— Et je suis censĂ© voir quoi ? demanda-t-elle après plusieurs contorsions de son cou gracile. Écoutez, si c’est pour vous payer ma tĂŞte, j’ai mieux Ă faire.Je continuais Ă la fixer avec l’air Ă©tonnĂ© d’une poule devant un caillou rond. Comment faisait-elle pour ne pas remarquer ce machin qui flottait, Ă©norme, Ă une dizaine de centimètres de ses cheveux ?J’approchais encore un peu et je manquais de tomber Ă la renverse pour la deuxième fois de la journĂ©e. Ă€ cĂ´tĂ© du cĹ“ur, un bout de texte venait d’apparaitre, flottant tout autant dans le vide : « Seduction Mode – ActivĂ© ».— Vous commencez Ă me faire peur, dit-elle avec une moue inquiète. D’ailleurs, qu’est-ce qui vous est arrivĂ©. Votre visage.Je l’écoutais Ă peine, fascinĂ© par le texte magique. Mon cerveau ne cherchait mĂŞme plus Ă faire sens de ce que je voyais. Mes deux agresseurs devaient m’avoir drĂ´lement cognĂ© le ciboulot tout Ă l’heure pour me faire halluciner des trucs pareils. Le texte fini par disparaitre, remplacĂ© par trois phrases, placĂ©es l’une au-dessus de l’autre, entre le cĹ“ur et le charmant visage de la demoiselle qui semblait peser le pour et le contre entre me poivrer la face en criant au secours et fuir.A – C’est rien, je me suis juste battu sur le chemin. (+5)B – J’ai trĂ©buchĂ© sur la route, mais tout va bien. Un suppositoire, au lit, et on en parle plus. (-2)C – MĂŞle-toi de ce qui te regarde. (-10)Qu’est-ce que ?!— C’est rien, je me suis juste battu sur le chemin, dis-je d’une voix monocorde, trop obnibulĂ© par le texte flottant pour mĂŞme jeter un regard Ă l’hĂ´tesse.Je ne sais pas encore ce qui m’a poussĂ© Ă prononcer la phrase Ă voix haute. Peut ĂŞtre qu’incrĂ©dule, je voulais donner une sorte de rĂ©alitĂ© Ă ce que je voyais. Toujours est-il que la phrase marquĂ©e « A » se surligna en vert et le cĹ“ur vide au-dessus de la jeune femme se remplit imperceptiblement de rouge, comme une carafe dans laquelle on venait de verser de la grenadine.— Oh, je vois, dit Sandra, son expression inquiète lĂ©gèrement adoucie. Ça a dĂ» ĂŞtre sacrĂ©ment violent, vous ĂŞtes bien amochĂ©.Une nouvelle sĂ©rie de texte apparut dès qu’elle referma la bouche :A – J’ai connu pire. (+5)B – Tu devrais voir l’autre gars. (+12)C – Mince, c’est vrai ? Ça doit me faire une belle tronche d’accident de la route. Enfin plus que d’habitude je veux dire. (-10)Je ne suis peut ĂŞtre pas la flèche la plus affutĂ©e du carquois, mais la logique de ce qui se dĂ©roulait n’avait rien de sorcier. Si je suivais les rĂ©ponses positives, le cĹ“ur se remplissait. J’imagine que l’inverse se produirait avec les rĂ©ponses nĂ©gatives. En me guidant avec les indications entre parenthèses, je n’avais aucune raison de me planter. Je ne savais pas prĂ©cisĂ©ment oĂą tout cela allait me mener exactement, du moins j’avais quelques suppositions que j’appelais de tous mes vĹ“ux, mais il n’y avait qu’une seule façon de m’en assurer.— Tu devrais voir l’autre gars, dis-je.Le cĹ“ur se remplit encore un peu pendant qu’elle me fixait de ses yeux bleus lagon. La phrase, pourtant outrageusement clichĂ© me valut mĂŞme un petit rire Ă©lĂ©gant, doux, chaud, qui Ă©veilla les papillons de mon bas-ventre. — Et tu… hum… vous vous battez souvent comme ça ? murmura-t-elle.A – Tout le temps. (-5)B – Uniquement avec les petits cancĂ©reux, je dĂ©teste le risque. (-10)C – Quand la cause en vaut la peine. (+15)Encore un choix Ă©vident !— Quand la cause en vaut la peine, dis-je.De plus en plus assurĂ©, j’avais tentĂ© ma plus belle voix de sĂ©ducteur, soit Gollum avec deux octaves de moins. Après tout, la façon dont je dĂ©livrais les phrases suggĂ©rĂ©es ne semblait avoir guère d’importance, alors pourquoi ne pas m’amuser un peu ?
Une fois de plus, je m’Ă©merveillais des effets de ce choix de mots. Le fait que ce soit parfaitement niais ne gĂŞnait pas ma sĂ©duisante interlocutrice, bien au contraire. Sans y prĂŞter attention, Sandra avait fait glisser le capuchon de son stylo entre ses lèvres brillantes de gloss. Je m’imaginais aussitĂ´t y glisser autre chose. Ma bite, pour ceux que la subtilitĂ© indispose.J’enchainais ainsi plusieurs rĂ©ponses bateaux qui contribuaient Ă bâtir ma lĂ©gende de combattant de la rue volant Ă la rescousse de la veuve et de l’orphelin. Comme anticipĂ©, le cĹ“ur se remplissait au rythme des rĂ©ponses positives, et plus le niveau montait, plus les rĂ©actions de la belle hĂ´tesse d’accueil m’enchantaient. Elle riait Ă la moindre de mes remarques, faisait passer mainte et mainte fois ses longues boucles blondes derrière ses oreilles. Son souffle s’accĂ©lĂ©rait et elle se tenait de plus en plus penchĂ©e au-dessus de son bureau, presque aimantĂ©e par ma prĂ©sence. Ses bras comprimaient sa poitrine comme pour m’en faire l’obole. En grand gentleman, je faisais mon possible pour ne pas lui reluquer le dĂ©colletĂ© de façon trop appuyĂ©e. ManĹ“uvre rendue particulièrement compliquĂ©e par le fait que je remarquais les protubĂ©rances de plus en plus nettes de ses tĂ©tons Ă travers son chemisier bleu clair. En temps normal, je me serais probablement mangĂ© une ou deux tartes aux doigts pour mon insistance, mais le temps n’avait strictement rien de normal.D’ailleurs, je n’Ă©tais mĂŞme pas encore tout Ă fait sĂ»r que tout cela n’Ă©tait pas en train de se passer dans un de mes rĂŞves humides. Moi et mon charisme d’huitre, intĂ©resser une fille pareille ? Je le sentais, j’allais me rĂ©veiller d’un instant Ă l’autre dans un caniveau je ne sais oĂą, uniquement entourĂ© par les regrets et du vomi. Pourtant, après m’ĂŞtre pincĂ© plusieurs fois, mĂ©thode scientifique reconnue de sortie d’hallucination, le sourire de Sandra Ă©tait toujours lĂ . Le cĹ“ur aussi, presque entièrement rempli.— Pour ĂŞtre aussi fort, tu dois avoir un sacrĂ© physique d’athlète, susurra la belle hĂ´tesse. J’aimerais beaucoup l’examiner de plus près.A – Ça dĂ©pend, est-ce que les crevettes ont des abdos ? (-15)B – Ça peut s’arranger. (MAX)C – Tu peux pas m’examiner le slip plutĂ´t ? (-5)Whoâ. MAX ! Faites que ça fasse ce que je pense ! Faites que ça fasse ce que je pense !— Ca peut s’arranger, dis-je en retenant de justesse un ridicule « bĂ©bé », dès fois que dĂ©vier du « script » casse quelque chose.Le cĹ“ur brilla comme un rubis et mes yeux aussi.Je ne suis pas croyant, mais il y a des moments comme ça oĂą je me sens de remercier des panthĂ©ons entiers. L’instant qui suivit fut un de ceux-lĂ :« Niveau 2 : Sexe Mode – ActivĂ© ».Oh !
Yeah !Avant mĂŞme que j’ai le temps de rĂ©aliser, la porte des toilettes des femmes claquait derrière moi. La sublime hĂ´tesse d’accueil m’y trainait sans mĂ©nagement et je faisais mon possible pour ne pas avoir l’air totalement ahuri. Je ne sais pas ce qui m’émerveillait le plus, le fait qu’une femme normalement totalement hors de ma portĂ©e mourrait d’envie d’abuser de mon corps de crevette, ou la nouvelle interface qui l’accompagnait ?Une longue jauge verticale rose, sorte de thermomètre pour fans de Barbie, remplaçait le cĹ“ur flottant. Un liquide tout aussi rose la remplissait Ă hauteur de 10%. D’autres jauges plus petites m’indiquaient des pourcentages Ă n’en plus finir. Je notais Ă la volĂ©e des informations comme « Excitation – 75% », « Frustration – 91% » au milieu d’une ribambelle de chiffres qui dĂ©filaient en rapide succession. Pour ne rien arranger, un gloubiboulga de graphiques camembert et autres courbes cherchait Ă m’informer des diverses attirances sexuelles et fĂ©tiches de Sandra. L’ensemble ressemblait tellement Ă un croisement contre nature entre un vomi de tableur Excel et une diarrhĂ©e de calculatrice que je peinais Ă y donner un sens. Le fait qu’à ce moment-lĂ , la majoritĂ© de mon intellect se trouvait dans mon slip n’arrangeait rien.Je poussais un glapissement des plus viril lorsque Sandra me projeta dans une des stalles. L’arrière de mes genoux cogna contre la cĂ©ramique des toilettes et je tombais fesses les premières sur la lunette. Elle referma le battant de son plantureux postĂ©rieur moulĂ© Ă la perfection par sa jupe de tailleur. Lorsqu’elle s’accroupit pour s’attaquer Ă ma fermeture Ă©clair, un large sourire carnassier lui Ă©tirait les lèvres.Mon sang se mit Ă circuler plus vite. PlacĂ©e ainsi entre mes cuisses, toute proche, je pouvais sentir l’odeur vanillĂ©e de sa peau. Au travers des boutons tendus de sa chemisette, j’apercevais des bribes de la chair laiteuse de ses seins et des Ă©clats rouges de son soutien-gorge. Bon sang ! Il faudrait ajouter deux trois clauses de la convention de Genève pour interdire d’être aussi sexy ! Bien trop dangereux pour le cĹ“ur.— Oh ! dit-elle, interrompant ma contemplation de ses merveilles mammaires.Elle avait dĂ©boutonnĂ© mon pantalon, ouvert ma braguette et baissĂ© mon slip avec une prĂ©cision si redoutable que je l’avais Ă peine remarquĂ©e. Elle en observait le contenue avec une moue mi-déçue, mi-fâchĂ©e et re mi-déçue derrière.J’aurais aimĂ© dire que mon sexe Ă©tait plus turgescent que la plus turgescente de tes copines, mais l’enflure Ă©tait aussi fiable qu’un parkinsonien avec une collection de porcelaine de Chine. C’est bien simple, quand je veux, il ne veut pas, mais quand je ne veux pas, lĂ monsieur est plus au garde-Ă -vous qu’un rĂ©giment de bidasses. Ceux qui ont connu les affres de la piscine en slip de bain trop moulant au milieu de filles sexy partageront ma souffrance ! Ă€ croire qu’il se vengeait de toutes les fois oĂą je l’étrangle avec ma main pour… enfin vous voyez quoi.Ă€ la vue de ce spectacle mollasson, la jauge remplie de liquide rose se vida presque entièrement. Elle clignota deux fois, en rouge. Ça ne pouvait pas ĂŞtre bon signe ! Bordel de chiotte. Quel gros dĂ©bile est incapable de bander avec une beautĂ© pareille Ă ses pieds? Un tel niveau de lose tenait de la science-fiction. D’ailleurs, Ă ce propos, les saletĂ©s de chiffres et jauges qui continuaient de dĂ©filer en mode Matrix me saturaient toujours plus le cerveau. C’était trop demandĂ© de pouvoir se concentrer un peu?!Comme si elle avait lu dans mes pensĂ©es, l’interface autour de la belle hĂ´tesse disparue quasi complètement pour ne laisser que la grande jauge rose. Un texte clignota un instant : « Mode DĂ©butant – ActivĂ© »Oh, oui, dĂ©butant ! Parfait ! Pile mon niveau. Un nouveau message prit la place de l’ancien : « Respirer. Se dĂ©tendre.».Ok. Super. Me dĂ©tendre alors que je tout ce que je voulais c’était d’être tendu, super logique ! Mais ne sachant quoi faire de mieux, je m’accrochais tout de mĂŞme Ă ce conseil et tentai de regagner un semblant de contrĂ´le sur mon souffle. Pour me compliquer la tâche, Sandra me fixait de ses superbes yeux en amande, l’air un peu triste.— Ça arrive, dit-elle, t’en fais pas. (Elle lâcha un petit rire cristallin plus joyeux que moqueur.) Bon, rarement Ă moi, mais je connais quelque chose qui marche toujours.Sans me quitter du regard, elle entreprit de dĂ©boutonner sa chemisette. Le vĂŞtement glissa le long de ses bras pour dĂ©voiler la lingerie que je n’avais fait que deviner. Le liserĂ© de dentelle rouge mordait dans son ample poitrine. Je mourrais d’envie d’en faire autant, sans l’oser. Ce spectacle me rendit incapable d’avaler ma salive. Elle dĂ» remarquer mon dĂ©sir puisque son sourire s’élargit. D’une main experte, elle dĂ©grafa l’attache de son soutien-gorge et, alors qu’il allait tomber et rĂ©vĂ©ler sa nuditĂ©, elle cacha ses lourds seins de l’autre bras dans un geste de fausse pudeur incroyablement excitant.— Tu es bien comme tous les mecs, dit-elle sans se dĂ©partir de son sourire. Tu crois que je n’avais pas remarquĂ© que tu les reluquais dès que tu passais près de mon bureau? Tu en rĂŞves n’est-ce pas?Autant pour ma discrĂ©tion lĂ©gendaire.« Acquiescer. »L’injonction de l’interface me tira de ma paralysante excitation. J’obĂ©is et hochai frĂ©nĂ©tiquement la tĂŞte. La belle relâcha aussitĂ´t l’étau de son bras.Si je n’étais pas dĂ©jĂ en apnĂ©e, j’aurais probablement gĂ©mi. Les imaginer c’était une chose, les contempler dans toute leur rĂ©alitĂ©, une autre complètement. Je n’avais jamais vu de sein comme ceux-lĂ , du moins ailleurs que sur des sites pas très catholiques – et je ne parle pas de www.lire-la-torah-en-ligne.com – et certainement jamais en chair et en chair. Très ronds, parfaitement centrĂ©s, ils auraient pu intĂ©resser la science tellement ils dĂ©fiaient la gravitĂ© malgrĂ© leur poids Ă©vident. Je ne sais pas pourquoi, mais le mot gourmand me vint Ă l’esprit. Probablement la faute Ă ses longs tĂ©tons bruns plantĂ©s au centre de petites arĂ©oles qui ressemblaient Ă des tartelettes ne demandant qu’à être dĂ©gustĂ©es.— Tu m’as fait peur, dit-elle en fixant mon entrejambe, mais mes armes fatales fonctionnent encore on dirait.Ma verge se tendait de toute sa gloire vers le plafond des toilettes. Une gloire Ă peine dans la moyenne, certes, mais gloire tout de mĂŞme. Sandra l’observait comme la 8e merveille du monde, ses lèvres humides entrouvertes. Quelques gouttes de liquide rose remplirent la jauge au-dessus de sa tĂŞte. J’étais sur le bon chemin et je contenais Ă grande peine mon excitation. « Toucher seins. »MĂŞme un anarchiste n’oserait se rebeller face Ă un tel ordre. Je posais mes mains tremblantes sur la poitrine offerte. La belle hĂ´tesse choisit ce moment pour enserrer mon sexe dans sa poigne et le caresser en longs mouvements dĂ©liĂ©s qui m’arrachèrent des petits cris de pucelle. Je tâchais de dĂ©tourner mon attention de la montĂ©e pressante de mon orgasme en palpant ses seins de plus belle. Cela ne rĂ©solvait pas grand-chose, mais qu’importe. Je parcourais tout leur galbe. J’osais Ă peine toucher ses tĂ©tons, me contenant d’admirer la façon qu’ils avaient de darder entre mes doigts.« Plus fort. »Ok, ok. Autant pour la tendresse ! Cela dit, je mentirais en disant que je n’en mourrais pas d’envie. Me voir accorder une forme de permission apaisait ma peur de mal faire.
Je comprimais fortement ses deux seins dans mes mains trop petites pour les y contenir. Leur douce chair s’échappait de mes doigts. J’attrapais entre mes pouces et index ses longs tĂ©tons. Je les pinçais, les Ă©tirait. Ils se gorgeaient de dĂ©sir sous mes tortures. Cela dĂ©clenchait chez Sandra de profonds soupirs qui m’excitaient encore plus que la douceur de ses paumes contre ma verge.La jauge se remplit Ă nouveau, un peu plus cette fois.Après quelques dĂ©licieuses minutes de pelotage intensif, la belle hĂ´tesse lâcha mon sexe et repoussa mes mains. Je la laissais faire, un peu triste de ne plus pouvoir martyriser sa sublime poitrine. Ma dĂ©ception s’envola dès qu’elle enveloppa mon membre tendu entre ses seins. De ses mains fines et parfaitement manucurĂ©es, elle les maintenait pressĂ©s en un Ă©tau dĂ©licieux, leur chaleur rĂ©pandue sur toute ma longueur. La lubricitĂ© de son regard manqua de m’achever. Je lâchai un long gĂ©missement sans me soucier du fait que quelqu’un pouvait entrer dans les toilettes Ă tout moment.Ă€ vrai dire, cette idĂ©e m’excitait de plus en plus. Je voulais que le monde entier sache ce que j’étais en train de vivre avec la plantureuse blonde que tout le bureau rĂŞvait de se taper. Que tous sachent que je glissais mon sexe entre ses seins et que mon gland pointait sa tĂŞte au sommet du dĂ©colletĂ© Ă chacun de ses mouvements. Qu’ils sachent Ă quel point ses habiles caresses m’envoyaient des dĂ©charges d’un plaisir que je n’avais jamais connu. Qu’ils sachent… je gĂ©mis encore plus et retins mon orgasme Ă la seule force d’une volontĂ© que je ne me connaissais pas.Comme si Sandra soupçonnait mon supplice, elle amplifia ses mouvements. Elle descendait toujours plus bas, son visage de plus en plus proche. Mes pulsations sanguines battaient la mesure Ă mes tempes. Je pouvais sentir son souffle caresser mon gland. Lorsque ses lèvres s’y posèrent enfin, comme dans un langoureux baiser humide, je trĂ©buchai tĂŞte la première au-dessus du point de non-retour.— Je… je… je… bafouillai-je sans vraiment savoir ce que je cherchais Ă dire.Sandra devait parler couramment le dĂ©bile vu qu’elle comprit aussitĂ´t ce qu’il se passait. Elle fit glisser très lentement sa poitrine une dernière fois contre ma verge, ses mains pressĂ©es toujours plus fort et j’explosais en longs filets, sur son visage, son cou, sa poitrine. Je crĂ» ne jamais finir, mais la belle hĂ´tesse maintins ses lents mouvements jusqu’au bout, comme une succube cherchant Ă drainer ma force vitale.Elle me lança un sourire en coin tout Ă fait salace et entreprit de lĂ©cher le sperme qui s’était aventurĂ© trop près de sa bouche. La voir ainsi se dĂ©lecter de moi-mĂŞme ne faisait que la rendre encore plus belle. Les moins poètes diraient mĂŞme qu’elle Ă©tait carrĂ©ment bonne. Oh purĂ©e de purĂ©e ! Mon sourire de bĂ©atitude niaise devait ĂŞtre visible depuis l’espace. Pour une première fois, ça tenait tout Ă la fois du rĂŞve et du porno. J’avais dĂ» tomber dans un autre monde façon histoire sans fin, sauf qu’au lieu d’un bouquin, c’était une video YouPorn.Un rapide coup d’œil Ă la jauge – dĂ©sormais rempli au tiers – m’indiqua qu’elle avait apprĂ©ciĂ© le dĂ©licieux cadeau qu’elle venait de me faire. Probablement pas autant que moi, mais tout de mĂŞme.« Poser question embarrassante. »Euh. Quoi ? TirĂ© brutalement de ma langueur, je bafouillais le premier truc qui me vint :— Tu as dĂ©jĂ fait ça ?Sandra me fusilla du regard ; un Ă©clair de honte flamboya un instant derrière ses yeux clairs et je m’en voulus aussitĂ´t. Elle ne dit rien et pinça ses lèvres encore luisantes de mon sperme. Pourtant, la jauge se remplit Ă nouveau, indiquant qu’elle y tirait un certain plaisir. IntĂ©ressant.« Insister. »Oh bon sang ! Ma timiditĂ© me fit hĂ©siter, mais, jusqu’à prĂ©sent, les conseils avaient portĂ© leurs fruits, alors je repoussais mes doutes.— Je suis sĂ©rieux, ça t’arrive souvent de… euh… d’utiliser tes seins comme ça et de… euh…— Me prendre une faciale ? lâcha l’hĂ´tesse comme on lâche une gifle. Ou me taper un quasi-inconnu dans les chiottes du boulot ?— Les… deux ?Si ses yeux avaient Ă©tĂ© des couteaux, j’aurais subi une dĂ©capitation Ă faire vomir un mĂ©decin lĂ©giste. Avant que je me confonde en plates excuses, elle ouvrit la bouche :— Jamais avec un inconnu et… je n’avais encore jamais laissĂ© personne finir sur mon visage, ça fait trop porno. Mais, avec toi, je ne sais pas, te voir si excité… j’en avais très envie. C’est très Ă©trange.Cet aveu, encore plus que son superbe visage dont les teintes claires de mon sperme attĂ©nuaient le rougissement des joues, me fit redĂ©coller violemment. Elle le remarqua aussitĂ´t.— Faudrait pas que ce soit toujours les mĂŞmes qui s’amusent. (Un sourire triomphant illuminait son visage.) Ă€ mon tour !Elle se releva, attrapa les rebords de son tailleur et dandina des hanches. Elle souleva le tissu très serrĂ© par-dessus son voluptueux postĂ©rieur jusqu’au sommet du V de ses cuisses galbĂ©es. Un collant noir gâchait quelque peu la vue.« Le dĂ©chirer. »DĂ©sormais bien conscient de la pertinence des conseils, j’attrapai sans hĂ©siter le vĂŞtement au niveau de son pubis et tirai aussi fort que possible. Le bas s’effila avant de se fendre d’un coup.— Oh, impatient, susurra-t-elle sensuellement. J’aime.J’agrandis l’ouverture jusqu’à dĂ©voiler un string rouge assorti Ă son soutien-gorge. Je fis glisser de cĂ´tĂ© le pan de tissus pour dĂ©voiler le sexe dissimulĂ©. J’en admirais la fente qui remontait très haut. Elle avait de grandes lèvres ourlĂ©es de rose qui s’entrouvraient sur des petites lèvres qui dĂ©passaient timidement. Sa vulve Ă©tait nue, rasĂ©e de près Ă l’exception d’un lĂ©ger ticket de mĂ©tro aussi blond que ses longs cheveux. Je n’ai pas honte de le dire, enfin si un peu, mais ce sexe offert m’intimidait.« LĂ©cher. »L’injonction de l’interface me fit l’effet d’une tarte faisant voler en Ă©clat mon apprĂ©hension. Mes mains agrippĂ©es Ă ses fesses charnues, je plaquais mon visage directement contre la fente qui s’ouvrit largement sous mes coups de langue. Je la goĂ»tais comme on goĂ»te un bon vin. J’explorais chaque repli, chaque forme avant de remonter doucement vers le clitoris engorgĂ©. Si mes vagues souvenirs d’anatomie fĂ©minine ne me faisaient pas dĂ©faut, il s’agissait du nerf de la guerre.Après quelques coups de langue maladroit, elle agrippa mes cheveux pour me guider. Pas franchement certain d’être capable de rĂ©ussir cet examen oral sans aide, je la laissais faire. Et puis, me sentir utilisĂ© comme un sex-toy avait quelque chose de grisant. Sous sa ferme tutelle, j’appris son rythme, Ă quel endroit passer ma langue et comment. Très vite, ses gĂ©missements emplirent les toilettes encore plus puissamment que moi il y a peu.Et c’est cet instant que choisit la porte des toilettes des femmes pour s’ouvrir dans un long grincement de film d’horreur !Je sentis Sandra tressaillir. Ses halètements se turent d’un coup, mais elle ne me lâcha pas. Seuls ses tremblements contre ma bouche indiquaient que ma langue faisait toujours son effet.— Tout va bien ? demanda une femme de l’autre cĂ´tĂ© du battant de notre stalle.Contrairement Ă la belle hĂ´tesse, je me fichais que tout le monde apprenne ce que nous faisions. ĂŠtre regardĂ© avec des sourires en coin valait bien mieux qu’être ignorĂ©. Je me plaquais donc encore plus fermement contre la perle Ă l’orĂ©e des grandes lèvres. Bien dĂ©cidĂ© Ă obtenir une rĂ©action, je dardais profondĂ©ment ma langue dans son sexe. Elle tressaillit. Un texte clignotant en pĂ©riphĂ©rie de ma vision accrocha mon regard. « Moins fort. Garder rythme constant. ». Je remerciais intĂ©rieurement mon ange gardien du cul et refrĂ©nait mes ardeurs. Ă€ vouloir trop en faire, j’avais couru le risque de tout foirer.Je fis glisser doucement ma langue sur le bouton palpitant Ă l’orĂ©e du sexe de Sandra en une sĂ©rie de doux va-et-vient. Elle tira fermement sur mes cheveux pour m’arrĂŞter, probablement terrifiĂ©e Ă l’idĂ©e d’être entendue, mais la douleur que cela provoquait ne fit qu’aviver ma dĂ©termination. Mes lèvres plaquĂ©es dans sa vulve, j’attaquais son clitoris encore et encore. Très vite, elle fut incapable de retenir sa respiration saccadĂ©e.— Oh putain ! Oui ! Oui ! hurla-t-elle. LĂ , juste lĂ putain. T’arrĂŞte surtout pas !— Oh… je… euh… dĂ©solé… balbutia l’intruse. Je pensais que quelqu’un Ă©tait malade… et je…L’humiditĂ© de l’excitation de la belle hĂ´tesse me noyait Ă moitiĂ©. Loin de me dissuader, je poussais son plaisir toujours plus loin. Après tout, quitte Ă attraper un dĂ©cès, autant que ce soit entre des cuisses aussi douces.Comme un coup de grâce, je lĂ©chais une dernière fois le clitoris offert et je la sentis se tendre violemment. Elle m’écrasa le visage contre sa vulve. Je n’eus mĂŞme pas besoin d’être guidĂ© par l’interface pour comprendre le message : t’as pas intĂ©rĂŞt Ă me lâcher maintenant !— Oh… putain… oui oui OUI !! hurla-t-elle Ă pleins poumonsLa porte des toilettes se referma d’un violent claquement comme pour ponctuer l’extase de Sandra. Elle me relâcha. Ses joues cramoisies sublimaient sa sensualitĂ©.— Quelle conne, lâcha-t-elle une fois son souffle retrouvĂ©.La pointe d’angoisse dans son regard doucha un peu le plaisir que je tirais Ă l’idĂ©e d’être au cĹ“ur des discussions salaces. J’avais jouĂ© au con en ne pensant qu’à ma pomme.— DĂ©solĂ©, dis-je penaud. Je n’aurais pas dĂ» insister.— Vu les gĂ©missements que je poussais avant, tu crois sincèrement que la fouille-merde s’inquiĂ©tait pour ma santĂ© ?Pas faux.J’observais la jauge au-dessus de sa tĂŞte. Elle venait d’atteindre les 75%. Je me surpris Ă trouver cela presque dĂ©cevant. J’avais tout donnĂ© dans mon premier cunni, j’espĂ©rais atteindre le jackpot du premier coup ! Cela dit, j’aimais aussi beaucoup l’implication de ces 25% manquant. Je n’avais pour ma part pas encore eu mon saoul de ce corps taillĂ© pour le cul. C’est donc presque avec soulagement que je vis apparaitre : « PĂ©nĂ©trer », suivi de « Position recommandĂ©e : Levrette ».— Non ! dit-elle simplement alors que je lui saisissais les hanches.La jauge se vida lĂ©gèrement. Doucement, elle retira mes mains que je tenais crochĂ©es dans ses fesses charnues comme une bernicle Ă son caillou.— DĂ©solĂ©, dit-elle. C’est juste que…Des larmes troublèrent les eaux paisibles de son regard bleu lagon, et, en dĂ©pit du texte « Position recommandĂ©e : Levrette » qui continuait de narguer mon puissant dĂ©sir, je me contentais d’enlacer Sandra. Elle se pelotonna contre mon torse. Son souffle rapide caressait le creux de ma nuque. Putain que c’était bon, au moins autant sinon plus que le sexe lui-mĂŞme.Deux mots clignotèrent tristement : « Abandon Mission ».— On n’aurait pas dĂ», murmura-t-elle.— C’était vraiment si nul ?— Non, c’est juste que je nous donne pas avant la fin de l’après-midi pour que tout le bureau soit au courant.— Et c’est si gĂŞnant que ça ?Elle tendit le bras devant elle, paume vers l’extĂ©rieur et doigts Ă©cartĂ©s. Je remarquais alors un dĂ©tail qui m’avait Ă©chappĂ© : une fine bague en argent ornait son index.— Si mon fiancĂ© l’apprend, oui. Je ne parle pas souvent de lui au boulot, mais…Merde ! Cette confession sur l’oreiller, enfin sur les chiottes, me prit de court. Je n’imaginais aucun cas de figure ou son mec ne finirait pas par avoir vent de ce que l’on venait de faire – le bureau Ă©tant un incroyable repère Ă ragots qui adorait se mĂŞler de la vie des uns et des autres. Et qui dit fiancĂ© en colère, dit face en sang. Après ma dĂ©rouillĂ©e du matin, je me passerais bien d’avoir le portrait refait façon Elephant Man, merci.— Merde, dis-je. Qu’est-ce qu’il se passera s’il l’apprend ?— Sincèrement, je ne sais pas. Il est très jaloux et… mais t’inquiète pas, je vais gĂ©rer ça.Aussi rassurante qu’un tortionnaire qui dit que ça ne fera presque pas mal… Elle dut remarquer ma tĂŞte de chien battu puisqu’elle me serra un peu plus avant de murmurer :— Ne t’en veux pas, j’avais vraiment besoin de ça. Tu n’as pas idĂ©e. Il me touche de moins en moins. C’est tellement douloureux d’être rejetĂ© comme ça, ne plus me sentir dĂ©sirĂ©. (Un petit rire la secoua.) Quand j’ai vu que tu ne bandais pas, j’ai vraiment flippĂ© et je ne pensais plus qu’à rĂ©ussir Ă te faire prendre ton pied. Je ne me suis jamais senti comme ça. C’était un dĂ©sir presque incontrĂ´lable.La chaleur de sa sincĂ©ritĂ© fit fondre mes apprĂ©hensions. MalgrĂ© le risque, j’étais surtout heureux d’avoir pu partager une intimitĂ© aussi intense. La plus intense de ma vie en fait.
Après un temps qui me parut bien trop court, elle s’arracha à mon étreinte, rajusta son tailleur et remis sa chemisette sans rien en dessous. Ce détail me donna presque envie de la prendre la, tout de suite. Je repoussais cette pulsion.— On ne peut pas recommencer, tu sais ? dit-elle comme si elle avait perçu mon intention fugace. Jamais… D’accord ?Avant que je puisse répondre, elle sortit des toilettes pour essuyer les restes de mon sperme de son visage. Je restais là , glorieusement posé sur mon trône. Sans le « pouvoir » qui m’était tombé dessus, j’aurais probablement vécu son rejet comme un énième échec terrible, et bien que je n’excluais pas l’envie de faire encore crier la belle Sandra de plaisir, je savais aussi qu’un monde de possibilités m’attendait. Il me faudrait juste faire preuve de plus de prudence à l’avenir, ma nouvelle capacité n’était pas infaillible et elle n’appréciait pas les imprévus.— Bien sur, dis-je un peu à contrecœur. Pas de soucis.— Merci. Vraiment. J’avais peur que tu ne comprennes pas. (Elle me fixa un instant, rougit, puis se détourna, la mâchoire crispée.) Attends quelques minutes que je sois sorti et éclipse-toi discrètement. Je vais vérifier que la fouineuse ne traine pas encore dans les parages. Ok ?J’acquiesçais.Lorsqu’elle sortit des toilettes, un message apparut devant mes yeux :« Succès partiel. 50% gain d’XP. 100 XP – Acquérir nouvelle compétence ? »Qu’est-ce que c’était encore que ce truc ?***(A suivre !)© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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